On conclu cette série de previews par les 7 dernières équipes de la conférence Est !
Miami HEAT
Filipe22 va-t-il se voir renommé Filipe23 suite à cette saison ? Fort probable.
Le Heat présente la spécificié de ne pas avoir joué les playoffs depuis 22 ans, et si les acquisitions de cette intersaison semblent améliorer l'équipe, le roster semble encore trop juste pour pouvoir ne pas avoir sa boule à son nom lors de la lottery. La draft de Bagley, et les arrivées de McCollum et Levert rééquilibrent l'équipe, mais le meneur Lonzo Ball est encore bien trop jeune pour être un leader sérieux tandis que le costume de FP semble être trop grand pour le pivot Drummond. Bref, encore une fois, l'avenir semble prometteur pour Miami mais on se demande si, encore une fois, les joueurs arrivés à maturité ne seront pas transferés contre des jeunes prometteur, etc, etc.
Orlando MAGIC
Fait assez rare pour être souligné : Orlando a procédé à un trade ! Et non des moindres puisqu'un certain Dermar Derozan est venu poser ses valises en Floride.
Autour de lui l'effectif reste le même, avec notamment un prometteur Isaac et un éternel Michael Redd, 39 ans, qui joue donc sa 18éme saison au sein de la même équipe. Mêlant jeunesse et expérience, cette équipe présente néanmoins bien trop de failles notamment sur le banc pour pouvoir esperer échapper à leur sort habituel depuis près de 20 ans : le ventre mou. A moins que Jeanbart "flat belly" continue sur sa lancée en procédant à d'autres transferts ?
Cleveland CAVALIERS
His Airness a autrefois marqué l'histoire et séquestrant la légende Reggie Miller tout au long de sa carrière sans se montrer en capacité de dignement l'entouré. Ce dernier aura finalement approché le succès suite à son trade en fin de carrière aux Los Angeles Lakers. Depuis sa draft, c'est le même sort qui semble attendre Lebron James.
Mais cette année, l'équipe assemblée autour du King semble être une des meilleures de sa carrière. Les Cavs ont admirablement rebondis suite aux départs de leurs anciens cadres tels que Yao Ming. Ainsi, autour du chosen one qui a désormais 33 ans, une paire de pivot (Amir Johnson/Tyson Chandler), un SF dur au mal (Marcus Morris), un scoreur fou (Mayo), et une paire de meneur tout aussi fous (Lawson, Mills). L'effectif est profond et tout est organisé autour du joueur le plus dominant de la décennie. La concurrence étant rude à l'Est, cela sera-t-il suffisant pour atteindre la finale ? Peut-être pas, mais au moins l'on sait qu'au minimum 1 équipe aura à concevoir des plans pour tenter de limiter Lebron dans une série de playoffs.
Atlanta HAWKS
Après avoir tenté de moults manière de constituer une équipe compétitive à partir de bric et de broc, le sorcier Baudelaire s'est fait à l'idée que cette stratégie ne marcherait pas une seconde fois.
Par conséquent, tous les anciens cadres des Hawks ont été transferé. L'époque est donc à la reconstruction côté Atlanta, avec le jeune Brandon Ingram en tête de pont. Ils disposeront de plusieurs picks ainsi qu'une belle enveloppe à la prochaine free agency, ce qui leur permettra de lancer le mouvement d'un peut être long rebuild.
Milwaukee BUCKS
Après des années de perseverance, les Bucks ont renoncé à leur projet Draymond Green meneur de jeu. Une page se tourne à Milwaukee donc, et leur effectif d'une rare densité va être mis à profit d'une autre manière.
Le pari DeAngelo Russel pourrait s'averer gagnant s'ils parviennent à le ressigner cet été. De la même manière, le sophomore Bam Adebayo semble montrer un grand talent, et autour de ce potentiel duo du futur évoluent des jeunes joueurs d'ors et deja efficaces et lockés sur le long terme, tels que Capela, Gordon, Jabari Parker, Van Vleet ou Graham. Patience donc, l'équipe devrait se mettre au forme au fil des progressions tant attendues.
New York KNICKS
Les champions ABN ont connu cet été un épisode rare : le départ à la free agency d'un joueur majeur.
Orphelins de Rose, toutes les options ont été envisagées côté Knicks. Alors que l'on semblait se diriger vers une reconstruction autour du starting five Jokic-Collins-Siakam-Richardson-Murray, le veto des Spurs sur l'envoie du Camerounais contre Jimmy Butler a contraints le staff à tenter de défendre leur trophée. Des deals complexes ont finalement menés à la constitution d'un effectif solide, présentant peut-être le meilleur banc de la ligue. Dans le même temps, les progressions en internes de Jokic, Murray, Richardson et Butler -très heureux de devenir le maître à bord-, ont fini de parachever le mouvement consistant à "annuler" le départ de Derrick Rose. Est-ce que cela sera suffisant pour défendre son titre, surtout avec l'emergence d'équipes très compétitives telles que décrites dans les autres preview ? Rien n'est moins sûr !
Boston CELTICS
En début de présaison, le staff des Celtics avait annoncé vouloir faire jouer une dernière danse à leur effectif. Après 2 vagues de présaison, on devine que cette dernière danse ressemblera plus à celle d'un pantin désarticulé qu'à un ballet d'opéra.
Le futur Hall of Fame Carmelo Anthony semble être au bord de la retraite, quand dans le même temps Bogut et Roy jouent sur les rotules. Leurs salaires respectifs font d'eux des monnaies d'échange difficile à transferer à l'image d'un Wade aux Lakers. C'est donc contraints et forcès que les Celtics devraient garder ce groupe, pour ce qui sera effectivement une dernière danse avant de reconstruire une toute nouvelle équipe dès l'an prochain suite aux expirations des contrats de leurs anciennes stars les ayant portés en haut de l'affiche.