Toronto Raptors

Bordel à Toronto


Non il ne s'agit pas de comparer la ville de Toronto à celle de Pataya en Thaïlande, mais plutôt de constater le désordre qui règne au sein de l'équipe de la ville !

Tout d'abord, les mouvements de l'intersaisons représentent un bouleversement majeur. Jermaine O'Neal s'est bien acclimaté à l'air Canadien avant toutefois de rentrer dans le rang pour ne compiler "que" 20ppg 10rpg 4blk. De l'autre côté, Rocky Garces envoyé en monnaie d'échange, porte Dallas sur ses épaules et est pour l'instant le MVP de la ligue avec 27ppg 15rpg 4.5blk 3pds à 50%. Cet enfoiré de jamaicain est sur les bases de renverser le record historique de rebonds par match déténu par la légende Hakeem Olajuwon.
Egalement, le tout aussi fraîchement arrivé Al Harrington, pari de Dedz, a confirmé le flair de son ravisseur. Il tourne en effet à 19ppg 6rpg pour 1.4to.
Ben Wallace lui aussi nouvel arrivé a mis du temps à s'adapter, pour finalement mieux jouer en poste de PF. Toujours très irregulier autant en attaque qu'en defense, il n'en reste pas moins parmis les meilleurs dans son domaine avec 11rpg 3.6blk et 1.6stl.
Pour finir, la dernière recrue estivale Terrel Brandon montre qu'il est bien meilleur que l'ancien meneur José Holman dorénavant surpayé à Orlando. Il compile 17ppg 8.5apg à 50%.


L'autre facteur de bordel a été ni plus ni moins que les blessures.
Après seulement 2-3 semaines de compétition, c'est le nouveau co-FP des Raptors qui s'est gravement blessé. Avec 60 jours d'absence, les fans des Raptors en plus de s'inquiéter pour le déroulement de la saison, ont automatiquement fait le lien avec un drame similaire survenu il y a quelques années. Lors de la saison du premier sacre, c'est Gary Payton qui s'etait blessé pour à peu près la même durée. Alors que les Raptors présentaient un bilan de 25W-1L, et donc sur de bonnes bases pour dépasser les 70W, le maestro de l'équipe fut mis au banc pour une longue durée. Cela n'a cependant pas empeché les Raptors de dépasser les 65 victoires grâce à un papy Joe Dumars habile en meneur intérimaire.

Lors de la dernière dizaine, c'est Terrel Brandon qui s'est blessé pour 10 jours, affectant encore un peu plus la rotation des Raptors. Iverson fut missioné pour assurer la mène et il s'en tira plutot bien : 2 triples doubles, 30.5ppg 11apg mais 4 turnovers par match, dont un match à 10 ! Et surtout, il a su porter les Raptors pourtant amputés de 2 joueurs pour au final présenter un bilan de 18W-12L,soit le 5éme meilleur bilan de toute la NBA ! Cependant, cette propension aux turnovers par Iverson en meneur laisse Dedz perplexe concernant son avenir à ce poste.

C'est pourquoi, et c'est d'ailleurs un autre facteur de bordel, les Raptors ont conclu avec les Clippers un deal envoyant Terrel Brandon à LA en l'échange du jeune meneur André Miller, du jeune SF mexicain Najera, et du très jeune C balte Krstic.





André Miller est depuis sa draft dans le viseur des Raptors.
Ce jeune PG au haut QI basket et au profil gestionnaire est totalement dans les critères de selection des Raptors. Il a effecuté deux très bonnes premières saisons dans la grande ligue lors desquelles il présentait des stats interessantes avec peu de temps de jeu et parvenait à effectuer d'excellentes présentations lorsqu'il pouvait passer plus de temps sur le terrain.
Il était même à deux doigts de poser ses bagages à Toronto à ce moment là dans le cadre d'un échange Ben Wallace + André Miller + Vince Carter vs Rocky Garces. Cependant, pour diverses raisons psychédéliques, il fut envoyé sous d'autres cieux.
Depuis, André Miller n'a cessé de décevoir. Ne travaillant pas vraiment lors des vacances estivales, il n'a su compiler que 8ppg 7apg en titulaire aux Clippers, le tout avec des pourcentages absolument désastreux.
Et pourtant, Dedz le magnanime l'a fait venir. Croit-il en lui ? Oui et non. Le profil plait, sans toutefois transcender, et l'avenir de ce joueur n'est ni pessimiste ni optimiste, mais plutot un gros point d'interrogation. La raison principale de cet échange reste intimement liée à la conjoncture de la ligue. Toutes les équipes étant équipé en PG, il était techniquement très difficile de trouver un deal incluant Terrel Brandon, joueur dont il est préférable de se séparer maintenant plutot que l'an prochain lorsqu'il aura 33ans et sera free agent en fin de saison.


Mais également, comme souvent chez les Raptors, ce deal implique un second deal. 2 possibilités voir peut être même 3 grand maximum s'offre à Dedz afin d'atteindre l'objectif voulu : étoffer l'effectif. Les prochains jours seront cruciaux pour l'avenir des Raptors ! Ce n'est qu'après cet énième mouvement et le retour de Jermaine O'Neal que les Raptors pourront s'estimer être sorti de ce bordel instable, pour enfin retrouver, peut être, la stabilité au sommet !

A la fin de cette saison, les Raptors terminent avec un bilan de 49W-33L, 5éme de la conférence Est, 9éme de la ligue.
C'est un trés beau bilan quand on sait que le co franchise player Jermaine O'Neal, obtenu en l'échange du désormais MVP Rocky Garces, a manqué pas moins de 43 matchs !


Durant son absence, l'équipe a été porté par le lutin Allen Iverson qui s'est affirmé comme franchise player de l'équipe, justifiant ainsi son coût d'acquisition (Shawn Kemp).





Allen Iverson a été innaretable avec 29ppg 6apg 2.8stl 3.5to à 47%.
Il a de ce fait été nommé, pour la 1ere fois de sa carrière, All NBA 1st team ainsi que All Defensive 2nd team.




Pour l'épauler, c'est Al Harrington qui a du endosser des responsabilités qu'il n'avait jamais connu. Harrington s'est revelé comme un monstre de régularité, très propre, bon défenseur, bref un profil typique de 3éme homme fort d'une équipe comme le fut Latrell Sprewell chez nous par le passé.


