Utah Jazz

Après 41 matchs joués soit 50 % de la saison, il était temps pour nous de faire un bilan mi parcours de cette équipe du Jazz version 2010-2011. C'est donc avec b. le général manager de l'équipe que nous avons échangé.



Êtes-vous satisfait de votre équipe ?



En effet je suis très satisfait de mon équipe. Nous avons Kevin Durant qui est l'un des meilleurs marqueurs de la ligue, il vient tout juste de dépasser la vingtaine. Il s'annonce comme étant l'un des visages de la ligue pour les 10 années à venir. Il progresse d'année en année et devient vraiment indéfendable.
Quant à James Harden, lui aussi sa progression est constante et pour une deuxième année dans la ligue son jeu est déjà très mature même s'il est vrai qu'il a encore tendance à souffrir face aux grosses pointures à son poste. Mais il a tout juste 20 ans.
Le troisième élément fondateur de cette équipe est le pivot espagnol Marc Gasol. Tous les commentateurs sont d'accord avec moi pour affirmer que son arrivée dans l'Utah le fait revivre. Nous lui avons donné beaucoup de responsabilités tant en attaque qu'en défense et il n'a pas fait faux-bon. J'estime même qu'il est en course pour les titres de MIP.
Le projet suit son cours, nous en sommes très contents. Alors il est clair que nous allons avoir du mal à nous qualifier pour les playoffs, cependant nous n'allons pas nous laisser faire et nous allons nous battre à chaque match.



D'ailleurs revenons sur cette notion de projet. Vous estimez que votre équipe est construite sur votre projet ? Pourtant le dernier joueur nommé Marc gazole, n'a pas été Drafter par l'équipe. S bien adéquation avec votre projet ?



Je vous rassure Kevin a été Drafté par le Jazz. James aussi. Et en effet Marc n'a pas été Drafté par le Jazz. Mais il a été acquis par la valeur d'un joueur, lui-même, drafté par nos soins. En effet nous parlons là de Nicolas Batum. Lors ce que nous l'avons sélectionné nous avons pris le joueur avec le plus de potentiel sans nous soucier de son poste de prédilection, de son poste de jeu. Il s'avère qu'au bout de deux saisons Nicolas et Kevin avait tendance à se marcher sur les pieds. Non pas que j'ose comparer le talent de Nicolas et celui de Kevin mais bien que leur jeux se passait dans les mêmes espaces. Il était important pour nous de pouvoir construire l'équipe aussi autour d'un intérieur dminant et en particulier un pivot aussi alaise des deux côtés du terrain. En attaque comme en défense. C'est pourquoi nous avons jeté notre dévolu sur Marc Gasol. Et évidemment dans l'histoire Millsap faisait partie aussi du pack mais Millsap avait surtout réalisé un intérim dans notre équipe. Il n'a jamais été question de l'intégrer sur le long terme.

Et puis le projet n'était pas que basé sur la Draft car quelqu'un comme PJ Tucker intègre pleinement dans le projet. C'est un vrai sixième homme quelqu'un qui a signé pour rester sur le long terme quelqu'un qui a signé pour faire partie du projet. C'est l'un des premiers joueurs que nous avons acquis lorsque nous avons décidé de reconstruire. Et pourtant nous ne l'avons pas drafté même si il a passé sa première saison dans la ligue, dans l'effectif du Jazz et il semble même être un de ses joueurs qui fera toute sa carrière sous le même maillot. Et puis regarder les autres jouer joueur Drafté par nos soins. Il ont vocation est resté même s'ils ont été Drafter loin ou deuxième tour.



Justement non, nous avons appris hier que la dernière année de contrat de Bayless n'était pas garanti. Est inscrit il lui aussi dans le projet ?



Mais ce n'est pas parce que sa dernière année n'a pas été garanti qu'il ne s'inscrit pas dans le projet. C'est juste que nous estimions qu'une dernière année à 1 900 000 $ n'était pas en adéquation avec sa réelle valeur sur le marché. Et il en convient, la décision était prise après une consultation du joueur.



Donc si on vous écoute le projet est stable est bien lancé ? Que vous manque-t-il encore pour atteindre des objectifs ?



Nos jeunes ont encore travailler avec des coaches individuel je pense à Kevin et aussi à James. Et de le faire rapidement. Et puis il y a encore le processus de sélection de nouveaux joueurs par la draft. Celle qui arrive en fin de saison, et la prochaine nous aurons certainement des cours intéressant à jouer. Après ce qu'on peut nous souhaiter surtout de la stabilité et de la patience.
Et une FA avec beaucoup de resignatures.




Comment voyez-vous la fin de saison ?



Je dois avouer que je suis impressionné par les Lakers de Los Angeles et aussi par les Pistons de Détroit. Je trouve que dans cette ligue il est toujours difficile pour une équipe qui a fait une bonne saison d'enchaîné une seconde aussi bonne pour l'instant seuls les Pistons me font mentir.

Il y a aussi les Nuggets qui m'impressionnent. Une reconstruction rapide est intéressante avec un Kidd toujours à la baguette. Ce qui permet aux jeunes de prendre vite en responsabilités.

Et pourquoi pas un doublé des pistons avec une finale contre les Blazer ou les Lakers.

L’équipe du Jazz se portait à merveille en cette saison 2011-2012 même mieux que prévu et voila qu’elle prend un nouveau cap le soir la DRAFT.

Et ce après une saison resplendissante pour un effectif si jeune. En effet l’équipe construite autour de Kevin Durant – James Harden et Marc Gasol sortait d’une saison à 50 victoires, soir une progression de plus de 12 victoires par rapport à la saison passée. Et en ce soir de la draft 2012, en quatrième position, les Minesota TimberWolves sélectionnent l’ailier de Michigan State Draymond Green. Celui-ci a juste le temps de serrer la main du commish’ qu’il est directement échangé au Jazz contre le pivot espagnol Marc Gasol.

Pour l’anecdote, il est important de souligner que le commish’ a demandé à Green de ne pas mettre la casquette des Wolves sur la tête et d’attendre de descendre de l’estrade du Prudential Center de Newmark pour revêtir la casquette du Jazz. En effet il se murmure que les contacts entre le font office de Salt Lake City et celui de Minéapolis étaient établis depuis le soir de la lottery. Il se murmure aussi que les mêmes contacts avaient été tissés avec la franchise de Houston. Et oui, il semble bien que les mormons aient tout fait pour s’assurer de récupérer le joueur originaire du Michigan.

Alors pour quoi se séparer de la troisième option de l’équipe au profit d’un joueur sous dimensionné pour le poste d’ailier fort avec des caractéristiques, certes séduisantes, mais qui dans cette ligue (ABN) n’ont jamais portées leurs fruits ? En effet aucun intérieur-passeur n’a réussi à briller dans ce championnat. Les Diaw - Webber ou autres Divac peinaient à sortir 4 assits sans perdre 3 ballons….Quant au profil d’intérieur – défenseur c’est compliqué quand celui-ci culmine à tout juste 2 mètres.

Surtout quand le joueur envoyé en contre partie est la troisième option offensive de l’équipe. Que celui-ci est la clef de voute de la défense de l’équipe. Qu’il assure plus de 17 points et 10 rebonds sans perdre de balles et avec des pourcentages de réussite excellents. Quand en plus ce joueur est le plus « âgé » des cadres du roster. Qu’il vient juste d’être locké pour 6 ans…Et qu’il progresse à chaque Training Camp…

De plus, selon les analystes, Marc Gasol est un joueur très intelligent, c’est un véritable cerveau sur le parquet, un floor manager.

Alors pourquoi se séparer d’un tel joueur au profit…..d’un véritable pari, contenu de ce qui a été présenté plus haut. Et bien, parce que, selon les dires du GM mormon « Marc est un cerveau mais notre équipe a besoin d’un cœur, d’une âme sur terrain, de hargne ! d’un catalyseur d’émotions, d’un chien de garde, d’un aboyeur….bref, d’une grande gueule ! ». De plus, selon le GM, Green est lui aussi un joueur avec un énorme QI basket qui pourra lui aussi être un floor manager.

Mais d’autres éléments viennent éclairés ce choix. En premier lieu, il y a la réussite de Nikola VUcevic. En effet, l’ancien Trojan de Southtern California, sélectionné en 8ème position de la précédente DRAFT sort d’une très belle saison à plus de 13 points, presque 9 rebonds en moins de 30 minutes. Lors de sa saison rookie il a réussi à mettre Ronny Turiaf sur le band et à gagner ses galons de titulaire. Et le monténégrin est plus à l’aise sur le poste 5 que le poste 4, où sa lenteur peut vite devenir un frein en défense.

De plus, le GM mormon est lui aussi un peu rigide avec ses concepts. En effet c’est lui qui il y a 5 ans maintenant a lancé la JazzFactory, ce concept vise à constituer une équipe essentiellement composée de joueurs ayant été draftés par l’équipe et n’ayant connu que le Jazz. Mais surtout accompagné par un ensemble de coach et préparateurs afin d’exploiter au mieux leur potentiel. Et il faut bine avouer que Gasol n’a pas drafté par la Jazz, et qu’il a plutôt un profil de mercenaire que de joueur d’équipe.
Les journalistes savent aussi que le GM est raide dingue du style de jeu de Green.

