Toronto Raptors

PANIQUE A BORD !



Les femmes et les enfants d'abord !
L'alarme hurle depuis 19h dans le local des Raptors.
A la cloture de cette semaine post All Star Game les Raptors ont perdu leur première place et sont passés 2éme de la ligue!
C'est la première fois depuis la saison 1993-1994 -soit 5ans!- que cela arrive.
C'est une véritable révolution et c'est tel un raz de marré que la chienlit journalistique s'est ruée vers le bureau de Dedz.
Un téméraire a réussi à pénétré dans l'antre du gourou et à même eu l'honneur d'avoir réponse à ses questions.




Jean Marc Morandini : Comment expliquez vous ce revers ?

Dedz le Magnifique : Et bien, je crois qu'il y a deux raisons à cela.
La première raison est que comme je l'ai évoqué plus tôt dans la saison, notre collectif bien que toujours statistiquement performant est en deçà du jeu qu'il a pu pratiqué par le passé. Alors que lors des 2 voir 3 dernières saisons chaque joueur pouvait prendre le match à son compte ou tout simplement finir meilleur scoreur en mettant les tirs ouverts acquis grâce aux savants systèmes de nos maestros ( Van Exel puis Payton ), cette saison est marquée par une certaine dépendance envers Shawn Kemp et Latrell Sprewell. Kemp est candidat pour le titre de MVP, c'est bien. Sprewell a quant à lui passé un pallier, c'est bien aussi. Mais les responsabilités ne sont pas assez distribuées et en cas de panne d'un de ces joueurs, c'est l'équipe complète qui cale. Rocky Garces, Rik Smits et Gary Payton peuvent avoir leurs éclairs de génie mais ils se font plus rares qu'auparavant. Il y a donc moins de surprise, le jeu est plus prévisible et donc de ce fait, plus facilement mis en échec.
La deuxième raison est le progrès global de la ligue. Les jeunes joueurs récemment draftés ont énormément progressé et des joueurs jusque là inoffensifs comme Kobe Bryant, Antoine Walker, Dirk Nowitzki, Tracy McGrady ou même Allen Iverson deviennent un peu plus chaque jour des joueurs dominants. Certaines équipes ont admirablement haussé leur niveau de jeu. Avant, nous ne craignions la défaite que contre les autres prétendants au titre mais cette saison nous pouvons perdre contre des équipes milieux de tableau. Ils sont plus fort, et nous sommes plus faibles.
Ces deux paramètres expliquent notre bilan actuel qui est de 36 victoires et dèjà 9 défaites.






Jean Marc Morandini : Les matchups sont donc moins favorables ?

Le Génièsque Dedz : C'est en substance ce que je viens de dire, ducon. Oui, certaines équipes se sont adaptées à notre jeu. Certains ont jugés primordial de constituer un secteur intérieur puissant et polyvalent pour nous contrer, un peu à la manière des 76ers il y a 2 saisons sauf que cette fois ci leur supporting cast à l'aile est bien plus performant. Les Hornets, les Celtics, les Suns, les Lakers, les Pacers bien qu'inchangés, nous comptons cette année bien plus de menaces que lors des saisons passées.





Jean Marc Morandini : Ce ne serait donc plus aux autres de s'adapter, mais à vous de le faire ?


Dedz le Clairvoyant : En effet. Le trade Randy White était dans cet optique. On pensait que face à certains adversaires, décaler Kemp en SF serait un atout mais pour cela il fallait que le secteur intérieur suive. Randy White a le profil parfait pour tenir ce rôle de backup performant derrière Rik Smits et Rocky Garces. Bon défenseur, capable de scorer, joueur très propre. Nous sommes très content de sa venue. Mais avant même d'avoir testé cette nouvelle rotation, nous flairons que ce n'est pas assez.






Jean Marc Morandini : De nouveaux mouvements à prévoir ?!

Dedzalf le blanc : Incessamment sous peu.







Jean Marc Morandini : Mesdames et messieurs c'est en exclusivité que JMM vous annonce le scoop de l'année, un nouveau trade en vue à Toronto ! De qui s'agit il ?


Rael : Tu te calmes Jean Marc. D'une part ce n'est pas le scoop de l'année et d'autre part je n'en dirai pas plus. Je peux juste dire que je ne suis moi même pas certain de la pertinence de ce transfert. Nous allons régler nos problèmes financiers, c'est certain, mais je ne sais pas si basketballitiquement parlant nous en sortirons gagnant pour cette année. Je ne sais pas non plus si ce mouvement adapte bien notre effectif aux impératifs fixés par nos plus grands rivaux, les Boston Celtics. A y réfléchir, je ne crois pas. Mais du changement est nécessaire étant donné la situation de crise. Je suis très mécontent de mes joueurs qui livrent une piètre partition qui nous fait nous retrouver à une place que je juge médiocre étant donné mes exigences d'excellence.







Jean Marc Morandini : Une petite insulte gratuite à livrer aux micros de JMM pour faire péter l'audimat ??







Kim Jong Il : Il est temps de partir Jean Marc.






Jean Marc Morandini : Un certain Baudelaire a dit que vous étiez un gros pechno, vous êtes sûr que vous n'avez rien à lui dire????? Il l'a dit à heure de grande audience en plus.



Michael CopperDedz : Cet énergumène ne mérite pas ne serait-ce que mes mots à son égard. De toute manière, il ne profitera pas une fois de plus d'une blessure de Laettner pour éviter le sweep que lui infligeront les Suns.
Mais vous êtes pire que lui Jean Marc. Vous est prêt à toutes les bassesses pour briller et n'hésitez pas une seconde à vous rouler dans la médiocrité intellectuelle pour vous attacher les ferveurs d'autrui, ou du moins les apparats de la ferveur -"le buzz"-. Vous êtres l'illustration et le symptôme de cette société malade qui tire l'humanité vers le bas. Dans tout ce que vous faites, et pire, dans votre être. Je devine une enfance difficile où la cour de récréation n'était pas une partie de plaisir. Ce manque de confiance en vous qui a résulté de ces épisodes traumatisants vous à fait vous orienter vers le "journalisme" et le monde de la télévision, là ou vous serez en fin sous la lumière, idolâtré, et où les belles femmes daigneront bien vous regarder avec une autre expression que celle du mépris et du dégoût. Mais hélas malgré votre percée dans le métier et malgré votre outrancier blanchiment de dents, même la facile Cécile de Menibus a rejeté vos piteuses tentatives à répétition. Jean Marc, vous êtes une merde. La lie de l'humanité. Maintenant, sortez de mon bureau avant que j'ordonne à Shawn Kemp de vous enculer.

Tu es devant moi seulement depuis 94/95 (https://abnsim.forumactif.org/t249-historique-classement)

Sinon comme d'hab pour moi tu te cherches encore des problèmes la ou y en a pas vraiment, même si les Celltes se sont bien renforcé,tu as encore toutes tes chances face a eux. Les playoffs ca reste autre chose que la SR pour preuve le sweep que je t'avais infligé lors de mon dernier titre

Je m'attendais encore a une attaque contre Baud' qui pour le coup n'avait rien demandé, mais ça va c'est l'idiot de Morandini qui a prit la saillie

Très sympa à lire cet article un peu décalé.
Belle plume Dedz   

Alors là non Alex tu ne peux plus dire que je cherche la petite bête ! Je n'ai gagné que de 1 point contre toi tandis que les Celtics en mettent entre 20 et 40, et j'ai perdu contre les Celtics. De plus, 9 défaites c'était mon nombre de défaite au day 100 lors des deux dernières saisons. Or je te rappel que même avec ces deux derniers très bons bilans, j'ai gagné les titres de justesse ! ( 4-3 contre LAL et un 4-2 contre les Jazz qui ne reflete pas à quel point la finale s'est jouée de peu ).
De plus, avant d'affronter les Celtics par deux fois j'ai choisi ma rota en fonction de cette confrontation. Donc c'est comme si il y avait eu match de PO !
Il y a vraiment soit une baisse de niveau de mon équipe soit une hausse des autres, soit les deux.
Tu ne m'empechera pas de faire bouger les choses


merci buck, morandini me file la gerbe depuis l’avènement de l'ignoble tnt

Moi ca me va, tu peux changer cela me laissera plus de chance de te battre en playoffs

Tu devras peut être passer sur le corps des Celtics avant ^^

J'ai une revanche a prendre

alex65 a écrit:

J'ai une revanche a prendre

Stratégiquement faudra alors essayer d'éviter ton équipe en demi.   
On préfèrera prendre les jeunes et tendres Hornets. (c'est pour titiller un peu Slam tant qu'on le peux   )

Nous qu'on prenne Boston ou Toronto cette année ça nous est égal, ça fera toujours de l’expérience à la team.
on ne compte pas passer du 4eme plus mauvais bilan à champion d'un coup! On sait très bien qu'il faudra connaitre un échec avant cela.

