Sujet: Re: Washington Bullets Mer 8 Nov 2023 - 18:59
Très bon ! "Short qui apparu bien plus grand que son nom l'indique" très bien vu !
J'espère un match retour cette année !!
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Krevur
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Sujet: Re: Washington Bullets Jeu 9 Nov 2023 - 22:29
L'issue sera moins heureuse pour toi cette année
Krevur
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Sujet: Re: Washington Bullets Jeu 21 Déc 2023 - 16:07
La force pas trop tranquille
Après une année conclue par une finale NBA, les Bullets ont choisi la stabilité à l’intersaison, avec peu de mouvements majeurs. Mais après 4 mois de compétitions, le bilan est assez poussif.
Thurl Bailey, nouveau sauveur des Bullets ? Au moins il est bien sappé
Quand on termine à deux victoires du titre avec un groupe globalement jeune, on se dit qu'on ne devrait pas passer loin l’année suivante. En tout cas, c’est ce que s’est dit Krevur (c‘est pas mon vrai nom, au cas où).
Pas de pick à la draft et un seul vrai renfort à la Free Agency: Thurl Bailey. Les Bullets avaient déjà recruté plus ou moins local l’an dernier avec Bogues et Bannister, originaires de Baltimore. On se rapproche encore plus avec un natif de la capitale elle-même. Scoreur probant avec les Knicks et défenseur honnête, son passage à Milwaukee n’avait pas été concluant, très concluant, son temps de jeu ayant fondu comme peau de chagrin sous les ordres de celui dont on ne prononce pas le nom (et pas seulement parce qu’il est imprononçable).
Quelques semaines plus tard, Alex English, ancien all-star en déambulateur, débarquait en échange de Bannister et Hubbard dans l’idée d’être un joker offensif.
Problème, tout ce capital offensif se marche un peu dessus et la défense n’est pas fringante. D’autant plus que le trio de jeunes Sabonis-Mullin-Porter n’a pas franchement progressé, si ce n’est légèrement pour le blon New-Yorkais, mais on en attend bien plus.
Résultat ? On est loin d’être ridicule avec une quatrième place à l’est, mais complètement largué par rapport au top 3. Charlotte et Philly ont progressé, Indiana reste bien en place, et DC… à la traîne. Certes, le calendrier n’a pas aidé puisque, sur la première moitié des 48 premiers matchs, les Bullets ont joué 12 de leurs 16 matchs programmés contre les 5 meilleurs bilans, mais ça n’est pas plus rassurant pour autant, car une bonne partie de ces matchs, notamment contre les Hornets et les Pacers, ont ressembler à une compil porno franchement dégradante (et pas pour les adversaires).
Alors, que faire ? La solution est évidente : sortir Clyde Drexler de sa galère. Une solution raisonnable pour tout le monde, tant ce talent chauve générationnel se trouve coincé dans une équipe vieillissante en galère, et les Bullets disposent d’assets tout à fait attractifs tels que le pick des Nets et un shooteur alcoolique New Yorkais qui ne veut pas scorer à Washington.
Contre toute raison, Chris maintient Drexler enfermé
Mais dans un move digne de la plus belle prise d’otage de puis Un après midi de chien avec Al Pacino (et on parle d’Al Pacino jeune, pas de Pacino le sugar daddy, donc ça date), Chris… refuse. Pire, il refuse mais accepte de deal avec d’autres pour se renforcer après avoir annoncé reconstruire sans son pick, ce pervers narcissique.
Bref, tant pis, mais en attendant les Bullets restent sur une série de victoires en 6 matchs, donc on va garder espoir. Et puis peut-être fait d’autres moves, qui sait ? Bon, n’importe qui sait à condition de savoir cliquer sur la section trades, mais on en parlera dans notre prochaine édition.
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Krevur
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Sujet: Re: Washington Bullets Jeu 28 Déc 2023 - 17:48
Il faut que tout change pour que rien ne change
Déçu des résultats, le front office des Bullets et décide de prendre le taureau par les cornes en changeant trois joueurs, dont deux majeurs, de son roster. Un mois plus tard, le résultat laisse franchement à désirer.
