New York Knicks

A l'issue de la saison 2009-2010, les Knicks présentaient le pire bilan de la ligue avec 18W-64L. Pourtant forts d'un trio Emeka Okafor- Josh Smith- Deron Williams, le basket proposé était sans aucun doute possible le plus ignoble de toute la ligue. Aucun supporting cast digne de ce nom ne les suppléait, et la situation financière du club ne laissait aucune opportunité au GM de l'époque, GJ7, pour agir sur la situation.

Suite à ce fiasco qui aura duré quelques années après la belle période marquée par Kevin Garnett et plusieurs finales de conférence, un référendum mondial fut organisé. La question proposé au peuple planétaire fut simple : qui pour succéder à GJ7 ? Le choix était laissé libre, les citoyens pouvant ainsi voter pour le nom de leur choix.
Le résultat fut sans appel : 95,7% de la population mondiale vota en faveur de Dedz (ndlr : 3% sollicitèrent Kim Jong Il, tandis que 1 voix se porta sur Jean Vincent Placé). Dedz était connu pour avoir été président du Canada mais aussi propriétaire, GM et coach de la franchise des Toronto Raptors qui a laissé son emprunte dans la grande ligue en ravissant 3 fois d'affilé le titre national aux Américains tout en présentant le meilleur bilan global de l'histoire ABN (au coude à coude avec les Pacers, de mémoire). Mais ce GM avait quelques années auparavant pris une retraite aussi précoce inattendue.
C'est forcé par le plébiscite populaire que Dedz accepta de reprendre ses fonctions. Ayant eu en vérité le choix entre les Kings et les Knicks, il accepta le challenge le plus stimulant : reprendre en main une franchise pitoyable dotée de finances bouchées et par conséquent d'aucune marge de manœuvre. L'équation n'était cependant pas si sombre puisque en récompense de cette médiocre saison, les Knicks bénéficièrent du premier choix de draft avec lequel ils sélectionnèrent Paul George.


Première année, saison 2010-2011 : on observe et on attends

Naïvement, Dedz s'était dès le départ retroussé les manches. Il fallait se mettre directement au travail pour forger un golem à son image, se disait-il. Mais comme bien souvent en ce monde, les choses ne vont pas tout le temps comme on le souhaite.
Aucune manœuvre n'était possible.
Les finances étaient bouchées : le trio accaparait la majeur partie de la masse salariale, empêchant les Knicks de jouer la free agency. Elles étaient également totalement déséquilibrées : autour des trois "stars", ne figuraient presque exclusivement que des joueurs au salaire minimum.
Une seule voie s'ouvrait alors : trader les stars contre du free cap, et si possible un bon jeune. Mais d'une part encore fallait il trouver le bon trade, et d'autre part encore fallait il accepter de choisir cette voie qui était celle de la prolongation de la médiocrité des Knicks pour quelques années de plus.
Dedz fit alors face à l'évidence : non seulement il n'en avait pas envie, mais il n'en avait de toute façon même pas la possibilité ! la physionomie de la ligue ne permettait à ce moment-là aucun trade pertinent, les jeunes étant regroupés dans des équipes peu intéressées par des joueurs confirmés et/ou dépourvues des salaires nécessaires pour boucler de tels trades.
Patience était alors le maître mot. Et si possible en fermant les yeux pour ne pas voir le spectacle d'horreur donné chaque soirs aux fans des Knicks, l'équipe terminant la saison 2010-2011 sur un piteux 28W-54L (3éme pire bilan de la ligue).


Deuxième année, saison 2011-2012 :

