Washington Post : Les dernières news des Wizards

Début d’une nouvelle ère à Wahington

Un an après des choix discutés tels que l’envoi de Yao Ming a OKC, une reconstruction qui semblait devoir être longue et pénible pour les fans s’est brutalement accélérée lors de l’intersaison, à la faveur de quelques opportunités inattendues.


Désormais portée par Andrew Bynum, la jeune garde des Wizards voit l’avenir avec optimisme.

“Super coup du Thunder” (HansLf) ; “Yao est bradé” (buck) ;“C’est un cadeau” (Dedz)... Le soir de la draft 2011, les Wizards font l’unanimité contre eux en se séparant de leur pivot star Yao Ming, et il est difficile de donner tort à l’avis général,même un an plus tard, tant la contrepartie semble maigre : Un 7ème choix de draft qui sera Tobias Harris, jeune prometteur mais à l’avenir incertain, un Keith Van Horn qui prendra sa retraite à la fin de la saison suivante, un pick 2012 qui sera la dernier du premier tour (l’anecdotique JaMychal Green) et une poignée de dollars…

Dans la foulée, Mike Bibby partait lui à Charlotte et Gilbert Arenas à Detroit, où il allait atteindre la finale NBA perdue face au… Thunder de Yao Ming. Pendant ce temps, les Wizards qui avaient joué malgré eux un rôle déterminant dans la course au titre terminaient bon derniers de la saison régulière devant des fans médusés, emmenñes par un Kyle Lowry méritant mais bien esseulés.

Après des années d’échec du big three Yao-Arenas-Bibby, qui venait déjà de manquer les playoffs deux fois de suite, Washington touchait le fond. Mais quelques mois après, de l’eau semble avoir coulé sous les ponts et le sourire est revenu dans la franchise de la capitale. Entre chance et opportunisme, le GM Krevur a à nouveau effectué une multitude de transactions qui ont donné à la franchise un tout autre visage.

La chance tout d’abord d’obtenir le 1er choix de la draft 2012 et donc le très courtisé Anthony Davis, jeune intérieur qui a encore beaucoup à apprendre mais dont le potentiel semble illimité.

Les Wizards  s’attachaîent ensuite les services de Serge Ibaka et Nicolas Batum à la Free Agency. Des joueurs fort utiles mais probablement cher payés pour des profils qui n’étaient clairement pas ceux de futures franchise players. Mais ces deux là ne porteraient jamais le maillot des Wizards.

En effet, les Pistons, malheureux finalistes désabusés par la perte de Garnett, retraité, et de Zydrunas Ilgauskas à la free agency, décidaient de repartir à zéro et, pour cela, d’offrir leur star Chris Bosh aux Wizards pour récupérer leur 1st round 2014 tradé un an plus tôt, en compagnie de Batum et Enes Kanter. Dans les heures qui suivaient, Les Knicks, intéressés par Ibaka pour en fait une monnaie d’échange dans un trade pour Marc Gasol, en offraient le jeune et talentueux meneur Isiah Thomas et le massif pivot Roy Hibbert.

Ces deux mouvements offraient donc aux Wizards une superstar et un jeune à très fort potentiel pour accompagner Lowry et Davis. La seule question était de savoir si Bosh et Davis, profils similaires avec 9 ans d’accord et qui ne connaîtraient pas leurs meilleures années en même temps, étaient le bon “fit”.

Sans plus attendre, les Wizards répondaient cette question en répondant à un nouvel appel de Dedz, GM des Knicks : Chris Bosh quittait alors déjà les Wizards après n’y avoir joué que la présaison et était remplacé par une autre star au profil plus “pivot pur” et avec quelques années de moins : Andrew Bynum.

Washington se retrouvait alors avec une jeune raquette à laquelle l’avenir semble appartenir, entourés du “leader” de la saison passée Kyle Lowry et d’autres jeunes talents comme Isiah Thomas et Tobias Harris.

Tout n’est pas parfait dans cette équipe qui, en deux mois et demi de compétition, a enchaîné séries de victoires et de défaites et peiné à se trouver une régularité. L’arrivée de Bynum, même si elle offre des perspectives alléchantes pour l’avenir, a déséquilibré l’équipe qui compte beaucoup de big men et dont les deux seuls joueurs de backcourt valable sont meneurs, forçant le minuscule Thomas à jouer la majeur partie de son temps au poste 2. Un Thomas qui, comme Anthony Davis, est déjà capable de belles performances mais aussi d’une irrégularité propre à sa jeunesse.

