Utah Jazz

Richmond n'a pas été très efficace dans une équipe des Spurs ou seul deux autres joueurs savent scorer. Donc c'est à voir. Cela dit le jeu de passe des jazz qui fait partie des tout meilleurs de la lligue pourra peut être le transcender.

Et même pas un mot sur le gentil GM des Clippers qui offre des ailes aux Jazz en fin de saison... Pfffffff ! Lol

Slam a écrit:

non c'est les Clipps qui lui ont offert Stoud
Perso je pense que Richmond est sur la fin,l'an passé il n'a même pas réussi à porter NY en play off malgré un bon suporting cast et cette année si les Spurs l'ont laché pour Clyde c'est pas pour rien ... et je pense que Jepson va montrer de grosses limites en play-off qu'il n'a jms disputé en titu

Merci Baud'.
Et non Jespen a déjà été titulaire en PO, l'année dernière contre les Spurs de D. Robinson. Et nous (8ème et dernier qualifié pour les PO) avons poussés les Spurs (1er de la conf') à jouer 7 matchs...
Et sinon les Clippers ne m'ont pas "donné" Stoudamire contre rien, mais bien contre "Mashburn"...qui par la suite est parti au Wolves....que j'ai récupéré par la suite...(contre le pick des Wolves).
Alors il n'y a pas d'enflamade (on va juste essayer d'aller le plus loin possible) et je pense que dans mes "transferts", tout le monde si retrouve...

serial_teacher a écrit:

Et même pas un mot sur le gentil GM des Clippers qui offre des ailes aux Jazz en fin de saison... Pfffffff ! Lol

pas de mots juste des :

                  

Hi hi hi hi hi !!!

A dix jours de la fin de saison et après les deux blocks buster trades, Joe, le journaliste sport du Salt Lake Tribune, est allé rencontrer b. le GM de l’équipe mormone pour faire le point sur cette fin de saison et sur les perspectives à venir.

J : Bonjour b., la fin de saison arrive à grand pas, le Jazz est deuxième à l’Ouest. Qu’attendez vous de ces dix dernier jours ?

b. : Salut mec. Non nous ne sommes pas second mais bel et bien 4ème à égalité avec les Spurs d’Aym. Et pour ces dix derniers jours de saison régulière, nous affrontons du lourd, du très très lourd même ! Avec les Nuggets, les Lakers, les Raptors, les Suns et les Pacers. Normalement cette vague aurait value de vague de test du haut niveau, mais comme toutes ces équipes sont sur d’aller en post saison, elles font tourner leur effectif pour reposer les joueurs cadres. Cependant il y aura quand même deux gros tests contre des Suns et des Nuggets au complet.

J : Justement, toutes les grosses équipes font tourner leur effectif et pas le Jazz. Pourquoi ?

b. : Pourquoi ? Car nous ne sommes pas une grosse équipe ! Mais une jeune équipe aux dents longues et acérées ! Et aussi parce qu’on va tout faire pour avoir l’avantage du terrain en post saison. Regardes notre bilan, on est bien plus à l’aise à domicile qu’à l’extérieur. Et comme nous l’a prouvé le match 7 du premier tour des play off de l’année passée, il est toujours mieux d’avoir l’avantage du terrain !

J : Et quelles sont vos ambitions pour ces Play Off ?

b. : De gagner le plus de matchs possibles ! D’embêter le plus d’équipes possibles et de fermer le plus de bouches possibles !

J : Juste ça ? Pas de titre en ligne de mire ?

b. : Comme l’a fait remarquer, à nos fans, un GM très bavard, il ne faut pas s’enflammer dans l’Utah !

J : Mais avec les remaniements d’effectif que vous avez réalisés, vous n’envisagez vraiment pas d’aller en finales ?

b. : On laisse les autres ne rien envisager pour nous. On préfère être des underdogs et jouer la bave aux lèvres !

J : Pouvez vous revenir, pour nos lecteurs, sur ces deux transferts qui ont changé la face de l’équipe ?

b. : Oui, commençons par l’arrivée de Donald Hodge. Encore un gars sous coté ! Cela faisait un moment qu’on avait un œil sur lui. Ce mec est vraiment costaud, il joue dur, très dur même. Pause de vilains écrans bien méchants, joue avec ses coudes et n’est pas avare aux contres. Bref pour nous c’est un Les Jespen un peu plus jeune. Il sera un grand plus pour notre banc ! Et en contre partie nous avons lâché Voshon Lenard. Je crois que dans ce deal les deux parties y ont trouvé leur compte.
Pour l’autre transfert, l’arrivée de Mitch Richmond, est, on l’espère, ce qui nous permettra de franchir un palier (ndlr : la dernière vague semble donner raison au GM avec 8 victoires et aucune défaite). Évidement Mitch n’est plus le scoreur qu’il était aux Knicks ou aux Mav’s. Mais il reste un mec capable de planter 25 pions et de museler son défenseur. Et même s’il n’arrive plus autant à se créer son shoot comme par le passé, notre jeu de passes va le libérer et le rendre bien meilleur que lors ce qu’il jouait aux Spurs. Alors pour lui on du lâcher notre banc (ndlr : Majerle, TAW , Rebraca et Smith) et cela nous fait très peur. Mais on compte beaucoup sur Chuck et Donald (et non pas sur Donald Chuck…  ) pour être l’âme de notre seconde unit.

J : Un souhait pour ces Play Off ?

b. : Oui éviter les Nuggets et les Suns au premier tour !

J : Et un pronostic pour ces Play Off ?

b. : Comme tous on espère une finale Raptors contre Lakers. Mais on croit beaucoup aux Suns à l’Ouest et comme le disait un coach de départemental, un certain Rudy T. « Il ne faut jamais sous estimer le cœur d’un champion » donc attention aux Pacers.

J : Merci b. et bonne dernière vague.

La saison basket est terminée depuis un bon moment maintenant dans l'Utah ainsi que le parcours en palyoff... Il était donc pour Joe, notre spécialiste basket, d'aller faire le point sur cette épopée 1997-1998, avec b. le GM du Jazz.
Et c'est bien à West Bountiful , chez b. que Joe a participé au désormais traditionnel barbecue de fin de saison. ET comme à chaque fois, l'odeur de la viande grillée se mélange aux dernier sons hip-hop de l'année.






J : Bonjour b. et merci de m'avoir convié à votre barbecue de fin de saison, qui se déroule exactement à la même date que celui de l'année passée. Qu'est ce que cela vous inspire ?

b. : Quoi, le fait que tu sois encore invité?(rires) Non ça m'inspire qu'on a réalisé le parcours en playoff que l'on espérait.