Aussi, Ben Wallace après un départ très poussif, a peu à peu trouvé ses marques et malgré quelques gros trouages aux tirs ou en perte de balle a su s'imposer comme un roc defensif de la désormais 4éme meilleure défense de la ligue.





Avec 8ppg 11.7rpg 3,5blk 1.4stl, Ben Wallace se positionne comme le 5éme meilleur contreur et le 8éme meilleur rebondeur.




Enfin, c'est André Miller qui a pu montrer de quoi il était capable lors de cette fin de saison. Engagé par les Raptors "par défaut", il n'en restait pas moins que ses performances passées chez les Hornets il y a 3 saisons avaient séduit Dedz.
Avec 10ppg 8apg 1.7stl et 2to, André s'est parfaitement comporté. Il va, si tout va bien, être amené à adopter ce rôle de maestro que tout les meneurs des Raptors ont toujours eu depuis leur création ( Porter, Strickland, NVE, Payton, Holman, Brandon ). Lourd héritage !






Sans compter également les briscard Allan Houston et Anthony Cook qui ont réalisé une excellente saison dans leur rôle limité mais primordial de 6éme et 7éme homme !




La série de PO qui nous attend est délicate bien qu'ouverte.
Nous affronterons les Nets de Baron Davis. Le bilan est de 0-4 en saison mais nous n'avons jamais été au complet contre eux ( soit sans Jermaine, soit sans Iverson ). De plus, les Nets devront se passer de leur titulaire Kerry Kittles pour 1 voir 2 matchs de PO. Pas une mauvaise nouvelle quand on constate que Kittles est en quelque sorte le nouveau Chuck Person ! (les anciens s'en souviennent!)
Bien que ne disposant pas de l'avantage de terrain, nous pensons avoir notre carte à jouer. Les Nets ont effectué une très belle 2éme moitié de saison et se basent sur un jeu collectif et offensif mais nous avons objectivement l'effectif pour les battre.

Les Raptors vont tenter de conserver leur rang de meilleur bilan de tout les temps en passant au minima ce 1er tour. Tel est le défi pour cette nouvelle (elle n'a que 40 days dans les pattes!) et jeune équipe ( 26 ans de moyenne d'âge pour les 6 cadres ) !

1er tour de ces PO 2002-2003 admirablement géré par l'équipe des Raptors.
Face à des Nets complets, collectifs et offensifs, quoique privés de Kerry Kittles sur les 2 premiers matchs, les Raptors n'ont pas flanché. Remportant d'office les matchs à l'exterieur, c'est finalement sur le score de 4-1 que les 5éme de la conférence Est ont envoyé en vacances les 4éme.
Chaque joueur s'est illustré lors de cette série.

En premier lieu, comme à son habitude, notre shooting guard Allen Iverson bien que fatigué d'une longue saison ou il a assumé quasiment seul le scoring de l'équipe, est parvenu à planter 26ppg à 50% accompagné de 6 assists et 2.4stl. Le tout, en ne négligeant pas l'aspect defensif puisqu'il a bien maitrisé Glenn Robinson puis Kerry Kittles.

La défense, d'ailleurs, a également été solide au poste de Small Forward puisque les performances de Al Harrington ont incité les Nets à changer de position le pourtant très experimenté Larry Jonhson ! Après 2 matchs à 34.7%, GranMama a fui au poste de PF (avant toutefois de revenir en SF et de reprendre le dessus). Sur la série, outre cette performance défensive, Harrington aligne les très belles stats de 18ppg à 56% avec 7rpg, 1.6stl et seulement 1.2to !

La raquette Jermaine/Cook/Wallace a plutot bien assuré puisque le premier cité compile 21ppg 9rpg 3blk 1.2to à 43% et le vieux briscard Cook a montré qu'il avait de beaux restes en limitant parfaitement Scott Pollard et alignant 6.6ppg 10.6rpg 2.6blk et seulement 0.6to ! Enfin, BigBen replacé sur le banc a apporté toute son intensité lors de ses 21 minutes par match avec 5ppg 10.4rpg et 2blk !



Le vétéran Anthony Cook, très solide en pivot titulaire sur cette série

Tout cela est un tableau très propre avec une grosse défense sur l'homme, peu de pertes de balles, de globalement assez bon pourcentage...Seul Dré Miller, qui en plus de ne pas parvenir à tenir l'explosif Baron Davis, a un peu gâché en attaque avec ses 39.7% aux tirs. Il compense cependant en apportant également 11ppg 7.4apg et 2.8stl pour 2.4to.

L'autre joueur majeur de l'effectif, Allan Houston, s'est fait très discret avec quelques non-matchs et avec quelques autres matchs ou il a pu calmement planter quelques brindilles de loin.




Allan Houston va devoir se montrer plus entreprenant s'il veut vraiment apporter un plus à l'équipe




Les Raptors ne s'attendaient pas à sortir les Nets sur le score sec de 4-1 mais les analystes s'attendaient tout de même à un upset de la part de la franchise canadienne tant leur classement fut biaisé par les blessures et tant également les lacunes exploitables des Nets étaient nombreuses.
Maintenant, les Raptors vont s'attaquer à un tout autre morceau puisqu'ils affronteront la meilleure équipe de la conférence Est, les Knicks de Kevin Garnett.

L'histoire est marqué de cette rivalité Knicks/Raptors, ou du moins de ces affrontements à répétition. En effet, 5 saisons durant le jeune Kevin Garnett n'a jamais pu acceder aux finales de conférence à cause des Raptors qui à chaque fois leur barrait la route. L'ère Kemp fut fatale aux ambitions du alors très jeune Garnett, puis l'ère Garces fut tout aussi problématique pour lui puisqu'à chaque fois il s'y cassa les dents. A chaque fois, sauf l'an passé. L'an passé ou les Knicks ont sorti les Raptors sur le score de 4-3 malgré un Garnett martyrisé (18ppg à 40% ) par Rocky Garces.

