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 Washington Bullets

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Krevur

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MessageSujet: Washington Bullets   Washington Bullets EmptyLun 24 Avr - 18:46

Trust the Oak'cess






Après deux ans dans les bas fonds et le projet foireux de modifier génétiquement Charles Oakley pour reconstruire autour de lui, la franchise de la capitale semble enfin avoir les moyens d'avoir un bilan à peu près équilibré. Bilan des dernière deux annés et quelques mois.



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Adrian Dantley, parti vivre sa destinée de multiple MVP dans le New Jersey



Le géant de Virginia Union ne mettra finalement pas les pieds à DC. Après avoir dilapidé une armée de hall of famers injouable afin de pouvoir mieux jouer la draft pour récupérer le joyaux, Krevur, dans un accès de schizophrénie, changea complètement ses plans pour drafter un shooter New Yorkais un peu trop porté sur la bibine. Un enchainement de choix qui lui vaudra de se faire traiter par un autre GM de la conférence de pucelle abusée par des acteurs pornos (WTF les 80's, on peut vraiment dire n'importe quoi). Le début d'une longue traversée du désert pour les Bullets ?

Peut-être pas tant que ça puisque l'intersaison suivante semblait être plus encourageante. Rongé par le regret d'avoir laissé passé la licorne, le GM des Bullets, suite à une de ces magouille dont il a le secret, héritait du premier choix de draft et décidait de rester sobre le jour de la draft afin de ne pas commettre la même erreur deux années de suite : le soir de la draft 1986, il jetait son dévolu sur le "Soviet Oak'", un géant à nuque longue du bloc de l'est qui, parait-il, faisait la misère à ses adversaires illustres inconnus du vieux continent.

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Sabbas n'a peut-être pas le swag de son défenseur, mais  il a quelques skills

Le choix de Krevur n'était pas dénoué de vice : interdit de quitter l'Union soviétique, le pivot ne semblait pas près de débarquer à DC, et les Bullets pourraient continuer leur entreprise de tanking éhonté pendant quelques années.

C'était sans compter sur un plot twist digne des plus grand films de Steven Seagal. En pleine finale du Mondial face à Team USA, "Sabbas" disparaissait et, après avoir massacré 4 agents du KGB à mains nues, embarquait immédiatement pour la capitale gringa dans l'avion mis à sa disposition par le vénérable Ronald Reagan.

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En exculsivité, les images de Sabo s'extirpant  du rideau de fer

Stupéfait d'apprendre au réveil que son russe était lituanien, anticommuniste et ... déjà au centre d'entrainement, le GM des Bullets en tirait les conséquences et décidait, au grand damn du ministre de l'économie, de claquer l'intégralité de ses 15 ans de RSA accumulés sur deux renforts de poids à la Free Agency : Wayne Cooper, champion 85, double All-Defensive team et All-NBA third team, arraché aux Sonics, et Quintin Dailey, scoreur fantasque en provenance de LA.

Malgré le coup dur occasionné par la trahison du véritable MIP du peuple, John Paxson (et pas cet imposteur au nez poudreux du Jazz), Les Bullets attaquaient la saison avec les dents longues et se voyaient bien jouer les troubles fêtes dans leur conférence. Ambition peut-être un peu précipitée, car si Chris Mullin avait su se calmer sur la picole pour sa première saison et s'affirmer comme l'un des top scoreurs de la ligue, la rencontre avec son nouveau pote de l'Est semble lui avoir fait découvrir  les vertus de la pomme de terre distillée. Résultat, les deux jeunes censés être les nouvelles terreurs de la Conférence Est ont attaqué la saison hors de forme et envoyé de la brique en pagaille sur les arceaux du pays.

Washington Bullets 768
Ça manquait de poésie à DC

Si les Bullets semblent s'être repris au bout de quelques semaines, ils figurent toujours en dehors des Playoffables et, afin d'insufler un nouvel élan à son groupe, le front office a décidé d'ajouter du sang neuf, mais aussi du sang chaud en tradant le roi de la crêpe, Wayne Cooper, contre le psychopate certifié Bill Laimbeer. Le roi du bullying sera chargé, en plus de harceler ses vis-à-vis, d'en faire de même avec ses jeunes coéquipiers afin qu'ils se tiennent à carreaux.

On en saura vite plus sur la viabilité du projet, car la fin du mois de janvier voit se profiler un road trip potentiellement dévastateur pour la franchise de la capitale. Plonger en plein marasme ou enfin lancer cette saison ? On en saura vite plus...

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Krevur

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MessageSujet: Re: Washington Bullets   Washington Bullets EmptyMer 26 Avr - 17:50

Dailey pète les compteurs, Laimbeer pète un cable, le road trip pète les Bullets


Malgré un Dailey incandescent, les débuts de Bill Laimbeer sous ses nouvelles couleurs ne se sont pas passé comme il l'aurait aimé. Un road trip corsé s'est soldé par un 2-6 et, à mi-saison, les Playoffs semblent loin.




"Il doit être nerveux, le Bill, pour s'énerver comme ça" (vous avez la ref?)

La déclaration de Joe Kleine sur son nouveau coéquipier semble découler d'un certain sens logique. Il est vrai que le Bill en question n'est pas franchement du genre à faire des mandalas pendant son temps libre, et encore moins pendant son temps de travail. Et les défaites ne l'aident pas à se calmer.


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Tout avait pourtant plutôt bien commencé avec, dans le seul match à domicile de la quinzaine, un beau +19 face à un concurrent direct, les Pistons d'Hakeem Olajuwon, et un "Counterfeit Bill" déterminé à prouver que sa réputation de brute épaisse n'était pas contrefaite : 5 fautes en 10 minutes, ce qui ne l'a pas empèché de planter 9 points et 5 rebonds.

C'est par la suite que ça s'est gâté. Sept déplacements consécutifs, avec un bouquet final Pacers-Pacers-Grizzlies : les deux rouleaux compresseurs de la ligue trois fois en trois jours, donc. Autant dire qu'il fallait prendre des victoires avant ça.

C'est dans ces conditions que Quintin Dailey, signé à prix d'or cet été de manière un peu inattendue, a décidé de s'allumer comme une torche : 25.5 points à 50,9% 6.3 passes décisives, 5.1 rebonds et 1.6 steals, et un career high à 40 points à New York. L'ancien Laker était déjà en train de monter en puissance cette saison mais passe désormais à un autre stade et son nom commence à faire du bruit à quelques jours du All-Star Game. De quoi s'attirer les louanges de ses coéquipiers ? Pas de tous, si on demande à l'ami Laimbeer : "Oui, c'est des jolis chiffres. Maintenant ça serait bien de briller quand sa compte".

Constat acerbe, mais pas sorti de nulle part. Car sur ce road trip, les Bullets ont perdu deux fois en prolongation, à Orlando et Chicago, deux matchs où l'artiste a copieusement arrosé avec un 6/20 et un 10/26 (bon, les 8/21 et 5/14 de Laimbeer ne fure pas plus fringants). Et quand, quelques jours plus tard, il en a planté 40 au Madison, son 6/10 sur la ligne laisse quelques regrets au vu du petit point d'écart final.

Cela dit, Dailey n'a pas été aidé par l'autre scoreur attitré des Bullets, Chris Mullin, complètement à côté. En dehors de ses 31pts à Orlando, le sniper new-yorkais a été complètement à côté de la plaque ces derniers temps, loin de ses 26 points par match de la saison passée. On s'est gardé de demander à "Lamb" ce qu'il en pensait.

Avec un Sabonis qui monte en puissance mais est encore irrégulier, Dailey ne suffit pas toujours et ses trois matchs perdus sur des détails font mal, car DC s'inclinera ensuite logiquement dans l'Indiana et au Canada. Au final, une seule victoire sur le road trip (une raclée infligée chez les Rockets), c'est le genre de résultat que Washington ne pouvait pas se permettre.

Alors, Bill, content d'être là ? "Il y a quelques jours, j'étais pa LA et on restait sur 14 victoires en 15 matchs. Maintenant, je me gèle les c*uilles et j'enchaine les défaites. Faut vraiment que je réponde à cette question ?".

Féroce compétiteur, Laimbeer n'a pas encore disputé les Playoffs dans la ligue nouvelle version. Après deux ans de purgatoire à Atlanta, le succès semblait enfin lui tendre les bras à LA, mais l'expérience aura été éphémère. Ses débuts à DC (13,8pts, 11,6rbs en 29min) sont encourageants, mais les victoires manquent à l'appel. Et ses coéquipiers n'ont pas fini d'en entendre parler.

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Krevur

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MessageSujet: Re: Washington Bullets   Washington Bullets EmptySam 29 Avr - 0:53

Ivre, il confond Dailey, Bailey et Baileys



Le (désormais ex) head coach des Bullets a défié les limites de l’entendement ces dernier jours, confondant son arrière et top-scoreur avec son quasi homonyme James Bailey, obscur pivot remplaçant, pendant pas moins de deux semaines.



