La partie 2 de la conférence Ouest qui présente les 7 autres équipes !
Minnesota TIMBERWOLVES
Lors des derniers playoffs, Giannis n'a pas été en capacité de porter son équipe en dominant ses adversaires directs Bosh et Kat. C'est donc un grec revanchard qui revient cette année, fort d'un travail monumental durant les camps d'été. Il semble clairement afficher ses volontés de succèder à Lebron James en poste 3/4 ultra dominateur.
A ses côtés, les Wolves ont fait le choix de sacrifier le frenchy Gobert afin d'ajouter de la polyvalence et de la profondeur : le quintuple poste Draymong Green pose ses valises en compagnie du jeune backup Malcolm Brogdon. Giannis devrait donc cette année jouer principalement à l'interieur, tandis que Gordon, Williams, Brogdon graviteront autour, aidés par le facilitateur Draymond Green.
Est-ce suffisant pour passer un cap ? Si l'acquisition de Brogdon semble promettre une releve au vieillissant Deron Williams, Jason Thompson reste toujours en poste à l'interieur, créant ainsi une faille dans le dispositif. Forts d'un bilan d'environ 50 victoires l'an passé, nous verrons s'ils font mieux cette année. Mais ensuite ?
Memphis GRIZZLIES
Nous n'apprendrons rien à personne, mais les Grizzlies se démarquent par leur originalité dans la mesure ou depuis plusieurs saisons ils naviguent au jour le jour compte tenu du fait qu'ils n'ont pas disposé de leur propre pick depuis des lustres. Cette saison n'échappe pas à la règle puisqu'au début de la free agency, seuls 3 joueurs peuplaient leur effectif.
Après la signature de Derrick Rose à la free agency venant leur assurer une mène de niveau all star, ils ont donc procédé à certains mouvements en vue de se renforcer à l'instant T, avec notamment l'accueil de Marc Gasol et d'Ibaka. Cependant, partants de 0, il est difficile de constituer un effectif complet et compétitif. Ainsi, comme chaque année ou ils arrivent à sortir la tête de l'eau, ils ne parviendront vraisemblablement qu'à sauver les meubles. Et bis repetita l'année prochaine, et l'année suivante encore, puisqu'ils ne disposent pas de leur pick jusqu'à 2022, pour le moment.
Los Angeles LAKERS
En tradant Vucevic pour le prospect lituanien Sabonis, fils de son père, les Lakers ont accentuer leur processus de reconstruction. Si la légende Wade est toujours dans leur rang du fait d'un contrat difficilement égalable (22M), l'ambition du 1st pick est clairement affichée.
Malgré un Zach Lavine ayant étonnament demandé un contrat max, les finances sont saines, et disposant ainsi d'un paquet de free cap, de deux-trois jeunes pouvant s'affirmer comme futurs pilliers, et de leurs propre picks, on pourrait revoir les pourpre et or d'ici 2 à 3 ans !
Phoenix SUNS
Après des années de faille béante au niveau du secteur interieur (suite au départ en retraite d'un David Lee jamais remplacé), les Suns ont enfin résolu ce problème central en chapardan Javale McGee à la free agency. Ce dernier formera autour du duo du trio de feu follets Smith-Walker-Thomas un quator tout à fait compétitif.
Seulement, le manque de présence Inside n'était pas le seul problème de l'équipe de l'Arizona, et la sur responsabilité accordée à un vaillant mais limité Larry Nance Jr (fils de son père) n'est toujours pas résolue. Egalement, le banc semble très leger du fait notamment de la relative deception de Derrick White, que les scouts voyaient comme un des meilleur défenseur à son poste, ce qui aurait par ailleurs été parfaitement complémentaire de Thomas et Walker ces deux derniers étant des passoires renommées. Ce faisant, les Suns sont encore et toujours là, mais encore et toujours trop justes pour esperer pouvoir dominer la conférence.
Dallas MAVERICKS
A la manière d'un Giannis, Paul George a semble-t-il été grandement affecté de la leçon que lui a donné Leonard lors des derniers PO. Incapable de faire quoi que ce soit des deux côtés du terrains, George a finalement travaillé d'arrache pied cet été dans l'optique de rivaliser avec les meilleurs cette année.
La présaison pourrait être un indicateur de ses progrès, lui qui avait jusque là laissé les clés de l'équipe à Brook Lopez. Le trio Lopez-Big Al-George pourrait cette année connaitre son apogée (avant la descente programmée des deux intérieurs) et les Mavs affichent donc de grandes ambitions. Malheureusement, le meneur George Hill, autrefois parmis les meilleurs defenseur à son poste, à quant à lui commencé à pâtir de son âge avancé, quant dans le même temps le poste de SG est tenu par un fantasque mais limité Rudy Fernandez. Quoi qu'il en soit, ce trio de all stars allant au charbon sous la peinture procure en lui-même de quoi s'affirmer comme une des places fortes de la conférence.
Sacramento KINGS
Après une brêve volonté de reconstruction signalée par un trade Blake Griffin / Domantas Sabonis, les Kings ont finalement fait marche arrière en renvoyant le lituanien aux Lakers en l'échange de Vucevic. Moins bondissant que Griffin, mais tout aussi polyvalent et tout aussi paresseux en défense, les Kings réaffiche donc leurs ambitions en ne sortant pas de leur schema habituel : tout pour l'attaque.
Le trio Curry-Love-Vucecic sait en effet tout faire en attaque, et devrait valoir entre 70 et 80ppg. A leurs côtés, d'autres excités que sont le pistolero Mirotic ou le bondissant Faried. On s'attend donc à revoir les Kings proposer un show alléchant, fait d'attaques éclairs et de domination aux rebonds. Par le passé, les résultats ont montré que la recette était insuffisante. Mais, l'on se souviendra aussi que ce verdict s'était joué au match 7. Par conséquent, personne ne serait surpris de voir les Kings en haut de l'affiche cette année !
Golden State WARRIORS
Le process suit son cours à Golden State. Malgré la relative deception Buddy Hield, le noyau de jeune est interessant dans la mesure ou DeAndre Ayton est cet été venu le compléter. Pour le reste, l'équipe présente la caractéristique étonnante de jouer le 1st pick tout en ayant une des plus grosse masse salariale de la ligue. C'est bien là la seule observation que l'on puisse faire pour cette équipe qui ambitionne d'ajouter dans sa raquette un certain Williamson à Ayton !