Dorénavant, les Raptors présentent un effectif quelque peu different. Les Knicks, eux, ont misé sur la persévérance et présentent un groupe expérimenté et extrêmement bien rôdé.
Cette année, le challenger n'est pas Garnett mais bien l'équipe des Raptors. En sortant pour une deuxième fois consécutive les Raptors, Garnett et les siens pourraient définitivement tirer un trait sur le passé en surplombant officiellement et platement les Raptors.

Cette série s'annonce très tactique, très intense, et surtout très instructive sur le potentiel réel des joueurs.
Jermaine O'Neal saura-t-il jouer son meilleur basket face à un Ex-MVP ?
Allen Iverson saura-t-il enfin s'affirmer comme un vrai franchise player ?
En fonction des réponses à ces questions, l'on saura se prononcer sur l'issue de cette série ainsi que sur l'avenir à long terme de la franchise des Raptors !

Les Raptors ont réalisé l'exploit de sortir 1er de la conférence en ce 2éme tour des PO !
Après avoir sorti les Nets, 4éme, les Raptors sont venus à bout des Knicks, 1er de la conférence Est depuis 2 ans dèja.
L'histoire de la rivalité Knicks/Raptors continue donc de s'écrire et de fait Kevin Garnett connait une énième déconvenue face à cette équipe. Autrefois traumatisé par les canadiens de l'époque Kemp, ils étaient pourtant parvenus à sortir l'équipe de Dedz l'année dernière. Non sans mal, et avec un Garnett abusé par Rocky Garces, l'équipe de Big Apple avaient sorti les Raptors sur le score de 4 à 3 au même stade de la compétition.

Cette saison, sans Rocky Garces, et avec un effectif 1.0 de la reconstruction toujours en cours des Raptors, ce ne fut toujours pas une partie de plaisir pour Kevin Garnett et ses coéquipiers.
Retour sur une série pleine de péripéties et d'intensité :



GAME 1

L'an passé, les Raptors étaient parvenus à remonter un déficit de 2 matchs suite à la titularisation de Jamie Watson afin de tenter de tenir le scoreur fou Jerry Stackhouse. C'est en anticipation de ce duel que Dedz a choisi de faire revenir Watson à Toronto vs Wilson + cash. Ce succès passé a incité le coaching staff des Raptors a retenté l'experience, d'autant plus que le meneur de NY Craig Hobson est considéré moins bon défenseur que le Stack donc cela permettait de faire coup double en titularisant un Iverson à la mène bien décidé à en découdre.
Résulat : +11 pour NY, un Stack a 25pts à 9/17 et un Hobson MVP du match à 25pts 15pds 11reb ! Du côté de Toronto, Iverson passe 31pts 8pds 4stl à 13/19, tandis que Jermaine O'Neal en foul trouble plante 19pts à 50% tout en limitant KG à 18pts à 7/18, lui aussi en foul trouble.


GAME 2

Persévérance. Les performances de Jamie Watson l'an passé appartiendraient elles définitivement au passé ? Le coaching staff des Raptors a choisi de vérifier cela.
La réponse fut hélas positive. Stack a planté 33pts à 15/29 dans la musette de Watson. Humiliation.
Seuls points positifs : Iverson continue son chantier à la mène avec 32pts 10pds 7rebs à 13/25 et Jermaine O'Neal, toujours en proie à des problèmes de fautes, limite encore l'ex MVP Garnett à 20pts à 6/17
+14 pour les Knicks. 0-2, retour à la maison.





Jerry Stackhouse, un des meilleurs scoreur à son poste, fait la misère aux Raptors




GAME 3

La persévérance a ses limites. Grâce à ces deux matchs instructifs, le coaching staff des Raptors en a tiré des enseignements quand aux dispositifs tactiques à mettre en place ainsi qu'à la rotation à privilegier.
Dos au mur, Dedz le magnifique a tenté un pari osé :
La révélation Al Harrington sera chargé de déféndre sur Stack au poste de SG !! De ce fait, Allan Houston sera titularisé pour apporter son scoring face à Weatherspoon même si cela impliquera tacitement de laisser ce dernier scorer à son aise.
Aussi, Jermaine O'Neal sera chargé de scorer au poste de C face à Ostertag, et Ben Wallace souvent critiqué aura pour mission de tenir Kevin Garnett !
Ce sera un succès sur tout les points :
O'Neal plante 24pts 14rebs 7blk 0to sur Gregouz.
Ben Wallace, avec ses 15rebs 6blk et 3stl cadenasse un Garnett limité à 17pts 6/19 !
Allan Houston plante 24pts à 50% et laisse Spoon en scorer 23.
Et Harrington avec ses 10pts 12rebs 1to détruit totalement Stackhouse maintenu à 9pts à 4/11 !!
Tout a fonctionné comme espéré, et le match se conclu sur le score de 101 à 72 pour les Raptors. Ce sera le plus grand écart de points de la série.



GAME 4

Les mêmes tactiques sont mises en place par chaque équipe. Bien que le match fut différent, le bilan total sera le même.
Malgré un Allan Houston soudainement en difficulté face au Spoon (3/17 !), les Raptors parviennent à maitriser la furie new yorkaise.
Harrington ne parvient pas à défendre une nouvelle fois sur stack mais équilibre cette carence en plantant 22pts 9rebs à 10/18.
O'Neal continue son chantier face à Ostertag avec 22pts 14rebs 3blk 0t0 à 7/13.
Iverson, toujours aussi à l'aise dans son rôle de maestro délivre 16 assists -son record en carrière!- tout en plantant 22pts.
Et surtout, Ben Wallace continue son chantier inside en limitant Garnett à 21pts et 8/23 !
Après une remontée de dernière minute de NY, le match se clôt sur le score de 101-100 pour toronto qui de ce fait égalise la série !