Grâce au 4éme choix de draft, les Knicks purent sélectionner Isaiah Thomas. Ce dernier allait être une des premières pierres d'un édifice rapidement battit.
La rapidité du processus de reconstruction tient à deux facteurs : d'une part, la physionomie de la ligue permettait enfin d'opérer à des deals pertinent, récompensant ainsi les Knicks pour leur patience ; et d'autre part, aussi mal classé qu'il fut, l'effectif n'était pas non plus un total champ de ruine. C'est ainsi que Emeka Okafor et Josh Smith servirent de monnaie d'échange de valeur pour récupérer des pièces maitresses de la future équipe (Bargnani et Bradley notamment). Sans oublier le maestro Deron Williams, qui en seul rescapé de l'ère glaciaire fut chargé de driver la team. Suite à une série de transferts en cours de saison, les Knicks purent ainsi se constituer un effectif tout à fait solide, présentant même un des meilleurs bilan de la ligue (post deal Bynum). La saison fut clôturée sur un bilan de 47W-35L, avec à la clé une participation aux playoffs.
Playoffs lors desquelles les Knicks furent loin d'être déméritant, poussant jusque dans leur dernier retranchement les doubles champions en titre les Pistons en demi finale de conférence (3-4), après avoir sorti 4-2 des Nets pourtant mieux placés en SR.
Une bonne campagne de PO, des Pistons vieillissants, un effectif complet et permettant d'opérer à des transferts : l'espoir de réitérer les exploits de l'ère Kevin Garnett gagnait les fans des Knicks.


Troisième année, saison 2012-2013 :

Afin de parachever la construction de l'équipe, Dedz opera à de nouveaux changements, que ce soit pour y installer de nouveaux joueurs majeurs (Marc Gasol, Chris Bosh) ou pour densifier et équilibrer le collectif (Ilgauskas, Terry).
Après 70 jours de saison régulière, les Knicks présent un bilan de 32W-16L, soit 2éme de la ligue. Cependant la marge de progression est encore large puisque ce n'est qu'au day 75 que la dernière pierre, Jason Terry (22ppg, 6rpg, 2spg), rejoindra la rotation.
Egalement, les statistiques collectives laissent penser que l'équipe peut aller chercher mieux que l'actuel 66.7% de victoire. En effet, avec 9.2ppg nous sommes l'équipe qui obtient le plus gros écart moyen à l'issue des matchs. Les seconds (les Pacers) soit quelques enjambées derrière ( 6.7ppg en moyenne).
Plus précisement, les Knicks (sans Jason Terry) figurent :

-3éme en terme de points (106.3ppg)
-5éme en terme de rebonds (51.7rpg)
-3éme en terme d'assists (25.3)
-3éme en terme de turnovers (12.8to)
-8éme aux pourcentages aux tirs
-4éme aux pourcentages aux LF


Également, l'équipe est 6éme en terme de points encaissés (87.1ppg), mais cette position est pondérée par les autres classements défensifs :

-3éme aux % accordés à l'adversaire (43%)
-4éme aux steals (9.9spg)
-3éme aux blocks (6blk)
-5éme en assists accordées à l'adversaire
-6éme aux turnovers provoqués
-21éme en LF concédés (peu de fautes)

Ce qui nous permet de penser qu'en plus d'être (pré Jason Terry, toujours) dans le top 3 des attaques de la ligue, nous sommes également dans le top 5 des défenses malgré notre jeu rapide.

Ces statistiques sont dues certes au talent des joueurs assemblés, mais aussi à l'assemblage en lui-même. Dans sa structure, l'équipe fait en effet fortement penser aux Raptors de la grande époque : deux grands dominateurs et propres dans la peinture, des ailiers défensifs dont 2 sont capables de scoring, un banc porté sur l'offensive et qui est sans doute le meilleur de la ligue (Terry, Bargnani, Z, Dudley), le tout drivé par un maestro au jeu propre et dans le top 3 des passeurs.

Puisqu'il s'agit du tout premier article traitant des Knicks depuis la prise de pouvoir de Dedz, voici un bref récapitulatif de notre effectif tel qu'il se présente au day 70, et tel qu'il devrait être lors des joutes de PO


LE 5 MAJEUR


Marc Gasol
20ppg 13rpg 2.5apg 1.3stl 1.7blk 1.4to à 48% en 37'



Seulement dans sa 6éme saison NBA, l'ibérique connait l'année la plus prolifique de sa carrière. Responsabilisé dans un jeu basé sur l'attaque sous le cercle, il s’épanouit et ses stats s'en ressentent. En plus d'être très propre (seulement 1.4to et à 48% en 37 grosses minutes), il est aussi intimidant en défense sur l'homme qu'en attaque.