Mais malgré les imperfections, Washington pointe à la cinquième place d’une conférence Est affaiblie par les reconstructions des Pistons et Hornets. Mieux, l’équipe pourrait rapidement retrouver plus d’équilibre car Hibbert, poussé sur le banc par Bynum, devrait selon les insiders être échangé dans les jours qui viennent contre un joueur capable de renforcer le secteur extérieur (on parle de Tayshaun Prince).

Enfin, c’est surtout l’avenir à plus long terme qui s’annonce radieux dans la capitale : Bynum déjà impressionnant cette saison, n’a que 25 ans et l’on voit peu de pivots capables de soutenir la comparaison avec lui dans les années à venir. Davis, Thomas et à un degré moindre Harris vont, à n’en pas douter, poursuivre leur progression. Lowry, qui lui aussi a encore de belles années devant lui, va pouvoir retrouver un rôle de bon coéquipier et de playmaker qui lui sied mieux.

Enfin, les Wizards pourront à nouveau offrir un contrat maximum à la prochaine free agency, et seront à n’en pas douter bien plus attractif l’année prochaine.

Ce groupe a encore beaucoup à prouver, mais semble déjà capable d’aller bien plus loin que n’auront jamais pu faire les Yao, Arenas et Bibby avant eux.

J'apprécie ta plume krevur 
 Vivement les prochains

Merci! Celui là était bien fat, je vais peut être pas en faire un comme ça à chaque vague :p Mais j'aime bien de temps en temps

Tayshaun Prince débarque à Washington, Hibbert file à Portland !

A l'occasion du all star game, les GM Krevur et Myster se sont rencontrés et on eu l'occasion de conclure un deal impliquant le géant Roy Hibbert, de moins en moins utilisé à Washington, et le sobre mais toujours efficace ailier des Blazers Tayshaun Prince.


Après 10 ans dans la conférence ouest, le Compton Kid change de côte

Si l'on ne s'attendait pas à ce que ces deux joueurs fassent l'actualité au All-Star Game, le départ d'Hibbert était dans les tuyaux depuis déjà quelques semaines à Washington et on attendait un joueur extérieur en échange.

Précieux l'an passé à New York et pressenti au demeurant comme titulaire à Washington, le big man voyait en effet son temps de jeu chuter semaine après semaine depuis l'arrivée dans la raquette d'Andrew Bynum, au point depuis un mois de se retrouver rotation de... Anthony Davis au poste 4.

Le front office des Wizards, dans le même temps, ne se cachait pas de vouloir se renforcer à l'extérieur a ont trouvé preneur avec un staff des blazers insatisfait de son début de saison et désireux changer les choses.

Dans une équipe inexpérimentée, on espère que l'arrivée de Prince et ses 32 ans fasse de bien et aide le groupe à trouver plus de régularité, ce dont n'a pas manqué le fiable role player des Blazers depuis plus de 4 ans dans l'oregon. Son impact défensif devrait permettre aux Blazers de ne plus dépendre du souvent décevant Courtney Lee dans le même registre.

Selon des sources proches de la franchise, le longiligne ailier devrait être testé sur le poste 2 afin de permettre au jeune et irrégulier Thomas de se cantoner à un role de combo guard en sortie de banc qui lui conviendra mieux. Plus d'équilibre et plus d'expérience, donc.

Titulaire au All Star Game et joueur de la semaine : Bynum se fait les dents




Une titularisation au All-Star Game, ça n'arrive pas tous les jours (au mieux, tous les ans si vous êtes vraiment fort). Andrew Bynum a alors eu à coeur de faire honneur à ce statut, et il n'a pas fait semblant.

D'abord en aidant la sélection Est à remporter la match des étoiles et en y claquant un double double. Bon, le strict minimum, 10 points et 10 rebonds, et avec un 2/7 bien dégeulasse aux tirs mais ça fait quand même bien. On va pas non plus sortir la perf de l'année pour un match qui compte pour du beurre.

Enfin, en enchaînant avec une distinction de joueur de la semaine pour la première semaine de février. Tranquilement, le gros Andrew s'est mit en jambes pour la deuxième partie de saison et a posé 36,75 points à 57,3% et 12,25 rebonds en 4 matchs, dont 3 remportés par Washington et un perdu de 2 petits points, juste pour parasiter le tanking du Magic.

Il faut dire que le big man de la capitale avait une source de modification supplémentaire : il avait appris que, dans un pari clandestin entre confrères sur les sélections du All Star Game, son propre General Manager, Krevur, avait été l'un des seuls à parier sur une titularisation de Marc Gasol à sa place. Sympa.

"Il est vrai que j'ai parfois des méthodes de crevure pour motiver mes gars, à déclaré le tout puissant dirigeant des Wizards, mais je suis content de voir que ça marche. Cela dit, ce genre de récompense est sympa, mais c'est pas avec ça que le petit Andrew va devenir MVP."