La phrase du titre n'est pas une citation du GM Krevur, mais elle illustre plutôt bien son double deal avec les Golden State Warriors et le Utah Jazz, jusqu'ici : se débarasser de Mark Aguirre et Bill Laimbeer n'était semble-t-il pas la solution pour que les Bullets se mettent à enchainer les victoires. Pourtant, la contrepartie ne semblait pas dégueu avec Steve Stipanovitch, Mike Woodson et Michael Ray Richardson.
Mais il semble que multiplier les blases aux accents slaves dans la raquette, même en 1989, ne suffit pas à faire tomber des murs. Depuis le deal, le bilan est de 6 victoires pour 6 défaites. Et pourtant, le calendrier était plutôt abordable. On vous avais dit il y a un mois que l'équipe avait déjà joué la grande majorité de ses matchs face aux contender et qu'on pouvait donc être optimiste sur une amélioration du bilan : oui, mais ça fonctionne seulement si on évite de se prendre deux raclées par les Bulls ou encore de tomber deux fois face aux Nets alors qu'on a leur draft pick à venir et qu'ils se battent pour une place en Playoffs. Ajoutez un -1 face aux Knicks et -3 face aux Suns et le compte est bon : on est pas parti pour faire des miracles.
Jolie moustache, Steve, mais t'as vraiment cru qu'avoir une dégaine de flic des années 80 suffisait à te dispenser de foul trouble ?
Au milieu de ce marasme, les Bullets réussissent quand même à sauvegarder leur quatrième place pour le moment, les Buck faisant pire. Mais alors que les finalistes avaient des aspirations d'être le principal contender à l'Est, on en est loin, très loin aujourd'hui.
Tout n'est pas non plus désespérant puisque Chris Mullin, sans Mark Aguirre dans les pates, semble enfin disposé à prendre des responsabilités après 2 ans et demi à regarder ses pieds. Cela dit, Aguirre sans Mullin, c'est encore mieux : l'ancien Laker semble définitivement préférer l'air californien et nous srt un véritable festival dans la bay, démolissant les plans de tanking des Warriors et les propulsant à la 6ème place à l'ouest. De là à ce qu'ils fassent mieux que les Bullets en Playoffs? 9a nous en ferait une belle... Au passage, Laimbeer aussi s'éclate au Jazz, même si pour l'instant ça ne se transforme pas en un spot en PO.
Bref, de contender à fournisseur de talents pour la conférence opposée : c'était pas franchement le projet. Rendez-vous dans quelques matchs pour voir si on a quelque chose de plus enthousiasmant à raconter.
Krevur
Messages : 2597 Date d'inscription : 02/05/2015
Sujet: Re: Washington Bullets Mer 26 Juin 2024 - 18:21
Un grand philosophe dit un jour "Un GM n'écrit en général un article que si son équipe est compétitive ou ambitieuse" ou un truc comme ça (Grèce Antique, -244 av. JC, à peu près). Ce qui peut expliquer pourquoi on a eu un grand blanc ici après le trade ramenant le moustachu ci-dessus, heureusement reparti loin de chez nous peu de temps après.
Cela peut aussi expliquer pourquoi, un peu plus d'une saison plus tard et un titre en poche, on va s'y remettre avec un résumé en trois chapitres Saison régulière, playoffs, finales.
I - Saison régulière 1989-1990 : à mort le projet long terme, salut Magic
Tout est dans le titre. Un piteuse élimination au premier tour tandis que Mark Aguirre faisait des cartons à l'ouest, combiné au tour de Magie de Chris, transformant un pick intéressant en Dany Ferry en quelques semaines avant de marcher sur la capitale au premier tour des la post-seasion, semblait avoir raison des espoirs du front office.
Dépité, Krevur en oubliait la moitié de la FA et laissait filer les précieux Oldham, Vranes et Cooper sans même l'ombre d'une offre et attaquant le training-camp 89 sans en espérer grand chose.