Mais on donne RDV pour la saison prochaine par contre! les Raptors auront vieillis et les Celctics joueront avec Izzolino comme PG titu ^^

Problème de riche tout ça Dedz! Perdre que 9 match à ce moment de la saison ça reste exceptionnel.
L'article est fun à lire en tout cas

Mince, tu as Morandini et Rael en guests . Je suis jaloux!

Rik Smits est une de ces success story que le public adore.


Rik Smits est né dans la banlieue d'Amsterdam aux Pays-Bas. Loin des maisons closes et des coffee shop, Rik est un élève modèle et modeste. Mesurant dèjà 1m98 à l'âge de 10ans, il a commencé gardien de but dans l'équipe de football locale. Gardien de but en minime à niveau départemental étant un poste où on s'emmerde très rapidement, le jeune Rik a ensuite opté pour le basket ball.
Très vite, Rik Smits progresse et continue de grandir jusqu'à atteindre les 2m24 à 12ans.
Évidemment, il se fait reperer par les scouts americains très intéressés par ce grand pivot blanc formé à l'école europèenne. Outre sa taille intimidante, Smits dispose d'un jump shot à mi distance dévastateur et d'une rare intelligence de jeu.
Il arrive dans la grande ligue à 24ans au sein des Detroit Pistons ou il effectue une saison rookie des plus honorables (16ppg, 9rpg, 2blk à 45%).
Après une pige à Golden State il retourne à Detroit ou il connait la consécration ultime : par deux fois il participa au all star game et fut nommé dans la All League Third Team. C'est le premier Europèen de l'histoire à être ainsi sacré.
Malgré et à cause de ses statistiques incroyables, il sera envoyé comme monnaie d'échange de valeur aux Rockets ( tiens tiens, Detroit-GS-Detroit-Houston ... Ça vous parle ? ) puis aux Grizzlies.

Jusque là, Smits bien que adulé par la presse et les gm n'avait jamais connu le succès. Toutes ses équipes végétaient dans les bas fonds du classement NBA.


C'est là que Dedz intervient.
Dés les premiers contacts des Raptors avec le pivot Hollandais, le courant passe. Les projets des Raptors plaisent à Smits, avide de victoire, et il est également ébloui par le charme et l'éloquence de Dedz qu'il finira par appeler "mon père spirituel".
Bien que All Star et titulaire en puissance dans 90% des franchises NBA, Smits accepte un rôle de backup au sein de l'équipe de Toronto. Il y connaitra ses plus belles années.


Lors de sa première saison, Smits dû contre toute attente endosser le rôle de titulaire à un tiers de la saison régulière suite à la blessure du meneur Gary Payton forçant le coach à décaler l'effectif. Parfois pivot, parfois power forward, Smits régale le Canada et l'Amérique avec sa maitrise parfaite du basket le tout dans le jeu léché des Toronto Raptors.
A la fin de la saison, il comptabilisera 14ppg 10rpg 2.6blk 1.1to à 49% en 29 minutes de jeu.
Le talent et la régularité de Smits est tel que lors d'âpres séries de playoffs, Dedz peut à sa guise décaler Kemp en SF afin de laisser le géant hollandais s'exprimer dans la raquette aux côté du Jamaicain Rocky Garces.
Egal à lui même lors de l'ascension vers les finales NBA, c'est pourtant avec un rôle limité qu'il commence la série finale contre les Lakers.
Progressivement, Smits monte en puissance et étale son talent aux yeux de tous, avec en première loge Thomas Yong et Arvydas Sabonis -autre légende europèenne-.
C'est lors du match 7 que Smits marque l'histoire. Lors de ce match décisif ou ni Payton, ni Kemp, ni Sprewell ne parviennent à faire la différence, c'est Smits pourtant défendu par le futur Hall Of Famer Charles Barkley qui met à mort les Lakers.
27pts, 9rebs, 4stl, 4blk, 0to. L'affaire est plié. The flying Dutschman a une fois de plus démontré sa maitrise sans faille des fondamentaux. Sobre, efficace, propre : assassin. Il est une pièce maitresse de la conquête du titre par les Raptors en cette année 1997.






Le regard que Smits lança à Baudelaire à la fin du match 7





Lors de la saison 1998 le géniesque Dedz choisi judicieusement d'enrôler un pivot défensif avec un temps de jeu limité, Andrew Lang, afin que Smits puisse jouir d'un temps de jeu assez conséquent en sortant du banc.
Smits clôt la saison avec 14ppg 8rpg 2blk 0.8to à 47% en 26 minutes.
Ses choix sont toujours justes, Smits fait partie des stars perdant le moins de ballons de toute l'histoire. Son jeu au post incroyable doublé de sa grande taille assure un scoring régulier en s'octroyant même parfois quelques cartons à 30pts et plus.
C'est en star de l'équipe qu'il mène les Raptors face aux Cavs lors du premier tour des PO. Smits compile 25ppg 12rpg et 6blk lors de ce sweep.
Puis, comme à son habitude, Smits rentre dans l'ombre de la rotation des Raptors avant de ressortir quand tout le monde l'attends : en Finale.
C'est dès le match 4 des finales contre les Jazz que Dedz joue la carte Smits. Son joker. Pourtant, ce match est perdu très largement par les Raptors.
Il faut attendre le match 5 gagné de 19 points pour revoir le Rik Smits clutch que le monde a découvert l'an passé. Totalisant 20pts 17rebs 3blk et 0to il écrase Chris Webber et Les Jepsen.
Lors du désormais mythique match 6, Smits réitère sa performance prouvant définitivement qu'il fait partie de la race des tueurs au sang froid. 27pts 14rebs 4blk. Les Raptors sont champions.







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L'annonce a été officialisée il y a 24 heures. Rik Smits est transféré.
Dans l'auditoire, des fans pleurent, des journalistes hurlent, des membres du staff convulsent. Le Canada met en berne son drapeau. Le président du Canada, qui est également le GM des Raptors, déclare cette journée jour de deuil national. Dedz est conspué dans les médias : "radin" et "infâme étron" dans la presse à sensation, "idiot" et "mauvais tacticien" dans la presse basketballistique. Les villes sont ravagées par les hordes de fans enragées, l'armée est déployée dans les rues. Le parlement tente un putsch.
Ce n'est que quelques minutes après que Dedz se soit fait hélitroyer pour échapper au lynchage populaire que Rik Smits prit la parole aux micros de tout les médias canadiens et américains :



"Cette décision n'est ni tragique, ni préjudiciable. Dedz ma consulté avant toute négociations, et c'est ensemble que nous avons fait ce choix.
Les Toronto Raptors sont dans une situation financière difficile. Il était impératif de faire bouger les choses afin de ne pas risquer de perdre un de nos joueurs cadres : Gary Payton. Il est évident que pour la cohésion de l'équipe Gary est plus important que moi. De plus, Dedz s'est arrangé pour faire venir un joueur talentueux en la personne de Michael Finley. Ce n'est pas comme si il avait tradé Reggie Miller contre Wally Sczerbiak."



En effet, en l'échange de Rik Smits et de Pedrag Danilovic, les Raptors reçoivent l'ailier Michael Finley.