“Je ne sais pas ce qui se passe avec Quintin en ce moment, il n’est pas dans son assiette. Pourtant, il à l’air plus grand que d’habitude”

Voici la dernière déclaration publique de Kevin Loughery comme Head Coach des Washington Bullets, au soir de la défaite face à Boston. Il faut dire que son arrière, auteur de plus de 25 points, 6 assists et 5 rebonds lors des 8 matchs précédents, avait fait bien pâle figure ce soir-là. Où du moins, c’est ce que croyait ce bon vieux Kevin.

Washington Bullets Abn210
Doughery semblait perplexe sur son banc

Car celui à qui Alex English a fait danser la lambada n’était pas Dailey mais…. le pivot remplaçant James Bailey. Mais ni son air empoté balle en main loin du cercle, ni le fait qu’il soit plus grand de quasiment une tête que son top scoreur n’a semblé mettre la puce à l’oreille de “Kevin 4 grammes” comme on l’appelle dans les rades les plus sombres de la capitale. Le “technicien” a donc continué de forcer autant sur le Bailey que sur le Baileys pendant les 6 matchs suivants, sans se poser de questions.

Le GM Krevur n’en revient pas :

“J’ai passé 10 jours à appeler en boucle ce bras cassé et à frapper à sa porte sans relâche, sans aucune réponse. J’imagine qu’il était ivre mort. Quoiqu’il en soit, je peux vous dire qu’il ne remettra pas les pieds au Capital Center tant que je serai en place.”

Il aura finalement fallu que le GM des Bullets, poussé à bout, débarque en plein match à Chicago pour demander “paisiblement” à Loughery de foutre le camp sur le champ. Krevur envoyait alors Dailey au charbon dans le money time, pour une production express de 12 points en 7 minutes. Malheureusement insuffisant : Les Bulls s'imposent de 3 points grâce aux 35 points de la gâchette brésilienne Oscar Schmidt, qui lui ne s’était pas contenté de 7 minutes.

Après ses 25 points de moyenne sur la deuxième quinzaine de mars, Dailey enchaîne donc sur deux semaines à 5,4 points de moyenne …. en 5,8 minutes. Si l’histoire est burlesque, elle ne fait pas beaucoup rire à Washington. Les Bullets étaient déjà à la bourre, à 5 GB des Playoffs et, 2 semaines plus tard, ils n’ont pas beaucoup avancé dans la mortelle conférence Est. Le bilan aurait pu être bien pire, puisqu’il est de 4-3, mais avec 2 défaites avec moins d’une possession d’écart face aux Bulls, dont une en prolongation, cela aurait surtout pu être bien mieux.

Cela fait désormais 5 matchs perdus par moins d’une possession et/ou en prolongation sur le dernier mois de compétition, et cela correspond exactement au retard des Bullets sur la 8ème place qualificative.

En la quasi-absence de Dailey, ce sont les intérieurs (ceux qui ont joué à leur poste, pas Bailey) qui ont sauvé ce qui pouvait l’être. Le jeune Sabonis, qui monte en puissance chaque semaine et qui, semble-t-il, tient bien mieux à l’alcool que son ex-coach, a totalisé 23 points, 10 rebonds et 2 steals de moyenne et décroché son premier trophée de joueur de la semaine. Quant à son expérimenté néo-acolyte de la peinture, le féroce Bill Laimbeer, il n’a pas été en reste avec 20 points et 12 rebonds et 1,4 steals par match.

Washington Bullets Terryporter
Oui, Terry Porter a 23 ans

Au milieu de ce marasme, on en oublierait presque une bonne nouvelle : l’arrivée du jeune meneur Terry Porter, en provenance de Miami et en échange de Michael Adams et d’un tour de draft. Malgré son improbable backcourt avec un plot de 2m06, il a connu des débuts très encourageants avec 14,3 points, 8,3 assists, 2,3 steals et seulement 1,7 balles perdues de moyenne.

Il reste désormais 34 matchs aux Bullets pour remonter un déficit de 4,5 GB et recoller au wagon des Playoffs. Difficile, mais ça sera plus facile sans se tromper de joueurs.

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Krevur

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MessageSujet: Re: Washington Bullets   Washington Bullets EmptyJeu 4 Mai - 17:27

Décollage (encore) retardé


Les semaines ses suivent et se ressemblent à Washington. De gros matchs qui qui laissent penswer que la machine et lancée, et des défaites rageants pour ramener les fans à la cruelle réalité : les Playoffs sont loin.



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À DC, les psychologues déconseillent de suivre les Bullets



La bourde autour de Quintin Dailey aura servi d'excuse une semaine. Le scoreur fou est bien de retour dans le 5, mais DC ne décolle pas. Le shéma est toujours le même : quelques performances marquantes comme un +42 face aux Warriors, un +15 à Orlando et un +36 à Dallas, mais des défaites à chaque fois que le match se joue dans le monnaie time : -8 face aux Hornets avec un -10 dans le dernier quart, -5 dans le Minnesota.

Ajoutez une défaite logique dans le New Jersey et le compte habituel y est : 50% de victoires. Un bilan de 7ème à l'Ouest, mais la capitale se trouve dans le quart nord-est cher aux profs de géographie, et 11ème de sa Conférence avec des vacances en Avril en perspective. Le 8ème, New York, a 5 victoires d'avance à deux mois des Playoffs, et s'il devait Être détroné, Les Raptors et autres Pistons, 3GB devant les Bullets, sont des prétendants bien plus crédibles avec une dynamique positive.

Ce n'est pas faute pour Sabonis d'avoir fait un chantier en dessous tout le mois, héritant de sa première distinction de joueur de la semaine et retrouvant le trophée de rookie du mois. La machine est lancée telle une vieille moto soviétique entre Kaunas et Vladivostok, mais ça ne suit pas toujours derrière.


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Beau gosse même en sueur


Laimbeer, s'il est toujours présent en défense et dominant au rebond, a tenté d'entrer dans le guiness des records à la page lancé de parpaings avec un enchainement légendaire : 3-10, 5-16, 5-16, 2-13, avant de retrouver la mire pour deux belles performances (étonnament conclues par des victoires). Quand à Chris Mullin, s'il a été plus adroit que son coéquipier, il semble paradoxalement avoir beaucoup moins de confiance pour prendre ses responsabilités.

De quoi donner des idées à Krevur qui aurait décidé de placer son shooteur en sortie de banc, afin d'éviter l'ombre des autres scoreurs. Un retour de James Bailey dans le cinq ? Non, on peut rigoler mais faut pas déconner, c'est le très défensif Michael Cooper qui devrait réapparaître.

Croit-on encore aux Playoffs dans la capitale, ou le front office va-t-il retourner à ses premières amours, le tanking frénétique ? Les prochains jours devraient être décisifs avec un encore un enchainement flippant :

Celtics @ Bullets
Pacers @ Bullets
Bullets @ Suns
Bullets @ Raptors
Bullets @ Bucks

le 0-5 n'est pas inimaginable, mais c'est bien sur ces matchs qu'il faudra se réveiller et arracher quelque chose pour continuer de croire à une qualif. Faute de quoi les 6 semaines suivantes seront probablement aussi belle a voir qu'un single de Vincent Lagaf' à écouter.



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Dedz

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MessageSujet: Re: Washington Bullets   Washington Bullets EmptyJeu 4 Mai - 19:04

"Le très défensif Michael Cooper" : erreur !
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Krevur

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MessageSujet: Re: Washington Bullets   Washington Bullets EmptyVen 5 Mai - 0:25

Dedz a écrit:
"Le très défensif Michael Cooper" : erreur !

Il s'en est plutôt pas mal sorti quand je l'ai mis titu en V6. Bon en SF c'etait peut être pas la meilleur idée , mais pas vraiment de conclusions à tirer puisqu'il a semble-t-il réussi à se blesser 3 fois en une vague.
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Krevur

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MessageSujet: Re: Washington Bullets   Washington Bullets EmptyJeu 11 Mai - 7:55

Washington District of Choke



Largués dans la course aux playoffs il y a un mois, les Bullets se sont réveillés pour être... un peu mois largués. Mais avec encore 14 matchs à jouer, le rythme semble insuffisant pour espérer quoique ce soit.



Washington Bullets Reggie-miller
Reggie Miller bientôt à DC? Probablement pas, on est pas encore assez mauvais, mais la photo illustre bien la saison des Bullets


1-8, c'est le bilan des Bullets dans les matchs joués sur une possession ou en prolongation depuis le 15 janvier et le trade Cooper-Laimbeer. Le grand Bill avait été rameuté notamment pour inculquer sa rage de vaincre et son vice à un groupe inexpérimenté. Et s'il fait plus que son boulot, on peut se demander 'il était franchement pertinent de sacrifier Cooper, champion NBA puis finaliste de conférence l'an passé, pour ajouter de la culture de la gagne.