J : Comme l'expliquez vous, car votre équipe était cette année, plus compétitive que celle de l'année passée ?

b. : Oui c'est vrai et c'est aussi pour cela que notre bilan est bien meilleur. On a 48 victoires ! Soit 10 de plus que l'année passée. Donc ce que je vois en premier c'est que notre équipe progresse d'année en année. Et on a fini cinquième à l'ouest soit 3 places de mieux. Après pour ces playoffs on est tombé contre les Suns. Les Suns mec ! Les Suns de Glen Rice !
Bon, Bob a, je pense, été l'un des meilleurs GM si ce n'est LE meilleur GM de cette saison. Ces trades ont été réellement ultra pertinents. Leattner avait des choses à prouver et il l'a fait. De plus sont association avec Miller est très complémentaire. Rice est juste au sommet de son art ! Intraitable en défense et inarrêtable en attaque. C'était, je pense, l'équipe nous offrant les match up les plus complexes pour nous.
D'ailleurs après cette série, on voyait les Suns gagner le titre. Puis il y a eu la blessure de Leattner...et les Lakers ont alors réalisé un come back historique !

J : Revenons sur l'ensemble de la saison si vous le voulez bien, pouvez-vous nous la résumer ?

b. : Nous avons vécue une saison très compliquée. D'abord les blessures puis le résultat de mes « mauvais » choix de recrutement. Le résultats donne un dernier trade et une équipe épuisée pour les playoffs.

Alors pour mes mauvais choix je vais essayer de m'expliquer. A la FA on a misé sur Majerle pour comblé la perte de Lichti. Putain mais quelle erreur de ma part que de ne pas avoir proposé plus de pognon à Todd ! Et pour notre banc on a cherché un mec pouvant assurer sur les postes de nos principales armes offensive. Alors on a ramené Charles Smith. Puis rapidement on s'est rendu compte que Charles assurait vraiment bien mais qu'il nous manquait des points venant du banc. Alors quand on a vu que Chuck Person moisissait sur le banc des Nets après les PO de dingues qu'il a réalisé la saison dernière. On est allé le chercher pensant qu'il qu'il serait parfait sur les postes 2-3. Mais en faite il état assez bon en 3, plus juste en 2 mais assez intéressant pour envisager de modifié la hiérarchie.
Bref nous avions Mashburn, Smith, Majerle, Person et TAW sur les postes 3 et 2. Et nous avions laissé de coté nos intérieurs. Bref, je me suis planté sur toute la ligne.

Et il y a eu toutes ses blessures, Les Jespen a eu le crâne fracturé. Les, mec ! Notre clef de voûte défensive ! Ca, ça a foutu le bordel. Chris a joué pivot pour combler l'absence, puis Mashburn s'est blessé lui aussi longuement, tout comme Charles Smith et Chuck Person. Et pendant tout ce temps c'est Chris et Damon qui ont porté l'équipe. Et ça les a vraiment épuisé.

Alors oui la venue de Micth a donné un coup de fouet, cela a permis à Jamal, Chris et Damon de souffler un peu. Mais cela est arrivé tardivement pour assurer une vraie alchimie.

J : Merci pour l'analyse de cette saison. Et comme nous avons déjà évoqué les Playoffs, est-ce possible de faire le point sur chaque membre de l'effectif ?

b. : Oui, oui mais cela va être du redite pour beaucoup d'entre eux.
Les Jespen : Comme je te le disais, le meilleur complément possible à Chris. Un défenseur tellement sous coté. Pour moi c'est l'un des meilleurs défenseurs de la ligue, un mec comme Yong !

Donald Hodge : Et bien lui c'est un « petit » Jespen. On est vraiment ravi qu'il est souhaiter resigner chez nous pour un an.

Conrad McRae : Un gros caractère mais un combattant hyper précieux !

Yinka Dare : Le « Magic » Griot ! Il était juste là pour faire le nombre et comme c'est un gars qu'on aime bien..

Chris Webber : All ABN First team et All defensive First Team. Rien d'autre à ajouter !

LeRon Ellis : la copie conforme de Conrad McRae avec un peu moins de skills.

Jamal Mashburn : le meilleurs SF au rapport qualité / prix de ligue.

Chuck Person : un combattant sous coté sur la fin...

Mark Davis : Un verrou !!!

Mitch Richmond : Un grand joueur, un ancien franchise player qui apprend à devenir la deuxième où troisième option. Mais toujours un défenseur de premier plan.

Harold Miner : Qui ? (rires) Non un mec bien !

Damon Stoudamire : Un des 10 meilleurs meneur de la ligue à 24 ans !

Brent Price : un homme précieux ! Très précieux.

Brian Shaw : un grand pro.

J : Merci, quels sont les joueurs qui ont resigné ?

b. : Pour l'instant seulement Donald Hodge.

J : Pas de Richmond ? De Person ? De McRae ?

b. : Non, non. Pour Mitch comme je te le disais il est en train d'apprendre à ne pluys être le Go to Guy.
Pour Chuck, il s'est donné à pas cher sur toute sa carrière et là il doit se dire qu'il a des dettes à payer et que c'est le Jazz qui va les régler. Et pour Conrad, il veut avant tout tester le marcher.

J : Mais, avec des commentaires comme ça on a l'impression que l'ambiance dans l'équipe n'y était pas ?

b. : Mec, non, regarde, comme l'année passée tout le monde est là ! Chris, Jamal, Les, Damon et mêm ce dont on parlait comme Chuck et Mitch. Non tout le monde est là dans une tres bonne ambiance !

(C'est à ce moment que Micth Richmond passe derrière les platines pour y changer le style de musique)



Et en effet, la bonne ambiance à l'aire de régner entre tous.

J : Justement quels sont vos objectifs pour l'intersaison ?

b. : Garder Webber ! (rires) Oui on recoit tellement d'offre pour Chris...Non franchement on va se concentrer sur un deuxième arrière. Et essayer de négocier avec Mitch.

J : Et pour l'année prochaine ?

b. :Gagner plus de 50 match et passer le premier tour des PO.

J : Un pronostoics pour ces PO ?