Andrew Declercq fait également parti du deal





Michael Finley est un ailier habile balle en main capable de tout faire correctement sur un terrain. Il n'excelle dans aucun domaine, il est même médiocre dans sa sélection de tirs. Mais c'est un joueur de collectif qui peut apporter un plus à cette aile désormais composée de Derrick Mckey, Latrell Sprewell et donc Michael Finley. De plus, Finley possède un bon contrat et est encore jeune.
Les stats de Finley cette année : 16ppg, 6rpg, 3apg, 1.8stl, 1.5to à 44%.




Ce joueur peut donc être une force supplémentaire lors d'une série de PO, mais peut également être une faiblesse dans ce même cas de figure.
Toujours est il que Dedz a choisi la moins pire des options pour son équipe. La situation financières des Raptors dans le cadre des règles économiques en vigueur réduisaient drastiquement la marge de manoeuvre.
En tout et pour tout, seuls 3 deals étaient possible :

-Rik Smits contre Erik Mobley et Elden Campbell des Nets, comme évoqué avant le trade pour Randy White.
Ce trade était et restera très énigmatique. Nous pensons que Mobley est un excellent défenseur. Cependant, le % aux tirs de Campbell nous a répugné.

-Rik Smits contre Oliver Miller et Albie Archibald des Suns.
Ce trade pose lui aussi plein de questions. Le fat Oliver Miller, qui tir à 39% et perds + de 2 ballons par match aurait il été une force ou une faiblesse ? Albie Archibald, joueur fringuant en sortie de banc, aurait il assuré en poste de SG et aurait il été un si bon défenseur sur l'homme que nous le pensons ?
Nous ne le saurons jamais. Accessoirement parceque les Suns ont refusé ce deal  

Très bon article!
Ca confirme également ce que je pensait que ce trade est inespéré pour toi vu les deux autres contreparties en question ...

Dedz a écrit:

[ Ce n'est pas comme si il avait tradé Reggie Miller contre Wally Sczerbiak.[/i]"

J'adore mais sa majesté ne va pas aimer lui qui est fin négociateur

Je précise pour His Airness que c'est pour la blague, je sais qu'il y a le top pick grizzlies dans l'histoire !

Ca fait rire personne ?

Rik Smits a été échangé contre Michael Finley. Non pas afin de rajeunir l'équipe, ni même pour pallier à un quelconque déséquilibre tactique, mais uniquement pour des raisons financières.
Alors que certains GM félicitaient Dedz pour son coup de poker, ce dernier n'était pas sur la même longueur d'onde.
Pour Dedz, la communauté des managers sous-estimaient grandement Rik Smits. Le bougre a beau avoir été All Star par le passé, un des meilleurs 6th man de la ligue durant 2ans, avoir fait un premier tour des PO à 25ppg 14rpg 5blk contre les Cavs, et avoir réalisé deux finales de suite à plus de 20ppg : ce n'était visiblement pas assez. Un vieux rouillé au gros contrat ( 8 millions ), telle était la définition attribuée par la communauté.
Pourtant, Smits à Denver compose avec la légende vivante David Robinson la meilleure raquette de l'Ouest. Et mieux encore, Smits depuis son arrivé n'est pas un simple suppléant de l'Amiral, mais son commandant. 27ppg 10rpg 3blk 1to (!!!!!). C'est tout simplement énorme. Il a même, une fois de plus, marqué l'histoire de la ligue toute entière en provoquant 31 lancers-francs lors d'un match, établissant ainsi le nouveau record. Dedz, pour la cent millième fois, avait vu juste.



Kim-Jong-Dedz avait même posé l'hypothèse selon quoi Michael Finley pourrait malgré lui faire dysfonctionner la machine Raptors.
Depuis l'arrivée de Finley, les Raptors présentent un bilan de 13V-3D. Soit 81% de victoire. Le bilan collectif n'indique donc pas de baisse de régime particulière.
Cependant, lorsque l'on analyse d'un peu plus près les performances des joueurs, nous pouvons constater quelques problèmes :
Michael Finley, propulsé au poste de titulaire SF, a besoin de son quota de ticket shots par match. Là ou Smits qui sortait du banc en disposait d'un nombre limité, Finley du haut de ses 44% aux tirs a besoin d'un nombre beaucoup plus conséquent de tirs afin d'atteindre sa moyenne de 16ppg, moyenne qu'il maintient depuis son arrivée. Cela a pour conséquence de réduire drastiquement le nombre de tirs pris par Shawn Kemp et Latrell Sprewell.
En effet :
-Shawn Kemp qui était à 29ppg avant l'arrivée de Finley, a sombré à 27.8ppg. Une baisse de 1.2ppg en à peine 16 matchs.
-Latrell Sprewell qui était à 22.5ppg avant l'arrivée de Finley, a sombré à 20ppg. Une baisse de 2.5ppg en à peine 16 match! On vous laisse imaginer sa moyenne de points sur ces matchs. Sprewell est clairement la plus grosse victime de Finley.



Outre ses analyses statistiques, l'équipe peut revendiquer une victoire contre les Celtics et une autre victoire contre les Pacers.
Rassurant ?
Cela aurait été rassurant si les rencontres contre les Hornets s'étaient elles aussi soldées de victoires, mais que nenni.
-21 et -10 (sans Kidd), tels sont les écarts dans les défaites contre les Hornets.





Faut il se méfier des Hornets ?



Les analystes proclament depuis le début de la saison que les Hornets sont l'équipe du futur. En effet, avec Tracy McGrady, Dirk Nowitkzy, Shawn Marion, Andre Miller ou même encore Jason Kidd, les Hornets disposent de jeunes joueurs plein d'avenir.
Mais si les Hornets étaient également l'équipe du moment ?
Leur poste de pivot bien qu'étant tenu par l'inconstant Alonzo Mourning n'a rien envier à personne.
Leur poste de power est composé de deux joueurs hypers complémentaire avec le jeune Dirk capable de scorer sur n'importe qui (et de prendre 10rebonds!!!!!) et surtout l’expérimente Dale Davis capable de tenir n'importe qui.
A l'aile, Clifford Robinson est un briscard formé aux rugueuses séries de PO et peut lui aussi tenir à peu près n'importe qui.
L'arrière Tracy McGrady, bien que très jeune, fait déjà partie de l'élite de la ligue avec son jeu très complet, très propre, et est le leader offensif de l'équipe.
Jason Kidd quant à lui n'est plus à présenter, autant offensivement que défensivement.
Leur banc composé de Shawn Marion et André Miller est peut être -déjà!- le meilleur de la ligue.
Ajoutez à cela que avec 108.3ppg les Hornets disposent de la meilleure attaque de...toute l'histoire de la ligue. S'ils maintiennent ce rythme, ils vont détrôner les anciens détenteurs de ce record : Nous.
Symbolique.




L'équipe double championne en titre disposait d'une force majeur : un secteur intérieur dense et dominant.
Garces ou Kemp en foul trouble n'avait pas ou peu d'impact sur la prestation collective : Rik Smits prenaient la relève.
C'était une arme prépondérante dans la configuration passée de la ligue, parfait pour battre les équipes axées sur le jeu interieur ( 76ers, Knicks, Nuggets, ... ), parfait pour battre les équipes axées sur le jeu extérieur avec un secteur intérieur relativement faible ( Suns, Pacers, Bulls,... ).
Dedz a choisi en toute conscience de se séparer de cette arme, pensant qu'un rééquilibrage du roster serait même plutôt bénéfique étant donné la nouvelle configuration de la ligue. Les rotations types des équipes dominantes, et particulièrement des Celtics, nécessitent des forces de frappes offensives à tout les postes à cause de leur effectif complet et de leur secteur intérieur ultra défensif. Les récents résultats montrent que ces ajustements sont de bonne augure pour battre nos différents rivaux sérieux.
Mais lors de son analyse de la nouvelle configuration de la ligue, Dedz a oublié les jeunes Hornets. "Trop jeunes, c'est pas pour tout de suite" entendait-on dire dans tout les coulisses.
Hélas, force est de constater que tout le monde s'est trompé.
Et que la nouvelle rotation type des Raptors est le rotation parfaite pour se heurter sur l'intégralité des points forts des Hornets... Ces défaites le prouvent.