Et il se murmure aussi, selon des sources proches du club que l’attitude du pivot espagnol pendant les playoffs n’a pas plu au staff de l’équipe. En particulier lors des deux derniers matchs contre les Lakers. Où il semblerait que l’Ibérique n’ait pas suivi le plan de jeu dicté par le coach.

Une chose est sur, le GM, le propriétaire et le coach sont très fiers de présenter un cinq majeur de joueurs qui n’ont porté que le maillot du Jazz : Harden – Tucker – Durant – Green – Vucevic.

Alors, oui ce roster sera certainement moins performant que celui de la saison passée, car la moyenne d’âge de l’équipe a baissée, elle sera donc moins expérimenté. Mais les signatures de Jason Williams et Erzam Lorbek apporteront leur expérience. Et on peut espérer que l’impact de James Harden et de Kevin Durant sera encore plus grand que la saison qui vient de se terminer.

Le mois de février touche à sa fin et la moitié de la saison est passée avec déjà 48 matchs de joués pour le Jazz. Il ne reste plus que 2 mois de saison régulière. Mais deux mois denses, très denses avec pas moins de 34 matchs à jouer, soit 17 matchs par mois, soit 1 match tous les 1,79 jours.
Bref, il est temps de dresser un bilan mi-parcours de cette saison 2012-2013.
Alors l’équipe emmenée par un Kevin Durant taille MVP affiche 56,3% de victoires avec un bilan de 27 victoires pour 21 défaites.
Donc oui KD a enfilé son costume de MVP, cependant c’est bien par le collectif que l’on va commencer à dresser le bilan. Et donc collectivement, le GM déclare que le bilan est très bon car l’équipe est très jeune. En effet celle-ci affiche une moyenne d’âge de tout juste 25 ans.
L’équipe est la sixième meilleure attaque de la ligue avec un peu plus de 103 points marqués par match. Elle est aussi la neuvième meilleure défense avec seulement 98,6 points encaissés. Mais c’est surtout et avant tout la meilleure équipe aux nombres de passes décisives avec pas moins de 26,4 assists par matchs ! Oui, à Salt Lake City, la balle circule, et elle tourne bien. Ce qui en fait la grande fierté du GM.
C’est aussi la 27ième équipe aux rebonds, ce qui souligne un gros manquement de ce coté et même si ci c’st l’antépénultième équipe de la ligue aux rebonds pris c’est paradoxalement la 5ième meilleure équipe de la ligue aux nombres de rebonds laissés aux adversaires.
Sur ces questions défensives, c’est aussi la 8ième meilleure équipe aux nombres de contres par matchs et aussi la 4ième meilleure équipe aux blocks « donnés » aux adversaires. A propos des interceptions le Jazz est la huitième équipe de la ligue et la 9ième meilleure équipe aux nombres d’interceptions laissées aux adversaires.
Et pour faire la transition entre le collectif et l’individuel, même si dans l’équipe il y a deux joueurs du top ten des plus gros « perdeurs » de balle, celle-ci est pourtant la 6ième meilleure équipe de la ligue aux nombres de Turn Over mais la 14ième équipe aux nombres de TO provoqués.
Passons maintenant au coté individuel. Alors oui Durant est de taille MVP ! avec 34,3 pts/match 7,7 rbs 3,3 ast et 1,5 stl avec en plus 0,4 blk par match mais aussi 3,4 pertes de balle.
Le tout avec des % de réussite simplement excellents : 49,9% aux shoots, 87,1% aux lancer francs et 43,2% à 3 pts. Donc oui KD est une grande satisfaction pour l’équipe, de saison en saison son jeu évolue et ses épaules s’élargissent en prenant de plus en plus de responsabilités.
Autre, très grande satisfaction, le meneur dans sa contract year : James Harden ! qui cette année sort simplement : 21,4 pts par match, 5 rbs, 10,6 ast, 1,8 steal, mais aussi 3,3 balles perdues. Lui aussi avec d’excellents % de réussite : 47,7% aux shoots, 86,3% aux lancer franc et 44% à 3pts.
Le troisième larron n’est autre que le Monténégrin Nikola Vucevic, qui lui aussi connait une vraie continuité à son excellente année rookie avec presque 14 pts presque 10 rbs 2 ast, 1 stl, 1 blk et avec 46,4% de réussite aux shoots et 71,6% aux lancers francs. Oui le pivot, fraichement repositionné pivot depuis le départ de Marc Gasol, a de très bonnes mains et cella compense un peu son manque de physique et de verticalité (Cf : rebonds et blocks). Cependant il reste toujours beaucoup trop tendre en défense, domaine sur lequel il devra progresser.
Pour finir sur le 5 majeur, regardons le cas Tucker et le cas Green. On va commencer par le vétéran et on finira par le newbee.
Donc Petit Jean PJ Tucker continue sr la lancée de l’année passée avec un profil de stopeur. Et le joueur aux gros bras version Benalla Bodybulding sort plus de 5 pts 4,4 rbs et 1,5 stl et le tout avec des % peu reluisants : 46,7% aux shoots (ca va encore), 58,7 % aux lancers francs (heu la c’est inquiétant…) et 23,1 % à 3pts. Alors oui il n’est pas shooteur pour un sous mais en même temps ce n’est pas ce qu’on lui demande. Car il assure presque 30 minutes par matchs et coordonne la défense sur les lignes extérieures.
Draymond Green maintenant, le pick 4 de la dernière draft sort une ligne de stats tout à fait en adéquation avec ce que l’on imaginait de sa saison rookie : 7,2 pts 7,8 rbs 3,3 ast 1 stl 1 blk 1 TO avec de très bons % de réussite : 46,9% aux shoots, 70,8% aux LF et 42,3% à 3pts. Green s’impose déjà comme un ultime All Round player et un capitaine défensif ! le staff mormon a hâte de suivre son évolution.
Alors l’analyse à la mi saison ne doit pas se limiter aux titulaires car deux joueurs sortants du bancs sont aussi très précieux pour l’équipe. Il y a d’abord Ronny Turiaf, vétéran ultime qui a épousé corps et âme l’esprit de la franchis et le projet Jazz Factory. Et du haut de ces 30 ans, le « vieux » comme l’appelle KD, Harden et autres Green et Vuc’, apporte tant sur le terrain que dans le vestiaire. Donc Turiaf assure les rotations sur les postes 4 et 5 et en moins de 25 min il apporte 6,7 pts et 5,4 rbs plus 1,3 passe dé, 1,1 interception et 1 contre. Mais avec des % douteux 38,7% aux shoots et 69,8% aux LF. Sa dureté fait le plus grand bien aux deux jeunes locataires de la peinture, qui trouve dans leur aîné un vrai maitre à penser.
L’autre joueur du banc très impactant c’est le Bosnien Bojan Bogdanovic qui pour sa deuxième saison double son temps de jeu et amène presque 8 pts et 4 rbs en 25 minutes avec là aussi d’excellent % de réussite : 43,8% aux shoots, 88,5% aux LF et 40,6% à 3pts. Le feu follet des Balkans apporte son énergie au scoring et il a déjà prouvé qu’il était capable de perforer n’importe quelle défense.
Alors certes ces deux lascars ne feront pas partie de la course au titre de sixième homme mais pourtant sans eux le bilan du Jazz ne serait pas aussi brillant (ni même équilibré).
Alors l’équipe est jeune mais elle peut jouer les PO, et la perte de Gasol a été compensée par la montée en puissance de KD et Harden mais aussi par la polyvalence de Green.
Donc pour l’instant, le staff mormon est très satisfait de son équipe.

à l’aube de la vague 9 de la saison 2012-2013, il est temps pour l’équipe du Jazz d’Utah de faire une bilan mi-parcours.
Après avoir loupé les playoffs de peu, le Jazz ne peut, déontologiquement pas, louper la post saison encore une fois.

Alors pour l’instant, les voyants sont au vert. Car l’équipe est actuellement 7 ième de la ligue. Et 4 ième de la conférence ouest. Conférence ultra dense et relevée, en effet le dixième de la conf’ Ouest serait, lui, qualifié pour les playoffs à l’est…

Bref, revenons à nos moutons mormons. L’équipe tourne bien autour du duo Durant – Harden, avec un Harden plus tranchant et décisif que les autres saisons. Il a d’ailleurs multiplié les triples doubles en cette première partie de saison. Mais le duo, qui compile chaque soir 56,5 pts 12,5 rbs et 14 ast !!, est aussi complété par la recrue de cet été, le deuxième arrière au profil de stoppeur extérieur : Wesley Matthews, qui assure pour l’instant plus de12 pts par match en étant la troisième option offensive de l’équipe. Equipe étant totalement tournée sur le shoot extérieur.
Cependant le secteur intérieur n’est pas en reste car Draymond Green assure comme l’année passée plus de 7 pts 9 rbs 3 ast 1 stl et 1 contre pour un peu plus d’1 TO. Et le nouveau venu : Hassan Whiteside assure lui ses 9 pts 10 rbs et 2,6 contres par match.

C’est donc bien l’ensemble du cinq majeur qui est performant et complémentaire. Et cette saison, n’est coutume, le banc est lui aussi performant avec les Allen, Turiaf, Pietrus et Hinrich qui, même s’ils jouent peu de minutes chaque soir, les font fructifier avec raison.