Ben Wallace réalise enfin ce pour quoi on l'a fait venir : défendre à la perfection sur les meilleurs joueurs du championnat




GAME 5 :

Retour dans l'antre imprenable du Madison Square Garden avec la folle occasion pour les Raptors de prendre l'avantage !
Même si Al Harrington continue ses immenses performances (23pts 6rebs à 9/16) face à un Stackhouse désemparé (21pts à 7/19), les problèmes de fautes de Jermaine O'Neal qui refont surface empêche les Raptors de prendre pleinement l'ascendant sur une équipe des Knicks bien aidée par son public survolté.
Garnett est toujours admirablement tenu par Ben Wallace et pointe à sulement 18pts à 7/18. Mais ce dernier arrose sans raison aucune et termine le match à 4/13 aux tirs !
Egalement, en plus de se trouer une nouvelle fois (3/11 aux tirs, 7pts), Allan Houston la passoire laisse Spoon lui coller 33pts à 13/22 ! Rédhibitoire.
A noter également le très mauvaise sortie de banc de dré miller (2/7, 4to), lui qui avait pourtant très bien su apporter dans le domaine lors des précédents matchs. Miller, titulaire au tour passé, cantonné à un rôle de backup sur cette série, commence à mal vivre cette experience.
Les Knicks remportent donc ce match sur le score de 104 à 96.



GAME 6

Plus le droit à l'erreur pour les Raptors.
Dieu merci, malgré leur victoire les Knicks ont senti le vent tourner et ont donc décidé de procéder à des ajustements.
Garnett replacé pivot réalise un gros match face à Oneal avec 25pts 16rebs à 11/19 mais ce dernier lutte bien avec 20pts 6rebs à 6/14.
Spoon continue d'attaquer Houston l’ostensible point faible des Raptors mais l'ancien Wolve lui rend bien la pareil avec 24pts 8rebs.
C'est finalement le choix douteux de décaler Stack en PG qui fera gagner les Raptors, puisqu'il commettra 8 turnovers pour le plus grand plaisir d'Allen Iverson et ses 6 steals.
Aussi, Bigben continue d'arroser mais cette fois ci avec plus de réussite puisqu'il plante 19pts 9rebs 5blk à 7/13 !
C'est sur le score de 103 à 98 que les joueurs vont replier bagages pour un dernier match au MSG !





Allan Houston est un des facteur du renversement de cette série. Malgré sa défense inexistante, ses quelques coups de chaud ont permis aux Raptors de revenir





GAME 7





La tension est à son comble.
Le coaching staff des raptors se creuse les méninges pour élaborer une stratégie gagnante. Tâche des plus difficile face à un staff new yorkays absolument imprévisible.
Est fait le choix d'anticiper sur des mouvements qui apparaissaient évident : Garnett laissé en pivot et surtout l'option Stackhouse en SF pour jouer sur l'ignoble défense de Houston.
Que nenni, les Knicks sont revenus à leur fondamentaux, au plus grand désarroi des canadiens qui avaient ajusté leurs rotations en fonction de ces supposés mouvement !
Fort heureusement, grâce à une rage de vaincre sans équivalence, et surtout grâce à la domination de Jermaine O'neal avec ses 26pts en 25 petites minutes, et également grâce au trouage du Stack pourtant face à Houston en SG (12pts à 5/19), les Raptors ont mené presque tout le match et sont allé arracher cette qualification sur le parquet de Knicks.
Garnett réalise enfin un match de son standing avec la performance impressionnante de 37pts 15rebs 9blk. Mais Iverson (22pts 15pds à 9/12) et les siens ont joué trop juste, et les Knicks commis trop d'erreurs, pour que la tendance s'inverse.









Iverson malgré sa mauvaise défense a été parfait dans un rôle de maestro qui n'est habituellement pas le sien



Quelques stats de la série :

Jermaine O'Neal 21ppg 8.8rpg 2.8blk 1to
Al Harrington 15.7ppg, 8.5rpg, 1to
Allen Iverson 24ppg, 12apg, 3.4spg, 2.4to
Ben Wallace 10ppg, 9.5rpg, 3.7blk

Kevin Garnett sur la série : 22ppg à 40.7%
Kevin Garnett face à Bigben : 18.6ppg à 35%
Kevin Garnett face à O'Neal : 25ppg à 42%



Les Raptors ont donc crée l'upset en renversant les 1er de la conférence. De l'autre côté des Etats-Unis, les Blazers ont réalisé le même exploit en renversant les Sonics pourtant doubles-champions en titre !
Les blazers affronteront un gros morceau en la personne des Mavericks de Dallas mais les Raptors auront également gros à faire car s'ils veulent parvenir en finales ils devront passer sur le corps des Hornets. Hornets, 2éme de la conférence malgré de grosses blessures de leurs joueurs majeurs, présentent objectivement le meilleur effectif de la conférence Est et peut-être même de la ligue toute entière. L'exploit serait de taille. Personne n'y croit. Mais qui aurait prédit que les hommes enverraient un homme sur Mars ? Personne !

Le 2éme tour des PO fut marqué du sceau de l'exploit, celui d'avoir éliminé la meilleure équipe de la conférence Est. La Finale de conférence fut tout l'inverse, à savoir une totale débandade face aux Hornets, futurs champions en titre.
8 ans après avoir entamé leur reconstruction, les Hornets sont enfin parvenu à concocter un effectif tout simplement injouable et à ainsi enfin remporter un titre NBA.
Chaque joueur des Raptors s'est fait malmené durant cette série : Jermaine O'Neal n'a pas su assurer offensivement, Ben Wallace n'a pas su réiterer ses performances défensives titanesques entrevues face à Kevin Garnett, Al Harrington bien que toujours constant offensivement n'a pas su défendre correctement sur McGrady, Allen Iverson a tout simplement été éteint, et il en est allé de même pour Allan Houston et André Miller.
Bref, ce fut l'intégralité de l'effectif qui fut dominé malgré une configuration tactique sur le papier favorable aux Raptors lors des 2 premiers matchs. 4-0, le score est sans appel.

Ce scenario n'est pas sans rappeler celui de l'année 1996. L'ont se souviendra que les Raptors du trio Kemp/Spree/Van Exel s'etaient fait sweepé en finales de conférence par des Pacers innaretables et futurs champions. L'intersaison qui suivi fut bien remplie, puisque des changements majeurs s'opèrerent avec nottament la venue de Rik Smits et Gary Payton, suite à quoi les Raptors en ressortirent grandi.
Des rumeurs en coulisses prétendent que le même schéma est en train de se mettre en place.
Allen Iverson, Al Harrington, Jermaine O'Neal, Ben Wallace, aucun nom n'est épargné dans les rumeurs de transferts. Plus que des rumeurs, on parle de quelques deals actés depuis 1 mois dèjà. Plus que de "quelques deals", certains taupes journalistiques parlent ni plus ni moins de 8 deals ! Cependant, connaissant la tendance au sensationnalisme qui anime les jean marc morandini du paf, le temps nous dira si ces rumeurs étaient fondées au non...