Coucou, je viens pourrir ta team.

Ma team te fait rever on dirait

Quel bel accueil pour Finley, malgré des stats tres correct, il se fait quand même incendier par son GM qui le rend responsable de la baisse de ses coequipiers

Les Raptors finissent la saison sur un bilan de 62W-21L.
Deuxième de la conférence Est et de la ligue toute entière, ces résultats ainsi que ceux des autres équipes candidates au titre démontrent que glaner un 3éme titre d'affilé est bien la tâche la plus difficile qu'il soit.





1er Tour



Toronto RAPTORS - New York KNICKS




Pour la troisième année d'affilé, les Knicks de New York et les Raptors de Toronto se rencontrent en playoffs.
3éme saison en PO du jeune Kevin Garnett et donc 3éme confrontation face à Shawn Kemp.
Garnett fait partie de la race des seigneurs. Avec Tim Duncan et Dirk Nowitzki, il s'annonce être un des trois meilleurs power forward de la nouvelle génération.
L'ancienne génération est quant à elle portée par l'ex MVP Shawn Kemp. Chaque fois, Garnett s'y est cassé les dents. Trop jeune, trop naif, trop brut. La saison passée, Garnett avait vu ses statistiques chuté face au leader des Raptors et a même affiché un piteux 29% aux tirs sur 5 matchs (victoire 4-1 des Raptors).
Cette saison, KG qui sort d'une saison exceptionelle sur le plan statistique mais aussi par sa capacité à porter les Knicks sur ses épaules, avait coeur à prouver au monde qu'il fait dorénavant partie de la caste des grands.







Hélas pour lui, malgré des statistiques individuelles honorables bien que en deça de ses performances en saison régulière, le collectif des Raptors ainsi que le manque de soutien de la part de ses coéquipiers ne lui a pas permis d'éviter le sweep.
4-0, score sans appel.


Voici les statistiques de quelques joueurs clés de ce 1er tour de playoffs.


Kevin Garnett, à chaque match opposé à Shawn Kemp compile 25ppg, 12rpg à 42%.
En face, Shawn Kemp pointe à 25ppg, 11rpg, 3.2blk, 1.7to à 45%.
Statistiquement, nous pouvons dire que enfin Kevin Garnett a fait jeu égal avec Shawn Kemp. Mais comme le démontre le match 2 ou Garnett a terminé avec un horrible 3/17 aux tirs, le seul joueur véritablement capable de prendre l'ascendant sur son adversaire fut Kemp. Kemp n'a pourtant pas été autorisé par le combattif KG a faire ses habituels cartons, mais il a été d'une impressionnante régularité et se montrant capable de partager la gonfle avec les autres stars des Raptors. Les bienfaits de l'âge.


Rocky Garces a quant à lui eu le champ libre face à Anthony Cook et face au traître Andrew Lang.
15ppg, 13rpg, 3.5blk, 1.7to à 58%. Du Rocky.



Le nouvelle recrue Michael Finley avait fort à faire avec Lamar Odom. Le récent nommé ROY est la seconde option offensive des Knicks, et il était primordial pour Finley de stopper cet ailier véloce au corps d'intérieur. Ce fut chose faite puisque Odom termine la série à 14ppg à 38%.
Finley quant à lui n'a absolument pas su tirer son épingle du jeu sur le plan offensif sauf sur un seul match. 12.2ppg, 6.5rpg, 1stl, 1blk, 1to à 40%.


L'autre nouvelle recrue Randy White avait lui aussi fort à faire, puisqu'il doit défendre Dedz devant l'histoire. Obligé de prouver que son acquisition n'était pas une erreur et de prouver qu'il est capable de remplacer le flying dutchman, White avait tout les regards braqués sur lui.
Mission succeed : 12ppg, 10rpg, 2blk, 1.7to à 52% en seulement 23'.


Latrell Sprewell qui avait le champ libre face à Graham et Gill a comme à son habitude proposé aux fans son jeu plein d'intensité, de hargne et de coup de folie.
20ppg, 5apg, 5rpg, 3.7stl, 1.2to à 45%.
On se souviendra de son match 4 à 8 steals.


Gary Payton, traditionnel bourreau des Knicks, faisait quant à lui face au meneur d'experience Brent Price. Mikkelsen replacé sur le banc pour tenter le joker Price réputé gros défenseur. Hélas, Payton n'a pas été nommé MVP pour rien et hélas encore, expérience n'est pas synonyme de talent. Price est totalement passé au travers de la série perdant ballons sur ballons tandis que Gary Payton s'éclatait : 17ppg, 14apg, 5.5rpg, 3spg, 1.6to à 44%.


Tout se déroulait parfaitement jusqu'à la deuxième minute du game 4.
Andrew Lang, ancien Raptor sacré champion, eu un geste maladroit envers Payton. Sur un écran, Lang laissa trainé son coude. Résultat : Payton s'est broké les ribs.
Les medecins disent que les bbq ribs de payton mettront 11 jours à se réparer.

En plus de l'avénement des Celtics et des Hornets, que fallait il pour encore plus compliquer la tâche des Raptors à l'aube de ce 3éme titre ?
La blessure de leur maestro.
On ne sait pas encore combien de matchs Payton sera amené à manquer.
3 ou 4 matchs du tour 2, probablement.
3 ou 4 matchs sans son maestro, c'est suffisant pour se faire sweeper, ou se faire mener 3-1 par les terribles Hornets s'ils viennent à bout des vaillants 76ers.



Pendant cette période de convalescence, nul doute que tout les projecteurs seront fixés sur les autres leaders des Raptors. Car les Raptors ne manquent pas de ressources.
Aussi, c'est un des chouchous du public qui aura la lourde responsabilité de porter, de mener, son équipe.
Winston Garland est le backup attitré de Gary Payton depuis maintenant 2 ans.
Explosif, avec une détente phénoménale, c'est un meneur agressif capable de dunker dans le traffic et de prendre des rebonds offensifs sur la tête des intérieurs adverses. Il sait aussi correctement mener le jeu, tout en proposant une défense intense et intelligente.
Lors de ses quelques sorties, Garland n'a jamais déçu. Cette année, il y est même allé de son triple double.
Face à Jason Kidd ou Nick Van Exel, le défi est immense.
De sa capacité à le relever dépendra le sort des Raptors.

2éme tour

Toronto RAPTORS[/b] - [b]Charlotte HORNETS




Le 2éme tour des playoffs voyait s'affronter deux équipes phares de la ligue.
D'un côté, les Charlotte Hornets et de l'autre les Toronto Raptors.
La première équipe est une équipe de jeune joueurs entourés de cadres experimentés. Elle est également la nouvelle meilleure attaque de tout les temps, ayant détrôné les Raptors dans le domaine.
Les Raptors quand à eux sont une équipe de joueurs expérimentés avec le statut de meilleure défense de la ligue, tout en étant également parmi les 5 premiers en terme de points marqués.
Deux oppositions radicales de style, donc.
Les Raptors ont beau être rôdé aux âpres séries de playoffs, les Hornets présentent en leur sein des jeunes joueurs avides de victoires, qui plus est surmotivés à l'idée de faire tomber les double champion en titre.




La série s'annonçait d'ors et déjà serrée et le géniallisime manager Dedz-Jong-Il voyait même sa propre équipe se faire battre à plate couture suite à l'annonce concernant l'indisponibilité de Payton pour les 4 premiers matchs.
En dépit de ce pessimisme ouvertement affiché, Dedz n'en restait pas moins optimiste vis à vis de la capacité de Winston Garland à prendre fièrement le relais du maestro Payton.
En effet, ce dernier avait parfois pu s'afficher sous son meilleurs jours lors de certains matchs, comme par exemple lors de cette victoire de 30 points d'écarts contre les Lakers où il frôla le triple double (http://abnsim.net84.net/boxes/25-7.html).
Cependant, bien que Garland soit capable de folies offensives et d'intensité défensive sa propension à perdre le ballon annonçait une difficulté possiblement insurmontable, le jeu des Raptors étant en effet basé sur la conversation du ballon, eux qui sont d'ailleurs les leaders dans le domaine depuis maintenant 3 saisons.