Le mois de mars a été le meilleur pour les Bullets avec un bilan de 9-5, mais aussi, d'une certaine façon, le plus frustrant et le plus emblématique de la saison (bon, excepté le sketch Dailey-Bailey. En effet, si els 9 victoires ont été obtenues avec un écart moyen de 16.7 points, les 5 défaites se sont elles faites par 4.4 d'écart moyen. Les trois dernières ? -1 face aux Sonics, -1 en prolongations face aux Bullets et -2 face au Raptors. Le tout... à domicile.

Et ces trois défaites extrèmement rageantes représentent à peu de choses près ce qui sépare les Bullets de la post-season, puisqu'ils ont 3.5GB de retard sur le huitième spot.

Et 3.5, c'est aussi le différentiel point marqués/encaissés des Bullets, soit le 4ème à l'est et le 8ème de la ligue, à égalité avec les Hornets. De quoi être au chaud dans la première partie de tableau ? Non, pas du tout.

Les chances sont assez minimes mais dans la capitale, on veut continuer à y croire. Preuvre en est, le trade d'un futur 1er tour de draft pour l'ailier des Sixers, Jerome Kersey, dont le contrat se terminera... dans 14 matchs, si les Bullets sont en vacances au printemps.

Le musculeux ailier, deuxième choix des Sixers lors de la draft inaugurale, peine à confirmer ses promesses et reste, à 24 ans, un point d'interrogation. Mais son impact physique, sa défense et son sens du rebond pour un extérieur ne seront pas de trop dans un groupe dont le secteur extérieur manque de dureté.

Peu importe, Krevur et ses ouailles regardent vers le haut et espèrent un ultime run (et transmettre le choke virus à un de leurs concurrents) pour réaliser l'exploit. Mais en dehors des Nets, quasi tout le monde, jusqu'à la 12ème place, est dans une spirale positive.

Ce n'est donc pas gagné, d'autant que dans la dernière ligne droite, il faudra se coltiner des déplacements à Boston, Cleveland ou encore Charlotte, ainsi que les réception des Pacers, leaders au général.

Et au pire, un gros coup de chatte à dédé à la lottery et avec Reggie en plus, les mouches changeront d'âne dans le money time.
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Krevur

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MessageSujet: Re: Washington Bullets   Washington Bullets EmptySam 13 Mai - 21:13

Les probabilités, ça sert à rien



Les semaines se suivent et... tiens j'ai pas déjà commencé un article par cette phrase ? Si. Bref, les Bullets  ont encore fait un classique 4-2 avec deux défaites sur le fil, et on peut presque dire que la cabane est tombée sur le chien, pour paraphraser je ne sais quel commentateur des 6 nations.



Comme chaque semaine depuis une éternité, les Bullets avaient besoin de victoires. De beaucoup de victoires. Et comme à chaque fois, ils en ont eu, mais pas assez. Et comme comme toujours, ils ont perdu deux matchs sur le fil, dont un assez inexplicable contre le Heat, qui lui essayait de perdre (il semblerait que Roy Tarpley et son penchant pour la bibine n'ait pas compris la consigne). Et comme ça fait assez de "et comme", on va s'arrêter là.

Le Bullets ont tenté un coup en titularisant le nouveau venu Jerome Kersey, pensant que Mullin serait plus à l'aise à scorer sur le banc et que Kersey serait plus à l'aise pour tenir, par exemple, Terry Cummings. Résultat, Cummings lui en a passé  34, Mullin n'a ni assez joué, ni assez shooté (23 minutes, 3 points à 1/3) et les Kings sont venus l'emporter de 2pts à DC.

Bref, B le savait, Krevur non : Kersey n'est pas prêt à jouer un role majeur dans une équipe compétitive, même s'il a fait quelques bonnes perfs.

Par contre, Jawan Oldham, arrivé presque au hasard dans ses valides, a fait un sacré chantier défensif en sortie de banc : 3 blks et 1.2stls en 18.2 min de moyenne. Celui là faudra le garder.

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Si Dedz voit Jawann Oldham dans ses rêves, c'est pas seulement pour son swag, c'est aussi parce qu'il envoie plus de crêpes qu'une grand-mère des Côtes d'Armor


Évidemment, aucune équipe "à portée" (c'est un grand mot) n'a flanché et donc la situation reste globalement la même : -3GB. Ça fait quand même deux victoires de retard d'effacées en deux mois, mais il en reste 3, et il ne reste pas 3 mois. Vous voyez le calcul ? C'est peu probable.

Au vu des forces en présence, les dernières places qualificatives à l'Est devraient se jouer au minimum à 44 victoires et plus probalement à 45. Autant dire que les Bullets, pour être dans le bon wagon, devraient tout gagner ou presque. Et avec des déplacement à Boston, Charlotte, Cleveland et Golden state, et la réception des Pacers et des Nets (bon, des Rockets et des Spurs aussi), ça va être difficile de prendre plus de 4 ou 5 victoires.

Voici une image pour résumer les situation des Bullets dans la dernière ligne droite :

Washington Bullets Raquil10

Eh bien Marc Raquil, qui était à la bourre, à fini par décrocher une médaille de bronze (ce qui équivaut à gagner le droit de se faire tordre au premier tour par les Pacers). Et voilà donc pourquoi officiellement, à Washington, on se fout des probabilités et on y croit.

Comme le dit très sagement Raymond Tada, l'assistant coach de Krevur :

"Le basket, c'est pas des mathématiques" (Raymond a plutôt intérêt à avoir raison, sinon le basket, ce sera plus son boulot à la fin de la semaine).

Les Bullets réussiront-ils, comme Marc Raquil, à faire japper Patrick Montel tel un chihuahua ? (Le chien, pas le cartel). Où se mettront-ils à rêver vainement d'une autre remontée fantastique, mais cette fois à la draft lottery ? Réponse bientôt.

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Dedz

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MessageSujet: Re: Washington Bullets   Washington Bullets EmptyDim 14 Mai - 0:32

C'est vrai que Jawann a du swag !

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MessageSujet: Re: Washington Bullets   Washington Bullets EmptyMer 17 Mai - 6:34

On fait le bilan (nerveusement)




Après avoir eu un wagon de retard pendant quasiment toute la saison, Washington reste logiquement à quai. Une saison frustrante mais prometteuse se termine plus tôt qu'espéré.


À DC, on espérait un exploit des Bullets sur cette ces deux dernières semaine. Eh bien non seulement, il n'aura pas eu lieu, mais en plus, il n'aurait même pas suffit : même en terminant sur un 9-0, les Bullets auraient loupé les Playoffs en perdant le tie-breaker avec les Sixers et les Pistons.

Pendant un temps, on s'est pris à y croire avec un enchainement de belles performances : + 13 face aux Hornets, +15 à Boston, +31 face aux Pacers (qui avait certes envoyé son équipe B), +18 à nouveau face aux Hornets, chez eux cette fois, et +13 face à Houston.

Un faux pas au milieu de cette série, certes, avec un -10 à domicile face aux Nets, mais tout était encore possible (ou c'est ce qu'on croyait) puisque les Hornets, battus deux fois dans cette série, étaient encore à portée (au contraire des Sixers et Knicks).

Seulement, Charlotte en terminant sur 3 victoires consécutives, et une lourde défaite à Oakland, 99 à 80, en terminait avec les espoirs de Washington.

Cette alors une autre course qui a démarré : celle pour ne pas se faire dépasser par Toronto, en chute libre après la blessure de Roy Hinson, dans la course à la draft lottery.

Et à ce jeu, les Bullets s'en sont mieux sorti, d'abord en se faisant corriger logiquement par Larry Bird, puis avec une perf légenddaire face à l'une des pires équipes de l'histoire les San Antonio Spurs de.... Ricky Pierce.

À +15 en début de 1er quart-temps, à la maison et face à une franchise qui en était à 12 victoires sur la saison, DC à réussit l'exploit de cloturer sa saison sur une défaite. Un défaite utile qui permet de ne pas passer du 11e au 12e pire bilnan. Mais les deux passes dans les tribunes de Bill Laimbeer dans la dernière minute n'étaient bien sûr pas du tout volontaire.

Les Bullets sont donc en vacances, mais tout n'est pas à jeter. Avec 99.3 ppg marqués pour 96.3 encaissés et un bilan positif malgré une multitude de money times mal négociés, on a le sentiment que Washington devrait se trouver autre part qu'à la 11ème place.

Mais l'Est est féroce et l'inexpérience se paie cash. En particulier celle de Chris Mullin. Le sophomore, qui explosait les compteurs sans pression pour sa première année, a souvent été trop effacé cette année, tentant en moyenne 8 shoots de moins que dans sa saison rookie et laissant les nouveaux venus Dailey, Sabonis et Laimbeer, voir Terry Porter, le soin de prendre les shoots difficiles à sa place


Washington Bullets 1401386_original
Chris Mullin en train de prendre un shoot : une image qu'on a pas assez vu cette saison.


Krevur lui a vivement conseillé d'écourter ses vacances afin de revenir prêt à assumer ses responsabilités dès octobre.