Chris Bosh
25ppg 11rpg 3apg 1.3stl 2.6blk 2to à 47% en 37'



Habitué à la victoire chez les Pistons, Bosh est venu former avec Gasol la meilleure raquette de la ligue. Il assume parfaitement son rôle de leader offensif tout en conservant son statut de top défenseur ABN. Lui aussi propose un jeu très propre et polyvalent, tout en ayant l'expérience nécessaire pour passer de nombreuses minutes sur le terrain. A 28 ans, il est au sommet de sa carrière.



Paul George
12ppg 5.5rpg 3apg 1.3stl à 46% en 31'



Après une saison sophomore très solide (16.5ppg), Paul George a baissé le pied et parfois de manière incompréhensible (baisse du temps passé sur le terrain...). Si sa baisse statistique au scoring est imputable en partie au fait qu'il ne soit plus option offensive, nous avons tout de même remarqué qu'il n'était pas assez mature pour tenir une moyenne de 17ppg sur la saison (sa saison sophomore fut d'ailleurs marquée d'une grosse baisse de régime en fin de saison). Néanmoins, il est deja un des meilleurs défenseur sur l'homme à son poste faisant de lui une arme de choix en playoffs.
Paradoxalement, le 1er choix de la draft 2010 est donc notre point faible dans la mesure où, puisqu'il pourrait élever son niveau de jeu mais ne le fait pas encore, notre potentiel collectif maximal n'est pas atteint.



Avery Bradley
6ppg 3apg 3rpg 1.3stl 1.6to à 38% en 25'



Notre Derrick Mckey, pour faire de nouveau référence aux Raptors de l'époque. Bradley est le chien de garde de l'équipe, et il a rempli ses fonctions à merveille la saison passée (avant de lui aussi lourdement baisser le pied en cours de saison, même en terme de minutes par match). Backup SG/PG avant l'arrivée de Jason Terry, il va de nouveau être titularisé afin d'apporter comme Dudley son excellente défense sur l'homme, mais aussi d'y ajouter sa touche de création offensive dont son prédécesseur n'est pas capable.



Deron Williams
18ppg 11apg 4rpg 2spg 2to à 46% en 37'



3éme meilleur passeur de la ligue, Deron Williams assume parfaitement son rôle de général de l'équipe. Capable d'apporter également du scoring tout en propreté grâce à son tir soyeux, il propose cependant une défense tout juste correcte. Mais ce n'est pas trop grave tant le reste de l'effectif ressemble à une All NBA Defensive Team !




LE BANC


Andrea Bargnani
11ppg 5.5rpg 1to à 48% en 24'



Acquis en l'échange d'Emeka Okafor, Bargnani s'est parfaitement acclimaté à l'équipe. Elu meilleur 6éme homme de l'année l'an passé, il effectue une saison dans la même lignée statistique. Capable de jouer 3 postes, il est cette année particulièrement sollicité au poste de SF du fait du temps de jeu réduit de Paul George et du grand temps de jeu des intérieurs titulaires. L'on ne peut demander mieux que ce sniper très propre pour suppler notre jeune futur prodige.



Jason Terry
22ppg 6rpg 3apg 2spg 2.7to à 46% en 36'



Très en vu à Dallas (22ppg sur 3 saisons), il devrait chez nous disposer de moins de tickets shot. Néanmoins il restera ce joueur capable de gros cartons offensifs avec des pourcentages très élevés, mais également très complet, combattif au rebonds, propre et expérimenté. Il devrait vraisemblablement être notre backup SG/PG et ainsi jouer entre 20 et 28 minutes. De quoi apporter une touche offensive à l'arrière, et particulièrement du shoot derrère l'arc : exactement ce qu'il nous manquait.



Jared Dudley
8ppg 5rpg 1.3spg 1.5to à 47% en 29'



Autour d'une saison satisfaisante en titulaire SG dans la lignée de ses années précédentes, il devrait suite à l'arrivée de Jason Terry remplir le rôle de 3éme rotation et d'assurance blessure. Joueur très discipliné, gros défenseur sur l'homme, c'est le type de joueur indispensable à toute équipe ambitieuse.