Le banc est donc performant même si l’atout offensif principal qu’était Bojan Bogdanovic a été tradé en compagnie de Nikola Vuvecic afin de récupérer Hassan Whiteside.

De ce trade, le GM s’en explique ainsi : « nous manquions cruellement de verticalité et d’un point d’encrage défensif supplémentaire à l’intérieur ». En clair, le Jazz en avait assez de se faire marcher dessus par tout les pivots au profil offensif. Car les lacunes en défense de Vucevic commencé à faire tache dans un cinq majeur où le plus mauvais joueur en défense (à part lui) est affublé d’un B+ en défense. Alors certes l’équipe a perdu en apport offensif (les 10 – 12 pts de Vuc’ et le 7-9 pts de Bogda’) mais ça, el GM en était conscient et selon lui « l’équipe a les ressources nécessaires pour marquer des points même sans les deux joueurs que nous avons du céder. Et l’équipe est aussi très bien fournie en joueurs ayant un fort QI basket ».
Les statistiques ne peuvent que donner raison à cette analyse, en effet l’équipe est l’équipe leader aux nombres de passes décisives par match. Ce qui est à noter surtout dans une équipe avec deux très forts scoreurs.

C’est donc une équipe plus fringuante que celle de la saison passée à la même date. Cependant il ne faut pas se réjouir trop vite car la densité de la conférence peut générer, sur une mauvaise vague, une baisse drastique au classement. Et si playoff il y a alors c’est à l’intersaison que le bilan de la saison pourra se dresser. En effet si Whiteside ressigne alors le deal sera gagnant pour le Jazz. Si il ne re signe pas alors cela aura été un mauvais deal pour le Jazz.

Une page se tourne au Jazz d’Utah.
Il y a dix maintenant dix ans naissait le projet Jazz Factory. Un projet qui consiste à créer un noyau dur de joueurs, les accompagner dans leur développement et tout faire pour les ancrer de façon péreine dans le projet et surtout dans l’histoire de la franchise de Salt Lake City.
L’objectif était de créer, de renforcer l’identité de la franchise avec des visages ! Avec des visages qui ne porterons que la tunique du Jazz !
La première pierre de cet édifice fut l’arrivée de PJ Tucker. L’ailier originaire de Raleigh (en Caroline) et passé par l’université des Texas Longhorns est un homme à tout faire, un soldat, un combattant, un homme de la défense et de l’ombre.
Il n’a pas été drafté par le Jazz mais pourtant il n’avait jamais porté une autre tunique que celle du Jazz. Il fut drafté par les Celtics et il arriva juste après sa draft dans l’Utah suite à un des nombreux transferts entre les deux franchises.
Et c’est le cœur serré que lors de cette intersaison il a été transféré chez les amis des Clippers. Un transfert qui a pour objectif de renforcer le Jazz avec l’arrivée de JR Smith.
Le font office du Jazz a voulu aussi « le mettre bien » en lui signant un contrat à hauteur de dix millions de dollars et en lui trouvant une destination ensoleillée et sexy. Et en insistant pour que son maillot soit retiré. Ainsi, à la fin de sa carrière le numéro 17 sera accroché au plafond de l’Energy Solutions Arena comme un ultime hommage à sa participation et de son implication sans faille au projet Jazz Factory.
Revenons très succinctement sur sa carrière dans l’état de l’Utah. Il a joué sur les postes de deuxième arrière et de petit ailier. Toujours remplaçant sauf lors de la saison 2011 où il fut titulaire au poste de deuxième arrière. Il apporta sa rigueur, son éthique de travail et sa défense, toujours féroce sur l’homme. Cet ailier athlétique fut aussi un repère pour la star Kevin Durant, issu de la même université que lui, il lui servi de tuteur, de mentor, pour lui apprendre les ficelles de la ligue. Ce passionné de sneakers (il détient une collection impressionnante de Air Jordan, qui ferait pâlir n’importe quel fan de basket !) pourra maintenant user ses semelles sur les digues de Venise Beach avec sa femme et ses enfants.
Fort de ces neuf saisons passées dans la capitale Mormone, il laisse un très bon souvenir à l’ensemble du staff et des fans. Et ces avec une larme cachée dans l’œil que le Général Manager déclare : « Anthony Leon, P.J., pour les intime est un jazz man à vie, et c’est avec un énorme regret que nous le laissons partir. Il restera un visage de notre institution. Un mec bien, simple, humble, travailleur à l’image des gens de notre état. Tous les fans et tout le staff lui souhaite le meilleur pour l’avenir. Longue vie à toi PJ ! Nos chemins se recroiseront et sache que lors de ta prochaine venue une très belle vidéo de ton histoire au Jazz sera diffusée avant le match. Merci à toi PJ ! ».

Un tremblement de terre à eu lieu dans l’Utah.
C’est comme ça que la presse a annoncé le gros transfert de cette intersaison.

Ce transfert était dans les tuyaux de  la ligue depuis déjà plusieurs semaines, les insiders ne savaient pas réellement comment prendre cette info : rumeur ou vraie piste...

A la veille de la présaison la sentence est tombée et les informations étaient donc bonnes et fondées.
Kevin Durant traverse bel et bien le pays pour atterrir dans la capitale de l’amour fraternel.

Joe l’insinder du Salt Lake Tribune est allé à la rencontre de b. le GM mormon et voici ce qu’il nous rapporte.

« Kevin Durant est le plus grand joueur de l’histoire du Jazz. Et ce n’est faire offense à personne que de l’affirmer.
Avec cette équipe et cette formule nous avons trusté les premières places de la ligue, les finales, les finales de conférences.
Mais nous arrivions à un moment crucial, une année particulière. En effet cette année tous nos joueurs importants étaient sous contrat. Mais l’année prochaine nous aurions dû resigner Kevin.
. Il nous semblait impossible de pouvoir resigner Kevin l’année prochaine au max et James dans deux ans, le tout en restant compétitif.
Compétitif cela veut dire se qualifier pour les phases finales mais aussi être capable d’aller décrocher le titre d’ici 2, 3 ou 4 ans maximum.

La Réunion

Nous avons réuni tous les gars importants de notre équipe : James, Kevin, Draymond mais aussi Hassan.
Nous avons été très clair avec eux et nous avons parlé de nos objectifs et de nos ambitions.
Le 1er à nous faire un retour fut de Draymond qui clairement nous a fait comprendre qu’il était prêt à bouger car il n’avait jamais vraiment réussi à trouver sa place dans le collectif. Et pourtant il a assuré être très attaché à l’équipe.

C’est pourquoi nous l’avons signé est transféré ensuite.
Quant à James, il nous a dit et redit à quel point il était attaché à la franchise d’ailleurs souvenez-vous lors de sa première prolongation il n’avait pas attendu les négociations il avait souhaité prolonger en cours de saison ce qui pour nous est un vrai signe d’attachement.

Kevin lui nous a dit qu’il n’était pas opposé à un départ. Surtout si ce départ lui permettait de se rapprocher de sa ville natale. À savoir Washington. Mais il nous a fait aussi comprendre qu’il voulait aussi un vrai intérêt sportif.

En tout cas il nous a fait comprendre qu’il n’allait pas s’asseoir sur quelques millions et qu’il voulait l’intégralité de son contrat de Superstar.

L’Analyse

Face à tout cela nous avons aussi analysé les choses de manière plus globale nous savions depuis plusieurs saisons que nous avons un vrai manque dans la rotation sur le poste 1er 2. car nous avons vu James face a Chris Paul dans une situation très complexe. James en est fortement conscient et nous a demandé depuis maintenant deux ans de pouvoir recruter un combo pour lui filer un coup de main. Pour aussi jouer de sa polyvalence et pouvoir être décalé en poste 2.

Alors nous nous sommes mis en recherche et nous n’avons pas trouvé ce que nous recherchions. Même si un ancien de la maison a faillit revenir. C’était notre cible d’ailleurs.

Donc face ce constats on cherchait à faire une Myter. C’est à dire avec 1 joueurs en récupérer 2 ou 3.

Les Négociations

Donc KD a été mis dans la balance. Après avoir étudié quelques pistes. Après avoir essuyé quelques refus. Les discussions devenues plus sérieuses avec les 76ers. Mais cela était encore brouillon. Et il manquait quelques pièces au puzzle. Ainsi les Bucks se sont mêlés à la discussion.
En effet notre staff suivait de façon très attentionnée Holiday et Oladipo.
Ils ont joué un grand rôle dans ce blockbuster deal. Et je tiens à remercier Mike K. Pour tout ce qu’il a fait.
Maintenant l’équipe est clairement celle de James. Qui je l’espère me fera regretter ma phrase d’introduction et montrera au monde entier que c’est lui le meilleur de l’histoire du Jazz.
Il sera complété à merveille par Jrue Holiday, qui est un combo de grand talent et plus intéressé par les victoires que par les dollars !

Nous accueillons aussi un joueur qui symbolise l’avenir du Jazz en la personne de Kristaps Porzingis. Un joueur au profil rare, au profil unique. Un géant très agile balle en main et qui peut marqué de n’importe où.

Il a déjà bien progressé cet été et on est impatient de le voir sur le terrain avec James.

Un autre joueur symbolise l’avenir, c’est le Néo-zélandais Adams. Véritable baobab des raquettes.