(s'est à ce moment là que Chris Webber s'approche de nous et nous crie un « Let's GO Lakers ! » )

Cette free angecy 1998, que certain décrivaient comme « LA » free agency, a été vitale au moins pour une équipe. Celle du Jazz. En effet c’est la première fois depuis l’arrivée du GM b. que le Jazz disposait d’une enveloppe permettant de signer un joueur au maximum.
Et 4 saisons après son arrivée aux commandes de l’équipe, le Jazz a joué une partie très compliquée et très impliquante pour l’avenir de la franchise.
En effet lors de son arrivée, le GM avait clair. « Il va falloir tout reconstruire ! Et pour commencer on va d’abords tout détruire et assainir nos finances » (NDRL : à son arrivée le Jazz était au Hard Cap avec une équipe qui n’accrochait pas les playoffs).

La reconstruction financière s’est donc déroulée en plusieurs étapes : premièrement avoir assez de dollars pour resigner ses deux joueurs majeurs (draftaient la même année). Et générer du cap pour assurer une free agency intéressante l’année suivante de ses re signatures. Pour l’instant, le plan se déroule sans accros. Pour l’instant, car en fin de saison, il faudra re signer le talentueux meneur Damon Stoudamire. Mais pour cela l’équipe devrait en avoir les moyens en puissant dans la réserve entre le salary cap et le hard cap.

Revenons maintenant sur cette période de free agency qui s’est avérée, pour l’instant, cruciale pour les mormons.
En 3 vagues, l’équipe du lac salé à signer 4 joueurs. Enfin l’équipe a re signer 3 joueurs et fait signer 1 joueur. Regardons ça dans le détail.
Le deuxième arrière, féroce défenseur, Eddie Jones est arrivé. Analysons le point financier, puis le point sportif.

Niveau finance, Eddie Jones a été signé pour le maximum syndical. C’est une somme rondelette qui peut faire parler les analystes. Trop payé ? Payé à la juste valeur du marché ?
Jones était un joueurs rechercher et ciblé par d’autres franchises. Mais le GM du Jazz savait que celui des Knicks n’était pas enclin à donner le maximum pour son défenseur. Alors, pour la première vague, les Jazz ont proposé 7 m par saison sur 5 ans à Eddie. Ce qu’il a refusé. Pour le deuxième vague, toujours cruciale, car les meilleurs joueurs partent lors des deux premières vagues, il fallait donc assurer la signature de la cible numéro 1 du GM. C’est pourquoi le GM a fait une offre de 57 m de dollars sur 5 ans à l’ex joueur de Temple. Ce qu’il n’a pas pu refuser.

Pour ce qui est du point sportif, la faiblesse du Jazz se trouvait depuis plusieurs saisons maintenant au poste 2. Et les besoins de l’équipe étaient clairs : un très gros défenseur sur l’homme, un gros intercepteur et un mec capable de planter plus de ponts par match.
Avec de telles caractéristiques la liste des postulants se réduisait et les noms sur la wish list devenaient de moins en moins nombreux : Hawkins, Miller, Harper et Jones. Mais le GM a toujours voulu créer une « dynastie », une équipe capable de jouer au plus haut niveau pendant 4, 5, 6 saisons (not one, not tow, not three…) et dès lors seul le nom de Jones se trouvait en haut de cette liste. De plus l’équipe chercher un défenseur extérieur capable de défendre sur 3 positions (1, 2 et 3). En effet depuis les derniers playoff, le GM sait l’importance de la polyvalence.

Avec cette signature le cinq du Jazz a fier allure : Stoudamire, Jones, Mashburn, Webber, Jespen. Il fallait maintenant constituer un banc digne de ce nom ! Et un banc digne de ce nom se compose de joueurs pouvant apporter tant en attaque qu’en défense. Pour cela, le nom en haut de la liste du banc était celui d’un ancien de la maison Jazz, arrivé en cours de saison passée : Mitch Richmond. Le Hammer voulait un contrat sur 4 ans à plus de 10 m la saison. Le GM du Jazz lui a proposé 13 M sur une saison, ce qu’il a, évidemment, accepté. Richmond sera donc le sixième homme de l’équipe, et son pédigrée laisse rêveur pour un sixième homme : un joueur propre, percutant en attaque, très bon shooteur de loin, une teigne en défense et pouvant jouer sur 2 postes (le 2 et le 3).

Puis est venue s’ajouter les re signatures des combattants Conrad McRae et LeRon Ellis, qui seront indispensables pour faire souffler Webber et Jespen.
Il reste encore 4 places dans le roster et on voit bien un autre ailier arriver ainsi q’un intérieur et un meneur. Pour la dernière place nous sommes dans l’expectative, mais gageons bien de spéculer sur les choix du GM.

L’effectif du Jazz n’a jamais était aussi impressionnant et comme l’a souligné un autre GM, l’équipe ne peut plus se cacher et sera attendu au tournant. Mai si le GM se veut plus mesuré « L’équipe est encore ultra jeune : Chris, Damon et Jamal ont 25 ans, Eddie en a 26 seul Les a la trentaine. Ors on sait que les joueurs sont en pleine puissance vers les 30 ans. En plus notre maitre à jouer (Damon Stoudamire) ne débute que sa quatrième saison dans la ligue donc laissons le temps à cette équipe de trouver ses marques et son alchimie ».

Pour ce qui est de l’alchimie, on sait que Chris Webber ete Jamal Mashburn, très proche dans la vie son partis en vacances ensemble et que Stoudamire à passé son été en compagnie de Jespen à Salt Lake City. Et on sait aussi, de source proche du staff mormon, que dès l’officialisation de la signature de Jones, celui-ci est rester à Salt Lake City pour y acheter une maison et qu’il passe ses journées au centre d’entrainement accompagner des 4 autres membres du cinq majeur du Jazz (en effet Webber et Mashbrun sont rentrés pour accueillir leur nouveau partenaire).

Après 3 vagues et 30 jours de saison régulière, le Jazz est premier de la conférence Ouest.  Une grande première pour la franchise mormone et une grande première pour l’équipe depuis la prise de fonction du général manager b..

Regardons de plus prêts les clefs cette domination et pausons nous la question de savoir si cette « domination » est éphémère où s’il y a des raisons d’espérer qu’elle soit récurrente.

L’attaque : L’attaque n’a pas toujours était un point fort du coté de Salt Lake City. Mais une chose est sur, le coach ponts des systèmes et les joueurs les jouent à la lettre. Cela fait maintenant 3 saisons que le Jazz fait parti des équipes qui font le mieux tourner la balle.
Tout part de Chris Webber. L’option numéro 1 en attaque. Ses qualités offensives ne sont plus à expliquer. C’est certainement l’intérieur le plus doué balle en main et le plus doué pour mettre la ballon orange dans le panier (21 pts / matc). Mais Webber subit à chaque match des prises à 2 voir à 3 (d’ou son horrible 40% de réussite aux shoots). Webber est aussi et avant tout l’intérieur possédant la meilleure tenue de balle de la ligue et la meilleure vision du jeu. Il devient donc un « point forward », un playmaker. Depuis le début de la saison il enchaine les performances à la passe et a frôlé à 4 reprises les 10 passes décisives.  Il est donc le leader des « grand » au nombre de passes décisives par match avec 5 « assist ».