Zydrunas Ilgauskas
4.5ppg 3.5rpg 0.4to à 51% en 12'



L'année dernière, le Lituanien était le pivot titulaire des finalistes. Cette année, c'est notre 3éme rotation intérieure..! Avec un temps de jeu réduit il propose proportionnellement les mêmes stats que l'an passé, c'est à dire un jeu offensif fiable et propre. De la même manière que Jared Dudley, il saura en cas de blessure apporter sa discipline, son expérience, mais aussi sa taille.

L'an passé au même stade de la saison, les Knicks présentaient un bilan de 50W-25L. Cette année, le bilan est presque similaire avec 51W-22L. Infime progression, comme en atteste les statistiques collectives elles-aussi quasiment similaires :
-107.3ppg (vs 107.5ppg l'an passé)
-98oppg (vs 98.2 l'an passé)
-25.5apg (vs 24.6apg)
-13topg (vs 13topg l'an passé)
-9.5spg (vs 9.8spg)
-53.2rpg (vs 52.5rpg)
-6.7blk (vs 5.6blk; plus grosse progression donc)
-46.4% (vs 46%)

Une étonnante stabilité qui s'explique tout simplement par le fait que l'effectif est quasiment exactement le même, le seul changement ayant été le remplacement de Z (retraite) par Amir Johnson, acquis en début de saison contre un futur tour de draft.
Les performances individuelles sont également à peu près similaire, à l'exception de Paul George qui s'est cette année affirmé, passant de 12ppg à 18 (retrouvant ainsi son scoring de sa saison sophomore, ou il était cependant bien plus esseulé). Cependant, cette prise de responsabilité de George fut dans le même temps attenué par une baisse statistique de Marc Gasol. L'ibérique est en effet passé de 21ppg (48%) à 17ppg (43.7%). La hausse et la baisse s'équilibrent donc, participant à la stagnation de l'équipe. L'on notera cependant que, si la baisse de Gasol et la hausse de George en ppg s'expliquent en partie par le focus offensif cette année plus équilibré, on ne saurait pas expliqué cette perte d'efficacité offensive de l'espagnol (48 à 43.7%). Cette baisse est d'autant plus dommageable que le duo Gasol/Bosh était de très loin le meilleur duo intérieur l'an passé. Cette année, l'écart avec leur adversaire s'est donc amoindrie.

Cette stagnation globale n'est pas un problème puisque l'an passé l'équipe de NY était la meilleure équipe de SR dont le parcours en PO s'est terminé au match 7 de la finale de conférence. Mais même dans l'excellence, l'objectif est d'encore et toujours s'améliorer. D'autant plus que, entre temps, s'est crée une hydre au sein de notre conférence : les Wizards par le recrutement estival de Kobe Bryant nous ont chipé le statut de meilleure équipe de SR.

Le staff a donc décidé de procéder à un transfert afin d'effectuer un saut qualitatif à même de nous faire rivaliser avec les Wizards (et les Nets pas loin derrière). Cependant, compte tenu de la physionomie de l'équipe et de ses finances, les mouvements potentiels étaient extrêmement limitées. Ceux qui s'offraient à nous pouvaient soit mettre en danger le futur immédiat de l'équipe au profit d'une hausse de niveau certaine cette saison, soit préserver notre futur mais avec un saut qualitatif moindre cette saison. Nous aurions donc pu trader Bargnani et Bradley contre un gros joueurs au contrat long, mais au prix de ne pas avoir de maximum à proposer à Paul George l'été prochain. Stratégie du tout pour le tout qui ne convient pas au démiurge Dedz.
Le choix a donc été fait de procéder à un transfert gardant nos finances plus saines, au prix d'un saut qualitatif moindre.
Mais saut qualitatif tout de même !
Nous avons donc reçu en l'échange de Bargnani et Bradley un certain Josh Howard.