Le rookie Sabonis, au contraire, n'a pas hésité à prendre les siennes, avec beaucoup de déchet au début, puis de moins en moins au fil de la saison, pour terminer rookie of the year.

Quintin Dailey, lui, a assumé le gros contrat qui lui a été offert cet été, se montrant capable de quelques cartons offensifs et se posant parmi les candidats au trophée de Most improved player.

Enfin, plusieurs joueurs se sont greffés au roster en cours de saison, comme Laimbeer, Porter et plus récemment Jerome Kersey, et ont globalement donné satisfaction.

Le dernier venu, Kersey, n'a joué qu'un moins et son intégration a été difficile mais, après un baptême de feu compliqué dans le 5 majeur, s'est plutôt bien repris en sortie de banc sur les postes  3 et 4, avant de se blesser d'entrée sur le dernier match de la saison.

Rien de bien sérieux et, déjà en fin de contrat  après un mois dans la capitale, il est déjà en négociation pour une prolongation qui serait apréciée (mais pas à n'importe quel prix).

À DC, on attend aussi la draft lottery avec impatience.Si les Bullets ont, en théorie, moins de chances de décrocher le 1st pick cette année, une enveloppe sur le bureau d'un commissioner est si vite arrivée...
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Krevur

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MessageSujet: Re: Washington Bullets   Washington Bullets EmptyDim 18 Juin - 11:18

Les transfuges se plaisent à DC


À peine arrivés de Philly en échange d'un tour de draft, Jerome Kersey et Jawamn Oldham ont tous les deux prolongé leurs contrats expirants. Pari gagnant pour les Bullets.


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Jerome Kersey qui tabasse le cercle : une image qu'on pourrait voir encore pendant plusieurs années dans la capitale.


Les mois de mai et juin, dernièrement, ne sont pas les plus passionants du côté de la capitale. Il fait trop chaud, les plages alentours ne donnent pas franchement envie de mettre les pieds dans le sable, et il n'y a pas de Playoffs. Mais il y a quand même quelques bonnes nouvelles, comme les resignatures de Jerome Kersey et de Jawann Oldham.

Leur acquisition en provenance de Pennsylvanie, avec le 1st rounder 1991 en contrepartie,  était un risque, puisque leur contrat se terminait quelques semaines plus tard. D'autant que Washington n'aura pas eu l'occasion de profiter de leurs talents en post-season, puisque de post-season il n'y eut pas. Mais le risque est payant, puisque les deux nouveaux ont décidé de prolonger l'aventure et seront des pièces utiles dans la rotation pour les prochaines années.

Kersey, pièce maîtresse du deal, n'a pas hésité à s'engager à long terme avec un peu moins de 19 millions sur 4 ans. Montant intéressant sachant qu'il avait perçu presque 8 millions sur un an (le maximum pour son nombre d'années d'expérience) la saison écoulée. Alors que les Sixers se sont lassés qu'il tarde à exploser à 24 ans (et trois saisons sans progrès significatifs), le très musculeux ailier a montrer des choses intéressantes depuis son arrivée. Les premiers matchs, directement dans le 5 majeur, ont été difficiles, mais la dernière quinzaine avec un role de rotation sur les postes 3/4 a laissé entrevoir des qualités qui seront bienvenues dans la capitale, comme en attestent ses 13pts en 19min face aux Nets, puis 16pts en 21min (7/Cool face aux Rockets, sans compter son intensité défensive.

À ce prix là, l'apport est intéressant puisque le joueur ne devrait pas mettre les Bullets dans le rouge financièrement, et semble ne pas lui manquer grand chose pour franchir un cap et devenir un membre important de la rotation.


Washington Bullets 98485750
Martyriser les arceaux ? Jawann aussi, il aime bien ça, de temps à autres

Pour le plus expérimenté Oldham, le durée est moindre mais, là aussi, le montant est intéressant : 3.216.938 sur deux ans, soit un montant annule moindre à son salaire actuel. Peu utilisé chez des Sixers bien encombrés dans la raquette, Jawann a eu un vrai role sur son mois de compétition à DC, en rotation de Sabonis et Laimbeer, et un vrai impact défensif avec des perfs remarquées aux contres et interceptions sur de courtes durées. Un rôle dans l'ombre, mais qui peu avoir son importance au vu des problèmes de foul trouble fréquents des deux titulaires.

Avec déjà dix joueurs sous contrat, et bientôt un onzième en ajoutant le lottery pick à la draft, Washington devrait, contrairement aux saisons précédentes, jouer la stabilité pour la prochain exercice, la free agency ne servant qu'à ajouter quelques compléments.
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MessageSujet: Re: Washington Bullets   Washington Bullets EmptyLun 3 Juil - 18:37

Encore un géant à DC



Après Sabonis l'an dernier, les Bullets continuent de recruter en fonction du gabarit avec la draft de Tyrone "Muggsy" Bogues en 11ème choix

Washington Bullets 81i8ci10
Le sophomore Sabonis et le rookie Bogues prennent la pose ensemble, bien que les haters affirment qu'il s'agit d'un montage pas cher.

Pas aussi chanceux à la lottery que l'an dernier, les Bullets avaient tout de même un lottery pick à exploiter, et ont décidé de recruter local avec Muggsy Bogues, le meneur de Wake Forrest. C'était pas en Caroline du Nord, Wake Forrest ? Si, mais Muggsy, lui, est natif de Baltimore, la ville voisine et, au passage, ancien domicile de sa nouvelle franchise jusqu'en 1973.

Muggsy était encore petit quand il a vu les Baltimore Bullets d'Earl Monroe s'incliner en finale NBA 1971 face aux Milwaukee Bucks de Kareem Abdul Jabbar, désormais fraichement retraité depuis quelques semaines. 16 ans plus tard... Muggsy est toujours petit, à tel point qu'il deviendra cette saison le joueur le plus petit de l'histoire de la ligue, du haut de son mètre soixante.

Mais peu importe, il arrive dans la ligue avec un statut de star NCAA, meilleur passeur et intercepteur de la ACC Conference lors de sa saison senior, et de Champion du Monde 1986 avec team USA face à l'URSS d'Arvydas Sabonis, son nouveau coéquipier auquel il rend.... 61 centimètres.

De quoi devenir la nouvelle idole de la capitale ? Gare à l'enflammade, quand même. Si certaines voix s'élèvent pour dire que ce n'est pas la taille qui compte, d'autres disent que si un peu quand même. Bref, on est pas plus avancé à propos de la fiabilité d'un meneur de ce gabarit dans la grande ligue. D'autant que Tyrone, ce son vrai nom, n'est pas réputé pour son shoot. Ce pour quoi il est réputé, en revanche, c'est sa capacité à distribuer : Bogues s'est fait une réputation de playmaker d'élite en college, distribuant du caviar à la pelle tout en perdant peu de balles, lui qui a dû faire la triste expérience d'une balle perdue à l'âge de 5 ans.

Alors, qu'attend-t-on de Muggsy à Washington ? Pour le moment, qu'il distribue des offrandes à la second unit, car un autre jeune meneur, Terry Porter, a apporté satisfaction depuis son arrivée. Mais personne n'a sa place garantie, et on est pas à l'abri de mouvements dans l'effectif. le micro-meneur du Maryland sait donc que, comme il l'a toujours fait, il devra se tenir prêt si une opportunité se présente.

Avec l'ajout d'un rookie à la mène et les resignatures des transfuges de Philly, Jerome Kersey et Jawann Oldham, sur le froncourt, la majorité de le second unit des Bullets est bouclée. Sauf belle affaire avec la Mid Level Exception, c'est surtout l'injured list et le bout du banc qui devrait se garnir pendant une Free Agency que Washington démarrera avec 11 joueurs sous contrat. Autrement dit : on va bien se faire ch**r dans la Capitale tout l'été, et vivement la reprise.
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MessageSujet: Re: Washington Bullets   Washington Bullets EmptyMer 5 Juil - 15:44

Les Bullets exploitent la filière marylandaise


Malgré le peu de marge de manœuvre, les premières heures de la Free Agency ont été productives pour Washington, avec la signature de l’intérieur Ken Bannister en provenance des Lakers.

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“The animal” dans ses oeuvres


On vous avez raconté que les Bullets avaient drafté local en sélectionnant un natif de Baltimore avec Muggsy Bogues, en voici un autre via la Free Agency. En effet, l’enfant du pays Ken Bannister, sixième homme des Lakers l’an passé et des Sixers les saisons précédentes, rejoint la capitale pour la Mid-Level Exception.

L’ailier fort de 27 ans est une recrue de choix pour le banc des Bullets, puisqu’il a tourné ces trois dernières saisons à plus de 11 points et 6 rebonds de moyenne en 23 minutes. Avec l’arrivée de Bogues à la mène, le poste 4 semblait être le point faible de la second unit, même si Kersey y a dépanné avec un apport intéressant en fin de saison dernière et que du côté du front office de DC, on exclut pas de renouveler l’expérience.