Et ses passes atterrissent souvent dans les mains de Jamal Masburn, l’option numéro 2 en attaque. Monster Mash’ est un scoreur prolifique : 24,5 pts par match avec des % très honorables : 47 % aux tires et 45% à 3 pts.

L’option numéro 3 est le nouvel arrivant Eddie Jones. L’arrière / aillier y va de ses 14 pts par match le tout avec une réussite digne d’un vétéran dans une ligue de poussins. 51% aux shoot et 40% à 3 pts. Jones est un joueur d’équipe, un joueur propre qui ne pense pas à sa ligne de stats.

Puis il y a le meneur Damon Stoudamire, qui ne se contente pas d’exécuter à merveille les systèmes  puisqu’il claque 13 points chaque soir à 47 % aux shoots et 50% à 3 pts.

Les deux autres armes offensives viennent du banc avec Mitch Richmond et Lawrence Funderburke. Qui peuvent vite devenir des machines à panier.

Passons à la défense maintenant. L’équipe est armée de ce coté, avec de bons défenseurs à chaque poste (mis à part Mashburn). Ici tout part des deux chefs de meute : Eddie Jones, certainement le meilleur défenseur extérieur de ligue et de Monsieur Les Jespen. Ces deux pots de colle sont de vrais combattant et leur attitude a permis au Jazz de se créer une identité d’équipe rude. Rajouté donc Chris Webber (dans la first defensive team la saison passée) et Damon Stoudamire qui n’a rien à envier à Jose Holman. Stoudamire qui est d’ailleurs l’un des meneurs les plus sous coté de la ligue.

Parlons du banc maintenant, la saison passée c’était clairement le grand point faible de l’équipe. Outre Richmond et Funderburke, précédemment cité, il y aussi sur le banc, le vaillant Donald Hodge, toujours prêt à mettre un contre bien senti, à prendre un rebond ou à sortir son shoot à 4 m. Hodge permet d’économiser Jespen et c’est un grand plus. Il y a aussi monsieur Brent Price. Et même s’il ne joue que 8 minutes par match en moyenne, son investissement est total. Sa défense est féroce. Et sa présence vocale dans le vestiaire est indispensable.

Pour répondre à la question de l’éphémère ou du durable il est important de noter que tous les joueurs majeurs sont signés sur plusieurs années. Il serait donc logique de voir le Jazz au haut du classement pour quelques saisons encore ! Car il faut bien l'avouer dans cette équipe, 4 joueurs ont le niveau pour être All Star. 1 Pour être MVP. 2 pour être MDPOY et 2 pour être 6th man of the year.

Mais attention, il ne faut crier victoire trop vite, la conférence ouest est impitoyable et les Lakers, les Suns, les Nuggets vont faire parler d’eux avant la fin avril !!! Sans oublier Les Balzers, les Grizz ‘, les Mav’s et les surprenants T’Wolves qui ont un jeu digne des Bullets de la grande époque Dielci.

Tu oublies les féroces Clippers et leur défense en carton !

Non c'est que je ne veux pas te porter la guigne ! Si tu veux toujours tanker bien sur.

La saison 1998-1999 se termine et elle est la meilleur saison de l'histoire du Jazz d'Utah avec un bilan de 58 victoires pour 24 défaites.
L'équipe est première de la conférence ouest et les distinctions individuelles ont couronné un parcours intéressant.

Chris Webber et Eddie Jones font parti de la All League Second Team, Jamal Mashburn est membre lui de la troisième.
Et on retrouve Jones dans la première équipe défensive et Webber dans la seconde.
Les statistiques de la saison parlent aussi : Jones et Stoudamire font partis des 10 joueurs les plus utilisés de la saison. Stoudamire fait parti des 3 meilleurs passeurs de la saison. Jespen fait parti des 10 meilleurs contreurs pendant que Jones fait lui parti des 10 meilleurs intercepteurs. Et Jones, Stoudamire et Richmond font partis des 10 shooteurs les plus fiables de la ligue (FG% et 3PFG% sauf Richmond).

Intéressant uniquement et pas réellement satisfaisant. Et ce, même si le GM assure que l'objectif était la barre des 50 victoires ( cf. l'intw de fin de saison).
Car l'équipe a très bien tournée collectivement : seconde meilleur défense et septième meilleur attaque de la ligue. L'équipe à très bien tournée jusqu'au All Star Game. Jusqu'au Match à domicile contre les Raptors (ndrl : match remporté par le Jazz avec un énorme Webber). Jusqu'à cette période l'équipe était imbattable à domicile et extrêmement solide sur la route, elle affichait alors un pourcentage de victoires autour des 80%. Puis l'équipe a commencé à rentrer dans le rang. Pour expliquer ce phénomène, plusieurs pistes sont à étudier.

L'effet de surprise passées, les autres équipes se sont ajustées (ndrl : les spécialistes voyaient le Jazz autour de la 4ème place à l'Ouest).
Certes l'équipe n'était pas pronostiquée si haut mais l'alchimie entre les anciens (le trio Webber-Mashburn-Stoudamire) et le nouveau (Jones) et leur complémentarité ont été visible dès la première vague. Et il aurait été un peu présomptueux et quelque peu kamikaze que de prendre à la légère une équipe menée par une paire de All Star et certainement le meilleur défenseur extérieur de la ligue.
A la rédaction de Salt Make Tribune, nous ne misons pas sur cette hypothèse.


Tous les transferts réalisés après « L'IP Gate » ont semer le doute dans les esprits des Jazzmen. Et une équipe, encore jeune, qui doute, déjoue.
Il semble y avoir ici une piste plus crédible à creuser. Il est clair qu'à la conclusion de cet « IP Gate », les principales équipes prétendantes au titre se sont renforcés. Et cela a clairement semer le trouble dans les esprit Mormons, des joueurs jusqu'au staff. La preuve en est ce transfert avorté avec les Clippers, transfert qui a fait couler beaucoup d'encre et qui a eu aussi des conséquences sur le vestiaire du Jazz. Car si on pouvait ce questionner sur l'impacte des transferts des autres équipes alors imaginer l'impact de l'annonce d'un transfert dans l'équipe ! Surtout pour une équipe première de sa conférence, il est clair que si les joueurs n'étaient pas inquiets avant, ils l'ont été après !