C'était sans compter sur l'intervention de Moyan et d'une offre qui changerait le destin des Bullets. Et surprise, cette offre ne comptenanit pas de draft picks déjà tradés, mais un package redoutable incluant Magic Johnson, MVP et MVP des finales, et Larry Nance, all star et all defensive... Ah, et Rodney McCray aussi. Evidemment, il faut une contrepartie à ce genre d'offre. Washington laissait partir (la mort dans l'âme, un peu, mais pas trop non plus) Chris Mullin et Terry Porter, qui devaient être les piliers de l'équipe, avec Sabas, pour les dix prochaines années, ainsi que Steve Stipanovic, que personne ne regrettera à DC.
Magic rejoint la capitale avec style
Bien qu'accompagné d'un roster un peu short, Le trio Sabo-Magic-Nance laissait entrevoir un espoir de rebond, et le début de saison fut intéressant avec des Bullets de nouveaux oustsiders crédibles à l'est. Au delà de Magic et Nance, fidèles à eux même, c'est la progression de Sabonis qui retenait l'attention.
De retour de ce côté de l'Atlantique après avoir récupéré une dernière médaille avec l'URSS puis plié le rideau de fer de ses propres mains, au grand plaisir de tonton George à la maison blanche, le géant venu du froid avait enfin franchi le cap qui le séparait jusqu'ici des tous meilleurs pivots de la ligue.
Celui qui satisfaisait moins était celui qui était censé être le quatrième fantastique. AKA l'ancien MIP, All star et All defensive 2nd team Michael Ray Richardson. On ne sait pas trop si c'est l'âge, le fait de se retrouver off ball à côté de Magic, ou si c'est son dealer qui l'arnaqué, mais Sugar ressemblait plus à un Sugar Daddy sans le sou qu'à Sugar Ray Leonard sur ce début de saison.
Résultat, Krevur, qui voulait être le seul à se faire appeler daddy, décida de se débarasser sans vergogner de son compagnon de soirées et de l'expédier à Boston, en compagnie d'un futur pick, contre Nick Galis. Celui qu'avait collé 45 points aux Bullets dans un match 6 de PO avait marqué les esprits dans la capitale. Certes, il est assez facile pour les scoreurs adverses de lui faire danser le sirtaki avec un changement de direction, mais après tout les défenseurs extérieur n'étaient pas ce qui manque à Washington, mais le besoin d'un joueur capable de scorer en dehors de la raquette se faisait vraiment sentir.
Il ne fallu que quelques semaines de rodage avec que la combinaison du duo Showtime Magic-Nance et des deux meilleurs joueurs du vieux continent face un carnage. En deuxième partie de saison, Washington ne perdra jamais pas avec son quatuor au complet et validera son meilleur bilan depuis la remise à plat de la ligue : 58 victoires, échouant à deux unités de Pacers qui ne lacheront rien.
Si Magic prend son habituelle place dans la All League First team et Nance dans la 3rd et dans la All-Defensive First, Sabonis lui, 4e de la ligue à l'évaluation, 6e scoreur, 6e rebondeur et 5e au FG%, se fait snober des All-NBA teams et devancer au MIP par un Dale Ellis scorant dans un roster vide. Il semble que le mur de berlin n'a pas encore chuté dans l'esprit des journalistes, mais peu importe : la plus belle nuque longue de l'est aura l'occasion de faire taire ses détracteurs en post-season.
Krevur
Messages : 2597 Date d'inscription : 02/05/2015
Sujet: Re: Washington Bullets Jeu 5 Sep 2024 - 8:46
II - Playoffs 1989-1990 : il en faut un paquet, des games 7, pour gagner un titre
Bon bon bon, il était temps, on va vous parler des Playoffs... mais de ceux de l'année précédente. On avait dit un article pour les playoffs à l'est et un pour les finales, mais vu le délai on va faire plus simple.
Larry Nance casual en train de planter un game winner dans un game 7 des finales sur la truffe de Tisdale.