L’effectif est jeune et ambitieux. Alors certes moins qu’avec Kevin.
Mais on vise les huit premières places à l’ouest. »

Nul doute que le Jazz ne jouera pas les premiers places mais il y’a fort à parier, que l’equipe s’inscrit dans le paysage des contenders pour les saisons à venir.

En off, le GM nous glisse que c’est parce que Kevin ne lui a pas assez mis de paillettes dans la vie ....

lol jolie conclusion, le timing est parfait

Le Utah Jazz à l’aune de la saison 2018-2019.

Après une free angency complément loupé du Jazz, où l’équipe a perdu ses deux petits ailiers. Le staff de l’équipe mormone s’est posé de nombreuses questions : garder l’équipe ainsi ? Trouver un joueur dans son prime pour l’associer à James Harden ? Bazarder l’effectif et reconstruire ? Dealer Porzingis ? Dealer Harden ? Dealer Adams ?

Tant de questions qui n’ont pas encore trouvées de réponses fermes. Simplement une tendance se dessine. En effet on peut constater que l’effectif n’a que très bougé durant la présaison. Ainsi seul Roy Hibbert à quitter le navire pour voir arriver en terre mormone OG Anunoby, Keita Bates Diop et le vétéran Randy Foy.

Arrêtons nous sur les deux jeunes et laissons le vétéran de coté. Anunoby et Bates-Diop sont deux petits ailiers au profil similaire : grand, costaud et avec de réelles prédispositions pour défendre. Ce qui manquer au Jazz. Ces deux joueurs suffiront-ils à faire oublier Dario Saric et Andrew Wiggins ? Rien n’est moins sur. Mais si on en croit le GM, que tout le monde connait comme pingre, Wiggins et Saric sont très, trop, fortement payés. Et payer de tels contrats auraient trop fortement impacter les finances du club et remis en question la possibilité de prolonger Harden et Porzingis.

Or, il semble bien que c’est autour de ce duo, que le GM souhaite construire son effectif pour les années à venir. En effet, selon lui, les TC ont montrés les progrès du Letton et du Barbu.

Commençons par la grande saucisse des pays de l’est. Il a fortement progressé en défense et en particulier aux contres. Ainsi lors de la présaison il sorti deux matchs en triple double avec à chaque fois au moins 10 contres ! De plus sa capacité à scorer semble plus constante. Ce qui est rassurant et ce qui laisse présager de belles saisons à venir pour lui. Lors de cette présaison il a aussi testé le poste de pivot où sa taille et son shoot ont fait des ravages, mais où son poids lui fait défaut.

Passons au barbu, qui lui sort d’une saison où il a été élu MVP. Une très grosse saison qui s’est ponctuée par une défaite au premier tour des play off contre les Mavs de Dallas. Après une telle saison, il aurait facile de penser qu’Harden serait revenu fatigué, en surpoids et moins impliqué. Mais au premier jour du tranning camp c’est un Harden affuté, en pleine possession de ses moyens qui a débarqué. Encore plus adroit, encore meilleur passeur et surtout un potentiel qui s’est encore accru ! Il sera à n’en pas douter l’un des meilleurs joueurs de l’histoire de cette ligue.

Le GM insiste aussi sur Steven Adams, qui pour lui, est la troisième roue du carrosse. Ainsi, après sa première saison comme titulaire, où il affichait un petit 10 pts 9 rebonds de moyenne, le voici plus enclin à shooter, à marquer des points. Et c’est ce que la présaison a montré. Lorsqu’il est servi et que des systèmes sont dessinés pour lui, il devient un attaquant sérieux.

Le cinq majeur de l’équipe va donc être Harden en meneur, Matthews en deuxième arrière, OG Anunoby et petit ailier, Porzingis en ailier fort et Adams en pivot.
Avec en joueurs de rotation Reggie Jackson pour faire exploser les défense sur les poste 1 et 2, Bates-Diop et Barton sur les postes 2 et 3, Niang sur le poste 4 et Okafor sur les poste 4 et 5.
Le banc n’est pas pauvre mais manque certainement d’expérience.

En tout cas, même si de nombreux expert de la ligue ne voient pas le Jazz en play off, le GM lui, assure que si l’effectif reste le même, les mormons jouerons la post saison et à l’écouter joueront même le titre.

On le sait souvent très ou trop optimiste, mais il est important qu’un dirigeant croit en ses troupes.

Maintenant place à la saison régulière et observons se Jazz qui cette année à décider de swingger sur un rythme beaucoup plus rapide que d’habitude !

Bon, je vais bien sur parler du gros deal. Ce deal implique que j'ai récupéré beaucoup de jeunes, je vais dons avoir besoin de cash. Je vais donc employer la technique Dedz.

3 parties de plus de 500 mots pour optimiser le cash :

Partie 1 : l'épicentre de la faille

Partie 2 : la fracture

Partie 3 : l'avenir

La terre tremble dans l’Utah ! La secousse est annoncée, même si elle n’est pas encore confirmée par les plus hautes instances.


En effet, le bruit des négociations autour de l’effectif du Jazz n’a fait qu’enfler ces derniers jours, jusqu’à l’annonce du block buster trade avec les Spurs puis la cascade de deal avec les Hornets et les Clippers.

Les conséquences de cet énorme mouvement vont être radicales.

Mais avant de regarder ça de plus près, essayons de voir si ce séisme était prévisible. En tout cas prévisible avant cette vague 3 et avant que les noms d’Harden, Porzingis, Adams, Matthews et consort ne résonnent dans les rumeurs colportées par les insiders de tout le pays. Du nord au sud de l’est à l’ouest.


La saison du Jazz est pour l’heure une catastrophe, 27ième bilan de la ligue !
Le Jazz n’avait plus connu ça depuis la saison 2008 ! L’équipe aurait très certainement loupé les Play Offs, la dernière fois c’était en 2010. Neuf ans de cela, une éternité, un cycle.
Est-ce ici qu’il faut voir le déclencheur de ce tsunami ?

Selon les insider les plus proches du Jazz, les premiers remous ne datent d’hier. Et le divorce entre les cadres de l’équipe et le staff du club semble bien consommé depuis un moment.

Il faut donc chercher plus loin que ce début de saison où la frustration d’Harden était palpable, comme à l’issue de la conférence de presse du GM après la première vague 1, où le GM explique les très mauvais résultats de l'équipe par la seule blessure d’OG Anunoby.

Harden commenta cette déclaration ainsi : « le problème n’est pas la blessure d’OG. Le problème c’est qu’OG soit un titulaire de l’équipe ! ».  

La rumeur dit qu’Harden a perdu confiance dans le GM lors de l’avant dernière Free Agency. Lorsque celui-ci, connu pour sa radinerie, n’a pas voulu donner un contrat max à Jrue Holiday.
Il est de notoriété publique qu’Holiday et Harden sont très proches, cela a clairement mis de la distance entre le barbu et le front office mormon.

Le GM, qui est pourtant très proche de ses joueurs avait rassuré Harden en lui disant que Porzingis allait encore beaucoup progresser et que le duo Saric & Wiggins allait aussi continuer de se développer.
Mais lorsque James Harden a appris, ce 2 juillet dernier, au premier jour de la Free Agency que ni Saric ni Wiggins ne prolongeaient l’aventure à Salt Lake City. Quand il a su que les deux étaient partis pour des raisons financières et non pas sportives. Il a exigé un entretien avec le GM et le propriétaire.

Il se dit que les murs ont tremblé, que des noms d’oiseaux ont volés. Mais que les deux dirigeant ont réussi à tempéré le barbu en mettant en avant les progrès à venir du jeune Letton.

Harden se serait un peu calmé mais il restait fortement blessé, il n’a cessé de rappeler qu’il était MVP ! Et qu’il exigeait une équipe digne d’un MVP. Qu’il rentrait dans ses meilleurs années et qu’il s’était toujours bien comporté avec l’équipe et que l’équipe devait maintenant lui rendre !

La colère du barbue éclate donc au grand jour en soir du 2 juillet !

La présaison, qui fut très bonne, n’a pourtant pas réussi à inverser la tendance.
Harden a sortie des statistiques incroyables, mais tellement habituée à ses prestations, la presse locale n’a parlait que de Porzingis et de ses progrés en défense et au poste. De ses belles prestations au poste de pivot éclipsant totalement les performances d’Harden.

Harden a fini ces trois semaines de préparation très agacé et il a même déclaré, sur le plateau d'ESPN,  à propos de son coéquipier : « J’aimerais pouvoir faire 2m10, courir à grandes enjambées et dunkan facilement. Ca ne demande pas énormément de technique (…) Pour ma part j’ai du apprendre à jouer au basket et bosser mes moves chaques jour pour en arriver là ! ».

Une source très proche du dossier affirme que dès le lendemain de cette interview, Janis Porzingis le grand frère de Kristaps a déboulé dans le bureau du GM et a demandé à ce que le club choisisse entre son frère et Harden ! Mettant en jeu la possible non re signature de son frère / client.

Cette même source affirme, que le l’ensemble de l’organisation mormone a très peu apprécié une telle attitude. Et que les pratiques du clan du joueur Letton dérangent les dirigeants.

Puis la saison a commencé dans cette ambiance, difficile pour l’équipe d’espérer quelque chose de positif.

Après la première vague, l’ensemble du staff était sous choc. Tous pensaient que les deux stars de l’équipe mettraient leurs différents de coté pour se battre pour le titre.