Pas un problème, puisque Bannister pourrait aussi dépanner au poste de pivot. En effet, si à 6’9’’, il a un déficit de taille face à certains intérieurs, il compense par sa puissance, mais surtout par l'agressivité qui le caractérise.

Et c’est peu dire car si l’ancien de Trinidad State Junior College, Indiana State University, et Saint Augustine's College (oui, il a un léger soucis avec la stabilité, aussi) a été surnommé “The Animal”, ce n’est pas en référence à un animal herbivore : il s’est fait une spécialité de mordre ses adversaires pour les intimider.

Un goût pour la chair humaine que ses vis-à-vis ne prennent pas toujours très bien :


Ca tombe plutôt bien, car quand on est appelé à être le back-up d’une terreur de l’envergure de Bill Laimbeer, il est préférable de ne pas être un agneau. Nous faisons part de toute notre compassion à l’intérieur adverse qui verra sortir l’un de ces deux énergumènes pour voir entrer l’autre.

Bref, maintenant que la peinture semble suffisamment garnie de créatures assoiffées de sang, quelles sont les perspectives pour DC en cette intersaison ? Probablement garnir le bout du banc et pas grand chose de plus. 12 spots sont déjà pris dans le roster, ce qui implique que maximum trois noms viendront compléter l’effectif.

C’est plutôt du côté des resignatures qu’on devrait voir du mouvement. James Bailey par exemple, même s’il a défrayé la chronique l’an passé en étant confondu avec son coéquipier quasi homonyme, mais bien meilleur que lui, garde la côte auprès du staff. Un troisième meneur pourrait aussi prendre une place. Ce pourrait être Bryan Warrick, qui présente l’avantage de bien connaître un banc qu’il chauffe depuis déjà deux ans.

b2zoGSW aime ce message

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MessageSujet: Re: Washington Bullets   Washington Bullets EmptyVen 7 Juil - 11:18

Ransey a dit "Si!"




Comme vous pouvez le voir, on ne sait vraiment plus quoi inventer comme titre. Toujours est-il que Kelvin Ransey se radine dans la capitale, et que James Bailey y reste.



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Ce bon Kev' à l'époque où il était encore un espoir solide


En cet ensoleillé mois de juillet, la capitale accueille un nouvel habitant. Kelvin Ransey et les représentant des des Washington Bullets ont apposé leur signature sur un contrat les unissant pour la coquette somme de 778.350$ sur un an (ça a l'air de rien comme ça, mais moi je signe tout de suite).

Mais qui est Kelvin Ransey ? Et bien un meneur back uptout à fait correct qui sera la troisième recrue des Bullets cet été après Mugsy Bogues via la draft et Ken Bannister via la MLE. Au contraire des deux précédents, Ransey n'est pas natif de Baltimore mais de Toledo, antique capitale du Royaume Wisigothique d'Espagne.  Ah non, c'est Toledo dans l'Ohio. C'est moins prestigieux mais ça sera plus facile pour l'adaptation.

Ancien cadre de la fac d'Ohio State, Ransey est arrivé dans la ligue avec une belle côte, puisqu'il est drafté en 4ème position lors de la draft 1980, par les Portland Trail Blazers. Bon, ce n'est pas la draft du siècle, mais quelques noms pas immondes sont partis après, tels les récents champion et finlaliste Andrey Toney et Jeff Ruland, ainsi que Kiki Van... on va s'arrêter là.

Après deux saisons très solides dans l'Oregon, avec plus de 15 points et 7 assists de moyenne, Ransey a commencé une carrière de globe-trotter et a passé les 5 saisons  suivantes dans 5 équipes différentes. Malheureusement, il perd aussi en impact quasi chaque année, et ce surtout depuis le début de l'ère ABN et la draft intégrale : sélectionné au 5ème tour, il ne sera que remplaçant à LA, puis Philadelphie et enfin Denver.

Il retrouve un peu de couleurs dans cette dernière équipe avec une saison à 6 points et 4 passes dévisives de moyenne en 17 minutes, même si c'est dans les tréfonds de la ligue.  Mais trop occupés à signer Moses Malone et drafter Kevin Johnson pour changer de statut, les Nuggets ne lui ont pas fait signe, et Ransey repasse donc à l'Est.

A priori, un role majeur ne l'attend pas à DC, qui préfère miser sur ses deux jeunes meneurs Terry Porter  et Muggsy Bogues. Mais il permettra d'avoir une solution de rechange décente en cas de blessures, dans un groupe qui n'a pas vu les Playoffs ces trois dernières années mais se veut ambitieux. A 29 ans, il fera aussi partie des joueurs d'expérience d'une jeune équipe, avec les doyens Bill Laimbeer, Jawann Oldham et ... James Bailey, qui vient de resigner.

Bailey, lui, va prendre beaucoup plus d'argent, mais pas forcément plus de temps de jeu. Il semblerait que le montant de près de 6 millions qui lui ait été alloué soit destiné à anticipé d'éventuels transferts. Tristement mis en lumière l'an passé après avoir joué plusieurs matchs au poste 2, confondu avec son coéquipier Quinton Dailey par son GM ivre, il semble que sa seule chance de voir le parquet en match cette année soit pareille confusion.

Alors que la Free Agency a à peine débuté, le roster est presque complet dans le District de Columbia. Le GM Krevur a  d'ailleurs annoncé que l'intersaison était terminée pour son staff, mais il reste un sport à prendre. On saura bientôt si les Bullets ont l'intention de s'arrêter là ou de tenter un coup au salaire minimum.
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MessageSujet: Re: Washington Bullets   Washington Bullets EmptyMar 18 Juil - 15:56

Aguirre, la colère de Dieu


En 1560, une troupe de conquistadors espagnols descend de la montagne à la recherche de l'Eldorado. Mais l'équipée s'enlise dans les marais. Une plus petite expédition est alors constituée, placée sous la conduite de Pedro de Ursua et de son second, Lope de Aguirre, qui devra reconnaître l'aval du fleuve sur des radeaux. Aguirre, aventurier ambitieux et brutal, manoeuvre habilement pour proposer à ses compagnons un nouveau chef, le falot Fernando de Guzman, promu solennellement "empereur du Pérou et de l'Eldorado". Cet article ne raconte pas son histoire, mais celle de Mark Aguirre, nouveau scoreur des Bullets.


Washington Bullets Aguirre-la-colere-de-dieu
Ce Aguirre là, avec Laimbeer, ça aurait mal fini



La connexion Washington-LA continue de fontionner à plein pot puisqu'après le deal Cooper-Laimbeer il y a quelques mois, c'est cette fois Dailey qui est réexpédié dans la franchise qu'il avait quitté il y a un an, accompagné de Jerome Kersey et d'un futur tour de draft, contre le top scoreur des Lakers, Mark Aguirre.

Pourtant satisfait de la production de satisfait de Dailey, tout comme d'un Jerome Kersey récemment resigné, Krevur n'a pas voulu prendre le risque de le voir à nouveau confondu avec Jaimes Bailey dans la rotation.

Mais surtout, ne pas laisser l'occasion de lâcher un peu de profondeur de banc pour gagner en force de frappe offensive. Car si l'équipe était complète, il manquait une véritable star. Le meilleur scoreur des Bullets était Arvydas Sabonis avec 18 points de moyenne l'an passé. Aguirre, lui, en plantait 7 de plus par match à LA.

Elu dans la All-ABN 3rd team deux ans de suite et All-Star pour la première fois l'an passé, comme son ex et désormais nouveau coéquipier Bill Laimbeer, Aguirre arrive dans la capitale en tant que joueur le plus référencé de l'effectif. Le duo avait fait une première partie de saison intéressante à l'Ouest l'an passé : Ils était même sur une série de 14-1 au moment où un deal les avait séparés.

Washington Bullets Captur10
Devinez qui va se retrouver pour mettre des patates ?


Le grand Bill s'est montré ravi d'être à nouveau réuni avec son acolyte :

"Tout tournait bien avec Mark l'an passé au moment où on m'a envoyé faire le babysitter tout seul. Au moins, cette année on sera deux à s'occuper des gosses."

Ailier physique et expert pour ce qui est de scorer dans le traffic, The Muffin Man retrouve donc deux têtes connues qui sont dans le même délire que lui avec Bill le boucher, mais aussi l'animal Ken Bannister.