Bon, pour rappel, les Bullets nouvelle version ont terminé deuxième à l'est avec leur meilleur bilan depuis la creation draft inaugurale. Portés par le duo Magic-Sabonis mais aussi Larry "The High-Atolla of Slamola" Nance ou autre Nick "The Greek Frite" Galis, les Bullets attaquent donc la post-season plutôt en confiance et, le hasard faidant bien les choses, ce sont les Knicks, ancienne crèmerie de Magic et Rodney McCray et nouvelle maison des ex-Bullets Mullin et Porter (et Stipanovitch, mais lui on a pas trop envie de s'en souvenir), qui se présentent en face au premier tour.
1er tour : Bullets-Knicks
2ème contre 7ème, 14 victoires d'écart au bilan, et 2-0 au compteur en partant à New York, ça ressemble fort à une formalité. Mais ça, c'est à condition d'être capable de gagner un match au MSG, ce qui ne fut pas le cas de nos amis de DC. Les Knicks reviennent à 2-2 puis, après une nouvelle domination washingtonienne au Game 5, égalisent à nouveau, portés par 34 points et 7 assists de Chris Mullin. "On l'a jamais vu faire ça chez nous, l'escroc" fulmine alors Krevur. Il fallait donc revenir dans la capitale pour plier ça sur un match 7 décisif. Un match... dont on ne vous parlera pas car le box score à disparu. Quoiqu'il en soit, ce sont bien les Bullets qui se présentent au 2e tour face aux Charlotte Hornets.
2e tour : Bullets-Hornets
Les Hornets de Slam contre les Bullets de Krevur, Sabonis contre Sampson, Magic contre Isiah : la revanche de l'EFC 1988 était très attendue, et on peut dire qu'elle n'a pas déçu (sauf Slam ). Après avoir galéré face aux Knicks, les Bullets n'arrivent pourtant pas en plein confiance. Ils la retrouvent vite après 2 victoires assez tranquilles, portés par un trio Sabo-Magic-Galis survolté et avec l'aide d'un Sampson empêtré dans les fautes comme il y a deux ans. Sauf que le scénario est exactement le même qu'au tour précédent : Washington se fait marcher dessus à Charlotte avec un grand Ralph retrouvé et on revient à Washington à égalité. Et comme au tour précédent, c'est Larry Nance, plutôt discret jusqu'ici dans la série, qui sort de sa boite au game 5 avec une masterclass : 31 points à 12/15, 12 rebonds, 8 blocks. Tiens, Nance, on en reparlera tout à l'heure. Mais puisque tout devait se passer comme au tour précédent, DC se fait encore molester en Caroline du Nord et il faut un game 7 pour régler le problème. Un duel de meneurs avec un Magic à 35pts à 13/15 et un IT à 36pts à 15/22, les Bullets sont mal embarqués mais font la différence dans le 4e quart avec un +15 pour plier le match et la série. Les hommes de la capitale arrivent donc en finalede conférence ... sans avoir gangé un seul match de playoffs à l'extérieu.
Finale de conférence : Bullets-Sixers
On parlait de duel de meneur, en voilà un pas mal puisque face à Magic, ce sont John Stockton et ses Sixers qui se dressent. Et pas de bol pour le premier, c'est Stock qui prend les devants avec un grosse perf à DC au game one. Perdre le HCA dès le game 1, voilà qui est problématique quand on est pas foutu d'exister hors de ses terres. Mais quand les solutions habituelles ne fonctionnent plus, on en trouve d'autres. Et après avoir corrigé le tir avec une victoire tranquille au game 2, la nouvelle solution réside dans un triple double mythique de Magic à Philly : 31 poits, 10 rebonds, 12 assists, 4 steals et 1 petite balle perdue pour l'ancien MVP. Dans sa lancée, l'ami Earvin nous colle 20 assists au match suivant, mais cette fois avec 8 to et c'est Philly et un grand Lasalle Thompson qui l'emportent. Le même Lasalle est encore plus dominant deux jours plus tard, mais un bel effort collectif des Bullets permet de reprender l'avantage par une courte victoire à domicile. Encore un game 7 pour DC? Eh bien non, pas cette fois! La première victoire à l'extérieur des PO était passé par un TD de Magic, la deuxième passera par.... un TD de Magic (16-12-14) mais pas que. Il aura aussi fallu 43 points à 20/26 de Sabonis pour que l'affaire soit dans le sac et qu'après une saison foireuse, Washington reviennent en finale, 2 ans après.