Mais non, les egos étaient trop blessés, les deux stars avaient l’impression de ne pas être assez respectées.

A l’issue de cette première vague, le propriétaire a directement mis la pression sur le GM. Il devait trouver des solutions, proposer plusieurs scénarios. Il avait 30 jours pour le faire.

La famille du propriétaire ne supportait plus les frasques des uns dans la presse, les coups de pression aux accents mafieux des autres.

On raconte que le GM est arrivé avec 3 propositions :

- Dealer Porzingis pour entourer Harden, assumer que c’est lui l’image de la franchise. Re signer Harden au prix fort et jouer le titre dès la saison prochaine.

- Dealer Harden pour entourer Porzingis sur du moyen terme. Re signer Porzingis au prix fort, en faire LA star de l’équipe. Et jouer le titre dans 3 – 4 saisons.

- Ne rien faire. Essayer de les rabibocher. Faire jouer au maximum les jeunes Powell et Anunoby. Espérer un bon pick à la draft. Et prier pour que les deux re signent. Ainsi jouer le titre dès la saison prochaine.

On dit que les discussions furent longues et animées.
On raconte aussi que c’est la femme du propriétaire qui a eu le dernier mot. En affirmant que "le Jazz était l’équipe d’Utah et de tous les fans et habitants de l’Etat et pas celle de Kristaps Porzingis ou de James Harden !".

Ainsi, le propriétaire, lui-même, a pris la décision de faire exploser l’effectif.
Il a donné comme consigne de partir sur des joueurs qui jouent pour l’équipe et pas pour leur ego. Des joueurs qui jouent des deux cotés du terrain, des joueurs qui font honneur à la franchise.

Il a demandé à ce que Steven Adams et Wesley Matthews soient envoyés chez des prétendants au titre, pour les remercier des efforts financiers qu’ils ont consentis lors de leurs re signature respectives.

Un rappel aux valeurs de cette franchise familiale diront certains, l’expression de la radinerie du propriétaire affirmeront les autres.

Voilà donc une page qui se tourne à Salt Lake City.

Une page entamée en 2007 avec la Draft de Kevin Durant et la création du concept « Jazz Factory».
Drafter des joueurs, les faire progresser à coup entrainement spécifiques, à coup de milliers de dollars pour le meilleurs spécialistes du monde, jouer le titre et écrire son histoire.
Ces joueurs devaient marquer à jamais l’image de la franchise. Le propriétaire voulait que l’image de ces joueurs, de ce groupe reste mêlée à celle de la franchise.

Des joueurs majeurs passés par ce projet qui s’est étendu sur 12 ans, et qui a connu des grands noms de ce sport : Durant, Batum, Green, Vucevic... Harden est celui sur qui le front office avait misé.
Il est à coup sûr le plus grand joueur de l’histoire du Jazz d’Utah.

Ce projet est allé chercher une finale, perdue contre les Wizzards de Krevur. Une finales de conférences….et des batailles équipes contre les Lakers de Not' tout au longs de ces huit campagnes de play off.

Une nouvelle aire arrive.

A quoi devons-nous nous attendre ? Que devons-nous espérer ?

A priori pas grand-chose car l’équipe est jeune. Et le GM a fait le maximum pour récupérer le first pick de l‘année 2020. Ce qui présage d'au moins deux vilaines saisons en termes de résultats sportifs.

C’est maintenant que nous regardons de plus près « les conséquences de cet énorme mouvement » (comme énoncé au début de la partie de cet article).
Pour ce faire on fait un point sur les joueurs qui sont partis et sur ceux qui arrivent.

Les partants :
James Harden, Kristaps Porzingis, Steven Adams, Wesley Matthews, Tomas Satoransky, Jahlil Okafor, Diwght Powell

Les arrivants :
Pascal Siakam, De’Aaron Fox, Jarrett Allen, Avery Bradley, Nicolas Batum, Bobby Portis, Dante Exum, Meyers Leonard.

Dans l’effectif actuel du Jazz, il reste Reggie Jackson et Randy Foy à la mène. Will Barton et Norman Powell à l’arrière. OG Anunoby et Keita Bates-Diop sur le poste 3. Et Georges Niang et Harry Giles à l’intérieur.

A première vue et d’après des sources proches du coaching staff, on peut imaginer deux rotations possibles :

C : Allen / Portis / Leonard
PF : Siakam /Portis / Niang
SF : Batum / Anunoby / Diop
SG : Bradley / Barton / Powell
PG : Fox / Jackson / Jackson

Ou

C : Allen / Leonard / Giles
PF : Portis / Niang / Leonard
SF : Siakam / Batum / Anunoby
SG : Bradley / Batum / Barton
PG : Fox / Jackson /Jackson

Donc avec ces deux possibilités de rotations il ne faut rien espérer de mieux qu’un bon choix de draft. Que les jeunes montrent des choses intéressantes, que certains continuent de se développer.

Il est clair que c’est un projet pour 6-7 saisons avant de pouvoir jouer le titre avec ce groupe ou tout du moins les bases de ce groupe.

Pour ce faire, nul doute qu’il faudra payer encore un grand nombre de coach individuels et aussi savoir laisser partir certains jeunes au profit de quelques vétérans.
Car dans cette ligue, la jeunesse fait rêver, elle fait fantasmer. Elle permet d’élaborer les plans les plus fous et les plus grisants. Mais pour gagner l'expérience semble la plus importante.

Une chose est sur c'et que Nicolas Batum, qui a débuté sa carrière au Jazz au sein du Jazz Factory est heureux de pouvoir revenir où tout à débuté pour transmettre l'importance du jeu d'équipe, de la défense et de l'extra passe.

Bonne chance pour la nouvelle ere!

Super agréable à lire, merci
Par contre je sais pas si c'est parceque j'ecrirai lentement ou si c'est parceque l'analyse préalable prend du temps, mais j'ai mis plus de 3h à rédiger mes 4 articles ligues, et c'est l'unique raison pour laquelle je les ai divisé. La tu as mis 30 minutes. Le nombre de mots ne fait pas tout ^^

Dedz a écrit:

Super agréable à lire, merci
Par contre je sais pas si c'est parceque j'ecrirai lentement ou si c'est parceque l'analyse préalable prend du temps, mais j'ai mis plus de 3h à rédiger mes 4 articles ligues, et c'est l'unique raison pour laquelle je les ai divisé. La tu as mis 30 minutes. Le nombre de mots ne fait pas tout ^^

On s'en tappe un peu du temps que tu met pour écrire tes articles en fait, la regle c'est le cash selon le nombre de mot (et un article par vague, pas 4 ^^)

Ah mais j'ai pas dit que c'est pas légal
Tu l'avais fait en multipliant les bouses de 501 mots pile donc c'est à la fois légal et moralement accepté

Ainsi ce n'est pas "la technique de dedz" car 1/je ne fais mas exactement ça et 2/c'est quelqu'un d'autre qui fut connu pour faire ça

Choc dans l’Utah !

L’équipe mormone a dealé un joueur ! Cela n’était plus arrivé depuis une saison et demie !
En plein milieu de cette soirée de draft 2020, la bombe est tombée, le Jazz a envoyé son pick 5 de la dernière DRAFT, De’Andre Hunter, sont first pick 2020, son first pick 2021 et une valise pleine de billets vers Detroit. Les Pistons eux, ont envoyé le pick 6 de cette année en la personne de Killian Hayes et Tobias Harris vers Salt Lake City.

Avant de rentrer un peu plus dans le cœur du trade et de le décortiquer. Il se murmure du coté de Salt Lake City, que le GM, connu pour sa radinerie c’est mis à hurler, une fois le deal acté « Putain il nous à couté un bras le Français ! 280 $ ! Un an d’économies ! Il n’a pas intérêt à demander beaucoup quand il re signera ! ».

Les insiders savaient depuis un moment que Jazz serait actif lors de la draft et de l’intersaison. En effet, il se murmurait que l’organisation de l’Utah avait elle aussi négocié avec les dirigeants de la Grosse Pomme à propos de Draymond Green.

Il est en effet clair que le plus point de l’équipe se situait sur le poste de petit ailier. Car, même si Hunter, avait réalisé une très bonne première saison, sa jeune et son manque de dureté s’était fait ressentir pendant les play off. Cependant Hunter avait aussi affiché pendant ces Play Off un vrai sang froid en shootant avec des % excellents.

Donc des vrais besoins sur le poste 3. Des besoins de défense, de rebond et scoring. Il semble qu’Harris coche toutes les cases. Alors il certes payé grassement mais c’es un vrai bon joueur.
De plus le Jazz récupère Killian Hayes, le combo guard français qui a fait ses armes à ULM en Allemagne. Le GM espère faire d’Hayes le successeur de Bardley. A savoir un poste 2 qui manie bien la balle, capable de créer pour lui et pour les autres et surtout capable de défendre le plomb. Mais avant qu’il ne devienne ce joueur, il sera utilisé en rotation sur les postes 1 et 2, comme le faisait Reggie Jackson depuis 3 saisons maintenant.