Toujours est il que les Raptors ont procédé à leur premier mouvement lors de cette intersaison : la signature d'un joueur bien connu, Dean Palacio.

Palacio est un joueur experimenté, doublure au poste de SG/PG, qui s'est fait une réputation sur le tard tout d'abord aux Sonics avec qui il remporta un titre puis aux Hornets avec qui il glâna de nouveau le trophée l'an passé. Il fut même une des pièces maitresse du parcours des Hornets, tant sa défense a donné le tournis à Allen Iverson et bien d'autres encore.
On notera que Palacio est soit un opportuniste, soit une patte de lapin : Sonics et Hornets sont ses dernières équipes. Palacio a-t-il flairé le bon coup ? Les Raptors pourront ils bénéficier de l'effet Palacio ?
Réponse dans les prochains mois !






on dira que c'est Dean

Très équilibré ton roster

t'en a pas marre d'insulter les gens comme ça ? Quelle haine ignoble, tu me débectes. Dresser ainsi des constats témoigne de la laideur de tout ton être. Tu dois certainement être frustré par ton petit sexe!

Slam a écrit:

Très équilibré ton roster

fido toi aussi tu suintes la haine ?! J'exige que le commish, et même le Président de la république, et même ban ki moon vous censurent !!

Je trouve ton roster iiiiincroyable

L'intersaison a été mouvementée à Toronto. Marquée du sceau de la reconstruction après le sweep en finale de conférence, et de la renaissance de part l'identité des joueurs ayant rejoint l'équipe.
En effet, tandis qu'un premier mouvement fit venir le pivot Brad Miller en l'échange de l'irréprochable et regretté Al Harrington, c'est les biens connus Shawn Kemp et Latrell Sprewell qui ont pu annoncer leur retour au Canada.
Cependant, malgré ces mouvements apparement positif, les Raptors présentaient à la mi saison un des pire bilan de leur histoire avec 59% de victoire.

C'est ainsi que Latrell Sprewell, en proie à des problèmes personnels qui affectaient son niveau de jeu, fut de nouveau utilisé comme monnaie d'échange. Il atterrira finalement à Detroit, place sérieuse de la conférence Est. Brad Miller plia lui aussi bagage avec pour mission de combler les lacunes des warriors dans la raquette, lacune qu'ils trainent depuis deja près de 4 années ! Enfin, André Miller fut envoyé dans les montagnes du Colorado contre le 6th man Ron Mercer. Ce dernier était pisté depuis des années par Dedz, son profil de joueur très propre lui faisant penser à un des anciens tauliers de la grande époque, Derrick Mckey ( bien que c'est là le seul point de comparaison )


Outre Ron Mercer, les Raptors ont reçu de la viande fraiche pour tenter de relancer la machine.


Ray Allen viendra apporter sa maîtrise du tir extérieur ainsi que de l'intégralité des autres compartiments du jeu, ainsi que, accessoirement, son élégance naturelle.
Raef Lafrentz, dit la frite, viendra apporter sa taille, sa polyvalence et son jeu très propre (0.9 to en titulaire !!! ) au poste de pivot.
Jason Richardson a quant a lui été obtenu en l'échange de Jay Williams, sa mission principale sera de regarder faire les grands et d'apprendre.


Ces mouvements devraient définitivement régler nos problèmes aux turnovers ainsi qu'aux rebonds, tout en consolidant notre défense trop poreuse en ce début de saison, et tout en apportant des opportunités de scoring variées.


La rotation de cette année sera donc la suivante :

Lafrentz / Boozer
Kemp / Boozer
Ray Allen / Mercer
Palacio / Mercer
Iverson / Maloney


Pour rappel, la rotation de l'an passé était :

B.Wallace / A.Cook
J.O'Neal / A.Cook
A.Harrington / A.Houston
A.Iverson / A.Houston
A.Miller

J'avoue ne pas trop comprendre ton entêtement avec Palacio dans le 5, pour moi c'est un tres bon Back Up mais en Titu SG je pense qu'il est le maillon faible de ton équipe.

En même temps c'est soit Jrich soit Palacio
Palacio a au moins la défense pour lui

Un SG a 6"1 bof bof. J'ai pas regarder les boxscore mais je pense qu'il a du prendre quelques cartons sur la truffe même s'il a des stats propre.
Enfin a choisir je prefere JRich ou Mercer SF Titu, Allen SG et voir Palacio en Back up PG / SG

Dedz est encore traumatisé par ce que lui a fait Palacio en PO l'an dernier je pense ^^ même s'il a perdu en rating depuis ... mais Mercer vient juste d'arriver ca va ptet changer

Au vue des trade et du 5 annoncé suite au trade cela donne l'impression que bcp de chose ont été remise en question mais pas Palacio alors que pour moi il est le maillon faible depuis le début chez les Raptors.

Palacio a en effet le mérite d'avoir -entre autre !- admirablement tenu Iverson en PO. Autrement dit, il ne fait qu'une bouchée des kvh, thomas et autres Cassel. Du moins, sur le papier. Mais le papier... certains se torchent le cul avec

Iverson était plus petit que Palacio donc le profil de Palacio correspondait bien, mais a part Cassell il n'y a pas d'autre SG si petit. Donc y a aucune raison qu'il s'en sorte bien contre les autres SG plus grand.

Enfin si tu es content de son apport tant mieux. Mais moi je doute de sa qualité en titu SG

Je prends en note tes conseils et peut être me permettront ils de sortir de mon choc post traumatique ^^

Ceci dit la taille reste un facteur pour moi minime bien que non négligeable. Je me souviens de Mckey face à Dirk, ou sprewell face à de grands sf. Je n'ai pas + d'exemples sous la main en effet, mais c'est déjà ça !

Les choses sérieuses commencent


Les Raptors ont bouclé cette saison 03-04 sur un des pires bilan de toute leur histoire : 50W-32L, 61% de victoire.
Cependant, une nette amélioration s'est faite sentir suite aux différents mouvements censé combler les failles de l'équipe.