THE FINALS : Bullets/Lakers
Pas de remake de 88 en finale, puisque l'ogre Vancouver chute dans un match décisif face aux Lakers, équipe surprise de la saison à l'Ouest. Une fois n'est pas coutume, pas d'avantage du terrain pour Washington : il faudra donc refaire le coup de la victoire à l'extérieur au moins une fois. Spoiler : ça ne sera pas au game 1, puisque les Bullets n'étaient clairement pas au courant que la finale avait commencée et le foul trouble de Sabonis et Nance ne leur laissait aucune chance. Au game 2 ? Comme d'habitude quand il faut une victoire on the road, Magic pose son triple double, et ça ne passe pas loin, mais ça ne passe pas : -3, et des Bullets mal barrés?
Heureusement, une chose qu'on sait faire dans la capitale, c'est gagner à la maison. Trois fois de suite ? Oui, si besoin. Sabbas active le mode char soviétique... ah non maintenant c'est lituanien... bref il active le mode qui fait du dégât : 31-14, puis 32-14-8-3-2, puis 29-8. Galis en calle un à 31 avec une adresse diabolique, Nance un 27-14, Magic distribue, un LA ne peut pas faire grand chose: 3-2, retour à LA. Washington a su renverser la tendance, mais il reste toujours ce match à l'extérieur à prendre.
Le reste va atteindre des sommets. Un game 6 ou le big 4 des Bullerts répond présentn mais Sleepy Floyd pose le match de sa vie, Tisdale et Griffith ne sont pas en reste, et au buzzer finale, c'est 3 petits points qui séparent Washington du titre suprème. Il faudra donc en passer par un enième game 7, une habitude pour les deux équipes cette année. Et ce match décisif ne va pas décevoir. Portés par un Sabonis encore fringant, les Bullets prennent les devants et semblent se diriger vers le Graal, malgré l'absence de triple double de Magic cette fois.
Mais ça choque en fin de match et LA reprend l'avantage dans les derniers instants. A -1 au compteur, la balle de match va rester dans la légende pour Washington. Bien défendu, Magic ne trouve pas la faille et se résoud à lacher la balle à Rodney McCray 0 points et 5 fautes ce soir là, sur le terrain. Ce dernier a la bonne idée de ne pas prendre cette responisabilité et a la bonne idée de refiler la patate chaude à Larry Nance vers la ligne de fond. Plus connu pour ses dunks, Larry déclenche in extremis et fait mouche au buzzer, laissant le Forum d'Inglewood prostré.
Les Bullets sont champion et Sabonis, oublié des trophées de fin d'année, va enfin obtenir... rien du tout, puisque c'est Magic le MVP. Filer le MVP des finales à un européen ? Trop tôt. Même avec 26,4 points, 10,6 rebonds, 4,6 assists et 1,9 contres sur la série. Bon, il faut dire que Magic n'a pas chaumé avec 19,3 points, 12,3 assists, 5,4 rebonds et 1,7 steals, et remporte donc le trophée pour la deuxième fois après l'avoir obtenu à Seattle lors de la saison inaugurale.
Héros du game 7 avec un des plus gros shoots de l'histoire, Nance termine lui cette finale en 17-8-2. Un peu en dessous de ses standards, mais on s'en balance complètement. Quant à Galis, arrivé en cours de saison, il a aussi eu un apport décisif avecune adresse incroyable en finale : 20,6 points à 63% aux tirs dont 72% à 3 points, et 92% aux LF (WTF).
Reste plus qu'à défendre le trophée avec un Galis en déambulateur et sans banc.