Dernière piste, les cadres sont usés en cette fin de saison et leur impact est donc un peu émoussé.
Là aussi c'est un peu vrai et cela est aussi du à ces rumeurs d'échanges. Car mentalement la saison aussi est longue. On a d'ailleurs le staff proposer des ajustements pour re mobiliser l'équipe. Webber au pivot est clairement très efficient et les ajustement possible au poste 4 sont aussi intéressants.
Intéressant mais insuffisant pour assurer le même rythme de victoire qu'en début de saison.

Et cette baisse de régime arrive au plus mauvais moment de la saison. A l'aube des palyoff. Le premier tour va opposer le Jazz aux Rockets. Les Rockets semblent sur le papier inférieur mais attention car depuis la reprise du club par le nouveau GM, les Rockets ont vilainement battu le Jazz. Et ils semblent posséder un avantage psychologique. Un de plus...

D'autant que nous avons mis en place un plan Anti Webber .... ou pas

Vivement ce soir

La saison 1998-1999 se termine et cette saison fut la meilleur dans l'histoire du club. La meilleur, bien que le Jazz est échoué en finale ABN. Mais le Jazz est allé en finale ABN et ce, 6 ans après l'arrivée du GM b. et de la reconstruction de l'équipe.

Le GM est arrivé en fin de saison 1992 après le départ du sombre Karloff. Dès son arrivée, b. avait affiché la couleur : « construire une équipe autour de joueurs que j'aime ! », « faire du Jazz une équipe défensive et qui joue collectivement ». Donc cette fin de saison 1992 fut celle de la « déconstruction ». En cette fin de saison 1992 le Jazz décrochait le jack pot avec le premier choix de la draft 1993 ( Chris Webber). Mais cela n'en était pas assez pour le nouveau GM. Les négociations fut rudes et c'est avec les Rockets qu'il tomba d'accord et que le pick 4 de cette draft 1993 arriva au Jazz ( Jamal Mashburn). La saison fut une saison de développement pour les deux rookies, encadrés par le vieux Dell Cury. Puis le GM s'est acharné à assainir les finances du club. Assainir car il avait récupéré quelques contrats ubuesques signés par l'ancien GM (Bill Cartwright à 8m de $ la saison alors qu'il avait déjà 34 ans!!!). Mais cette assainissement à fait jazzé car pour cela le GM à sacrifié des tours de draft. Puis il y a eu la draft de Stoudamire, draft, enfin pas vraiment, le GM avait annoncé l'année d'avant que Damon était sa cible. ET pourtant c'est Sabonis qui fut pické par le Jazz, tout simplement car le lutin fut sélectionné par les Raptors. Et aucune négociation n'était possible avec le GM canadien. Il a donc fallu mettre en place un vrai stratagème pour récupérer le lutin. Et c'est avec l'aide de ST, GM des Clippers, devenu ami de celui du Jazz depuis, que le génial lutin est arrivé dans l'Utah. ( c'est Mashburn qui parti à LA puis à Minéapolis avant de revenir à Salt Lake City).
Mashburn fut de retour au moment où le GM cherchait à améliorer l'équipe en se séparant de Sabonis, pas assez complémentaire de Webber. C'est donc Jespen, le roc défensif et Mashburn le sniper qui sont venus renforcer l'effectif. Tous ces changements ont permis au Jazz d'atteindre les playoffs pour la première fois de l'ère b.. Simplement l'équipe connaissait encore quelques carences. Des carences sur le poste 2 et notamment en défense sur les extérieurs. Et ce, même si Mitch Richmond avait posé ses valises dans l'Utah. Et c'est lors de la dernière Free Agency que la dernière pièce du puzzle fut apportée avec Eddie Jones. La signature de Jones a fait couler un peu d'encre, car son contrat est un contrat max, alors que le joueur n'est pas un attaquant hors paire. Mais Jones a justifié son contrat lors des PO, et c'est ce que le staff attendait de lui. Jones s'avère être un attaquant très propre perdant très peu de ballons mais surtout LE meilleur défenseur extérieur de la ligue.
Et même si le Jazz a perdu en finale, c'est une excellente saison que l'équipe mormone vient de vivre.

Pas de barbecue cette année ?

Si normalement... Mais un peu plus tard

À base de steak de raptor

L'été bat son plein dans l'Utah, et c'est plus d'un mois plus tard qu'à l'habitude qu'à lieux le traditionnel barbecue de fin de saison des joueurs du Jazz.
Mais cet fois c'est bien plus qu'un simple barbecue, c'est un véritable mini « camp scout » qui se déroule dans la propriété du GM.
Les gamins des membres du staff côtoient les nourrissons des joueurs dans une ambiance où se mêle odeur de bacon grillé et notes de hip-hop toutes fraîches. Car si cette année fue faste pour l'équipe au nom musicale, elle le fut aussi coté musique car si le jazz est arrivé jusqu'au finale ABN, le  monde de la musique a vu arrivé pas moins de 5 grands albums qui deviendront, il est sur, 5 grands classiques du genre : Things Fall Appart de The Roots, Les Princes de la ville du 113, le Nigga Please d'Old Dirty Bastard, le génial Black on Both Side de Mos Def et le mythique 2001 de Dr. Dre.
C'est au son des tubes qui les composent que se déroulera ce retour sur cette saison 1998 – 1999.



Joe, journaliste sport au Salt Lake Tribune : Bonjour b., comment ce déroule ce barbecue ?

Bien Joe, très bien ! Tu remarqueras qu'il bien plus tard que d'habitude ! Je te le dis car vous sacrés journaliste, quand le barbecue arrive en avril vous êtes les premiers à le dire et redire mais quand il a lieu mi juin, on ne le souligne pas !

J : C'est bien noté b. ! Et rassurez vous, je ne vais pas manquer de rappeler que cette saison fut fantastique pour l'équipe et pour les fans...

b. le coupe : Oui une saison à 58 victoires, ça ne s'était jamais vu ici ! Une saison où l'équipe arrive en FINALE ABN ! Un truc jamais vu à Salt Lake City !

Oui c'est juste, toute la ville s'est soudée derrière vous et vous a fêté comme il se doit au retour de Toronto le soir de la dernière défaite.