Le décor sera différent mais du côté de DC, on leur souhaite évidemment autant de succès. Dans une conférence Est qui semble moins étouffante que l'an passé avec les départs de Moses Malone, World B Free et le vidage de banc subit par les Cavs, les Bullets espèrent tirer leur épingle du jeu après trois ans à se tourner les pouces au printemps. Pour cela, il faudra que la mayo prenne entre les transfuge de LA et les quelques jeunes qu'on espère voir passer un cap.
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MessageSujet: Re: Washington Bullets   Washington Bullets EmptyMar 18 Juil - 17:24

Bizarre que Free soit si important mtn qu'il est passé à l'ouest chez moi il fallu 2 ans pour être considéré comme un All Star
Et mes offres avec lui pour tes rookies sont restées sans réponses 
Comme D. Wilkins en vrai
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MessageSujet: Re: Washington Bullets   Washington Bullets EmptyMar 18 Juil - 17:31

Mike Krzyzewski a écrit:
Bizarre que Free soit si important mtn qu'il est passé à l'ouest chez moi il fallu 2 ans pour être considéré comme un All Star
Et mes offres avec lui pour tes rookies sont restées sans réponses 
Comme D. Wilkins en vrai

J'ai fait sa pub comme MIP hein, quand tu comprendra que je m'en bats les reins de tes complexes tu te sentiras plus libre
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MessageSujet: Re: Washington Bullets   Washington Bullets EmptyMar 18 Juil - 18:13

Toi arrête de voir des complexes ou yen a pas
J'ai ai zero avec mes joueurs 
La preuve je les trades jamais pour des plots 
Je contaste juste que Free a une côte très élevée 
Alors que j'ai même pas eu Bill pour lui 
Et j'ai pas besoin de ta " pub " pour m'en convaincre
Je le dis depuis le reboot que c'est un top player
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MessageSujet: Re: Washington Bullets   Washington Bullets EmptyMar 18 Juil - 18:26

ok c'est surement pour ça que le seul fait que je mentionne le nom de ton ancien joueur (que j'ai jamais critiqué par ailleurs) provoque une réaction épidermique
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MessageSujet: Re: Washington Bullets   Washington Bullets EmptyMar 18 Juil - 19:14

C'est plus par rapport au niveau de la conf Est que je disais ça et le reste de mon effectif 
Tkt pas spa épidermique
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MessageSujet: Re: Washington Bullets   Washington Bullets EmptyMar 3 Oct - 6:38

Saison régulière 1987-1988 : Pas de vacances anticipées cette fois



Les plages tropicales de Saint-Jean de monts devront attendre : cette année, les Bullets sont en Playoffs et ont donc du annuler leur séjour annuel de debriefing post-saison régulière en Vendée fin avril. Voici le bilan de la saison.


Washington Bullets Davidrobinsonisblockedbysabonis
Grimper sur du gringo : un truc que Sabbas commence à apprécier



Après presque un an de boycott, nous abordons de nouveau le thème de Washington Bullets. Il faut dire que dans nos colonnes, on aime le drama et cette année, tout a été beaucoup trop calme pour que ça mérite qu'on en parle.

Pas de coach qui se trompe de joueur, un pivot slave presque sobre, un Laimbeer plus intéressé par ses cours de yoga que par la baston : on s'est fait chier, mais bonne nouvelle : il y aura des Playoffs.

On vous avait parlé avant la saison de l'arrivée de Mark Aguirre : ça s'est plutôt bien passé.  Même se transfuge de LA n'a pas autant scoré que dans son club d'origine et a perdu sa place au All-Star Game, il s'est affirmé comme le leading scoreur d'une équipe performante, le tout sans déchet.

Ce deal n'a pas été le dernier côté DC, puisqu'il a rapidemment été accompagné de Phil Hubbard, arrive de Seattle en échange d'un futur 1st. Champion 1985 dans un role majeur avec les Supersoncis, depuis rebaptisés Supersonics, l'ailier est venu compenser le départ de Jerome Kersey en rotation extérieure, et a aussi plutôt bien fait le boulot.

Quand au joueurs restants, ils n'ont pas surpris mais ont répondu présent. Sabonis a tranquillement continué sa progression, au point d'être scandaleusement préféré à Patrick Ewing dans la All-ABN 3rd team (Le KGB est partout). Terry Porter s'affirme peu à peu comme un des top lpaymakers de la ligue. Quand à Mullin, s'il ne prend pas ses responsabilités comme on le voudrait, il s'est révélé en défense et et été très propre dans sa sélection de shoots.

Laimbeer, lui, a perdu en responsabilités offensives avec l'arrivée d'Aguirre, mais continue d'être précieux en défense et au rebond. Enfin, sur le banc, Bannister a apporté une bonne rotation même si on attendait mieux au vu de son rendemment à Philly et LA, et le rookie Mugsy Bogues a montré des bribes de talent sur les miettes qu'il a ramassé.

Résultat, après avoir longtemps été installé à la deuxième place à l'est, les Bullets finissent à quatrième, à égalité avec le deuxième et le troisième. Le tout avec la deuxième attaque, mais la 21ème défense de la ligue.

De quoi espérer créer la surprise en Playoffs ? Le titre, ce n'est probablement pas encore pour cette année, mais emmerder un ou deux contenders serait déjà une belle perf. Déjà, il faudra passer les Cavs de Larry Bird, ancien cador de la conférence en perte de vitesse, mais qui n'a pas dit son dernier mot. Pas de quoi se remettre du départ d'Adrian Dantley, encore, mais la guérison suit son cours.

alex65, b. et Dams aiment ce message

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MessageSujet: Re: Washington Bullets   Washington Bullets EmptyVen 6 Oct - 18:13

Washington écourte le Cleveland Show



Passer le printemps dans l'Ohio : personne n'en rêve. C'est pourquoi l'escouade de Washington s'est assurée d'y passer le moins de temps possible en étant expéditive contre les Cavs de Larry Legend


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Pas de vacances, c'est la violence


Attaquer les Playoffs en se prenant une équipe qui n'est encore jamais sorti avant les Finales de Conférence, ça ne ressemble pas à un cadeau. A plus forte raison quand, à l'exception de Mark Aguirre et de quelques remplaçants, la post-season est une terre inconnue.

En tombant de la deuxième à la 4e place à l'Est dans les derniers instants de la saison régulière, Krevur et son staff ne se réjouissaient pas de se coltiner le duo qui murmure à l'oreille de la ligne à 3pts. Certes, la saison avait été difficile pour les Cavs, entre la perte de précieux role players et les 16 matchs manqués par son double MVP. Mais du côté de DC, on savait qu'on était pas à l'abri que ce dernier prenne feu, comme il l'avait fait une semaine de décembre ou il enchaina 42, 55 puis 64 points (cette dernière perf agrémentée de 15rbs et 8asts) en l'espace de quelques jours.

Ce genre de masterclass seraient rédhibitoire pour des Bullets inexpérimentée, mais ils ont su faire en sorte que ça n'arrive pas avec un traitement de faveur. Si empècher Larry legend de scorer est impossible, réduire son efficacité est une mission qui a été plutôt bien accomplie sur les trois premiers matchs avec 43% FG et 4,3 to de moyenne.

Résultat : d'abord deux victoires tranquilles avec un Mark Aguirre répondant présent, surtout dans le game 2 : 32 points, 11 rebonds, 4 steals, bien épaulé par un Sabonis dominant en dessous, puis un Ken Bannister dans la forme de sa vie au game 2 (23 points, 15 rebonds) quand le lituanien fut handicapé par les fautes.

Le game 3 allait être le tournant de la série : Accroché jusqu'au bout avec un trio Bird-Gminski-Griffith déroulant à domicile (80pts cumulés), il voyait finalement les visiteurs se détacher dans les dernières minutes, portés par un Sabbas dominant : 24 points, 14 rebonds, 6 assists. Aguirre n'était pas en reste avec un 20/10 et Terry Porter collait proprement son deuxième double-double en 3 matchs.

3-0 et une série presque pliée. C'est le moment choisit par Larry Legend pour sortir son chef-d'oeuvre tant attendu : 41 points, 14 rebonds, 9 passes décisives, 2 contres. Accompagnée d'un Griggith presque aussi incandescent (33-10-6, 14/20 FG) et face à un Sabonis encore bouillant (29 points, 11 rebonds) mais délaissé, notamment par un Aguirre maladroit, il assurait une victoire facile à domicile pour Cleveland.

Mais c'était trop tard pour relancer le suspense et le retour à DC allait le confirmer. Une nouvelle domination sans partage pour les hommes de la capitale qui montèrent à +30 dans le troisième quart-temps, portés par un Chris Mullin (tiens, on avait oublié qu'il était là) en feu avec ses 33pts à 13/19, dont 5/6 à 3pts. Bird avait beau se réveiller dans le garbage time pour ramener l'écart final à -8 : too late.

Les Bullets n'ont pas fait l'erreur de prendre leurs adversaires pour des Caves et les ont précipité vers leur première sortie de route avant le dernier carré depuis la création de la ligue.

C'est maintenant que les choses se compliquent, puisque la prochaine étape du printemps se passera dans l'Indiana, où il faudra essayer de survivre face au champion en titre. Une autre paire de manches.
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MessageSujet: Re: Washington Bullets   Washington Bullets EmptyJeu 12 Oct - 16:44

Les Bullets guillotinent le champion



Au terme d'une guerre des tranchées qui n'a fairt rêver absolument personne, la franchise de la capitale fait tomber le champion en titre en six manches. L'expérience, on peut très bien faire sans.


