Preview Saison 1987-1988 : Conférence Ouest
Bien moins dense que sa concurrente l'an passé, la Conférence Ouest, qui a aussi perdu le titre pour la première fois de cette ligue nouvelle version, semble revigorée par l'intersaison. Les Kings, finalistes malheureuxe l'an passé, auront fort à faire pour rééditer la performance.Malone part en mission dans les rocheuses : la belle affaire de la Free Agency
Si le titre avait été à l'Ouest lors des deux premières saisons post-draft intégrale, ce ne fut pas le cas la saison dernière et surtout, le déséquilibre entre les bilans dans chaque conférence faisait peur à voir. Doit on s'attendre à une confirmation de cette tendance cette année ? Probablement pas.
L'été est passé par là et , dans les coulisses, les équipes de l'Ouest ont pris le taureau par les cornes. D'abord, la Draft a donné les quatre premiers choix à des équipes de la conférence, ce qui n'est pas anodin au vu du potentiel affiché par ces quatre joueurs, en particulier l'amiral, David Robinson. Mais ce n'est pas tout : les deux principaux moves de la Free Agency ont été aussi favorable à l'ouest, puisque deux all stars ont changé de conférence : Moses Malone et World B Free. Si l'on y ajoute les quelques mouvements qui avaient déjà renforcé des équipes comme Utah, Sacramento et Phoenix en fin de saison passé, les forces en présence ne sont plus franchement les mêmes.
Les champions de Conférence, les Kings, n'ont pas fondamentalement changé, si ce n'est l'ajout du vétéran Bobby Jones pour renforcer le secteur intérieur. En parlant de secteur intérieur, la principale interrogation sera l'état de forme des ancêtres Robert Parish et Artis Gilmore, mais fort heureusement, ils sont loins d'être les seuls atouts et les Cummings, Ruland, Floyd et Harper sont dans la force de l'âge et devraient permettre aux Kings de se maintenir parmi les contenders. Pas de grands changements non plus chez les champions 86 et leader de saison régulière l'an passé, les Grizzlies. Les canadiens n'ont pas connu une intersaison avantageuse, mais le duo Barkley-Short et suffisamment de role players solides autour devraient leur permerttre de continuer de jouer les premiers roles.
Les grands gagnants de l'été sont à chercher en altitude : du côté de Denver, la draft a ammené le très prometteur meneur Kevin Johnson, et la Free Agency l'un des meilleurs intérieurs de la ligue avec Moses Malone. Le tout pour entourer les déjà présents Dominique Wilkins et Charles Oakley. Autant dire qu'on ne s'attend pas du tout au même bilan. De quoi en faire un nouveau favori ? On va se calmer un peu, car le très jeune backcourt KJ-Petrovic, aussi prometteur soit-il, est malheureusement encore loin de son prime. Ca reste solide, mais peut être pas suffisamment pour en faire pllus qu'un outsider.
Si une équipe doit créer la surprise, il pourrait s'agir du Jazz (et en fait ça ne serait pas vraiment une surprise). Déjà fringants ces deux dernières années et finalistes de conférence l'an passé, Utah n'a pas fait de mouvements majeurs, mais a ajouté de la profondeur, et surtout, on oublie vite que la star, Ewing, n'attaque que sa troisième saison et est encore en plein progession. L'impression qu'il a laissé en présaison est flippante.
Quand aux Suns, ils ne font pas grand bruit mais restent une valeur sûre de la conférence. Le duo McHale-Herb Williams a marché sur tout le monde le temps qu'ils ont joué ensemble en présaison et est un des meilleurs duo intérieurs de la ligue. C'est plus compliqué à l'extérieur, ou Gus Williams commence à fatiguer et est peu entouré. De quoi faire , les Playoffs, probablement, mais ça parait juste pour se mêler à la course au titre. Même chose pour les Sonics du MVP en titre, Magic Johnson. Après Cooper l'an passé, ils ont perdu Jabbar, parti à la retraite et remplacé tant bien que mal par le géant Randy Breuer et le vétérant Mickey Johnson.
Derrière, les Warriors, surprise des PO l'an passé, n'ont pas franchement changé et ont encore toutes leurs chances pour faire parti des 8. L'été a en revanche été plus difficile pour les Lakers, qui ont perdu Bannister et Dunleavy à la FA et tradé leurs deux all stars pour des joueurs plus jeunes et moins référencés. Chez les Wolves, derniers qualifiés l'année dernière, pas de changements majeurs, mais l'équipe est jeune, à l'instar de sa star MJ, et on espère de progrès.
C'était plutôt une bonne année pour avoir le 1st pick
Mais les places en Playoffs devraient être plus chères cette année, car certains cancres habituels entendent jouer un role. Comme Denver, les Blazers sortent transfigurés de la Free Agency avec la draft de Scottie Pippen et la signature de World B Free. Ca commence à avoir de la gueule dans l'Oregon, bien que ce soit encore un peu vert pour être un vrai contender et que la présaison n'est pas franchement rassuré. C'est à peu près pareil à San Antonio, qui a ajouté le tant attendu n°1 de la draft à son roster, ainsi qu'un potentiel steal avec Ken Norman et un role player utilise avec Charles Jones. De quoi accéder à la post season ? C'est peut-être encore un peu tôt, mais il ne faudra pas prendre les texans à la légère.
Enfin, parmi ceux qui ont assez peu à espérer de cette saison, les Mavs , Clippers et Rockets devraient poursuivre tranquilement leur reconstruction.