La force pas trop tranquille
Après une année conclue par une finale NBA, les Bullets ont choisi la stabilité à l’intersaison, avec peu de mouvements majeurs. Mais après 4 mois de compétitions, le bilan est assez poussif.
Thurl Bailey, nouveau sauveur des Bullets ? Au moins il est bien sappé Quand on termine à deux victoires du titre avec un groupe globalement jeune, on se dit qu'on ne devrait pas passer loin l’année suivante. En tout cas, c’est ce que s’est dit Krevur (c‘est pas mon vrai nom, au cas où).
Pas de pick à la draft et un seul vrai renfort à la Free Agency: Thurl Bailey. Les Bullets avaient déjà recruté plus ou moins local l’an dernier avec Bogues et Bannister, originaires de Baltimore. On se rapproche encore plus avec un natif de la capitale elle-même. Scoreur probant avec les Knicks et défenseur honnête, son passage à Milwaukee n’avait pas été concluant, très concluant, son temps de jeu ayant fondu comme peau de chagrin sous les ordres de celui dont on ne prononce pas le nom (et pas seulement parce qu’il est imprononçable).
Quelques semaines plus tard, Alex English, ancien all-star en déambulateur, débarquait en échange de Bannister et Hubbard dans l’idée d’être un joker offensif.
Problème, tout ce capital offensif se marche un peu dessus et la défense n’est pas fringante. D’autant plus que le trio de jeunes Sabonis-Mullin-Porter n’a pas franchement progressé, si ce n’est légèrement pour le blon New-Yorkais, mais on en attend bien plus.
Résultat ? On est loin d’être ridicule avec une quatrième place à l’est, mais complètement largué par rapport au top 3. Charlotte et Philly ont progressé, Indiana reste bien en place, et DC… à la traîne. Certes, le calendrier n’a pas aidé puisque, sur la première moitié des 48 premiers matchs, les Bullets ont joué 12 de leurs 16 matchs programmés contre les 5 meilleurs bilans, mais ça n’est pas plus rassurant pour autant, car une bonne partie de ces matchs, notamment contre les Hornets et les Pacers, ont ressembler à une compil porno franchement dégradante (et pas pour les adversaires).
Alors, que faire ? La solution est évidente : sortir Clyde Drexler de sa galère. Une solution raisonnable pour tout le monde, tant ce talent chauve générationnel se trouve coincé dans une équipe vieillissante en galère, et les Bullets disposent d’assets tout à fait attractifs tels que le pick des Nets et un shooteur alcoolique New Yorkais qui ne veut pas scorer à Washington.
Contre toute raison, Chris maintient Drexler enfermé
Mais dans un move digne de la plus belle prise d’otage de puis Un après midi de chien avec Al Pacino (et on parle d’Al Pacino jeune, pas de Pacino le sugar daddy, donc ça date), Chris… refuse. Pire, il refuse mais accepte de deal avec d’autres pour se renforcer après avoir annoncé reconstruire sans son pick, ce pervers narcissique.
Bref, tant pis, mais en attendant les Bullets restent sur une série de victoires en 6 matchs, donc on va garder espoir. Et puis peut-être fait d’autres moves, qui sait ? Bon, n’importe qui sait à condition de savoir cliquer sur la section trades, mais on en parlera dans notre prochaine édition.