Bargnani était un 6éme homme offensif très compétent dans son rôle, nous garantissant une raquette offensive (environ 50ppg) même en cas de foul trouble d'un titulaire. Bradley quant à lui était encore -hélas- trop brut pour assurer avec constance et efficacité le rôle qui lui était dévolu : si nous pensons qu'il s'affirmera d'ici quelques années comme un des meilleurs stoppeurs à son poste (doublé d'un scoreur entre 10 et 15ppg), force est de constater qu'il ne l'était pas cette année. Le SG adverse pouvait trop souvent s'en donner à coeur joie, chose d'autant plus dommageable qu'un duel face à un certain Kobe Bryant pouvait l'attendre !

Le dévolu fut donc jeté sur Josh Howard en raison de plusieurs facteurs :

Tout d'abord, Howard est un attaquant très efficace. Costaud pour son poste, il fait parti des extérieurs provoquant le plus de lancers francs (6 par match) aux côtés des Lebron James et compagnie. Malgré sa maladresse dans le domaine (64%), il parvint à scorer 19ppg à 45% au sein d'une équipe playoffable, et ce durant 2 saisons.
Outre les 7rpg qui accompagnent ce scoring (une nouvelle fois dans le club très fermé des ailiers à 6+ rpg), il est enfin et surtout à noter que Howard est un défenseur féroce. Avec B+ en la matière pour seulement 1stl, sa défense sur l'homme est redoutablement efficace comme en atteste ses performances avec les Suns.

Sa première vague (8 matchs) passée au sein de notre équipe témoigne de l'influence qu'il pourrait avoir sur l'équipe durant les PO : lors de cette vague, nous avons inscrit en moyenne 107,7ppg (soit une moyenne à peu près similaire à la situation pré-trade) et pris en moyenne 57rpg : une aile George Howard nous garantit en effet d'assoir un peu plus notre domination dans le domaine. Egalement, les adversaires ont en moyenne été limités à 91,2ppg à 40%, témoignant donc de l'influence d'Howard dans ce domaine.


Cette légère amélioration d'effectif nous permettra-t-elle d'aller plus loin que l'an passé ? L'avenir et les algorithmes nous le diront !

Parceque j'ai besoin de flouz, et pour ne pas laisser cette belle équipe se perdre dans les oubliettes de la mémoire sélective, voici un petit post pour graver cette saison 2017-2018


LE CONTEXTE

Le quator Gasol-Bosh-George-Deron n'a pas porté ses fruits. Avec une finale de conf (3-4) au compteur, elle a n'a pas su satisfaire aux attentes notamment du fait d'une mauvaise synchronisation entre les stars à leur prime et Paul George, beaucoup trop faible à l'époque pour espérer quoi que ce soit. Après une dernière saison terne du fait d'une masse salariale intégralement occupée par les joueurs du 5 majeur, l'initiative fut de reconstruire.

Tous les joueurs furent tradé afin d'accueillir principalement Nikola Jokic et Josh Richardson. S'en suivi une saison ignoble nous conférant le pire bilan, résultant sur un pick 2 nous permettant de selectionner Jamal Murray.
Son arrivée porta directement ses fruits puisqu'elle permis, en outre de quelques autres trades (arrivée de Dragic, Cousins, Butler, Tobbias Harris), une augmentation d'environ 30 victoires avec une demi finale de conférence à la clé.

La saison suivante paracheva la reconstruction à l'aide des arrivées de Rose et Whiteside. 1er de la ligue in extremis, les Knicks ont alors globalement survolé les PO en remportant le titre Abn. 2 ans seulement après avoir été le pire bilan de la ligue, voilà que la franchise de big apple touchait pour la premiere fois de son histoire au saint graal.

L'équipe alignée était profonde et polyvalente. Une marque répartie, une des meilleures défense, un jeu collectif impeccable avec un grand nombre de passes pour le plus petit nombre de turnovers, … La mécanique était huilée et l'effectif était la suivant :

Cousins / Jokic
Whiteside / Jokic
Butler / Richardson
Rose / De Colo
Murray / De Colo


LES PLAYOFFS

Le premier tour des PO nous voyait affronter les Pistons. En cours de saison, ces derniers ont détruit leur effectif afin de s'assurer un futur plus serein. De ce fait, l'asymétrie entre les deux équipes était marquée : les premiers de la conférence affrontaient en réalité une lottery team. Cloturée sur un 4-0, la série fut sans appel malgré un écart moyens de points relativement peu elevé, laissant penser qu'une équipe collective comme NY maitrisait effectivement bien tous les compartiments du jeu, sans toutefois réellement dominer.
Aucun joueur n'a particulièrement brillé sur la série. Mentionnons toutefois les belles performances éparses de Rose et Murray.