On se souviendra que les succès passés des Raptors furent basés, entre autre, sur la conservation de balle. Avec un nombre de turnovers entre 12 et 13.5 chaque année, les Raptors étaient les leaders dans le domaine.
Le début de saison fut marqué par un jeu à risque absolument inacceptable et létal avec près de 17 to par match. Depuis les différentes manœuvres et les 18 matchs disputés, l'équipe est redescendu à 14.3to par match. En cumulé, le roster est statistiquement à 13.7 to par match. En effet, outre Kemp, Iverson et Allen, l'équipe est composé d'expert en maniement de ballon et intelligence de jeu comme Ron Mercer, Raef Lafrentz, Carlos Boozer et Dean Palacio. Kemp commet toujours quelques folies, mais la bonne nouvelle est que Allen Iverson s'est admirablement assagi en la matière et n'est plus le joueur de streetball qu'il fut par le passé. Certaines semaines, il a compilsé des statistiques ahurissantes tout en étant sous les 3 turnovers. Ses stats sur l'année ( 24ppg 8apg 2.4stl 3.4to ) font pensé à celles d'un certain Tim Hardaway époque MVP...





Iverson fait désormais partie des meilleurs meneurs du monde



Ce Iverson qui en plus de poser des stats impressionnantes mène une des meilleures attaques de la ligue. Encore mieux, depuis les dernieres manoeuvres et les 18 matchs joués, l'équipe tourne à 110ppg. Elle est tout simplement inarrêtable de ce côté du terrain. Avec Iverson, Kemp voir Ray Allen qui peuvent passer des cartons, il y a en plus de cela les 6th man Boozer et Mercer qui non content de composer le meilleur banc de la NBA peuvent passer 20 points et plus dans un bon soir. Egalement, Palacio peut sortir de son trou ou même Jrich et Matt Maloney lors de courtes séquences.
Nous pouvons également citer Lafrentz qui a sorti des matchs très satisfaisant notament lors de ses duels face aux gros, dont Shaquille O'Neal.
Sur la période, Lafrite tourne à 9ppg 12rpg 2blk 1.7to.. Il est néanmoins passé de 0.9 to à 1.7to en titulaire, ce qui est scandaleux.




Lafrentz fait le boulot au poste de pivot avec des stats à la Causwell !



Cependant, ce jeu offensif se paye par une défense beaucoup moins sérrée par le passé. Même si la tendance s'est amélioré depuis les dernières manoeuvres, les raptors ne semblent clairement pas concernés par la tâche.
Avec 100ppg encaissés lors des 18 derniers matchs, l'écart moyen est certes de 10ppg mais idéalement la barre symbolique des 100 points ne devrait pas être atteinte.
Nous noterons que avec Palacio titulaire, l'équipe n'encaisse "que" 98ppg tandis qu'avec Mercer titulaire, l'équipe en encaisse 104.
Ces 6ppg de difference s'expliquent sans doute par le travail de sape accompli par Palacio au poste de SG. Discret en attaque, il sait sur certains matchs prendre l'ascendant psychologique sur des adversaires directs, comme en témoigne sa série contre Iverson l'an passé. Sur d'autre match, ses vieilles cannes se feront surpassés par le talent des scoreurs adverses, mais globalement Palacio limite ses adversaires directs à 14ppg et 42% ( stats sur 45 matchs avant le day 100 )




La faute 3/4 de saison en dent de scie, les Raptors héritent de la 5éme place.
Les canadiens affronteront l'équipe de Whasington, jeune équipe attendue depuis quelques années deja. En progression exponentielle, ils disposent d'une belle équipe promise à un brillant avenir mais ont pour le moment de très nombreuses lacunes que les Raptors sauront -ou non- exploiter.
Le bilan annuel est de 1-3 cependant tout ces matchs ont été joué avec l'ancienne équipe et de plus 2 défaites sont survenus avec un de nos franchise player absent.
Aucun enseignement donc si ce n'est l'aisance de Kemp et Iverson face à leurs adversaires directs.
Du fait des stastiques de fin de saison nous estimons présenter une équipe bien au dessus du spot 5 et nous esperons bien leur faire subir le même sort que nous avons fait subir aux Nets l'an passé : créer l'upset !

La saison 03-04 s'est soldée sur une défaite 3-4 au deuxième tour des PO contre les Pacers de Sarunas Jasikevicius.
Le moins que l'on puisse dire est que ces playoffs tout entier furent marqué du sceau de la surprise. En effet, les Raptors ont été accroché 4-2 (et ont même été menés 0-2) au 1er tour contre des Bullets à l'efficacité inattendue. Efficacité somme toute relative, et score final des plus bizarres puisque sur cette série, les Raptors ont inscrit en moyenne 114ppg (confortant ainsi leur statut de meilleure attaque de la ligue période post deal Ray Allen) pour n'en encaisser que 94 par match. Ce score de 4-2 a débouché sur le dépot de bilan de quelques agences de pari, les afficionados apeurés par tant d'illogisme refusant de s'adonner à leur vice vénal. La conjoncture économique dans le secteur du pari s'est aggravée suite à la défaite 3-4 au 2éme tour ou les Raptors encore supérieur sur le papier ( bien que moindre, 100ppg en moyenne contre 94 encaissés ) se sont fait renverser.

Outre la famine bien installée dans les rues américaines suite à cette crise économique sans précedent, cette histoire nous aura appris une chose : l'inconsistance des Raptors. Capable du meilleur ( 146 points inscrits dans un match, record des PO ) comme du pire, les joueurs de Toronto ont été trop irréguliers pour pouvoir prétendre à la place qui leur était destinée.
Si Ray Allen a su magistralement hausser son niveau de jeu ( oscillant entre 32 et 25ppg tout le long des PO ), c'est Allen Iverson qui a une fois de plus péché, cette fois ci contre la furie Jasikevicius. Mais surtout Raef Lafrentz et Carlos Boozer qui furent recruté uniquement pour leur talent dans la conservation de balle et qui ont hélas multipliés leurs turnovers lors de ces PO. Lafrentz qui a connu une saison à 0.9to par match, en a commis jusqu'à 5 par match lors du 1er tour (+500%). Boozer est sur la même lancée dans cette pré saison avec 3to par match alors qu'il n'en commettait que 1.8 dans les memes conditions à Milwaukee. Utilisation abondante de savonnettes dans les douches de Torontal en serait elle la cause ?