Pouvez vous nous faire un résumer de cette saison passée ?

b. : oui, sans soucis, c'est le type de saison dont on se souvient. Le début de saison fut très bon. On a enchainé les victoires autour d'un axe Jespen – Webber – Mashburn – Jones – Richmond – Stoudamire. Je dis un axe car tout fonctionné aussi bien en attaque qu'en défense. Au point de voir les bookmaker lancer des paris sur les deux confrontations face aux Raptors. Et tout roulait tellement bien qu'on a gagné es 2 matchs de saison régulières !

J : Puis la machine c'est un peu déréglé après le all star week – end...

b. : oui c'est comme ça que j'ai pris les choses à l'époque. Mais c'était une connerie de réagir comme çà. Regardes, les meilleurs équipes de l'histoire de cette ligue, celles qui sont sont restées et qui restes au top, connaissent toujours des moments de moins bien.

J : Quelles sont ces TOP équipes ?

b.  les Pacers, les Raptors, les Lakers, les Suns, les Spurs et les Mav's et les Blazers jusqu'à cette saison.

J : Revenons donc sur cette période...

b. : et bien comme je te le disais j'ai pris de mauvaise décisions, des choix qui ont un peu nuis à l'équipe, au niveau de la cohésion.



J : Vous voulez parler du transfert avorté avec les Clippers ?

b. : Oui c'est ça. J'ai commencé à me dire que l'équipe avait besoin de sang neuf et j'ai un peu sondais quelques GM. Et j'ai vu qu'il était possible de récupérer Ben Wallace. Un joueur qui, je me pense va devenir un vrai type capable de changer le destin d'un match grâce à sa défense.Alors que l'équipe avait juste besoin de se reposer un peu, de relâcher un peu la pression pour continuer de prendre de plaisir sur le terrain. Et au lieu de ça j'ai juste augmenté la pression ambiante en sous entendant que Les n'était plus au niveau. Alors qu'il a monté à tous lors de ces Playoff, en limitant  Robinson, qu'il est toujours l'un des meilleurs défenseurs à son poste.

J : Vous n'étiez pas la seule source de cette pression ?

b. : Ho non ! Tu te leurres si tu crois ça ! Car l'attitude des autres équipe vis à vis de nous a changé ! Cette saison. On été attendu le couteau entre les dents après notre bon début de saison. Et il a fallu digérer ça. Puis on a bien fini la saison avant d'attaquer les Playoff.



Oui des début plus rugueux que vous ne vous l'imaginiez ?

b. : Comme T-Mc, nous avions la malédiction du premier tour à faire mentir. Donc on a eu un peu plus de pression que l'on du avoir. Et puis c'était les derniers match de la légende vivante Joe Dumars. D'ailleurs, il faudrait lui demander si ce n'est pas Eddie Jones qui lui a fait comprendre qu'il étant tant de raccrocher les baskets !

Puis les Spurs de l'éternel rival de Chros Webber :  Penny Hardaway ?

b. : De penny Hardaway depuis 10 jours mais de David Robinson encore à l'époque de cette série. Car Penny n'a pas eu l'impact que son GM espérait. Là aussi étouffé par Jones !

Et les Lakers de Baudelaire pour finir votre quête à l'ouest et vous ouvrir les portes des finales...

b. Là je me suis chié dessus pendant toute la série. Même si l'équipe vieillit elle est impressionnante de polyvalence et de talent au service du collectif. J'avais vraiment peur Sabonis nous face payé le fait de l'avoir échangé il y a deux ans. Mais Webber et Mashbrun ont fait le taf sur série. Et je tiens vraiment à te faire souligné la série Stoudamire qui a écraser un MAR, tout frais revenu depuis peu de vacance blessure.

Et les finales, où....


Où nous avons pris une leçon de basket ball par Rik Smits ! C'est lui le MVP des fianles et pas un Shawn Kemp replacé au poste 3 qui s'est fait mangé par Eddie Jones et ce même s'il est 20 cm et 30 kilos plus léger !

Merci pour ce retour sur la saison, comme à l'accoutumé je vais vous demander une revue d’effectif.
Commençons avec :

Jespen : L'un des 5 voir 3 meilleurs défenseurs au poste de pivot, qui vieillit un peu plus chaque saison.

Hodge : Un type du même profil que Jespen qui mérité un peu plus de temps de jeu.

Webber : l'un des 5 meilleur joueurs de la ligue ! Pas de débat possible !

Funderburke : Un 4 avec de bonnes aptitudes offensives.

McRae : Un mec qui a pu défendre sur 3 positions cette saison, car c'était le délire de tous à mettre de 4 ou 5 au poste 3.

Ellis : Un gros caractère dans un gros moulin.Un guerrier.

Mashburn : Le seul joueur de cette ligue à mériter le titre du meilleur coéquipier. Cette année il a laissé Chris prendre les clefs du camion. Et il sait aussi se mettre sur le devant quand l'équipe en a besoin.

Williams : Une bonne rotation.

Massenburg : Un futur très bon assistant coach.



Jones : La pièce qui nous manquait !!!! Le meilleur défenseur extérieur. Un joueur propre, intelligent et qui pense avant tout à l'équipe.

Richmond : On va aller lui chercher le titre pour qu'i puisse prétendre au HOF car il le mérite.

Watson : une bonne rotation.

Stoudamire : Un top 5 voir top 3 meneur de la ligue.

Price : Brent est au Jazz ce qu'Haslem sera au Heat.

Shaw : Un futur très bon assistant coach.

Merci, quel sont les objectifs pour l'année à venir ?

b. : on ne peut plus se cacher, le titre.

Et pour l'intersaison ?

Intégrer les jeunes joueurs draftés et re signer des ancien qui sont là par exemple !!

Merci b. et profitez bien de ces agréables moment car la saison arrive vite !    

kemp en sf, focus inside :

22ppg, 8.5rpg, 4apg à 49%, mouais...

sans compter la domination sur webber en pf

non, vraiment, Smits a été le X factor comme contre LAL l'an passé mais c'est bien Kemp qui m'a permis de dominer, Garces, Sprewell et Payton ayant été bien limités !
En revanche Jones a pu scorer en effet

Non mais franchement je taquine. Je ne me donne pas le droit de critiquer les choix stratégiques. Et c'est plus près de l'autodérision car j'ai tenté un Mashburn en 4 au moment où tous décalait un 4 en 3.