De quoi remonter son poulain pour quelques accomplissents supplémentaires.

Trois ans et demi après la fin des "monstars", comme les avaient surnommés un GM rival de la conférence Ouest, et le début d'un projet long terme autour d'Anthony Davis et de jeunes prometteurs tels que Trae Young et Jaylen Brown, la politique du win now est de retour à Washington.

On en avait vu les prémices avec le trade envoyant Brown chez le triple champion en titrel les Knicks, en échange du tout autant triple champion en titre Jimmy Butler. Si l'équipe avait déjà fière allure et, après avoir cherché ses marques sur le premier mois, venait de s'emparer de la tête de la conférence, le front office a semble-t-il décidé que ce n'était pas suffisant.

L'opportunité d'associer au duo AD-Butler une autre superstar et défenseur d'élite, Kawhi Leonard, proposé par les Rockets contre Young et Gobert, a été considérée comme inmanquable par le GM, Krevur, qui savait que Butler et Young ne seraient probablement jamais dans leur prime en même temps.

Dans le même temps, à l'Est, les Celtics formaient leur propre big three Giannis-Embiid-Lillard à coup de trades improbables, alors Washington n'a pas hésité longtemps pour faire All-in et monter son propre trio infernal.

Pour compenser les départs de Young et Gobert venaient s'ajouter les vétérans des Sixers, Ty Lawson et Joakim Noah. On ne vous fera pas l'insulte d'ajouter que Kawhi vient compenser le départ d'Harrison Barnes.

Fini les jeunes potentiel. L'objectif est de gagner maintenant, sur les 4 prochaines années, avant de reconstruire quand le déclin s'approchera. Ne pas aller chercher au moins une bague avec ce groupe serait clairement vu comme un échec.

Et après 15 jours, le premier bilan est plutôt encourageant : 7 victoires, et pas des moindres (des déplacement chez les Celtics, Sixers et Clippers, notamment) en 8 matchs et des nouveaux arrivants qui apportent une pleine satisfaction.

Déjà un trophée de joueur de la semaine, le premier de sa carrière (WTF) pour Kawhi Leonard avec 32,38 pts, 7,13 rbs, 2,86 asts et 2,13stls, et une adresse irréprochable (51-50-89).

Ty Lawson, lui, s'est senti plus à l'aise que dans un strip club en Chine avec 16 pts, 8,5 asts et 2,3 stls de moyenne. Seul bémol, il shoote presque autant qu'AD et Butler là ou le coach préférerait le voir assurer la distribution et prendre les tirs ouverts.

Enfin, Joakim Noah, du haut de ses 35 ans, ne met toujours qu'un panier par cycle lunaire, mais n'a rien perdu de son mordant de l'autre côté du terrain. Ses 7,4 rbs, 2,1 blk et 1stl en 27,5 min sont appréciés, et les 38% FG des pivots titulaires adverses le sont encore plus.


Paradoxalement, il a semblé que c'était pour les "anciens" qu'il fallait prendre ses marques.

Pour Jimmy Butler, cela aura pris un match et un laid 6pts à 3/13 mais... 9 steals. Tout est vite rentré dans l'ordre avec plus de 20pts et 6rbs de moyenne sur la quinzaine ainsi que... 4,6 steals. Mieux, le nouveau leadership offensif assumé par Kawhi semble permettre à Buckets de se concentrer encore plus sur son passe temps préféré : faire vivre un cauchemard aux arrières adverse. Résultat : 4pts à 2/10 pour Tyreke Evans, 8pts à 3/10 pour Collin Sexton et ... 12pts à 4/20 pour l'un des top scoreurs de la ligue, Demar DeRozan. Un soutien psychologique est disponible au 8264-4465

Mais c'est pour Anthony Davis que l'adaptation semble plus difficile. Le visage de la franchise depuis 9 ans a peiné à trouver ses marques dans sa nouvelle association avec Kawhi, lui qui avait une entente impecable avec Trae. Dans un jeu penchant sur l'extérieur, il a perdu son adresse avec 19,8pts à 39,8%, et sa frustration l'a conduit à être fouled out 3 fois en 8 matchs.

Des ajustement seront probablement nécessaire pour trouver le bon équilibre offensif entre les deux superstars. C'est ce que l'on a entrevu chez les Clippers, avec 74pts en cumulé et un propre 10/13 pour AD.

Souvent en déplacement depuis l'arrivé du Klaw, les Wizards new look aura l'occasion d'offrir deux beaux chocs à leur public dans les prochaines jours avec les réceptions des Celtics et des Clippers.