Cependant, malgré les anomalies, l'espoir est toujours présent de ramener le titre au Canada.
Quasiment le même effectif tentera une nouvelle fois de remporter le championnat, tout en renforçant le meilleur bilan SR de l'histoire.
Voici une petite présentation des joueurs :




Raef Lafrentz




Ce grand joueur polyvalent sait jouer 4 postes. Capable de tirer dans toutes les positions, c'est aussi un bon défenseur sur l'homme doublé d'un solide rebondeur. Théoriquement, il joue très intelligemment et ne perd pas de balles quelle que soit sa position. Un excellent joueur de rotation avec un tout aussi excellent contrat.



Keon Clark



Keon "only when i'm drunk" Clark. Ce pivot défensif nous avait tapé dans l'oeil depuis son passage à Detroit. Après avoir tenté de l'attirer via trade -sans succès-, il a été sensible à notre proposition lors de la free agency. Clark était notre cible principale étant donné le résultat de ses titularisations en SR avec Detroit et surtout en PO ou il a très bien su gener Ilgauskas, mettant sa pierre à l'édifice dans la froide élimination des Hornets. Clark pourrait peut être se retrouver pivot titulaire cette saison, puisque ce dernier ne perd pas de balle, tire très rarement, et défend très bien.



Shawn Kemp



L'enfant de Toronto n'est plus à présenter. A 34ans, il montre toujours des capacités incroyables et des stats tout aussi impressionnantes. Fraîchement nommé DPOY, il sait en plus de ça planter 23ppg en 3éme option offensive focus outside. Toujours le meilleur PF de la ligue en confrontation directe, jusqu'à preuve du contraire.



Carlos Boozer



La bouse alopecieuse fait penser à Antonio McDyess ou Bryan Reeves ( sans les turnovers, en théorie ). Scoreur rebondeur de talent, seule sa défense poreuse justifie son positionnement en 6th man. Capable d'apporter près de 20ppg tout les soirs, c'est un facteur X de choix, un peu à la manière d'un Rik Smits par le passé.




Ron Mercer



Lui au moins n'a pas connu de +500% de To. Monstre de régularité, il apporte chaque soir son intelligence de jeu, sa capacité de scoring et sa défense sur l'homme correct. Parfait joueur d'équipe, on aimerait dans l'idéal en faire notre 6éme homme. Très loyal et joueur le moins vénal de toute la ligue, il prolongera sans doute (une fois de plus) pour un salaire de misère !


Ray Allen



La bonne surprise des PO passés. Limité à 20ppg aux Warriors, il a littéralement explosé au sein de l'équipe complète des Raptors, atteignant les 30ppg lors du 1er tour des PO. Tireur d'élite, il sait aussi scorer à l'interieur. Avec Iverson, il compose un des meilleurs backourt de la NBA.


Jason Richardson



Présent au dunk contest, cet athlétique ailier n'en reste pas moins un joueur de basket. Avec un tir qui se peaufine d'année en année, et une défense suivant la même courbe exponentielle, J-Rich a tout pour devenir un des très bon ailier titulaire. Certains voyants comme elisabeth tessier affirme qu'il a tourné à 23 points par match à 45% dans une dimension parallèle. Une star en devenir !



Allen Iverson



Le lutin fou est l'autre membre de notre Big 3. Reconverti meneur l'an passé, il a réalisé une de ces meilleures saisons en carrière affichant des stats proches de celles d'un Tim Hardaway époque MVP. Meilleur en conservation de balle, précis aux tirs, aggressif vers le cercle, bon passeur, il a perdu son duel contre Jasikevicius mais a beaucoup travaillé cet été pour tenter de repasser 2éme meilleur PG de la ligue en rivalité avec Jason Kidd.


Matt Maloney



Le pistolero Maloney a effectué une excellente période de PO et a donc été prolongé. Capable de planter entre 3 et 12points sur le peu de minutes qui lui est alloué, c'est un tireur parmi les plus précis du championnat tout en étant acceptable dans les autres secteurs du jeu.

Près de la moitié de la saison regulière s'est dèjà écoulée, et nous pouvons donc tirer des conclusions quant au profil de l'équipe.
Collectivement, le bilan de 27W-5L est satisfaisant puisqu'il nous place en 1ere position de la ligue, mais tout juste acceptable dès lors que l'on considère que nous avons essuyé un revers contre les Hornets, les Knicks, les Bucks et, plus suprenant, les Clippers et les Nets. Ces défaites contre les Clippers et les Nets illustrent le fait que les Raptors peuvent parfois contre-performer comme toute équipe normale. Les défaites contre les Hornets et Knicks sont simplement illustratives du fait que nos niveaux sont proches bien que nous ayons su prendre le dessus sur eux lors des autres matchs. La défaite contre les Bucks est plus inquiétante car nous n'avons pas encore joué de match retour et cette équipe de Milwaukee qui nous tallone au classement peut s'averer être un barrage de taille vers l'accès aux Finals Abn.

Les 27 victoires ont quant à elle été acquises grâce à notre attaque de feu ( 110pg ) en passe de renverser le record historique. Notre attaque fonctionne grâce à notre adresse aux tirs ( totaux, 3pts, et LF sur lesquels nous sommes également en passe d'établir le record ), notre faculté à garder le ballon (6éme meilleur total), mais aussi grâce notre défense qui malgré les 97ppg encaissés par match fait parti des toutes meilleures ( 43% aux tirs accordé, 2éme record NBA ; 2éme meilleur bilan aux steals par match ).
Bref, l'équipe sur le plan collectif a peu de failles.