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Terry Porter, facteur X du début de série


Dans la capitale on ne reconnaît aucun Roi mais seulement son vénérable président Bush, même si on préférait toton Ronald. Alors quand celui-ci vous promet l'avantage du terrain en cas e Finale de Conférence, vous vous bougez les fesses pour couper des têtes au tour précédant.

Pas une mince à faire, quand on se présente face au champion en titre, leader de conférence, épouvantails et creveurs de ballons en chef : les Indiana Pacers. Encore moins quand 4 de vos 5 titulaires n'ont jamais vu les Playoffs ABN. Mais les Sixers avaient montré la voie au tour précédent, mettant en difficulté les champions en scorant depuis l'extérieur.

En effet, les dominer inside, c'est impossible et Sabonis en a fait l'expérience : 11 points de moyenne à 37% FG face à Eaton, Bowie et Jones a.k.a les Hanson Brothers. Je ne fais pas référence au groupe de pop mais à une référence encore plus naze :


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Se tourner vers le jeu extérieur et essayer de rivaliser en défense. Pas évident pour une équipe habituellement offensive et avec un duo intérieur facturant habituellement sa trentaine de points en cumulé. Bref, il fallait que d'autres assument : Aguirre ? Mullin ? Mouais, surtout Terry Porter. Le meneur, plutôt playmaker habituellement; s'est mué en leader offensif sur les premiers matchs avec 22 puis 20 points. De quoi surprendre Indy à la maison dèes le game 1 et rendere la série intéressante. Pas deux fois de suite cependant, puisque la défense ne tient pas au game 2 et Indiana se ballade.

Mais revenir à la maison avec une victoire dans la poche vous change la vie, et DC ne laissera plus échapper cet avantage. C'est le banc qui fera la différence dans les matchs suivants, avec le mini-rookie Bogues, qu'on avait peu vu cette saison, l'enforcer Bannister, comme un poisson dans l'eau dans cette bataille de chiffoniers, mais surtout Michael Cooper.

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Michael n'est pas en train de gérer une montée de drogues, il est juste très concentré.

Souvent peu convaincu et sorti de la rotation cette saison, l'ancien King, pour qui Krevur avait lâché un tour de Draft, est réapparu au bon moment.

Dans le game 3 d'abord, où il est allé coller deux blocks coup sur coup sur dans le money time sur des Andrew Toney et Calvin Natt jusqu'ici incandesceants. Toujours agréable de faire goûter leur propre médecine aux Pacers. Résultat, les 65 points cumulés du duo en jaune et noir ne suffit pas, le reste de l'équipe ayant été éteint, et le collectif de Washington l'emporte.

En pleine confiance, Cooper ressurgit au game 4, mais en y ajoutant l'offensive cette fois. 14pts à 5/6 en 20 minutes. Le reste de l'équipe est au diapason et c'est un véritable carton dans le troisième quart. Aguirre passe enfin les 20 points sur un match, Laimbeer prend tous les rebonds, Bogues et son mètre soixante va prendre un rebodn offensif sur un lancer franc raté, et l'écart monte à +28. Indy réduit un peu l'écart dans le garbage time, mais le plus dur est fait : Les Bullets sont à 3-1.

Reste à conclure, et ce ne sera pas au match suivant. Car si c'est le seul game ou DC atteint les 100 points dans la série, avec un Aguirre à 27, la défense prend complètement l'eau dans le troisième quart. Alors que le champagne était sorti du frigo à +13, Indiana passe un Un 35-12 en moins de 7 minutes à des Bullets prostrés. 48 points dans le troisième puis 29 dans le quatrième, on a jamais vu ça dans l'Indiana.

Laimbeer pète une durite dans le vestiaire (on se disait bien qu'il était trop calme) et reviens remonté comme un coucou pour finir le boulot à domicile. 17 points et 20 rebonds pour le vilain garçon (avec un 7/20 quand même, faut pas oublier qu'on est face aux Pacers). ce dernier match n'est pas beau à voir, mais portés par la rage de son inntérieur, Washington prend l'avantage dans le 3ème quart et tiens le coup jusqu'au buzzer.

Indiana est tombé est les Bullets sont dans le dernier carré. Il faudra maintenant se farcir Sampson, IT, Gallis et leur GM sans pitié. Finaliste de conférence, c'est déjà pas mal, mais gagner des séries de PO, on y prend goût.
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MessageSujet: Re: Washington Bullets   Washington Bullets EmptyVen 20 Oct - 19:47

Coup de Sabo dans le nid de frelons



La première finale de conférence a été la bonne pour DC. Avec un avantage du terrain surprise (personne ne comprend les règles, mais à la fin c'est la capitale qui a l'avantage), les Bullets ont sorti Charlotte en 5 manches, qui contrairement au apparences ont été loin d'être une formalité.



Washington Bullets Captur14
Sabas ou ça casse : une stratégie payante


"Objectif atteint", "que du bonus...", blablabla... Personne n'a cru à la rhétorique de ligue 1 des deux GM à l'entame de ces finales de conférence. Chacun voulait sa place en finale et le combat s'annonçait âpre entre deux équipes arrivées pour la première fois à ce niveau. Mais les deux premières rencontres ne furent pas les plus disputées. Deux victoires à domicile bien gérées par Washington qui privait d'entrée les Hornets du droit à l'erreur.

Pourtant, après l'avoir vu se faire martyrisé toute la série précédente face à Indiana, le front office des Bullets s'inquiétait pour le sort de Sabonis face à un autre génial géant plus expérimenté que lui, Ralph Sampson. Il n'en a rien été puisque, dès le game 1, le Lituanien donne le ton de ce qui allait être une série d'anthologie et une confirmation au plus haut niveau, avec une performance d'anthologie : 31 points, 19 rebonds, 7 assists et 6 steals, tout en contraignant son adversaire à un 11/24 en dessous de ses standards et 8 balles perdues.

Comme si ça ne suffisait pas, son acolyte de la raquette, en effervescence dans la fin de série, continuait sur sa lancée avec une de ses plus belles performances : 26 points et 18 rebonds et un défense impitoyable sur le pauvre Clark Kellogg (2/11). D'entrée, on observait l'élément clé qui allait conditionner la série : Les Hornets n'ont qu'un vrai intérieur valable, et on est loin de l'ère du small ball.

Le duo allait être moins dominant sur le game 2, mais cumule tout de même 36 points et 29 rebond, et e sont les extérieurs Porter (22 points, 9 assists), Aguirre (20 points, 10 rebonds) et même Mullin (16 points), ainsi qu'un banc plutôt en jambe, qui assurent une victoire paisible à Washington, malgré un trou d'air dans le dernier quart.

Une affaire déjà dans la poche ? On était pas loin de croire quand à Charlotte, DC passait en mode rouleau compresseur dans le troisième quart pour prendre les devants dans un match très fermé offensivement. Avec un Laimbeer encore intraitable sous le cercle (14 points, 20 rebonds, 3 blocks) et malgré un Sabonis plus discret, la capitale était à deux doigts d'un break décisif. C'était sans compter sur une grosse réaction des Hornets dans le money time, portés par un duo Sampson-Galis de gala (57 points à deux deux), et une victoire de trois points qui maintenait le suspense.

Mais ce sont deux matchs d'anthologie qui ont expédié les Bullets en finale. D'abord le game 4, toujours à Charlotte. Contrairement au précédent, ça attaque dans tous les sens et, à l'approche du money time, les Hornets sont en bonne position pour égaliser et relancer complètement la série. Mais on avait oublié Mark Aguirre: plutôt bien tenu depuis le début de la série; le leader offensif des Bullets change de braquet et claque une de ses plus belles perfs des playoffs avec 32 points, 6 rebonds et 6 assists. Bien soutenu par un Sabas a nouveau au top (24-13), un Mullin enfin au niveau attendu (20 - 7 - 4 - 3 steals), ainsi que les 14 rebonds du méchant Bill et les 14 assists du gentil Gandhi, il n'en fallait pas moins pour maintenir les Bullets dans le match.

Après une interception d’Aguirre suivi d’un panier, puis quelques stops, Washington entrait dans la dernière minute avec 4 points d’avance. insuffisant puisque 4 points en 30 secondes permettaient aux frelons de revenir à égalité, et c’est encore Aguirre qui dût prendre le frelon par les antennes et terminer ça comme un bon coup de baygon.

Une dernière possession où le slasher de Washington est d’abord contré par Ralph Sampson, mais récupère la balle pour s’offrir un deuxième chance et planter le game winner à 2 secondes du terme. Il ne restait plus qu’un match pour accéder aux Finals.

Vous aimez le suspense ? Ça tombe bien parce que c’est pas terminé. Avec un match à domicile pour plier l’affaire, Washington semble faire le plus dur d’entrée avec à cinglant 21-5 dans le deuxième quart-temps pour porter son avance à +17 à la mi-temps. L’écart se réduit à +13 à l’entrée du dernier quart. C’est sans compter sur Nick the Greek, complètement en feu (45 points), qui va faire danser le sirtaki à la défense des Bullets pour complètement renverser la situation : +6 à 2 minutes du terme.