Anthony Davis, Kawhi Leonard, Ty Lawson, Patrick Beverley. Ça ne fait pas tâche sur une feuille de match (bon, Pat Bev est un peu l'intru). Mais quand tout ce beau monde se retrouve à l'infirmerie en l'espace de trois matchs, c'est plus embêtant.

C'est ce qui est arrivé aux Wizards, qui étaient alors ocnfortablement installés en Tète de la ligue. 3 victoires d'avance sur leur premier poursuivant et un GM qui espérait creuser l'écart en mars pour faire tranquillement tourner son effectif avant les playoffs.

La revue d'effectif, elle aura finalement eu lieu avant puisque face à ce désastre, les Wizards ont complètement coulé sur la premièrw quinzaine de Mars avec un 5 majeur ou le pauvre Jimmy Butler, habituellement "3ème homme" du big 3 de la capitale, s'est retrouvé entouré dans les 5 des improbables Denzel Valentine, Mathys Thybulle, et des un peu mois improbables mais pas franchement game changers Kelly Olynyk et Joakim Noah.

Le résultat, comme on pouvait s'y attendre n'a pas été étincellant : 2 victoires pour 5 défaites, et une première place perdue au profit des Pacers lors d'un déplacement dans l'Indiana qui a tourné à l'écartellement public : 104-78, malgré le retour d'AD pour le coup.

Pas grand chose de positif à se mettre sous la dent, si ce n'est la légère éclaircie de 2 victoires de suite face aux Hornets et Blazers, avec deux performances notables. D'abord les 47pts (record en carrière) de Jimmy Buckets pour taper les Hornets quasiment à lui seul, puis une perf que personne n'avait vu venir : le triple double du journey man Denzel Valentine.

Habituellement cantonné au bout du banc et propulsé titulaire par le force des choses, le point guard pose 12 points, 10 rebonds et 11 assists dans une victoire à l'arrachée face aux Blazers. Déjà pas loin du double-double la veile (9 points et 9 assists), le meneur tout droit issu d'un mix entre l'acteur phare d'He got game et d'un diner au resto un 14 février fait donc le match de sa vie.

Mieux : il n'est pas loin de rééditer l'exploit deux jours plus tard avec 11 points, assists et 8 rebonds à Detroit, ce qui n'empèchera pas les joueurs de la capitale de se faire matcher dessus par Pascal Siakam et Kemmba Walker, visiblement pas intimidés par la défense d'Olynyk et... de Valentine, donc... Valentine. Bon, on a oublié de préciser que la nouvelle star a aussi cumulé un infame 9/34 aux tirs sur ces 2 matchs. Autrement dit, on est pas près de le revoir 40 minutes sur un terrain.

15 jours à oublier, donc, pour les Wizards qui vont devoir se refaire pour reprendre l'avantage du terrain à Indiana, mais aussi aux Spurs, désormais meilleur bilan de la ligue, en cas de finale NBA. D'autant que la nouvelle superteam des Celtics a semble-t-il trouvé son rythme de croisière et vient déjà de s'emparer de la troisième place. Il s'agira assurément de l'équipe à éviter en cas de 2ème tour.´

Ça tombe bien, puisqu'après les retours de Davis et Lawson, c'est Kawhi Leonard qui retournera au affaires ce soir à OKC. Le 5 est de nouveau au complet et seul Patrick Beverley manquera à l'appel pour le reste de la saison régulière.

Six mois après avoir décidé de miser sur le court terme et avoir sacrifié Trae Young et Rudy Gobert pour attirer Kawhi Leonard et former un big 3 avec Anthony Davis et Jimmy Butler, Wasington décroche un deuxième titre et valide le choix du front office. En attendant plus de succès ?





Dès la validation du trade avec les Rockets et l'arrivée du Klaw dans la capitale, rapidement suivi par Ty Lawson et Joakim Noah en provenance de Philly, le GM des Wizards annonçait les couleur : ne pas gagner au moins un titre dans les 3-4 années suivantes serait un échec absolu. Six mois plus tard, le "service minimum" est déjà assuré et les Wizards célèbrent leur deuxième trophée.

Pourtant, les doutes sur le bien fondé de la direction choisie par Krevur ont existé. Une deuxième partie de saison pas franchement meilleure que la première, alors que les Rockets se remettaient très bien du départ de leur franchise player et que Trae Young semblait monter en puissance, et la pression commençait à se faire sentir.

Encore plus quand, dès le début des playoffs, la première bourde se présentait : court en rotation depuis le trade, les Wizards perdaient leur meneur back up et chien de garde en titre Patrick Beverley pour le reste des playoffs par... oublie du front office de le sortir de l'Injured List!

