Sur nos traces
Avec un bilan de
21W-6L à deux semaines de la pause du All Star Game, nous présentons un bilan similaire à celui que nous présentons depuis maintenant près de 12 ans. Les Raptors ont marqué la ligue de leur empreinte, et continuent encore et toujours de marcher sur leurs propres pas...
Néanmoins, nous ne sommes toujours pas un empire qui règne avec tyrannie sur le reste du monde, les rebellions locales s'étant depuis organisées, améliorées, faisant de la grande ligue un monde multipolaire ou chacune des entités a sa chance de toucher au graal.
Sans même citer les
Celtics portés par un Kobe et un Ginobili de niveau HoF, nous pouvons évoquer les
Wolves actuellement 1er de la ligue, ou même les
Hawks qui nous tallonent, les Rockets anciens finalistes toujours aux aguets, et les Hornets qui sont mal en point mais pas pour autant en état de mort cérébrale.
"Le cheveu" évoqué dans l'article précédent ne sera sans doute pas suffisant.
Jeff McInnis et
Robert Traylor font un excellent travail dès qu'ils ont un peu de temps de jeu et nous pourrons compter sur eux en cas de blessure. Mais face aux veilléités des empires concurrents, marqués notamment par des renforcements constants de nos rivaux (deal Garces, deal Bodiroga, et d'autres à venir), nous avions nous aussi à procéder à un énième implant capillaire...Comme nous enseigne l'histoire, l'escalade de la production atomique est nécéssaire mal pour esperer le bien de l'équilibre par l'annulation des forces.
C'est pourquoi nous avons décider de recruter
Eddie Jones (accompagné du pick 2011 grizzlies) en l'échange de
Tim Thomas, trop timide pour se faire une place chez nous malgré une finale de conférence correcte l'an passé.
Nous nous souvenons tous ici du Eddie Jones meilleur défenseur exterieur des années 1990. Recruté par
les Jazz à la free agency, il fut la pièce manquante à un des meilleurs effectif de la conférence Ouest durant cette période. Il fut même leur meilleur joueur en finale 1997 contre nos Raptors. Envoyé par la suite aux
Lakers chez qui il contribua également à une domination sans égale à l'Ouest, il perdit ensuite de sa superbe en étant balladé aux 4 coins de l'Amérique. Plus vieux, plus lent, moins acharné, Eddie Jones n'est plus la pièce maitresse qu'il fut par le passé. Mais sa grande expérience, sa très grande précision de jeu (jamais sous les 40% à 3pts, 1to par match), et sa défense encore bonne en fait une arme non négligeable dans l'optique de lutter contre les meilleurs exterieurs adverses.
Un cheveu de plus, donc.
Avec Jones, la profondeur de l'effectif est renforcée si bien que nous avons pas moins de 9 joueurs de niveau titulaire ou 6éme homme de luxe. Plus que quiconque dans la grande ligue.
Côté pratique, chacun de nos joueurs savent jouer au minimum 2 positions sans altération de la productivité, et certains peuvent même aller jusqu'à 3 positions : de quoi nous donner la possibilité de varier les choix tactiques en playoffs.
Pour le moment, la saison suit son cours.
Allen Iverson mène toujours de sa vista l'équipe au succès mais la nouveauté vient de
Carmelo Anthony qui s'affirme cette saison comme un superbe scoreur candidat à sa 1ere séléction au ASG. Ses
24ppg à 50% ont d'ailleurs eu raison de notre emblème Shawn Kemp, relegué au rang de 3éme option pour la 1ere fois de sa carrière, et réalisant mécaniquement ses plus mauvaises statistiques en la matière bien qu'étant toujours irréprochable dans les autres domaines.
L'objectif de cette 2éme partie de saison sera donc de sécuriser le 1er spot à l'Est puis, dans la mesure du possible, de tester des rotations en prévision des playoffs. Là doit être l'interet de la SR. Nous avons en effet toujours à l'esprit nos larges victoires et très courtes défaites tout au long des PO donc tout sera fait pour controler le maximum de facteurs afin d'empêcher que se reproduisent de tels scénarios mathématiquement excentriques !