GAME 1 :


Non seulement l'absence de Payton obligeait Michael Finley à prendre le relais en PG backup ( et donc être également backup à l'aile ), mais aussi le previsible coaching des Hornets impliquait de mettre l'illustre défenseur Derrick Mckey afin de l'opposer à Dirk Nowitzky.
Le flair fut pertinent, mais l'Allemand au boucle d'or a fait la misère aux Raptors. 35pts (record en carrière) à 12/20 8rebs 1to. Bien épaulé par un Tmac lacérant et un Jason Kidd en meneur d'homme, les Hornets pulvérisent la défense pourtant réputée des Raptors en leur collant 121 points à 50%.
En face, Garland galvanisé par l'enjeu réalise une très belle performance (14pts, 10pds, 9rbs, mais 5to : du Garland ) et Kemp domine Dale Davis (34pts, 15rebs, 3blk à 50%).
Mais c'est trop peu pour pallier à la contre performance de Rocky Garces. Garces, mastodonte des raquettes, parmi les rares intérieurs à tirer aux alentours des 50%, s'est heurté à Alonzo Mourning. Vous avez bien lu. Alonzo Mourning, habituel victime de tout les intérieurs dominants de la ligue, faible contreur, énorme fauteur, limite Garces à 6/23 en lui infligeant 9 blocks. Les fans avaient bien vu les performances de "Zo" face au Shaq lors du tour précedent, mais d'aucun ne pensaient qu'il s'était durablement muté en un féroce défenseur !
Une chose dont tout les fans sont dorénavant sûrs, c'est que des performances de Zo dépendra la suite de la série.


Hornets 121 - 101 Raptors




Dirk fait parler la poudre







Game 2


Obligation pour les Raptors de laver cet affront infligé pourtant dans leur antre réputée imprenable. Surtout avec Gary Payton absent encore 3 matchs.
Les deux coach optent pour la même stratégie pour ce match 2. Les Hornets puisqu'ils avaient largement gagné lors du match 1, les Raptors puisqu'ils considéraient la sur-performance de Nowitkzy comme épiphénomène tout comme la contre performance de Garces.
C'est d'ailleurs Rocky Garces qui sonne la charge des Raptors avec une performance très garcienne (21pts 19rebs 4blk 0to à 9/21) même si en face Zo réalise toujours d'énormes statistiques (14pts 20rebs 7blk 4to).
Cette fois ci, la défense de Raptors s'affirme telle qu'elle a toujours été.
Tmac est limité par Sprewell à 7/18.
Dirk est limité par Mckey à 6/24 (!).
Kidd est limité par Garland à 4/16.
Mais malgré cela, et malgré un Kemp (25pts 12rebs 5pds 2blk) et un décidément étonnant Garland (14pts 11pds 6rebs) les Raptors peinent à creuser l'écart. La faute à un Cliff Robinson très en vu à l'interieur (12pts 13rebs 3blk à 6/10) et un apport du banc admirablement conséquent.
Il faut une intervention de Latrell Sprewell, peu en vue offensivement jusque là (10pts 7pds 4stl à 4/12), pour que les Raptors prennent l'avantage. Sur un step back en tête de raquette, il plante un jumper à 10 secondes de la fin. Les Raptors l'emportent de justesse.


Raptors 105 - 103 Hornets





Derrick Mckey, élément clé de la défense des Raptors






GAME 3

L'antre des Hornets est réputée tout aussi terrifiante que celle des Raptors.
Il fallait impérativement remporter un match chez eux afin de pouvoir esperer que Payton ne reviennent pas alors que la série est dèjà pliée.
Cette fois ci, malgré les 19 turnovers (aberration quand on connait les Raptors) tout est rentré dans l'ordre.
Sprewell (22pts 8rebs 5pds 5stl à 50% ) détruit le jeune Tmac ( 13pts à 6/23 ). Mckey (15pts 5rebs à 6/10 ) contient une fois de plus le Wunderkid ( 15pts à 7/19 ). Rocky Garces (18pts 18rebs 5blk à 50%), visiblement très énervé, remet à sa place Alonzo Mourning (5fts, 17 min ).
Les trois clés de la série.
Tout rentre dans l'ordre.
Offensivement, les Raptors déroulent également bien menés par un Shawn Kemp des grands soirs ( 24pts 15rebs 8pds 7blk à 50%).
Garland ne brille pas ce soir là mais le public Canadien ne lui en tient pas rigueur étant donné ses performances étonnantes lors des derniers matchs.
La rotation n'a pas été changé d'un côté comme de l'autre, et pour le plus grand bien des Raptors : elle est gagnante.
L'exploit est de taille mais en revanche, au Canada on s'inquiète des performances de Cliff Robinson, étonnement très à l'aise à l'interieur (13pts 13rebs à 50% en pivot ! ).



Raptors 110 - 101 Hornets




Shawn Kemp doit batailler chaque soir pour faire face aus défenses qui s'adaptent à lui






GAME 4


L'occasion de plier la série.
Mener 3-1 sans un des joueurs cadres.
Inquiet, le coach des Hornets décide de chambouler sa rotation. Les Raptors eux, gardent la même puisqu'elle marche.
Alonzo (22pts 15rebs 3blk) est collé sur Kemp (24pts 13rebs 4pds 3blk à 9/15) : sans succès.
Cliff (18pts à 6/17) se retrouve donc face à Mckey et ce dernier arrive enfin à freiner l'apport de ce facteur X.
La surprise vient du jeune Nowitzky (10pts à 4/11) décalé en poste de pivot. Le frêle Allemand contre la masse Jamaicaine. Boucherie ? Pas du tout, Nowitzky se bat comme un beau diable et limite Garces à 6/18 (15pts 10rebs 3blk) mais ne parvient pas à se défaire de l'emprise de l'ex DPOY.
Les Hornets et les Raptors font jeu égal jusqu'au 4éme quart temps. Une belle adresse des deux côtés, peu de pertes de balles, les deux équipes se rendent coup pour coup. Garland vient ajoute rà chapitre de plus pour alimenter la folie médiatique qui règne autour de lui en placant 22pts 7pds 9rebs à 10/14 face à un Kidd médusé.
Hélas pour les Raptors, c'est le jeune Tracy McGrady, las de se faire museler par Sprewell qui sort des ses gonds dans le 4éme quart temps. Tmac fini avec 31pts 7rebs 4pds et 7/8 à trois points ! Il crucifie les Raptors et sauve son équipe d'une situation désastreuse.


Hornets 117 - 103 Raptors








GAME 5


Gary Payton est de retour !
C'est tel un messie qu'il est accueilli par le public de la Dedz Arena.
Malgré les très belles performances statistiques de Winston Garland, la vista de Payton n'a pas d'égal. Sa présence change radicalement le jeu des Raptors.
Cela se ressent d'entrée de jeu ou les Raptors collent un 32-17 dans le premier quart temps. Payton est magistral, il plante 16pts avec 9pds 9rebs 2stl et 0to tout en faisant mordre la poussière à Kidd (4pts à 2/14 mais 16pds et 12rebs).
Les Raptors ne commettront que 7 turnovers dans le match : retour à la normale !
Hélas l'entrain du premier quart temps est vite calmé par les troupes des Hornets qui se révoltent dans le 2éme et le 3éme quart temps.
La rotation des Raptors n'a toujours pas changé étant donné l'issu des derniers matchups. Seul Tmac avait surnagé lors du dernier match et Dedz pensait que cela n'arriverait pas de nouveau face au chien de garde qu'est Latrell Sprewell.
Hélas, Tmac a vécu le match de sa vie. Avec 46pts (record en carrière) à 19/24 (!) il pulvérise à lui tout seul les Raptors. Une performance digne des plus grands qui restera gravée dans les annales. Les Hornets l'emportent donc une nouvelle fois grâce à la folie de "Tmac" dans le dernier quart temps.
3-2 pour les Hornets, les Raptors sont dos au mur !