Heureusement, la confiance commença à revenir rapidement au terme du 1er tour. Face à des Cavs surprise de la saison à l'est mais un peu en chute libre sur les dernières semaines de compétition, Washington ne faisait pas dans le détail : 4-0, 24 points d'écart moyen et un Davis dominant dans tous les secteurs pour plier ça.

Le reste du parcours serait plus difficile. Au deuxième tour, Washington rencontre l'un des upseters du 1er tour, les Nets de Chris (et de Donovan Mitchell), bilan à peine positif en saison régulière mais domination des Hornets au 1er tour. Qu'attendre de cette série ? Un pugilat. 6 manches, de la défense et que des matchs serrés. Après avoir pris l'afvantage 2-0, Washington se fait remonter, mais arrache finalement les matchs 5 et 6 dans la douleur pour atteindre les finales de conférence et tomber sur un autre équipe surprise : Les Sixers, 5ème au terme de la SR mais déjà tombeurs des deux autres favoris à l'est : Les Celtics et les Pacers.

Emmenés par Kevin Durant et un Nikola Vucevic en feu sur le début de série, les 76ers mettent à mal Washington. Une victoire étriquée pour les Wizards au game 1, puis Philly prend l'avantage du terrain avant d'infliger une raclée aux Sixers au game 3. 2-1 pour de Sixers qui semblent prendre le chemin d'un 3ème upset.

Sans solution sur ce début de série, l'équipe de la capitale va réagir en force après une réunion d'urgence. Washington se reprend et va infliger 3 raclée aux Sixers. Le big three enchaine 3 performance combinées dantesques, avec en tête un Anthony Davis prophétique.

Mais c'est aussi l'impact de role players récemment arrivés des ... Sixers qui fera la différence. Ty Lawson d'abord, qui nous sert 19 points et 16 passes décisives face à ses anciens coéquipiers au game 4, avant de sortir sa plus belle performance pour terminer le travail au game 6, à un moment où ce n'était pas forcément lui qu'on attendait.Un triple double à 16 points à 7/12, 11 rebonds et ... 19 passes décisives.

Joakim Noah ensuite. À 35 ans, remplaçant depuis des années, Jooks a quitté le banc des Sixers après le all star game pour venir faire le salle boulot dans le 5 des Wizards, au milieu d'un parterre de stars. Et s'ils est inexistant en attaque, son impact défensif aura fait le différence face à ses anciens coéquipiers. Des contres à foison, du rebond, des balles volées et un Vucevic finalement mis en difficulté alors qu'il semblait marcher sur l'eau en début de série.

Six ans après leur premier titre, les Wizards retrouvent les finales face à un oustider redoutable : Les jeunes Clippers, absents des playoffs depuis une éternité mais qui ont pris une autre dimension depuis l'arrivée de Nikola Jokic.

(la suite bientôt)

Et elle est où ma bague ?! Vu que je t'ai bien aidé avec mes trades pour remporter le titre

Karlson_one a écrit:

Et elle est où ma bague ?! Vu que je t'ai bien aidé avec mes trades pour remporter le titre

Demandes à Jooks, tu devrais pouvoir le trouver dans uen maison de retraite en Floride

Les game 5 sont souvent un tournant... malheur au vaincu
serial_teacher

En prononçant ces mots en conférence de presse, le GM des Clippers ne savait pas encore à quel point le match en question, sur ses terres, allait se jouer à rien pour tourner en sa défaveur. La finale avait plutôt très bien débuté pour les angelinos.

Après un premier match difficile remporté grâce, à nouveau, à un Ty Lawson décisif et homme du match pour la 2ème fois consécutive, les Wizards se mettaient dans la même situation qu'au tour précédent. Perte de l'avantage du terrain au game 2, malgré les 39 points de Leonard, puis nouvelle défaite au game 3. En cause, une adresse souvent déficiente et un Anthony Davis dans le dur, lui qui avait été impérial sur les 3 premières séries. En face, Jokic était lui magistral au game 3 avec ses 46 points qui provoquaient le naufrage des hommes de DC dans le quatrième quart (43-26).

Sans solution et voyant la finale lui échapper, Krevur choisit le game 4 pour tenter un coup de poker ou plutôt, pour paraphraser un GM bien connu des finales ces derniers temps, un "panic move" qui sera finalement couronné de succès : sortir du 5 Ty Lawson, peut être le seul joueur à ne pas décevoir côté Wizards sur les 3 premières manches (encore 19 points et 14 passes décisives) au game 2 et seul véritable PG opérationnel du roster suite à la bourde administrative avec Pat Bev'. Et donc placer à la mène ... Kawhi Leonard, que l'on avait jamais vu à ce poste. L'idée étant d'être plus solides défensivement face à des Clippers qui alignaient Doncic, Tatum et Jokic ensemble sur les postes extérieurs, le pauvre Lawson est ses 5,11'' se retrouvant en difficulté.