Le second tour des PO fut presque tout aussi terne. Près de 20 ans après leur dernier affrontement, Baudelaire et Dedz se retrouvaient en PO, cette fois ci à la tête des Hawks et des Knicks.
Ici encore les effectifs étaient objectivement asymétriques, malgré un Lilliard de gala qui a appris à la vie à Jamal Murray.
Sur cette série se clôturant sur le score de 4 à 1, la marque a encore une fois été répartie au sein de l'effectif tout entier. Nous pouvons toutefois identifier Jimmy Butler et Derick Rose en leaders sur ce deuxième tour.
Jimmy Butler : 22.5ppg, 4apg 5.5rpg 2sp pour 0.8to
Derrick Rose : 23.5ppg 4.5apg 6.5rpg


La finale de conférence nous opposait à une équipe bien plus sérieuse : les Hornets. Dépourvue de banc (hormis un Dejuan Blair plutôt efficace) mais pourvue d'un starting five composé de 5 all stars dont 4 futurs hall of famers (Bynum-Gasol-Hayward-Klay-Wall), les Hornets constituaient donc presque l'antithèse de notre équipe profonde avec un unique véritable franchise player.
2 équipes aux structures différentes donc, sous tendues par 2 styles managériaux eux aussi différent.
Etonnament, la série fut globalement maitrisée puisque les Hornets n'ont jamais véritablement su inquiéter les Knicks.
Les frelons ont tenté moults configurations tactiques pour finalement remporter deux courtes victoires (+1 et +6) tandis que les Knicks n'ont pas bougé d'un iota, constatant non sans surprise que leurs fondamentaux suffisaient à faire chavirer leurs opposants.
La premiere surprise vint du duo Cousins-Jokic, réputé paresseux en défense, qui n'a pourtant pas pris de carton face à l'ancien New Yorkay Bynum, tout en étalant leur panoplie offensive.
L'autre surprise vint de Josh Richardson, titularisé pour la première fois de la saison, qui a tout simplement éteint le duo Klay Thompson/Gordon Hayward. A l'aide de Jimmy Butler, l'aile des Knicks a rendu mutique celle des Hornets.
Nous pouvons donc dégager 2 leaders sur cette série : Cousins pour son attaque, et Richardson pour sa défense
Demarcus Cousins : 24ppg,  13rpg, 3apg
Gordon Hayward face à Richardson : 9ppg à 27%
Klay Thompson face à Richardson : 15.5ppg à 40%


En exclusivité, des images filmées en caméra cachée de la réaction du manager des Hornets :



Sa communication officielle reste néanmoins beaucoup plus lisse et discrète, reflétant son caractère de toujours : fort avec les faibles, faible avec les forts (ce qui est la définition d'un homme-étron, soit dit en passant).



Enfin, les Rockets était la dernière étape en finale Abn. Mené par un Kawhi Leonard jordanesque, cette équipe présentant une défense phénomènale a donné du fil à retordre aux Knicks. Bien qu'ayant pris l'avantage 3 à 1, l'équipe de Leonard est assez facilement revenue à 3-3. Le match 7 a finalement vu les Knicks s'imposer de seulement 6pts sur leur parquet, avec encore une fois une marque répartie.
Aucun joueurs ne s'est réellement détaché du lot, faisant de Derrick Rose le MVP des finals aux stats les plus faibles de l'histoire.



Le staff va maintenant tenter de conserver l'équipe intacte pour la prochaine saison, à l'exception de Nando De Colo. Exemplaire toute la saison par son intelligence de jeu, et précieux en PO par ses quelques furieuses sortie de banc, il devrait vraisemblablement bénéficier d'un salaire plus conséquent sous d'autres horizons. Quant à Derrick Rose notre franchise player ? Il s'est octroyé le droit de tester le marché.