Sur le plan individuel, les Raptors peuvent compter sur un Allen Iverson galvanisé par l'envie de prouver. Avec 27ppg 10apg 3stl 3to à 50%, il réalise une saison de candidat MVP dans le style de son ainé Tim Hardaway.
Egalement, Ray Allen bien que moins en vue que lors des précédents PO ( 30ppg sur le tour 1, par exemple ), endosse parfaitement le rôle du sniper au sang froid avec 22ppg 5rpg 4apg à...53% !
La troisième tête du cerbère du Canada n'est autre que l'enfant du pays Shawn Kemp. Il n'est plus l'option numéro 1 mais apporte toute sa science du jeu dans tout les domaines et en particulier en défense, lui le DPOY de la saison passé. Avec 21ppg 13rpg 4blk, Kemp fait toujours partie des tout meilleurs à son poste et peut prendre les matchs à son compte si le besoin s'en fait ressentir.


A leurs côtés, les rôles players donnent entière satisfaction.

Raef Lafrente compile un double double de moyenne avec 10ppg 10rpg 1.4blk 1.2to. Ses 41% aux tirs font tâche, mais sa capacité de jouer 4 postes les font oublier.

Carlos Boozer rempli parfaitement sa mission lorsqu'il rentre sur le terrain. Avec 8ppg 7rpg 0.6to en 20minutes, il apporte son écho en attaque si bien qu'il a compilé plusieurs matchs au dessus des 20 points en sortie de banc ( sa moyenne par match en titulaire, tout simplement ).

Aussi, Ron Mercer et Jason Richardson tentent tout deux d'apporter ce qu'ils peuvent apporter sans faire de gachis. Mercer est connu pour ça, et rempli la fonction à merveille ; tandis que Jrich doit encore régler la mire ( le staff pense à lui donner 2 coachs dans les prochains jours ). Fait étonnant : ces deux joueurs, pourtant pas réputés pour leur capacités defensives, s'avèrent + que compétents dans le domaine !

Enfin, Keon Clark le pivot alcolique débauché de chez Detroit a montré d'excellentes choses lors des 2 dernières semaines ou il a été titularisé. Parfaitement invisible en attaque, c'est un excellent défenseur sur l'homme en témoigne ce match à 11 blocks face à un Shaq médusé incapable de peser sur le match afin empecher son équipe de prendre 35 points dans la vue.



Une semaine très chargée nous sépare de la pause du All Star Game. Suite à quoi les Raptors devront obligatoirement conserver leur rythme s'ils veulent conserver cette première place synonyme de favoris au titre mais surtout d'avantage du terrain.

Avec un bilan de 37W-10L, les Raptors sont pour la première fois passés sous les 80% de victoires. La honte est là mais l'alarme n'est cependant pas encore tirée. Il reste 35 matchs pour se ressaisir.
Petit focus sur 2 joueurs qui bien que discret ont joué un grand rôle dans nos victoires et qui devront donc continuer sur leur lancée si les Raptors souhaitent de nouveau dépasser la barre symbolique des 80%.



Ron MERCER



Ce joueur a longtemps été pisté par le staff des Raptors. Finalement acquis en l'échange du meneur André Miller, Mercer represente le parfait joueur d'équipe. Intelligent, précis, humble.
Nous avions cependant un doute quant à son statut de titulaire. Bien que capable de planter 16ppg à 50% ( cf il y a deux ans avec les Nuggets ), il a depuis 2 ans régressé en défense. Peut on se permettre d'aligner une passoire à l'aile, à l'heure ou les stars de la NBA sont justement en majorité des ailiers ?
Mais Mercer a fait ses preuves dans le domaine et c'est désormais sans hésitation que nous lui confions les clés du poste de SF titulaire.
En limitant ses adversaires à 14ppg à 42% cette saison, il a su nous démontrer qu'il savait défendre sur l'homme. A coté de cela, Mercer évolue dans un système offensif ne mettant pas ses capacités en valeur et ne le responsabilisant pas non plus, mais il parvient tout de même à compiler 9ppg à 45%, 5rpg, 1.4stl avec seulement 0.7 to.
Capable de planter de 20 à 30 points dans un bon soir, c'est avec joie que nous constatons qu'il est également capable de gêner son adversaire.



Keon CLARK





Clark a lui aussi été pisté par le passé. Le GM des pistons réputé extrêmement gourmand jusqu'à il y a encore quelques semaines, refusait de le céder. Et il avait raison.
Signé avec une LE dès la V1, c'est avec entrain que Clark a rejoint notre équipe.
D'abord bout de rotation derrière Lafrenz/Boozer/Kemp, il a su saisir sa chance lors des essais tactiques entrepris par le staff.
Résultalt ? Il restera titulaire jusqu'à la fin de la saison. Lafrentz, pourtant efficace, sera même décalé à l'aile pour lui faire de la place.
Clark, alcoolique, et donc créatif bien que peu endurant, est donc capable d'assurer du beau jeu sur un court laps de temps. Vite fatigué mais jamais foul trouble lors de ses 23 matchs en titulaire, il permet par ce biais de laisser du temps de jeu aux backups Boozer voir Lafrentz.
Autre caractéristique utile : il ne tire presque jamais. A l'écoute des consignes du coach, il fait ce que Dedz a toujours voulu que ses pivots fassent : prendre maximum 2 ou 3 tirs par matchs ! Clark serait il le Ben Wallace tant recherché ?
Ce pivot explosif compile donc 3ppg, 8.5rpg, 4blk, 1stl, 1.5to en 27 minutes.
Son apport est surtout quantifiable par rapport aux performances absolument immondes des pivots adverses : 14.5ppg à 36% !
Shaq ( 7/22 ), Garces ( 1/15 puis 3/10 ) et bien d'autres s'en souviennent encore.



Ces deux joueurs aux stats peu ronflantes, aux tempéraments discrets, constituent des pièces du puzzle au moins tout aussi importantes que les stars plus en vue de notre équipe.

Tes joueurs de l'ombre sont très efficace cette année.
Clark a fait une sacrée dernière vague.

Par contre, depuis quand tu es devenu modeste.
En relisant ton titre du sujet précédent, "Des débuts corrects" pour qualifier ton départ de 27-5 je me suis dit que tu n'étais plus le même homme

Plus sérieusement, cela en serait presque énervant car les Raptors trustent toujours les premières places depuis que je suis revenu dans la simu, mais franchement ton équipe est vraiment énorme cette année et chaque joueur de ton roster fait son boulot parfaitement.
C'était pas la saison a récupérer ton first ^^ (merci Damien)

Kemp aura donc une réelle occasion de ramener un nouveau titre au bercail cette saison.