Ici la vidéo du carton du grec, mais avec une fin alternative:




Mais c’est le moment choisi par Chris Mullin pour s’extirper de la feuille de vigne de son adversaire direct et nous rappeler qu’il existe toujours. Il plante 4 points de suite, puis vole la balle dans les mains de Nikos et permet l’égalisation sur lancers de Bill Laimbeer. Après quelques cafouillages, le monarque héllenistique croit donner un avantage décisif à son équipe à 15 secondes du terme, mais Mullin réplique immédiatement par une égalisation en tête de raquette qui emmène tout le monde en prolongation.

Un bel échantillon du two way player que pourrait être le natif de Brooklyn s’il ne se cachait pas 80% du temps. Revenons-en au match : Galis continue son festival avec 9 de ses 45 unités dans l’overtime, pendant que le pauvre Sampson est étouffé par Laimbeer, avec un piteux 5/19 FG et 10 balles perdues dans ce game 5.

En face, le collectif des Bullets tient le coup mais les Hornets entrent dans la dernière minute avec un point d’avance. Une dernière minute qui sera d’anthologie. Sabonis rate deux lancers francs mais Laimbeer arrache l’un de ses 20 rebonds pour permettre à Mullin de redonner l’avantage sur la ligne. Jay Vincent prend lui son propre rebond offensif de l’autre côté.

-1 à 27 secondes pour DC. Mark Aguirre, auteur du game winner au match précédent, prend ses responsabilités mais échoue à 6 secondes du terme. Rebond pour l’expérimenté Mickey Johnson qui passe la balle à … Slam, sur le banc, et offre une dernière possession aux Bullets, avec 4 secondes au chrono. Le moment de rappeler qu’on n’ avait pas beaucoup vu Sabonis dans le money time. Bah voilà, Porter lui envoie la gonfle sur la gauche, au poste, pour un bon bras roulé à l’ancienne, au buzzer : ça rentre avec la planche, DC est en finale.

26 points, 13 rebonds et le game winner pour être champion de l’Est, plus généralement 23 points, 13 rebonds de moyenne sur la série : une étoile (rouge) est née dans cette série. C’est globalement inside que la différence s’est faite puisque son acolyte Bill Laimbeer a été magistral aussi avec 16,8 points et … 17,4 rebonds sur la série, le tout en faisant ressembler Sampson plus à Véronique qu’à Ralph sur le match décisif.

Habitués à siroter des margaritas sur la Riviera Maya en juin, les Bullets changent leurs plans et se paient un voyage… au Canada. Car passé les célébrations, il faudra se coltiner les Grizzlies de l’impitoyable Dedz, qui vient de se venger des Kings avec férocité (oui, je suis complètement à la bourre sur l’article mais ça a été vite).

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MessageSujet: Re: Washington Bullets   Washington Bullets EmptyMer 8 Nov - 18:38

Ne pas vendre la peau de l'ours après avoir tué le frelon



Arriver en finale pour ces premier Playoffs, c'est une sacré performance. Mais la gagner, c'est un autre problème. C'est ce qu'ont appris nos Bullets face aux redoutable Grizzlies.




Washington Bullets Arvydas-sabonis
Sabas a terminé les finales rincé, et ça se voit



Après avoir sorti sans trembler les Cavs de Bird, les champions en titre de l'Indiana et les redoutables Hornets de Sampson, Washington attaquait ces finales dans un costume d'outsider, mais serein. Combien de temps a duré la sérénité ? A peu près 36 minutes, soit le temps qu'il a fallu pour se prendre un différentiel de -26 dans les dents et se dirriger irrémédiablement vers une première défaite dans ces finales. Première défaite et surtout première fois en désavantage dans ces Playoffs ou les Bullets n'avaient jamais été menés en victoires.

Comme symbole, Laimbeer, monstrueux au tour précédent face à Sampson, se retrouvait en difficulté face à Barkley avec 4 fautes rapides, 0 points et 6 rebonds en 14 minutes. Bien relayé par un Ken Bannister en double double et un duo Sabonis-Porter présent, certes, mais ce fut loin d'être suffisant face à l'abbatage d'un Purvis Short qui apparu bien plus grand que son nom l'indique : 40 points d'emblée et les bases d'une finale d'anthologie pour l'ailier ds oursons.

DC n'était pas au bout de ses peines. Mais avant de souffrir, il s'agissait de remprendre un peu espoir. Et pour ça, il a fallu pas moin d'une masterclass du géant lituanien : un tabassage en rèegle de Charles Barlkley et un record en carrière plus tard (39 points) pour Sabo, la capitale reprenait l'avantage du terrain malgré un Short toujours incandescent et l'habituel relâchement dans le quatrième quart (véritable trademark dans ces PO). Voilà comment relancer complètement une finale : ça, c'est ce qu'on a cru à ce moment.

Mais pour avoir une chance de gagner, il faut éviter de perdre ses deux premiers matchs à la maison. Un gros effondrement dans la quatrième période du G3 avec un Aguirre à côté de la plaque, puis un G4 mal entamé avec un +10 d'entrée pour Vancouver hamais rattrapé : Purvis est en feu, Aguirre en dessous de ses standards, et c'est comme ça qu'on se retrouve mené 3-1. On va pas se lancer dansles stats de probabilités mais pour résumer : quand tu es mené 3-1, la plupart du temps, tu perds.

Et pourtant, DC nous a laissé croire que non pendant un moment. D'abord avec un coup payant au game 5 : une composition tall ball avec le PF Ken Bannister intronisé dans le 5 à la place de l'arrière Mullin, et un Sabonis faisant office d'ailier de 2m21. Et ça marche. Laimbeer domine et fait oublier son game 1 avec cette fois 24 points, 10 rebonds, 3 contres et 5 steals, Sabo s'en sort pas mal dans son nouveau role, et Bannister sort son deuxiième double double des finales (17 points, 10 rebonds, 3 steals). Résultat, même avec un Aguirre encore endormi, un Porter maladroit et en face un duo Short-Barkley à son niveau, le match est à sens unique et on retourne donc dans le Canada pour faire durer le plaisir.

L'occasion de remettre la pression sur les Grizzlies et d'espérer tout jouer sur une game 7 décisif. Et c'est vraiment pas passé loin. Malgré un Barkley enfin à son meilleur niveau avec 34 pions, et un Short maladroit mais bien aidé par le ref Tim Donaghy, qui a récemment acheté une villa pour passer ses étés sur les délicieuse plages de Colombie britannique, ce qui n'a rien absolument rien à voir avec le fait qu'il ait attribué 47 lancers-francs aux gros ours contre 18 à leurs adversaires, le match est serré et DC reste dans le match tout du long. Avec un Aguirre encore la tête dans le seau (12 points, 26 minutes) et un Sabonis actif mais maladroit (20 points et 11 rebonds mais 8/26 et 6 balles perdues), c'est Terry Porter qui prend le relais, comme souvent dans cette post-season : 23 points, 7 rebonds, 8 assists, 3 steals. Michael Cooper, starter surprise et habitué à sortir de nulle part une fois de temps en temps, comme en fin de série face aux Pacers, fait des siennes avec 16 points à 7/9, 4 rebonds, 4 assists, 3 steals et une grosse défense sur Short. Mullin (tiens tiens), relégué sur le banc, fait le taf comme sixième homme.

Cet assemblage permet à Washington de s'offrir une balle de match et de game 7 au terme d'une partie ou personne ne lâche rien : Porter, en leader du soir, prend ses responsabilités à mi-distance et  plante le game winner donne un avantage qui parait décisif à 4 secondes de la fin. Game 7 ? Non. Pas de temp-mort pour les canadiens, Johnny Moore fait une remontée de balle express pour planter un jump-shot égalisateur à la limite du buzzer (voir un peu après mais bon, pas d'arbitrage vidéo, les vacances de l'arbitre, tout ça...).

Malheureusement, cette prolongation inespérée pour les Grizzlies va sonner le glas des espoirs capitaliens. Sabonis, qui a changé de statut dans ces Playoffs, atteint ici ses limites et enchaine un festival de balles perdues, notamment trois de suite, qui sont rédhibitoires pour son équipe. Le géant a encore affiché 24 points, 9 rebonds et 2 contres de moyenne dans cette finale : à l'image de son équipe, ce fut moins régulier et moins (pas du tout en fait) dominant au rebond que dans les séries précédentes, mais il  Vancouver prend les devants et s'envole vers un back-to-back, selon une source fiable dans le Wisconsin.

Côté DC, on espérait pas aller aussi loin mais, si près du but, le scénario laisse un goût d'inachevé. Ce groupe ne devrait pas connaître de changements majeurs sa saison prochaine, et va fairee l'impasse sur le sable fin, l'eau turquoise et les margaritas cet été : il y a du boulot pour revenir plus fort, comme en atteste ces premières images de Bill "The butcher" Laimbeer, déjà de retour à l'entrainement :



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To be continued ...

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