Regardons de plus prêt ce que le Jazz a perdu dans l’histoire…..et bien pas grand-chose. Alors certes De’Andre Hunter dans lequel le GM croyait beaucoup. Et c’est vrai que le joueur a de grandes chances de devenir un vrai two way player, assurant aisément 12-13 pts en attaque et une défense agressive.
Concernant les deux First pick, le premier est celui de cette année, classé n°24. Donc en fin de draft, donc peu de risque d’avoir lâcher un futur All Star. Quant au first 2021 tout dépendra de la Free Agency du Jazz. Si l’équipe de b. arrive a re signer Siakam et Bradley en premier lieu, Batum et Noah dans une moindre mesure, alors le pick 2021 n’aura que peu de valeur. Par contre si personne ne resigne, alors Guigui aura tiré le gros lot !

Si tout se passe comme prévu, regardons ce à quoi pourra ressembler le roster du Jazz la saison prochaine :
Jarrett Allen – Bobby Portis – Joakim Noah
Pascal Siakam – Bobby Portis – Joakim Noah
Tobias Harris – Nicolas Batum – pick n°28
Avery Bradley – Killian Hayes – pick n° 28
De’Aaron Fox – Killian Hayes – minimum vétéran

La terre tremble dans la ligue à coup d’énormes blocsk buster trade ! Et la terre a tremblé aussi dans l’Utah.

La saison du Jazz était très mal embarquée. Blessure du meneur, défense poreuse, attaque pas assez fluide….bref trop de petites choses qui accumulées font un grand n’importe quoi.

Revenons un peu en arrière, juste de deux saisons, lors que le propriétaire a décidé de faire exploser un effectif en proie aux conflits d’égos entre un James Harden pas assez « considéré » et un Porzingis pas assez « mis en lumière ».

Les transferts de l’époque avaient permis de faire venir Pascal Siakam, Avery Bradley et De’Aaron Fox. A l’époque le GM a avait été clair, « nous sommes dans un projet de transition », comprenez par là, les joueurs récemment acquis ne vont pas rester longtemps ici. Simplement la fin de saison fut bonne et surtout la saison suivante fut surprenante. En effet, le collectif a fait part d’une énorme cohésion, les joueurs se trouvaient naturellement sur le parquet, la défense mise en place était étouffante. Et les résultats étaient là. L’équipe finit alors sixièmes à l’ouest, alors que les insiders les plaçaient au mieux avant dernier de la conférence.

La saison avait donc bouleversé les plans du staff, il fallait maintenant garder les joueurs, et surtout mieux les entourer en comblant les lacunes : scoring et du rebond. Des choix forts ont alors été fait, le font office est allé chercher Harris pour apporter du scoring, de la défense e t du rebond au poste 3, et le rookie Killian Hayes pour apporter de la fougue et assurer la relève à terme, d’Avery Bradley.
Ces choix ont aussi eu des conséquences comme celui de sacrifier le first pick 2021. Puis la saison a débuté. La première vague fut tranquille avec un bilan tout juste positif, puis la seconde et enfin la troisième avec des bilans dramatiques mais surtout avec d’énormes lacunes sur de multiples front : la défense, la fluidité de l’attaque, le rebond, les pertes de balles, la gestion du tempo…
Puis une blessure, celle de De’Aaron Fox, qui se déchira la cornée.

Et arriva ce qui devait arriver….la cohésion d’équipe a volée en éclat. Chacun se rejetant la faute.
Fini le vestiaire qui vit bien.

Le propriétaire a réuni le GM et le coach afin de savoir ce qu’il était possible de faire.
Re dynamiser l’équipe ? non car le coaching staff avait déjà étudier les différentes possibilités de jeux, la tactique a changé et même les line up. Mais rien n’y a fait.
Il fallait donc repartir sur de nouvelles bases, mais avec un principe important, ne pas finir la saison lottery pick car le first pick étant la propriété des Pistons. D’ailleurs à ce sujet le propriétaire du Jazz a été clair : « c’est fini le temps du tanking, le Jazz jouera les PO à chaque saison ! ».

Face à ce challenge, le GM a dégainé son GSM et il a pris ou relancer les contacts, avec comme cible deux joueurs spécialement appréciés par le GM, le coach et le propriétaire : Shai Gilgeous Alexander et Brandon Ingram.
Pour faire venir c’est deux nouvelles figures de proue associé à Kendrick Nunn, le club mormon a du laisser partir : Pascal Siakam, Killian Hayes, De’Aaron Fox, Jarrett Allen et Bobby Portis. Le noyau dur de l’an passé. Noyau dur sauf un….le vétéran Avery Bradley.

Simplement avec ce nouvel effectif, l’’équipe souffre d’un cruel manque à l’intérieur c’est pour cela que le GM est allé chercher le vétéran Chris Bosh accompagné de Jeremy Lin en contre partie d’un contrat finissant, de Reggie Jackson et du first pick 2023.

Le staff est ravie de l’arrivée de ces joueurs qui correspondent pleinement à l’identité de l’équipe à savoir de gros défenseurs avec un fort sens du collectif.

Reste à savoir maintenant si les paris réalisés seront gagnants.

Alors que l’équipe du Jazz n’avait pas picks pour cette draft 2021 et que cette période devait donc être extrêmement calme, elle fut mouvementée par un trade, et pas un petit.

En effet, c’est Brandon Ingram, arrivé en court de saison, qui fait ses valises direction les Clippers. Et c’est John Collins, Kevon Looney, Anfernee Simmons et une valise de billets verts qui arrivent dans l’Utah.

Les insiders savaient déjà que le GM du Jazz cherchait un intérieur et que pour obtenir ce big man, ;b. a proposé Tobias Harris (et son vilain contrat) et Brandon Ingram à quasiment l’ensemble de la ligue.
Les insiders les plus proches de la formation mormone savaient aussi que le GM voulait reconstruire son équipe autour d’un axe fort 1-5.

Ce poste 5 sera donc John Collins, jeune joueur au potentiel intriguant qui progresse de saison en saison. Et pour le staff de l’équipe, le choix de John Collins n’est pas un hasard : « John est l’enfant du pays, il vient de Layton, une petite ville au nord de Salt Lake City. Depuis enfant John est fan du Jazz. Quand il était gamin il faisait parti de ceux qui prenaient le Jazz sur les jeux vidéo. Il était donc important pour l’organisation d’avoir un visage majeur de l’équipe issu de la communauté des fans de la franchise. »

On l’aura compris, le renouveau du Jazz s’articule maintenant autour du duo Shai Gilgeous Alexander et John Collins. Les qualités de leader de SGA ne sont plus à prouver. Et le physique de John Collins devrait pouvoir apporter des rebonds, ce qui est une vraie carence de l’équipe.
Cependant les rebonds n’étaient pas les seuls besoins du Jazz, il y a aussi le besoin en scoring. Et là le GM n’est pas dupe : « Nous savons que John est moins scoreur que Brandon. Et nous savons qu’il est encore un peu frustre en attaque. Mais nous n’allons pas déroger à notre règle qui est d’accompagner le développement de nos jeunes joueurs. Ainsi je peux vous affirmer que John suivra des entrainements spécifiques afin de le faire progresser. » En tout cas une chose est sur, c’est qu’au Jazz, les ballons qui partent vers la peinture lui arriveront dans les mains et pas dans celle de l’ogre Jokic.

Alors le pari est osé, mais ce n’est pas le premier que le GM prend, et il y apporte une légère altération : « nous savons que cette saison que nous pouvons tenter des choses, car si John ne répond pas à nos attentes alors nous bénéficierons un bon choix de draft. Et si John répond à nos attentes alors nous auront avec lui l’un des meilleurs contrats de la ligue. Mais si ce n’est pas le cas, alors nous aurons l’un des pires contrats de la ligue. »

Maintenant que le deal en lui-même est évoqué, parlons des coulisses de celui-ci.
Nous savons que le Jazz suit Collins depuis sa draft, enfant du pays oblige. Nous savons aussi que Collins a été dans toutes les rumeurs de transferts liées au Jazz. Mais ce que nous ne savions pas et que nous apprend le GM c’est que Serial Teacher, GM des Clippers, a accepté que le staff du Jazz rencontre John et son agent afin de leur présenter les plans du Jazz et les attentes du staff le concernant. Et inversement, le staff mormon a autorisé le staff californien à rencontrer Brandon Ingram et son agent.

L’intersaison du Jazz va se révéler cruciale pour l’avenir de la franchise et nous scruterons comment et avec qui l’équipe sera construite pour la saison à venir.

A l’aube de la Free Agency, l’effectif du Jazz ne comptait que 2 joueurs sous contrat. Deux rookies fraichement draftés. Alors à quoi va ressembler cette équipe pour la saison ?

Et bien une équipe de mercenaires qui entourent l’un des plus grand talent de la jeune génération : Shai Gilgeous Alexander.

En effet le meneur canadien à l’envergure folle a re signer pour six ans et un peu plus de 105 millions de dollars.

Alors pourquoi une équipe de mercenaires ? Et bien car seulement 3 joueurs sont signés pour plus d’une seule saison. Et ce, même si il reste encore 8 places libre dans le roster, il y a fort à penser que seuls Shai Gilgeous Alexander, Adrian Griffin Jr et Yves Pons auront un bail de plusieurs saisons.