Résultat : un triple double XXL pour le Klaw avec 36pts à 17/25, 11 rebonds et 13 assists! Face à un Doncic en souffrance défensivement. Bien soutenu par Jimmy Butler et par un Anthony Davis toujours en difficulté avec son tir mais omniprésent dans tous les autres secteurs, Leonard permettait à Wasington de dominer à LA, d'égaliser et de reprendre l'avantage du terrain.

On arrivait donc au match 5, tournant de la série, avec deux équipes à égalité. Une confrontation qui tiendrait toutes ses promesses. Les Wizards partaient avec la même configuration et renouvelaient l'expérience KL en playmaker. Mais après 7 minutes de jeu, Washington perdait un joueur clé.

À la lutte pour un ballon au sol, Joakim Noah se fait un torticoli. Absent pour le reste du match et le suivant, on ne savait pas encore qu'il s'agirait de son dernier match NBA. Une fin en apothéose pour un joueur qui, après 4 ans passé comme joueur de rota dans des équipes différentes chaque année, a retrouvé un role majeur comme dernier rempart défensif pour aller décrocher le titre qui lui manquait. 3ème contreur des playoffs et cauchemar de Jusuf Nurkic et Nikola Vucevic aux tours précédents, Jooks aura eu plus de difficultés lors de la finale, mais son passage à DC ne sera pas oublié.

Pour en revenir au match donc, Kawhi en meneur nous gratifie encore d'une performance majeure avec 28pts, 7 rebonds et 15 passes décisives, bien aidé par un Jimmy B co-top scoreur et super adroit et un AD dominant au rebond. Kelly Olynyk, en difficulté durant tous les playoffs, se réveille pour compenser l'absence de Noah et pose lui aussi un double double. Mais dans le money time, ce sont bien les Clippers qui ont la main grâce à un Big 3 tout aussi en vue.

Il faudra des shoots du parking et des steals cruciaux aux Wizards pour recoler et offrir à leurs fans un finish d'anthologie. Alors que les Wizards recollent sur un threy du jeune Mathys Thybulle, titulaire surprise et déterminant depuis le game 4, les Clippers reprennent l'avantage dans la dernière minute par Luka Doncic : +2. Les 57 dernières secondes resteront gravées dans les mémoires des fans des Wizards.

D'abord, AD prend le rebond offensif sur un raté de Kawhi et remet les 2 équipes à égalité. Un grosse séquence défensive se conclue par un tir primé désespéré et raté de Wendall Carter Jr à 22 secondes du terme. Nouveau rebond pour Davis. La dernière possession ira jusqu'au bout et c'est Davis qui, dans les ultime secondes, basculera pour The Klaw, côté gauche, qui crucifie les Clippers au buzzer.

Les Wizards ont repris l'avantage et ont l'occasiond e conclure à domicile. En l'absence de Noah, Krevur change conplètement son fusil d'épaule et fait passer Kawhi, magnifique comme meneur sur les 2 manches précédentes... au poste 4 pour une line up small ball. Beaucoup trop mobile pour le duo Jokic-Carter, la "raquette" Leonard-Davis cumule 61 points, 22 rebonds et 7 steals au game 6 et ne laisse aucune chance aux Clippers.

Les Wizards sont champions en 6 manches, 6 ans après l'épopée des "monstars" dont les seules survivant sont Anthony Davis et ... Andre Roberson, titulaire à l'époque au milieu des stars, beaucoup moins déterminant cette fois-ci.

Un Kawhi Leonard au sommet de son art a terminé cette finale avec 30pts, 9rbs, 7asts 2stls, un buzzer beater décisif et 4 nominations comme homme du match sur 6 parties, mais à la surprise générale, le trophée de MVP des finales est décerné à... Anthony Davis. S'il a été dominant sur l'ensemble des playoffs avec 25 points, 14 rebonds, 2 contres et 2 steals, l'intérieur star a pourtant été beaucoup plus en difficulté en finale avec son jeu offensif, limité à 20 points de moyenne avec une adresse indigente et n'étant élu homme du match aucune fois.