Hornets 111 - 101 Raptors




Tmac s'est fait une place dans la ligue en survolant ces deux matchs





GAME 6


Tmac a beau avoir été admirablement tenu par Spree lors de 2 matchs, le schema de ces deux dernières rencontres ou le jeune Hornet a à lui tout seul décidé de l'issu du match ne devait absolument pas se reproduire.
Dedz connait les capacités de ses joueurs, leur fait confiance et leur laisse plusieurs chance pour revenir à leurs bonnes habitudes. Mais le festival de Tmac était tellement énorme que Sprewell devait s'adonner à une autre mission : scorer.
Lui qui a été mis de côté dans les plans offensifs lors des premiers matchs se retrouve au poste de SF. Dedz pensait qu'il se retrouverai face à Dirk, tant l'Allemand se fait martyriser à l'intérieur et tant Cliff est victime de la défense de Mckey. Mais que nenni, la rotation Hornet reste la même.
Dirk (10pts à 4/16) pâti donc une fois de plus de son affrontement face à Kemp et Garces. Cliff (8pts à 3/10 ) quant à lui ne parvient pas à s'exprimer face à Sprewell (22pts 4stl à 8/12 ) plus mobile que lui.
Les deux clés du match se situent au poste de PG et de SG.
Garland qui a suscité l'engouement fut de nouveau responsabilité afin de tenir au mieux Jason Kidd qui a visiblement été plus responsabilisé offensivement lors des derniers matchs. Sur-motivé, le briscard journey men et backup attitré de Payton, Garland est monstrueux et limite Kidd à 4/13.
L'autre duel en SG est celui de Payton et Tmac. Payton est très polyvalent et ce fut un pari de lui octroyer la difficile tâche d'éteindre un Tmac en feu. Hélas, il n'y parvint pas (31pts à 10/17 pour Tmac) et fut même grandement mis en difficulté en attaque (11pts à 5/18).
Le jeu privilegié à l'exterieur, Kemp fait un petit match (17pts 7blk à 7/15) mais Finley sort de son trou et vient combler l'apport statistique en sortant du banc (16pts 8rebs à 6/12).
Le score final ne reflète pas vraiment la physionomie du match. Gary Payton à coup sur coup mis fin aux espoirs des Hornets à 5 minutes de la fin du match.



Raptors 97 - Hornets 94





Winston Garland, héros du 2éme tour






GAME 7



Quelle pression !
Le Dedz Arena est en ébullition. Un match 7 sous tension. Les jeunes loups des Hornets ont poussé les vieux Raptors dans leurs retranchements. La nouvelle garde à deux doigts de renverser les tauliers.
Pour ce match, Michael Finley fut choisi pour débuter au poste de SG. Après l'échec Payton, Dedz avait le choix entre Mckey et Finley. Mckey aurait pu limiter Tmac, peut être, mais Finley aurait à coup sûr eu un apport offensif plus conséquent.
Le retour de Dirk au poste de SF était lui aussi attendu tant il a peiné à l'intérieur, et Mckey fut donc replacé 6éme homme afin de laisser Sprewell se jouer du grand et lent Allemand.
C'est dans une orgie offensive que la bataille fait rage. Chaque joueur, d'une équipe comme de l'autre, apporte sa pierre à l'édifice.
Le premier quart temps est sous la domination des Raptors, forts de leurs experiences, et menés par un Kemp intenable (16pts en 15min). Ce Kemp justement, fut rapidement mis en danger au niveau des fautes et du laisser très tôt sa place à Randy White.
Randy White.
Appellé par les Raptors pour prendre le rôle de Rik Smits, à savoir le rôle d'energizer en sortie de banc, avait été très timide jusque là.
La bataille fait rage et les Hornets reviennent petit à petit, porté par un Tmac efficace (29pts) et un Kidd ultra aggressif (32pts 12pds à 14/18 !) qui prend feu dans le 3éme quart temps. Aussi, Alonzo (22pts 19rebs 6stl 4bk) replacé C pour ce G7 se livre une guerre de tranchée avec Rocky Garces (23pts 12rebs 6blk à 50%).
A la grande surprise, Sprewell et Dirk se musellent l'un l'autre.
Cliff est très rapidement mis en foul trouble également, sous les attaques incessantes de Kemp et de..Randy White.
Randy White profite de ce match sous haute tension pour s'exprimer. Très complice avec Gary Payton (15pts 12pds 7rbs 6stl à 6/10) il martyrise Dale Davis, auteur d'une très piètre série, et termine le match avec 26pts 10rebs à 10/19.
Mais le véritable facteur X est Michael Finley.
Responsabilisé offensivement, Finley effectue un match très propre dans son style bien à lui (24pts 8rebs 4pds 1to à 10/19).
Après une fin de match de folie, ou Dirk et Tmac répondent à Payton White et Finley, c'est ce dernier qui prend les choses en mains à 25 secondes de la fin.
Finley joue Tmac en isolement, s'infiltre, et va finir sous le cercle. +3 pour les Raptors.
Par la suite, Tmac et Kidd manquent leur lancée. La jeunesse craque sous le stress.


Raptors 119 - 116 Hornets






Michael Finley s'affirme enfin sous le maillot des Raptors, et de la plus belle des manières !








Les Raptors remportent donc cette série 4-3 après avoir admirablement lutté sans Gary Payton.
La complémentarité de l'équipe de Charlotte, l'apport de leur banc, la vaillance d'Alonzo Mourning mais aussi et surtout les coups de chauds de Dirk, Kidd puis Tmac ont bien failli venir à bout des doubles champions.
Les Raptors ont effectué une série qui ne leur ressemble pas. Beaucoup de points encaissés, un certain nombre de pertes de balles, ils ont été battu sur ce qui pourtant fait leur force.
Cette série est belle et bien la série la plus difficile qu'ai eu à jouer les Raptors depuis leur création.
Un dicton dit que le 3éme titre est le plus difficile à obtenir. Cela semble se confirmer, d'autant plus que les finales de conférence les verra affronter les Pacers de l'Indiana, bourreaux surprises des terribles Celtics, contre qui les matchs de saisons se sont soldés par des victoires ou des défaites de 2 points ou moins.

Cette série était plus dure que celle que tu as perdu par le passé ? [mode chambrage on] Je pense notamment au sweep que je t'avais infligé y a 3 ans [mode chambrage off]

J'y ai pensé aussi, mais elle n'était pas difficile à gagner puisque je l'ai perdue

FINALES DE CONFERENCE




Toronto Raptors - Indiana Pacers




"Ne jamais sous-estimer le coeur d'un champion" !
Justement, les Pacers le sont.
Bien qu'en fin de cycle, les Pacers font toujours partie des cadors de la ligue. Bien emmené par un trio qui joue ensemble depuis près de 10ans, c'est une équipe qui a participé à 4 des 9 dernières finales NBA...Ils ont prouvé qu'ils en avaient encore sous la semelle en reversant sèchement les Boston Celtics, 1er de la ligue à l'issu de la saison régulière.
Cet affrontement Pacers-Raptors sonne donc comme un superbe final venant clôturer le 21éme siècle, un match ou l'on peut voir s'affronter les deux meilleurs équipes de la décennie, et même de l'histoire toute entière (pour le moment).







Pour le premier match, les deux équipes sortent leur rotation initiale afin de jauger des réelles issues des différents matchups. Bien que les Pacers et les Raptors se soient dèjà rencontré plusieurs fois au fil de l'histoire, la réévaluation des matchups s'avéraient nécessaires étant donné les progrès ou les régressions -dues à l'âge- de certains joueurs.
Les deux équipes proposent un jeu similaire : des franchises players fers de lances de leur attaque, une défense sur l'homme des plus efficaces, une propension à parfaitement conserver la balle.
A ce jeu là, personne n'en est sorti réellement vainqueur, sur toute la série. L'issu de la série s'est jouée sur les performances de Shawn Kemp face à Chris Gatling, de Sprewell face à Hawkins bien sur, de Payton face à Brown, et de la défense proposée par les Raptors pour stopper Weatherspoon.