Pourquoi avoir adopté une telle stratégie ? C’est le GM qui nous répond : « cette année la Free Agency était pauvre en talent, mais avec beaucoup de joueurs intriguants par leur potentiel. Donc nous n’avons pas voulu prendre de risques sur le long terme en signant ces joueurs uniquement sur 1 saison. Avec comme seul et unique objectif de se qualifier pour les play offs car nous n’avons pas notre first pick de la saison à venir. »

Pourtant tout les joueurs signés sur an ne sont pas inconnu du Jazz, car certains font même partis des cadres de l’équipe, ainsi Avrey Bradley a lui aussi prolongé pour un an.

Avery Bradley a certes, prolongé pendant cette FA, mais ce n’est pas lui le gros coup de Jazz, non le gros coup de Jazz c’est la signature, pour un an, de Clint Capela. Le pivot Suisse s’est donc engagé dans l’Utah pour assurer le rôle de pivot titulaire. Le Jazz joue un gros coup avec ce joueur encore en progression, mais pour lui aussi c’est un vrai test pour l’avenir, car auréolé d’un contrat à plus de 15 millions il va devoir justifier son salaire ! Il se murmure que le suisse ait déjà été aperçu avec le canadien arrivant au Les Jespen Training Stadium et ce, le lendemain même de leur signature.

Mais alors à quoi va ressembler cette équipe du Jazz :
A la mène, le meneur canadien Shai Gilgeous Alexander. Au poste de deuxième arrière : le cadre Avery Bradley. Sur le poste de petit ailier, le polyvalent Justise Winslow. Sur le poste d’ailier fort…..pour l’instant seul le rookie Yves Pons correspond au profil, même si le coach nous explique que Pons est un poste 3, et le GM nous explique qu’un allier fort va bientôt arriver et pas par la Free Agency. Quant au poste de pivot c’est le suisse Capela qui va assurer se rôle.

Sur le banc le rookie Griifin junior sera fortement responsabilisé, certainement comme le numéro de seconde unit. Yves Pons lui essayera de gagner des minutes grace à son intensité et sa défense.

Le GM et le coach nous a confié qu’ils espéraient les prolongations de plusieurs anciens de l’effectif.
En attendant, l’ensemble du staff mormon espère être en capacité de jouer les play off.

Hier soir a eu lieu la première vague de la saison. Hier soir, donc, nous avons vu si le dernier trade était opportun.

En effet la veille de l’openning night, le lendemain du dernier jour de la pré saison, un trade est tombé : exit le rookie Adrian Griffin Jr, sélectionné en 7ième position ors de la dernière draft, et le first pick 2027 et bienvenu à Jaxson Hayes.

Pourquoi un trade si impliquant sur le long terme et pourquoi à ce moment ?

Et bien parce que, la pré saison a livré ses vérités et Bobby Portis ne peut pas assumer un rôle d’ailier fort titulaire, non pas parce qu’il est mauvais. Mais juste car il est trop rapidement et trop souvent en foul trouble. Et cela à donc un impact sur l’ensemble du jeu de l’équipe. De plus Bobby Portis a réalisé sa meilleur saison en carrière au Jazz lorsqu’il était sixième homme, il a d’ailleurs cette année là, été élu SMOY.

Il semblait donc clair qu’il était important de récupérer un poste quatre pouvant être titulaire. Le dévolu a donc été jeté sur Jaxson Hayes.

Pourquoi lui ? Lui qui a un profil de grand lapin sauteur et peu de qualité défensive. Or tout le monde sait que le GM du Jazz a une affection pour les joueurs au profil défensif. Mais une chose est aussi certaine sur les faibles du GM mormon, il adore les joueurs qui progressent et surtout les joueurs qui se donnent à fond. De plus Hayes a des facilité à finir les actions, à mettre le ballon dans le panier. Et ces points là, ils manquaient cruellement à l’équipe.

Jaxson Hayes est encore jeune, 22 ans, il semble encore avoir une marge de progression et les progrès qu’il a affichés lors des TC ont convaincu le staff du Jazz de passer à l’action.
L’objectif semble clair, à la fin de saison, le prolonger pour qu’il devienne une pierre angulaire de l’équipe du Jazz.

Et cette envie de long terme avec l’intérieur formé à l’université du Texas compense l’investissement à long terme lié au trade du first 2027.

Regardons maintenant si cette première vague a livré des vérités positives pour ce transfert, voici la ligne de stats de nouvel intérieur du Jazz :
30,8 minutes sur le parquet pour 15,7 pts (en étant 3ième option) - 8,3 rebonds - 1,2 passes décisives – 0,3 interception – 1,8 contres – 1,2 pertes de balles – le tout à 52 % aux tirs et 62,5% aux lancers francs .
Les statistiques produites par le grand échalas sont bonnes, reste maintenant à les confirmer sur la durée.

Regardons aussi les résultats collectifs sur cette vague : 4 victoires pour 2 défaites avec 4 victoires à domicile. Donc un bilan positif qu’il faudra confirmer là aussi sur la durée.
De façon plus générale, nos observons que l’équipe semble bien fonctionner, il y a fort à parier que les ajustements techniques mis en place par le coach y sont pour beaucoup. Mais que le leader de l’équipe, Shai Gilgeous Alexander semble avoir du mal à trouver la mire. Il se murmure donc que le joueur pourrait bénéficier d’un accompagnement personnalisé par coach spécialisé.

En tout cas, à l’issue de cette première vague, le staff semble content, le propriétaire semble heureux, les joueurs ont l’air de s’amuser et les fans sont ravis de cette première vague.

A quelques jours de la dead line des transferts, il est temps de faire un premier bilan de la saison 2022-2023.

Donc, après 60 matchs joués, le Jazz d’Utah pointe à 9ième place à l’Ouest avec 46,7% de victoires.
Aux vues des objectifs affirmés par le GM à l’entame de la saison « seul et unique objectif de se qualifier pour les play offs », on peut légitimement penser que c’est un échec, pourtant l’objectif du Jazz n’était pas de jouer les play off pour tenter de jouer un coup. Non l’objectif des play off était clairement affiché pour ne pas que le first pick 2023 du Jazz, qui appartient maintenant au Thunder, ne soit un top pick. Et force est de constater qu’avec une 20ième place au général, le risque est pleinement maitrisé.

Mais cette saison était aussi une saison de pari avec l’intégration de Jaxson Hayes dans le cinq de départ. Et le longiligne intérieur affiche les stats suivantes : 13,6 pts, 9,6 rbs, 1,1 block pour un peu plus de 30 minutes passées sur le terrain avec 45,8% de réussite aux shoots et 66,7% à 3 pts. Il faut souligner deux points, le premier est que Hayes est troisième option offensive de l’équipe et le second point est qu’Hayes ne joue pas à son poste de prédilection.

Cependant il y a fort à parier que lors de la prochaine vague il jouera pivot afin de palier à l’absence pour blessure de Clint Capela.
Capela qui fut la première signature du Jazz lors de la Free Agency, lui continue sur la lancée de l’année précédente avec 11,6 points, 9,8 rbs et 1,6 contre avec des pourcentages correctes (46,5% et 58,3% aux LF). Il est toujours aussi essentiel comme pilier défensif.

Soulignons aussi la saison de Bobby Portis qui assure des statistiques de six man of the year … sans les victoires collectives.

Avery Bradley lui, fait Bradley, énorme défense sur l’homme, énorme intercepteur (dans le top 10 alors qu’il a réalisé plusieurs vagues sur le banc) et toujours plus de 11 points par match sans être une option offensive.

Justise Winslow, qui devait assurer le rôle de petit ailier titulaire est en réalité un sixième homme incroyable sur les postes 1, 2 et 3 ! Un véritable Draymond Green des postes extérieurs.
Terrence Ross, lui qui devait être un dynamiteur venant du banc est en réalité un vrai titulaire, capable de lacher des 12-15 points par matchs.

Finissons par le big boss de l’équipe, Shai Gilgeous Alexander qui continue sa progression de saison en saison. Déjà il est important de souligner que c’est un top défenseur et finira, selon mon pronostic, dans le second cinq défensif de l’année. Il affiche une ligne statistiques impressionnantes avec 23,5 points, 5,5 rebonds, 9,2 passes décisives pour seulement 2,7 pertes de balles le tout à 44,1 % aux shoots, 33,8% à trois points et 85,4% aux lancer franc. Il faut aussi mentionner qu’il passe plus de 39 minutes par match sur le terrain, il est clair qu’il est un élément essentiel voir indispensable pour l’équipe mormone.

Pour les 22 matchs qui restent, l’objectif est d’en gagner 10 voir 11 afin de rester accroché à cette neuvième place.