C'est l'incomphéhension à la remise du trophée, même pour AD lui même, mais peu importe : les Wizards new look sont champions. Le début d'une nouvelle dynastie ? Ce n'est pas gagné d'avance. Les Clippers et Celtics, principaux rivaux, ont déjà annoncé la couleur pour l'an prochain avec des mooves ramenant Brandon Ingram chez les uns et Kevin Love chez les autres. Il faudra donc être encore plus fort...

Belle rétrospective de la Finale Krevur

Merci!

Depuis quelques semaines, les Wizards avaient annoncé être prêts à transférer leurs seuls assets encore intéressants à moyen terme : le premier tour de draft 2024 des Sixers et/ou le jeune Mathys Thybulle, très intéressant en finale.

La seule opportunité qui s’est présentée, et non des moindre, a fait hésiter le front office. Mais le coup était trop tentant pour le laisser passer : le retour de Chris Paul. Passé par la franchise de la capitale entre 2014 et 2017, le “Point God” n’y aura pas fait une longue carrière, mais aura marqué les esprits.

À l’époque, les Wizards sont portés par le meilleur pivot de la ligue, Andrew Bynum, le vieillissant mais toujours fringant Kobe Bryant, Kyle Lowry à la mène et le jeune mais déjà impactant (pas autant qu’aujourd’hui, certes) Anthony Davis. L’escouade semble prête à dominer la ligue mais se fait dégager sèchement des playoffs 2014 par les surprenants Nets de Baron Davis et Gilbert Arenas.

C’est le moment que choisissent les Clippers pour reconstruire et Krevur en profite pour envoyer deux jeunes, Isaiah Thomas et Tobias Harris, contre le meilleur playmaker de la ligue. Le résultat ne sera fera pas attendre. Dès sa première saison, CP3 établit le record de passes décisives par match en moyenne sur une saison avec 12,3 caviars.

L’équipe baptisée les “Monstars” par l’un de ses rivaux de l’époque, le GM des Knicks Dedz roule sur l’est et domine le Jazz de Kevin Durant et James Harden en finale pour décrocher son premier titre, avec… Chris Paul en guise de MVP.

Mais la performance ne sera pas rééditée par ce groupe. Kobe Bryant prend sa retraite sur cette bonne note et, l’année suivante, les Wizards sont sortis en finale de conférence par une autre équipe gargantuesque : Les Celtics de Melo, Marc Gasol et Brandon Roy. Pire, l’année suivante, Washington tombe à la surprise générale au premier tour contre les Pistons.

S’en est trop pour le front office, qui décide de tout dynamiter pour reconstruire. Bynum est envoyé à Detroit, Bogdanovic et Favors (qui avaient remplacé Lowry) à Indiana et Paul, donc, est expédié à Memphis en échange d’un futur 1st round… qui ne donnera rien.

Quatre ans plus tard, les Wizards ont retrouvé les sommets et Paul, malgré ses 36 ans, est toujours meilleur passeur de la ligue tout en compilant plus de 20 points et une défense solide. Son association avec le nouveau big 3 des Wizards promet de faire des dégâts.

Pourquoi hésiter donc ? Parce qu’il a 36 ans et un départ à la retraite du point god avant la fin de son contrat (en 2024) serait une catastrophe pour des Wizards qui auront donné le très utile Ty Lawson, un futur asset très intéressant, et plombé leur masse salariale pour le récupérer. Mais Krevur a décidé que cela valait le coup et Washington croisera les doigts pour que Paul ne se lasse pas et honore son contrat jusqu’à son terme.

En plus de Paul, l’intérieur Kenneth Faried, garantie de double-doubles à la pelle, débarque aussi pour compléter le 5, mais il se murmure qu’il serait déjà sur le départ en compagnie de Mathys Thybulle en échange d’un autre intérieur.

Reste aussi pour les Wizards à se constituer un banc, eux qui ont déjà atteint le hard cap et n’ont pour l’instant toujours signé personne dans cette free agency (si ce n’est Demare Carroll en Sign and trade pour faciliter le trade de Paul).

Des nouvelles bientôt.

En route pour le back-to-back (ou pas)

Champions en titre, les Wizards ont marqué les esprits cette saison en dominant la conférence Est lors de la saison régulière et en affichant clairement son ambition de réaliser le back-to-back. Reste à faire le plus dur : confirmer en playoffs.




Dès l’intersaison, le front office du champion à annoncé la couleur en répondant à la course à l’armement initiée par les Celtics par un recrutement clinquant. D’abord Chris Paul, meilleur passeur de l’histoire, MVP des finales avec ces mêmes Wizards 6 ans auparavant, revenait poser ses valises dans la capitale. Puis un autre ancien de la maison (bien qu’un peu moins marquant), Al Horford, venait se joindre au projet dans la raquette pour former, probablement, le 5 le plus impressionnant de la ligue.