Le score final est sans appel : 4-1.
Mais chaque match fut extrêmement serré.
Voici les stats sur la série :



Rocky Garces opposé à Causwell a su, contrairement à il y a 3ans, plus que tirer son épingle du jeu : 19ppg 15rpg 3blk 1.2to.
En face, Causwell a été fidèle à sa réputation de solide défenseur près du cercle. Il a même fait un triple double avec pts/rbs/blk. Cependant, il a trop gâché offensivement pour representé un véritable avantage pour son équipe : 7ppg, 13rpg, 6blk à 32%.


Shawn Kemp retrouvait son plus célèbre punching ball Gatling. Cependant,Gatling a bien mûri et sait dorénavant se coltiner les meilleurs powers forward. Bien que sa défense a été exemplaire contre Kemp, son jeu offensif complétement éteint par Kemp fut un fardeau pour son équipe.
Kemp : 24ppg, 14rpg, 4.5blk à 39%.
Gatling : 13ppg à 29%.


Finley était en mission contre Weatherspoon. Joueur sous estimé, Clarence est pourtant un pion primordial de l'attaque de l'Indiana. Finley avait fait ses preuves contre Odom lors du 1er tour, et les Raptors comptaient sur lui, bien évidemment accompagné du roc Derrick Mckey, pour stopper la bête. Ce fut chose plus ou moins faite.
Weatherspoon : 21ppg à 41%
Finley : 9ppg, 4.5rpg, 0.6to en 28'



Le duel Hawkins/Sprewell est un des duels les plus passionnant des années 90. L'un est un tireur d'élite qui au fil de sa carrière a su élargir sa palette offensive, devenant même un playmaker, et s'affirmant ainsi comme le meilleur SG suite à la retraite du séquestré Michael Jordan. L'autre est plus jeune qu'Hawkins, et a toujours eu comme objectif de dépasser le maître. Ils se sont livrés des batailles épiques en playoffs comme en SR, se faisant vivre des cauchemars offensivement grâce à leur défense incroyable, ou s'adonnant à des concours de tirs ou tout deux finirent à plus de 40 points.
Sur cette série, Hawkins a cependant pu étaler son basket sans gène. Sprewell en revanche, hormis les 2 premiers matchs, a vécu un enfer.
Hawkins : 25ppg 5rpg 5apg à 45%
Sprewell : 13ppg, 6.5rpg, 4apg, 2.2spg à 40%


Depuis son arrivé, Dee Brown n'a cessé de décevoir son gm. En revanche, Brown a par le passé lorsqu'il évoluait aux Magic d'Orlando, montré de très bonnes dispositions face à Payton. Hélas, Payton bien en forme suite à son retour héroique contre les Hornets, a pu étaler toute sa vista aux yeux d'un Brown bien trop soft pour peser réellement sur le match.
Payton : 19ppg, 9apg, 4rpg, 1.4spg, 1.8to à 50%
Brown : 13ppg, 8apg à 43%



Le facteur X de cette série ne fut bien le dénommé Randy White mais...Eric Riley.
Lors du match 1, Randy White a montré que comme le pensait Dedz il serait très à même de totalement déjouer face à Causwell. De ce fait, il du se contenter d'être le backup de Kemp ( ce qu'il fit plutôt bien : 5ppg 5rpg 1blk en 10mpg).
Eric Riley a été engagé en début de saison justement pour faire face à ce type de cas de figure. Dans la lignée d'un regretté Andrew Lang, Riley a effectué de très précieuses et bonnes sorties pour suppléer Rocky Garces : 3ppg, 5rppg, 1.2blk en 12mpg.







Les Raptors avaient donc maintenant du temps pour se reposer en attendant que la série Lakers/Nuggets se terminent. Vainqueur 4-3, les vieux Lakers ont bataillé pour se sortir du piège Nuggets, à l'effectif pourtant très déséquilibré.


Après la finales de conférence très symboliques, nous assistons donc à une finale NBA tout aussi symbolique. Les 2 meilleurs équipes des 3 dernières années s'affrontent. La même finale qu'il y a 2ans. Et par dessus tout, daubelaire versus Dedz.















GAME 1 :
Premier match à la Dedz Arena. Comme d'habitude.
Le génièsque Dedz anticipe la rotation de Baudelaire. Tout les spécialistes savaient que baudelaire allait à un moment donné jouer Barkley face à Kemp, mais il aurait préféré que cela se passe au poste de SF. Pourquoi ? Parceque Barkley PF ne permet pas à Yong, Haskin et Sabonis d'avoir un temps de jeu conséquent.
Sachant pertinemment cela, les Raptors décident de lâcher la bête Kemp au poste de PF. Responsabilisé, Spree en est placé SF face au gros et lourd Barkley. Surprise en revanche, MAAR est placé en SG face au bon défenseur Finley.
Les logiques sont respectées. Yong est mauvais, Spree se fait Barkley. Lourde défaite. Grossière erreur de daubelaire.



GAME 2:
Suite à cette branlée comme rarement il y a eu de toute l'histoire des finales, tout le monde savait que baudelaire allait changer sa rotation.
Barkley en PF était une évidence, mais Dedz choisir de profiter de ce g2 à domicile tout en menant 1-0 pour voir si Kemp allait encore être la victime de sir charles.
Résultat, Kemp fait jeu égal avec Barkley, Sprewell fait un bon match face à Lovelette, mais Payton se fait détruire par MAAR. Les Raptors ne provoquent que 10 LF, fait rare, et perdent le match au dernier quart temps.
Rien de dramatique car ces nouveaux matchups, outre Payton, sont plutot favorables. En attente de confirmation.
Dedz connait ses joueurs, donc prend le risque d'insister sur cette stratégie malgré cette courte défaite !




GAME 3 :
Le score final redevient normal avec 28 points d'écart.
Garces cartonne toujours face à Haskin, alors qu'il n'est pas option offensive depuis le début des finales.
Yong fait du Yong, il arrose comme une merde. MAAR se fait détruire par Payton, encourageant. Cela atténue le duel Kemp/Barkley qui tourne clairement à l'avantage de Barkley. Spree se fait Pippen.
Dedz se dit que les Lakers vont bien changer quelque chose suite à cette déroute, mais quoi ?
Spree assure face à Lovelette comme face à Pipp, Garces fait le taff, Payton aussi, parfait. On se dit que Kemp s'en est sorti face à Barkley au g2, donc que le g3 n'est peut être pas représentatif. On va voir ce que ça donne au g4, de toute façon les hommes de Dedz mènent 2-1. On garde la même stratégie !




GAME 4 :
En voyant la domination de Garces sur Haskin sans options lors des 3 premiers matchs, Dedz se dit qu'il faut peut être le responsabiliser.
Surprise, Daubelaire bench Haskin. Il met Sabonis C. Sabonis, piètre défenseur en matière de rating, sur Garces. Daubelaire a prié que ça marche. Prié. C'était sa dernière carte pour ne pas prendre 3-1. De plus, outre cette prière, c'était "logique" de sa part. Barkley en PF faisait que Yong et Sabonis jouaient très très peu.
Sabonis limite très bien Garces ( 8/27 ). Dedz se dit que c'est un épiphénomène.
Kemp domine Barkley, confirmation : barkley a vieilli, ce n'est plus le bourreau de Kemp, parfait. On va pouvoir le laisser là.
Les Raptors ne provoque que 8 LF ( 25 par martch en moyenne en saison normalement ). Payton auteur d'une très bonne première mi temps est foul trouble, il ne joue que 24min. Lovelette replacé SF fait que Pipp et Finley s'affrontent en SG. On se dit que c'est parfait. Un des meilleurs défenseurs extérieur de tout les temps se coltine notre ailier le plus inutile. Quel coaching ! Merci Baud.
Mais à coté Lovelette éteint complétement Sprewell. Dedz se dit que comme Sabo et Garces, c'est un épiphénomène. Sprewell fait partie des meilleurs SG, Lovette a B+ en défense.
On perd de 20 points, mais pas d'inquiétude. 2-2, des contre performances illogiques de nos cadres, on va insister et se reprendre.