Cela fait maintenant plusieurs saisons que le Jazz d’Utah végète dans le ventre mou de la conférence ouest. Un ventre mou qui ne permet pas de viser les futurs cadors lors de la draft et qui ne permet pas non plus d’attirer les free agent les plus forts.
Il était grand temps que cela change car le propriétaire de la franchise mormone n’est pas le plus grand adepte de l’eau tiède. Et les belles années C-Web, Mashburn, Stoudamire ou KD, Harden, Green trottent encore dans la tête du big boss.
Ainsi cette inter saison était donc cruciale. Et il faut bien dire qu’après la première vague de pré saison, l’effectif construit cet été semble performant et permettant de viser les sommets de la conférences ouest.
Car lors de la Free Agency, le Jazz a réussi à signer Kevin Durant, l’enfant prodige du pays. Alors que certains l’imaginaient finir sa carrière là où il l’avait débuté pour transmettre son expérience.
Mais il n’en fut rien, non le staff visait surtout avec cette signature, un potentiel nouveau transfert. Permettant donc à l’équipe de récupérer une deuxième option offensive. Ainsi, c’est vers le climat ensoleillé de Los Angeles que le vétéran fut transféré. Et c’est Domantas SABONIS, le fils de celui qui avait débuté sa carrière NBA chez le Jazz, l’immense Arvydas aux mains en ors.
Le taff est aller signer DeAndre Hunter, lui aussi qui a débbuyter sa carrière professionnelle ici, chez le Jazz, et le GM nous le glissait à l’oreille lors du média day, le staff a toujours garder DeAndre dans son radar car le GM est persuadé qu’il sera un SF de qualité.
Puis le staff mormon est allé chercher Victor Olapido, un second arrière scoreur/défenseur de premier plan.
L’effectif s’étoffe donc bien avec ces deux arrivées. Il se murmure aussi que le staff reste très actif et en veille sur d’autres transferts possibles. Car même si l’effectif semble beau, dense et cohérent, certaines questions demeurent.
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La première est le positionnement de la star de l’équipe, le canadien Shai Gilgeous Alexander. Certain en interne militent pour qu’il soit décalé en poste deux afin qu’il éclabousse la ligue de son talent offensif. D’autres insistent pour qu’il reste meneur, en targuant que c’est sur ce poste qu’il a réalisé sa meilleure saison en carrière en étant même sélectionné dans le meilleur second cinq de la saison passée. En analysant rapidement les deals de l’inter saison, force est de constater que c’est les seconds qui ont gagné, en tout cas pour l’instant, car avec l’arrivée d’Oladipo, il semble clair que c’est au poste de meneur que SGA va jouer cette saison.

La seconde question réside sur la densité du poste 3. C’est donc DeAndre Hunter qui sera le SF titulaire. Il semble que sa défense, sa régularité et sa propreté en face un titulaire indiscutable. Mais derrière lui qui y a-t-il ? Car ce n’est les Markieff Morris ou autre Chandler Parsons qui peuvent assurer une rotation digne de ce nom.

La troisième est dernière question se focalise sur la complémentarité entre Jaxson Hayse et Domantas Sabonis. A première vue cela fonctionne bien, car d’un coté il y a un athlète dont la verticalité et l’explosivité ne sont plus à remettre en question. Et de l’autre il y a un joueur très technique (une académie de basket) avec les pieds ancrés au sol. Mais aucun des deux n’est un fort défenseur, et ce même si le Lituanien a fait de réels progrès. De plus le fait positionner Sabonis comme une option offensive fait sortir Hayes des trois options possibles. Et ce au risque de freiner sa progression. Il y a fort à parier que les méninges des membres du staff soient en ébullition.
Alors est ce que cela va encore bouger dans l’Utah ? Réponse dans les quelques jours.

Au lendemain de la première vague de la saison régulière il est temps de dresser un premier bilan de cette nouvelle équipe du Jazz.

D’ailleurs l’ensemble des insiders ont été très surpris du dernier mouvement réalisé par l’équipe, et ce la veille de l’opening night.

Alors que tous les insiders ont salué le travail du staff durant cette intersaison, personne n’avait vu venir le dernier trade, à savoir le départ de Domantas Sabonis, (fraichement arrivé en échange de Durant), pour la venue d’Onyeka Okongwu, Isaac Okoro et Terry Rozier.
Pourtant, on savait que le manque de défense du secteur intérieur du Jazz questionnait fortement le staff, mais la plus part des insiders pensaient que la venue d’Al Horford allait combler ce besoin aux yeux du staff.
De plus, Jaxson Hayes a été aperçu en compagnie d’un célébré coach défensif.
Mais il n’en fut rien, le staff a jeté son dévolu sur la paire Onyeka Okongwu & Isaac Okoro & Rozier ( déjà parti du Jazz, direction Bean Town?).

Alors pourquoi et quelles conséquences ?

Pourquoi ?
Car le GM mormon avait déjà les yeux sur Okongwu dès sa draft, car son profil de finisseur et de gros défenseur correspond pleinement à la vision du GM.
Pourtant, le GM estime énormément Domantas Sabonis, dont beaucoup se question sur son niveau. Et voila ce qu’en dit le GM : « Domantas est une vraie usine à basket ! Ce mec c’est la science du jeu, c’est le profil type de l’excellent lieutenant qui te fait passer un cap. Pour moi, c’est un mec qui vaut 2 tops rookies très prometteurs ! ».

Alors quelles sont les conséquences ?

Le départ de Domantas fait que le ballon circule moins et que l’équipe score un peu moins, mais par contre l’équipe défend beaucoup plus.

Quels enseignements tirer de cette première vague :

Le vétéran Al Horford en a encore sous la semelle et il permet à l’équipe de ne pas trop souffrir lorsque Hayes est en foul trouble.

Oladipo assure pleinement le rôle de seconde option offensive tout en assurant une grosse défense.

Quant à Onyeka Okongwu, il semble pouvoir être un intérieur sur lequel l’équipe peut construire.

L’équipe a densifié son banc avec l’intégration de joueurs intéressant en rotations.
Et en particulier le cas Okoro, qui peut devenir, en lui laissant le temps et en l’accompagnant comme il se doit, un poste 3 de bon niveau, lui aussi un vrai two way player. Il est deja une très bonne rotation et lors de la blessure d’Hunter, il a été titulaire et a sorti deux gros matchs défensifs.

Pour finir, Shai Gilgeous Alexander continue sa domination, tant au scoring qu’en défense.

Cette équipe du Jazz redonne le sourire tant aux fans de l’Utah qu’aux membres du staff de la franchise. Et la franchise a du aussi ravir les insiders et autres analystes en multipliant les transferts sur cette période.

Mais que peut-elle réellement viser cette saison ?
Les play offs semblent le minimum. Mais après, il est difficile de les voir passer un tour, car l’équipe reste très jeune, en particulier sont secteur intérieur.

La terre a encore tremblé dans l’Utah, alors que personne ne s’y attendait. Et ce même si l’équipe mormone venait de réaliser sa plus mauvaise vague de la saison (3 victoires contre 5 défaites).
En effet, le GM du Jazz a envoyé, pas moins de 7 joueurs : Jaxson Hayes + Isaac Okoro + De’Andre Hunter + Mike Muscala + Isaiah Stewart + Calathes et Parsons (les deux étant uniquement signés pour réaliser le transfert). Pour récupérer Kawhi Leonard.

Les rumeurs disaient que les joueurs majeurs des Raptors étaient sur le marchés avec les résultats décevant de la franchise de l’Ontario. Mais les rumeurs ne disaient pas que le Jazz avait mis Hayes, Okoro ou Hunter sur le marché. Hunter avait été acquis lors de la free agency. Okoro est une partie de la contrepartie du deal de Sabonis. Quant à Hayes, il était arrivé à Salt Lake City un peu en urgence, en échange d’Adrien Griffin Jr, fraichement drafté en septième position, et du first picks 2027.
Il est clair que le profil de Leonard correspond pleinement à la philosophie de l’équipe. Un vrai two way player qui va enfin être la seconde option tant recherchée, capable de seconder la pierre angulaire de l’équipe : Shai Gilgeous Alexander.

De plus, l’objectif du staff a toujours était d’associer les jeunes stars de l’équipe à des vétérans.
Les cadres vétérans, Leonard, Oladipo et Horford semblent complémentaires des jeunes stars Shai Gilgeous Alexander et Onyeka Okongwu.

Car les deux jeunes stars sur lesquels l’équipe souhaitent construire sont bel et bien Shai Gilgeous Alexander et Onyeka Okongwu. Il était déjà clair depuis 3 saisons que le canadien serait la pierre angulaire du Jazz pour les dis années à venir. Et nous savions que le staff visait un intérieur comme seconde star.
Et force était de constater que Jaxson Hayes semblait l’heureux élu. Mais après seulement 60 jours de saison régulière c’est bien l’américano-nigérian Okongwu qui hérite de ce statut. Il faut dire que son énergie, sa capacité de finisseur et son attrait naturel pour les taches défensives ont séduit l’ensemble du staff. Il se murmure même que le GM est totalement fan du joueur.
Après ce nouveau transfert, le cinquième de la saison (pré saison comprise), l’équipe affiche une très forte identité défensive avec 4 joueurs ayant de très flatteurs rating défensifs. C’est clair qu’un cinq majeur SGA – Oladipo – Kawhi – Onyeka – Horford, laisse peu de place aux adversaires pour scorer.
Alors, le Jazz va-t-il s’en arréter là ? Ou, le staff prépare-t-il encore des mouvements afin de rendre l’équipe immédiatement performante ? C’est à Buck Wojnarowski, l’insider le mieux informé de la ligue, qu’il faut poser la question. Car il existe encore ce bruit de couloir qui dit que les mormons aimeraient pouvoir décaler Shai Gilgeous Alexander en poste 2 afin qu’il puisse au mieux exploiter ses qualités de scoreur.

Mais quelles sont les cibles possibles ? Et si cela se réalise, qui de l’effectif actuel, va être sacrifié ?

D’ailleurs est ce vraiment une bonne idée, car c’est bien au poste de meneur que SGA a réalisé sa meilleur saison en carrière.