De quoi faire des Wizards une bête injouable ? Pas forcément tant, au contraire de leurs rivaux de Boston, les Wizards avaient peiné à se construire un banc décent lors de la free agency. C’est donc avec ce flagrant déséquilibre entre le meilleur starting five et l’une des pires second units que Washington attaque l’exercice 2021-2022. La plupart des pronostiqueurs en début de saison annoncent d’ailleurs les Celtics comme nº1 de la Conférence.

Et les champions n’ont pas déçu. Si l’on fait exception d’un passage difficile suite à la blessure de Kawhi Leonard début avril, avec une série de trois défaites, la franchise de la capitale a surplombé sa conférence avec une régularité à toute épreuve, terminant avec 63 victoires, soit dix de plus que son premier poursuivant et rival du Massachussets. Seuls les Spurs, à l’ouest, font mieux malgré le 2-0 des Wizards dans les confrontations directes.

Sur le plan individuel, les membres du 5 de gala n’auront pas déçu. Anthony Davis, pour commencer, réalise probablement son exercice le plus accompli. Sixième scoreur, meilleur rebondeur, quatrième contreur et nº1 à la réussite aux tirs, AD est logiquement All-NBA 1st team et All Defensive 1st team une nouvelle fois, et seule la saison All-time de Steph Curry de l’autre côté du pays le prive d’un premier trophée de MVP. Cerise sur le gâteau, le franchise player des Wizards, en plein prime, a décidé de prolonger l’aventure sans passer par la case free agency, en resignant pour 6 ans un contrat qu’il terminera.

Son co-leader Kawhi Leonard n’est pas en reste. L’homme fort de la dernière finale NBA (n’en déplaise aux votants au trophée) assume son statut de superstar en étant leader offensif de l’équipe avec des pourcentages extrêmement propres, tout en restant un des meilleurs défenseurs à son poste et présent au rebond et à la passe. Puisque l’on parle de défense, l'étrangleur en chef de tous les extérieurs adverses, Jimmy Butler, répond encore présent. Plus en retrait offensivement, mais très propre dans ses pourcentages, il bat une nouvelle fois le record, qu’il détenait déjà, d’interceptions par match sur une saison, le portant à 3,5!

Reste les deux renforts de l’intersaison. Plus dans leur prime (encore que Paul n’en était pas loin encore l’an dernier à Sacramento), les deux anciens all-stars n’en ont pas moins été déterminants. Si CP3 a connu une chute statistique assez impressionnante, en partie du au fait de ne pas faire partie des trois premières options offensives, il n’en reste pas moin un playmaker de haut niveau, propre balle en main et efficace en défense. Horford, lui, reste resté sur les bases des 2 années précédentes. Plus une star, mais un intérieur toujours en double double, sans déchet, et présent défensivement.

Comme prévu, et peut-être même encore plus, c’est du côté du banc que les déceptions sont à trouver. Considérés comme les deux “leaders” de cette faible second unit à l’attaque de la saison, Will Barton et Richaun Holmes n’ont pas donné satisfaction. Le premier a été tout simplement inexistant, pendant que le second, s’il est capable de bonnes sorties à l’occasion, fait preuve d’une irrégularité troublante. Le front office a réagit en faisant venir Terrence Ross de Detroit pour prendre la place de Barton dans la rotation. Sur le mois de compétition qu’il a disputé, il a apporté un peu plus de garanties sur le plan offensif, bien qu’avec inconstance. À l’intérieur, le géant Tacko Fall ayant fait encore bien pire que Holmes, c’est le massif nigérian Udoka Azubuike qui a grapillé quelques minutes et plutôt surpris. Enfin, à la mène, comme prévu, Nick Calathes a fait ce qu’il peut, et c’est assez léger.

Quoiqu’il, Washington attaque les playoffs comme grand favori à l’Est, mais dans une conférence qui a vu sa densité sensiblement augmenter, le chemin sera semé d'embûches. Et ce dès le premier tour avec la réception des 76ers. L’équipe de Pennsylvanie, finaliste de confñerence l’année dernière, a connu des difficultés à trouver la bonne formule avec un effectif renouvelé et dans la division de la mort, l’Atlantic, et a arraché sa qualification à la faveur d’une fin de saison en boulet de canon (14-6 sur les 20 derniers match). C’est aussi l’équipe qui a posé le plus de difficultés aux Wizards en saison régulière avec un bilan de 1-3 sur les confrontations directes.

Autant dire que pour espérer aller au bout à nouveau, il faudra être prêt dès l’entame de la postseason (on va faire comme si j’avais posté cet article avant de me prendre un 0-3 )