Le soir du 10 janvier 2000, Joe le journaliste sport du Salt Lake Tribune et insider auprès de l'équipe du Jazz d'Utah, reçoit un coup de téléphone de son directeur de rédaction « Joe, tu ne vas passer la nuit à South Beach mon gars ! On vient  de recevoir un fax du GM du Jazz et il te convie demain matin à 10h à la salle d'entrainement pour une conférence de presse. Ton avion décolle à 1h du matin, dors bien dans l'avion car demain cela risque d'être folklorique ! ».
Le directeur de rédaction avait raison, jamais une conférence de presse n'a lieu le matin, de plus l'équipe n'est pas au top de sa forme. Cela cache quelques chose.

Arrivé sur le site d'entrainement du  Jazz, c'est l'euphorie. ESPN, NBC, Sport Illustrated, Slam Magazine...sont là. Tous se questionnent, tous vérifient leurs sources et tous tombent d'accord, rien n'a filtré, personne ne sait pourquoi il est là.
Une fois son accréditation récupérée, Joe s'avance au plus prêt de la scène. C'est là qu'il croise b., le GM, qui lui glisse quelques mots à l'oreille avant de se présenter devant les micros,«  accroche toi Joe, dans 5 min le paysage de la ligue va être changé, si tu veux on se voit la semaine prochaine, pour une interview exclusive pour tout t'expliquer... ».
Une fois sur la scène, le GM commence les hostilités « Bonjour à toutes et à tous et merci d'être présent, si tôt. Ce point presse va être bref. L'équipe du Jazz balbutiait sont basket depuis le début de la saison. Nous n'avons pas réussi à reproduire la surprise de l'année passée et tous nos adversaires connaissaient nos plans de jeu . Nous nous sommes réuni avec tout le staff et il nous est apparu que le plus stratégique était de procéder à une changement de style de jeu. Car la ligue et les joueurs évolue. Le Jazz va donc jouer de façon Up Tempo en small ball organisé autour d'un seul intérieur. Pour préparer au mieux cette évolution, nous avons rencontré tous les joueurs de l'équipe pour leur exposer notre projet et pour voir s'ils étaient en adéquation avec celui-ci. Et tous sauf Chris Webber étaient ok. Chris était très déçu de ce début de saison. Et il nous a fait par du fait qu'il refusait maintenant de jouer pivot. On a donc évoqué avec lui la possibilité d'un échange. Il nous a fait part des destinations qu'il préférait : une des franchises proches des grands lacs et de Detroit, New York, Boston ou LA. Cette décision a donc été la première de la mise ne place de notre schéma de jeu. Ce qui a donné aussi le départ de Mitch Richmond pour récupérer des pièces correspondant plus au schéma de jeu. Donc je vous présentent donc les nouveaux visages du Jazz : Ben Wallace, Doneyll Marshall, Sean Rooks, Chris Havlicek, Rex Walters, Clavin Wright, Theodoros Papaloukas.
La franchise tiens à remercier et souhaite bonne route à Chris Webber, Les Jespen, Donald Hodge et Mithc Richmond. A noter aussi que le pick 2001 du Jazz passe des Clippers aux Nets.
D'ailleurs je tiens à annoncer que le numéro de Chris Webber sera retiré et accroché le 9 mars prochain lors de la confrontation contre les Clippers. Et je souligne aussi que vous êtes désormais dans le « Les Jespen Training Camp ».
Les a beaucoup apporté à la communauté de Salt Lake City et nous tenions à lui rendre hommage. Quant à Chris, il a simplement marqué l'histoire de la franchise, meilleur marqueur, rebondeur, contreur, leader au triple double au double double. Il a un palmarès de distinctions individuelles des plus fournis de la ligue.

Pour l'avenir nous allons donc jouer small ball et agressivement en défense avec un cinq : Ben Wallace – Doneyll Marshall – Jamal Mashburn – Eddie Jones – Damon Stoudamire. Et sur le banc Papaloukas, Walter, Havlicek, Rooks et Wright comme seconde unit.
Maintenant place au jeu, place au Jazz !
Et merci beaucoup, il n'y aura pas de séances de questions-réponses, merci de votre compréhension. »  

Très sympa à lire ce post original.
Bravo

Du même avis que buck !

Hâte de voir ce que tout ça va donner .... J'apprécie les gens qui essaient !

Dimanche 30 avril 2000, il est 10h du matin et téléphone sonne chez Joe, journaliste sport du Salt Lake Tribune. C'est un excédé que le journaliste décroche «  Hey salut Joe, c'est b. du Jazz. Désolé de t'embêter en ce jour du seigneur. Mais veux tu venir voir le dernier match de la saison avec moi, pour qu'on évoque les changements de cette saison ? ». « - Salut b., oui avec plaisirs, mais je veux plus que le match, je veux suivre l'équipe toute la journée, car aujourd’hui est un jour crucial pour l'équipe. », « -Très bien, je ne peux pas te refuser ça. Alors dépêches toi et si tu arrives à être au centre d'entrainement dans 30 minutes lors c'est ok ! Dépêches toi car je te fais une fleur ! ».

Joe raccroche le téléphone, choppe son dictaphone, embrasse sa femme et saute dans sa voiture direction le « Les Jespen Training Camp ». Dans la voiture Joe, repense à ce coup de fil. « Une fleur, une fleur...enfin il teins juste ses promesses, c'est tout ! Oui il m'avait promis une interview exclusive le matin de la conférence de presse annonçant le départ de Chris Webber ». La Dodge de Joe file sur la Lincoln Highway, il arrive au centre d'entrainement 27 minutes après le coup de fil. C'est bon, il passera la journée avec l'équipe. Il récupère son accréditation au près de b. qui l'attend là devant l'entrée du gymnase.

Une fois à l'intérieur, l'atmosphère est lourde. Lourde de sueur car tous les joueurs sont là en train de revoir leurs gammes. Le silence est lourd aussi. Seul le coach parle «  Ce soir on joue notre saison les gars. Ce soir il ne faudra pas s'économiser sur les sacrifices ! On peut atteindre les Playoffs, j'y crois, j'en suis sur ! On doit s'appuyer sur notre défense et notre circulation de balle. »

L'entrainement physique se termine et le staff compose deux équipes pour un pick up game de 10 minutes. D'un coté : Stoudamire – Papaloukas – Nesby – Outlaw – Rooks et en face Walter – Jones – Mashburn – Marshall – Wallace. Le pick up game démarre et le coach nous explique : « Ce soir on joue les Suns. Cette équipe tourne autour d'un bon meneur organisateur, d'un excellent shooteur et d'un PF technique. Donc une grande partie de ce match repose sur les épaules de Jamal et sur la manière dont il arrivera à prendre le dessus sur Glen Rice. Donc on lui a collé Tyron dans les pattes. C'est une petite mise en situation avant les exercices individuels » Et là sur le terrain, on peut voir qui sont les cadres. C'est ceux qui aboient ! Et les aboyeurs sont : Stoudamire, Jones et Mashburn. Un autre se distingue, c'est l’énergique Outlaw. Une chose est sur Mashburn est déterminé comme jamais. Et c'est sur un oublis défensif de Masrhall qui engendre une faute de Wallace que Mashburn fait entendre cette détermination « Bordel Doneyll, suit ton joueur ! Merde les gars, on va en playoffs ce soir ! Mais on y va que si vous êtes prets à crever sur le terrain ! On ne laisse rien passer ! On se re concentre et on joue dur ! ».

