Preview Saison 1988-1989 : Conférence Est
Sur la côte est, on a connu des bouleversement l'an passé, et il est bien possible qu'on continue sur cette lancée. Tout est relatif cependant : Trois des quatre leaders et demi-finalistes de conférence l'an passé restent les favoris.
La ganache de Chuck quand il a appris son trade. Il faurait pas pris un coup de vieux ? Archi-dominante il y a deux ans, la Conférence Est a semblé entamer u ndéclin (ou au moins un rééquilibrage) l'an passé, et il ne semblerait pas que la tendance s'inverse cette saison. En effet, déjà en chute libre l'an passé après la perte de Free, Milwaukee à cette fois perdu Joe Barry Carroll et Thurla Bailey à l'intérieur, qui n'ont pas été remplacés. Le front court reste tout à fait décent malgré tout, mais difficiel d'imaginer une progression dans ces conditions, même si le changement de front office laisse entrevoir une hausse de karma non négligeable. Même chose pour les Knicks, qui ont pris acte de leur baisse de régime et décider d'entamer une relation durable avec la lottery.
Le constat est pire pour certaines équipes : Les Raptors, plutôt fringants l'an passé, ont perdu leur top scoreur Orlando Wooldridge, parti à... Orlando (aucune équipe ne s'appelait Wooldridge, donc le choix a été vite fait). résultat : Guigui a enclenché la politique de la terre brûlée et expédié Larry Nance dans les griffes de Slam et Roy Hinson dans celles de Syr Melo, remplacé entre temps par Davride. Les Cavs, dont l'édition 87-88 a eu raison des espoirs de titre, a décidé d'en faire de même en envoyant son trio (enfin surtout duo) légendaire à l'Ouest, chez le champion en titre. A l'exception près qu'ils récupèrent un monstre en l'échange en la personne du déjà double MVP des finales (en achetant les votes la deuxième fois, certes) à 25 ans, Sir Charles Barkley. Vu le carnage que ce dernier a fait en présaison, on est pas sûr que tout ça se dirige vers la lottery.
Enfin, les Nets, finaliste 85, finaliste de conférence 86, demi-finaliste de conférence 87 et premier-touriste 88, ont perdu l'arbre Donaldson et pris un an de plus sur le balance, ce qui ne laisse pas entrevoir un inversement de la tendance. Human Rights Watch et Amnesty International réclament le libération de Clyde Drexler et les Nations Unies ne devraient pas tarder à s'en mêler, mais Chris tient bon. Cela dit, à part The Glyde, tout le monde est dispo, à vos offres!
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Du coup, cette année, tu comptes scorer un peu ou pas ? [b]
Voilà pour le panorama de ce qui ne va pas forcément en s'améliorant à l'Est. Mais qui sont les favoris ? A priori, le même trio que l'an passé. Les Bullets, finaliste ABN en titre, misent principalement sur la jeunesse du groupe pour confirmer, notamment un Chris Mullin dont on attend enfin l'explosion. La capitale a aussi ramené de l'expérience sur le banc avec les ancêtres Alex English et Artis Gilmore : ça fait un paquet de all star games et de all-league teams, mais ça commence à faire loin. Le principal renfort pourrait être Thurla Bailey, en provenance du Wisconsin. Pas de changement dans le 5 majeur, puisque les principales affaires leurs sont passé sous le nez, par exemple Larry Nance.
Et pour cause, le dunkeur fou à rejoint le rival de Charlotte, finaliste de Conférence. La transaction a coûté Nick Gallis aux Hornets, mais Slam l'a vite remplacé par Quintin Dailey, qui quitte LA pour la deuxième fois en 3 ans. Un 5 bien renforcé et qui fait peur, même si le banc est moins fringant.
Et les Pacers dans tout ça ? Ils ont perdu leur couronne l'an passé mais reste en embuscade, avec l'ossature habituelle. San Epifanio est venu renforcer le banc, et la rumeur associe le nom de Gus Williams à l'Indiana. Autant dire que les troupes d'Alex seront toujours en place. Et que ces trois équipes ont de grande chance de se retrouver aux avant postes.
Quid des poursuivants ? Les Pistons devraient toujours avoir leur mot à dire. "The Dream" est le leader d'un front court impressionant et les préoccupations concernant les lignes arrières semblent atténuées par l'ajout du très défensif Terry Tyler. Plus difficle de se faire une opinion sur les Sixers : Philly a d'abord semblé foirer sa Free Agency en ne signant pas de star et en perdant Free dans la tentative. Mais les ajouts de joueurs comme Donaldson et Turpin ensuite ont sauvé les meubles, et le duo Stockton-Thompson reste beaucoup trop fort pour ne pas être au moins un outsider. L'équipe est déséquilibrée avec un gros penchant intérieur, mais le tall ball est plutôt efficace ces temps-ci, et on est pas à l'abri d'un trade pour rééquilibrer ça.
Derrière, le seul vrai upgrade de la Conférence pourrait venir de floride. On ne parle pas de south beach : L'ajout de Free et de Rick Smits est u nvrai plus, mais ça parait encore un peu juste pour endiguer la légendaire série sans Playoffs du Heat. Quoique. La frai progression pourrait venir du Magic. On l'a vu, Orlando est allé chercher Orlando, qui vient s'ajouter à un young core talentueux, emmené par Karl Malone : cette fois, ça doit faire la post-season.
A Chicago, le changement principal est au poste du GM avec l'arrivée de Ghis. Les Bulls viennent de manquer les Playoffs deux ans de suite, mais ont toujours été en embuscade, et l'affaiblissement de la Conférence pourrait leur profiter. Nets et Bucks, voir Cavs, malgré leur tendance à la baisse, auront aussi encore le mot à dire. Reste les Hawks, qui comme l'an passé n'ont pas l'ambition de gagner mais ne sont pas assez mauvais pour obtenir un top pick : attention, on a vu que ce genre de configuration peut durer des décennies.
Bref, on se dirige vers une Conférence moins homogène que dans le passé, où les places en tête seront chères, mais les derniers spots en Playoffs un peu moins. L'Est n'est plus
The place to be, mais ça reste assez solide.