GAME 5:
Dedz se dit que Daubelaire va garder la même rotation puisqu'il a gagné.
Du coup, les Raptors profitent de cela.
Focus outside, Sprewell option numéro 1. Face à Lovelette, il pourrait cartonner, il s'est fait éclater une fois mais c'était anormal ! se dit-on.
Sprewell fini à 46 points. Tandis que lovelette fini à 2/12, car Spree est en plus de ça un excellent défenseur.
Leur meilleur défenseur Pippen est toujours occupé avec Michael Finley, génial.
Garces ne prend que 6 tirs, sans options et en outside, donc cela ne donne aucune piste sur l'issue du matchup sabo/garces.
Kemp se fait encore Barkley. Mais MAAR se rebelle et se fait à nouveau Payton. On gagne de 6 points, mais les Lakers ont réduit l'écart encore une fois dans un dernier quart temps largement remporté.
La stratégie des Raptors marchent, même si les Lakers résistent très bien !





GAME 6 :
Face à ces matchups tous gagné, Dedz ne peut pas changer.
Lovelette vs Spree, c'est du pain béni, se dit on. Kemp est toujours là. Mais là, afin de jouer sur la rotation des Lakers on responsabilise Rocky Garces afin qu'il atomise Sabonis.
Hélas, Garces ne prendra que 10 tirs dans le match. Incompréhension. Mais il éclate Sabo en défense. Kemp domine encore Barkley. Spree se troue un peu face à Lovelette, bizarre se dit-on. Finley fait un bon match face à Pippen, bizarre aussi, mais on prend.
Les Lakers se sauvent grâce à un Thomas Yong qui ne fait pas du thomas yong, et grâce à un gros MAAR. Et aussi grâce à un dernier quart temps ou ils mettront les 7 points d'écarts, qui sera l'écart final du match. Cette victoire californienne tient encore à peu !




GAME 7:
MAAR est instopable. Il va falloir faire avec. Hors de question de bouger Payton face à Pippen, Payton est le meilleur passeur des finales on peut pas se permettre de se priver de sa vista. D'autant plus qu'on repasse pour la 2éme fois en pace fast ( on avait ralentit le jeu lors des deux derniers matchs afin d'encore plus insister sur nos matchups favorables ), donc de ce fait l'option Garland et ses turnovers était hors de question.
On se dit que Daubelaire va garder la même, puisqu'il a gagné au dernier match. On conserve Garces option, pour qu'enfin il prenne des tirs face à Sabo et qu'il profite de son B- en défense. Dans le doute concernant lovelette, on enlève les responsabilités à Sprewell. C'est toujours mieux que de le mettre face à Pippen.
Garces quant à lui fait un match correct face à Sabo. Mais Kemp domine pour une énième fois Barkley, Dedz n'avait aucun doute la dessus!
Finley sort de son trou à notre plus grande surprise, pour la 2éme fois des finales.
Les Raptors mènent tout le match, mais les Lakers reviennent à la fin.
Sur une derniere action, Payton met en place un système pour Shawn Kemp.
Kemp joue Barkley en un contre un, en triple menace. Il passe Barkley, dépose la balle dans le cercle mais celle ci ressort. Le gros Barkley, vieux et usé, n'a pas suivi la bête : Kemp prend son propre rebond mais, surprise, le coach des lakers baudelaire défend sur lui. Il s'est immiscé sur le terrain les larmes aux yeux pour tenter d’empêcher la victoire, pourtant inéluctable, des Raptors. Kemp dunk au buzzer sur la tête de baudelaire. Ce dernier fini au sol, glissant comme une vieille savonnette d'air d'autoroute sur le parquet souillé de sueur.
C'est terminé. Kemp exulte. Baudelaire pleure. Les Raptors sont champions.






Le 3 peat des Raptors a bien failli ne pas être réalité.
Grâce aux coups de chaud de Yong, aux foul trouble de Garces et de Payton (!) ainsi qu'aux comeback magnifiques des orgueilleux et talentueux Lakers dans les derniers quart-temps, nos adversaires ont pu arracher 3 matchs.
Belle performance, hélas entachée par le comportement de leur coach qui en plus d'entrer sur le terrain s'est permis quelques sorties médiatiques dignes de mickael vendetta, pour citer une "personnalité" représentative.




Rocky Garces :
17ppg, 13rpg, 4.5blk, 1.5stl, 1.1to à 44%

Shawn Kemp ( Finals MVP ) :
26ppg, 15rpg, 4apg, 3.6blk, 1spg à 42%

Latrell Sprewell :
20ppg, 6rpg, 3.5apg à 45%

Gary Payton :
10ppg, 10apg, 3spg, 2to à 36%




Voici les stats sur la série, pour ceux qui aiment ça :

Pour ceux qui aiment vraiment les stats, quelques autres chiffres (J'omets le G1 volontairement)

Rocky Garces :

Face à Haskin (G2&3)  19,5 ppg, 17 rbds, 7,5 blocks, 50%
Face à Sabo (G4,5,6&7) 13 ppg, 9 rbds, 3,2 blocks, 38%

Sabo étant une mauvaise idée selon l'adversaire...

Shawn Kemp

Tous ses duels l'opposent à Barkley

Sur les deux premiers matchs : 16,5 ppg, 14,5 rbds, 4 blocks, 34%  (On ne change rien, c'est pas comme si Barkley avait TOUJOURS stoppé Kemp de cette manière)
Les 4 matchs suivants : 28,5 ppg, 13,7 rbds, 3,6 blocks, 46%

"J'avais anticipé que Kemp allait marcher sur Barkley après le G2 puisque je suis un chanc... un génie."

Spree :

Face à Lovelette (5 matchs) : 19,2 ppg  5,8 rbds, 2,8 passes, 42,7%
Dont un match à 46 points à 18/27. Sans ce match, on est à 12,5 ppg à 32%
Mais Daubelaire, fin connaisseur, a préféré laissé cette bille de Lovelette pour qu'on gagne.

Pour ceux qui aiment encore plus les stats :


Concernant Garces et Sabonis, outre le g4 soldé par un 8/24, que nous avions pris, à juste titre, pour un épiphénomène, Garces a totalisé sur le G5 et 6 seulement 16 tirs (soit 8 par matchs), du notamment à un G5 en focus outside sans options ( ce qui a permis à Sprewell de réaliser son carton ).
De ce fait, comme expliqué, il n'y avait outre le g4 aucune information réelle sur l'issu de ce duel avant d'entamer le g7.
Si ce n'est celle ci :
Sabonis : 10ppg à 40%
Ce que n'aurait sans doute pu faire ni Randy White, ni Eric Riley. Il n'y avait rien de mieux à faire. Choix judicieux, donc.
On rappel que Sabonis a été mis dans la rota afin de constituer une menace offensive fiable, remplaçant Scott Haskin joueur au profil uniquement défensif.
= moove annulé de tout effet



Concernant Kemp et Barkley, le g2 a été soldé pour Kemp par un 8/21. Mais ce, sans provoquer un seul LF. Épiphénomène, puisque Kemp en provoque en moyenne 8 par match.
Le g3 Kemp à souffert, en effet, mais Barkley aussi.
Pour rappel Barkley est sur ces 2 premiers matchs à seulement 17ppg à 41%.
Mais puisque nous avons pris ce g2 pour un épiphénomène, et puisque nous menions à 2-1 à ce moment là nous avons choisi de voir un autre match pour confirmer ou non. On ne se fie pas un 1 ou 2 matchs pour se faire une idée et ainsi se carapater comme une victime si ces matchs ne tournent pas à notre avantage. Surtout lorsque différents facteurs comme les stats en SR, l'âge ( Barkley vaut quasi deux fois moins qu'il y a deux ans), sont théoriquement à notre avantage.
Mener 2-1 peut permettre ce genre de manœuvre, risquée certes, mais pas tant que ça lorsqu'on joue les Lakers et pas les Hornets ou les Celtics.
Barkley finira la série à 16ppg à 42%.



Concernant Sprewell, comme précisé, le mettre face à Lovelette est toujours mieux que face à Pippen. Il n'y avait rien de mieux à faire. Choix judicieux au vu de son carton au g5 et de son g3 tout à fait correct.




Merci pour le 3peat.