C'est pendant ce scrimmage que Joe e profite pour se rapprocher de b. et le questionner sur cette saison et sur ce transfert tant médiatisé.
« Ecoute, j'étais perdu. L'année passée nous étions en finale, on avait monté une machine de guerre. Et cette année sans rien changer la machine était beaucoup moins forte. J'ai commencé à agiter le cocotier et avec le staff on a réfléchit au meilleur système de jeu possible. » « C'était une connerie de ma part. Ma plus grosse connerie jamais faite en tant que GM ! » « On aurait du laisser du temps à l'équipe nous aurions joué les PO et on aurait vu ensuite. Le temps de digérer la saison dernière. »
« Bref pour tout te dire. Le staff nous a pondu un systeme de jeu dans lequel je crois. L'avenir de ligue c'est une ligue small ball avec des petits ailiers dominants, avec des gars comme Paul Pierce, Lamar Odom et les jeunes qui dominent les championnats lycéens. Et une défense agressive. » On a réuni tous les joueurs et on a exposé notre système. Tout le monde était OK sauf Chris. Qui nous spécifié qu'il ne jouerait pas pivot. On a essayer de le convaincre mais il a dis clairement qu'il le ferait pour nous jusqu'à la fin de saison mais pas plus et qu'il demanderait un trade si on s'entêtait avec ce schéma de jeu. De plus il ne voulais pas jouer comme un 4 qui étire le jeu. » « Chris est un homme que l'on respecte. On lui a donc demander quelles seraient ses destinations privilégiées. Il faut clair soit les mégalopoles que sont NY et LA soit Détroit. » « Voila tu sais tout. Et oui si c'était à refaire nous ferions différemment. Attention mon message à l'attention de Ben Wallace est clair. Je crois en toi mec ! Mais tu n'ai pas un FP ! »
« En suite nous avons essayer de combler nos problèmes de fautes dans la raquette et nos problème pour mettre des points et les arrivées de Tyron et Bo nous ont fait le plus grand bien. Et portant ce fut très dur se séparer de Brent Price qui fut e premier gars que j'ai signé quand je suis arrivé. Et je lui souhaite une belle suite de carrière à NY ou ailleurs ! »

...pendant ce temps les joueurs alternent entre exercices individuels et massages avec le staff médical. La séance va durer jusqu'à 12h30 puis les joueurs partent tous manger, faire une sieste. Et le rendez-vous est à 17h. Au moment de partir Damon et Jamal se regroupent, discutent et Jamal prend la parole « Les gars, ce midi on mange tous ensemble, il n'y a pas de discutions possible, c'est Damon qui invite ! » Le Ton est ferme mais la boutade détend un peu les choses. Joe essaye aussi de faire inviter ua repas mais là c'est Eddie Jones qui intervient « hey Joe, comment vas-tu ? Tu aimerais bien venir, c'est ça ? Mais je t’arrête de suite, tu ne vas pas venir manger des pâtes ? Non fais toi payer du homard par le GM ! ».

Les choses sont claires et b. me donne rendez vous à 17h30 au complexe.

17h30 Joe est présent au centre sprotif. Là, comme au matin, b. l'attend avec son accréditation et avec son « planning » : 17h30 18h30 : séance vidéo. / 18h30 - 19h : temps libre / 19h : vue de l'échauffement en loge / 19h30 discours du coach dans les vestiaires / 20h : match dans les loges / 22h : retour des joueurs dans les vestiaires.

Séance vidéo : Des séquances compilées des matchs des Suns ou ressortent trois systèmes. Ils sont expliqués et décortiqués par le staff. Les jeouurs posent des questions et le staff tante d'y répondre.

Puis un moment a airer dans l'enceinte sportive le temps que les joueurs se fassent masser.

Et là le journaliste arrive dans la loge. Le GM est en grande discutions avec le propriétaire de la franchise. Et la tension est palpable. En effet le propriétaire l'a dit il y a deux semaine, « si le Jazz ne va pas en PO c'est un échec pour la saison ! » . C'est véritable apéritif de standing qui accueil le journaliste dans la loge officielle du Jazz, il est accompagné de quelques gros entrepreneur du coin et de l'agent de Ben Wallace et de Bo Outlaw.

19h30, Joe s'introduit dans le vestiaire du Jazz, il est le seul non membre de l'équipe à être présent. Le GM avait raison il lui a fait une fleur ! C'est le coach qui parle, il reprend ce qu'il a dit lors de l'entrainement. Puis C'est Damon Stoudamire qui parle. Il encourage ses coéquipiers à être des « Guerriers », puis Eddie Jones intervient et enfin c'est Jamal Mashburn qui conclu par « cela fait 4 ans que le Jazz est en Playoff ! Cela fait 4 ans que Damon et moi emmenons le Jazz en PO et ça ne va pas s’arrêter ce soir ! Non l'histoire continue ! »

20h : Tip Off
Le match est étouffant, ultra physique et défensif. Mashburn et Rice se rendent coup pour coup. Stoudamire et Leattner distribuent le jeu et Marshall a bien retenu les remaqrues de Mashburn du matin.
76 - 76 à la fin du temps réglementaire et c'est parti pour une prolongation. Et comme l'avais prédit le coach mormon c'est la condition et l'engagement physique qui a fait basculer la rencontre du coté des habitants de l'Utah avec les 31 points de Mashburn.

C'est l'euphorie dans le stade. Les confettis pleuvent ! Les gens sont heureux.....vite Joe court vers le vestiaire pour y retrouver les joueurs. Il y arrive en compagnie du GM. Et la c'est une douche de Gatorade qui les attend. Les plus jeunes sont heureux quant aux vétérans eux, ils sont plus mesurés et commence déjà à parler des Lakers...