Toujours est il qu'après les années Garnett puis les années Bosh, la franchise de big apple a enfin été récompensée. Le GM étant ambitieux, il se refuse toutefois de célébrer...Les titres se fêtent à partir du deuxième d'affilé !

Bel article !
Une belle story, du trashtalk et un finaliste déçu d'être passé aussi près du titre...

Sympa, le retour de l'article du champion

Merci merci
Les articles ligue devraient pleuvoir cette saison ! Du moins jusqu'à ce que mon avidité soit rassasiée (objectif 1500..!)

tu va bientôt pouvoir faire un article hommage à Rose pour son départ ^^

J'ai besoin de flouz
Court article de présentation de notre nouvelle équipe !


A l'intersaison 2017-2018, le MVP des finales Derrick Rose a choisi de porter ses talents sous d'autres cieux. Fort d'un titre en poche, il a confié à la direction des Knicks qu'il souhaitait dorénavant s'engager avec une équipe au sein de laquelle il pourrait évoluer PG et briller individuelle, et ce quoi qu'il lui en coute.

Les Knicks se retrouvèrent donc orphelins de leur SG titulaire, et accessoirement franchise player.
Coup dur à Big Apple ? Très vite, les négociations allaient bon train afin de renconstruire l'équipe sur les bases jeunes et d'ors et deja solides que sont Nikola Jokic et Jamal Murray.
Si Cousins avait bien trouvé preneur, restait le cas Butler. Des rumeurs parlaient de Brandon Ingram -finalement parti à Atlanta contre Lilliard- tandis que d'autres le voyaient naturellement atterrir à San Antonio afin de former la meilleure aile de la ligue avec le fraichement arrivé Klay Thompson, le polyvalent Ben Simmons, et le dragster DeAaron Fox. Cependant, cette piste fut rapidement écartée suite aux velléités anales du GM Texan. En dépit de la proposition de Dedz consistant à laisser en la possession des Spurs le pick des Knicks (garantissant post trade un top pick) à condition qu'un pack Siakam-Van Vleet fasse le chemin inverse, les Knicks trouvèrent portes closes. Frileux, les Spurs n'avaient guère envie de jouer le titre dès cette année ni de jouir d'un futur lottery pick très haut placé.

C'est contraints et forcés que les Knicks ont alors entamé des négociations dans l'optique de pallier au départ de Rose.
L'on se souviendra que lorsque Dedz était le GM des Raptors, c'est suite à la perte de leur titulaire SF Robert Horry à la FA, que la mécanique fut enclenchée afin de construire l'équipe triple championne. La necessité s'avère être un sacré moteur..!
Le départ de Rose avait en effet détruit un travail acharné mené sur plusieurs années IRL, et l'objectif était alors de redoubler d'effort sur un court laps de temps afin de ne pas voir tout ce travail fortuitement détruit.


Les neuronnes ont alors chauffé durant 4 jours afin d'accoucher d'une série de trade impliquant pas moins de 7 équipes.
Au final, l'irréprochable Cousins (même en défense..!) fut sacrifié, afin que le roque défensif Whiteside.
En l'échange, Rudy Gobert, Yi Jianlian et Avery Bradley posent leurs valises. Notons que ce dernier revient donc dans son équipe natale après avoir bien grandi notamment chez les récents adversaires des Knicks, les Rockets !


La rotation se présente donc ainsi :
Rudy Gobert / Yi Jianlian
Nikola Jokic / Dejuan Blair
Jimmy Butler / Avery Bradley
Josh Richardson / Avery Bradley
Jamal Murray / Avery Bradley


Suite au départ de Rose, Jimmy Butler a semble-t-il décidé de prendre les choses en main. Heureux de devenir le franchise player, il a travaillé tout l'été afin de progresser sur le plan offensif.
De la même manière, le serbe Jokic s'est lui aussi investi afin de passer du statut de meilleur 6éme homme à titulaire indiscutable.
Aussi, Josh Richardson a lui aussi été au four et au moulin durant l'été. Tandis que dans une ligue parallèle nommée la NBA, ce dernier est un candidat DPOY à 15ppg 5apg, il est ici, pour le moment, peut-être un des plus gros bust de l'histoire. Drafté en 8éme position, ses stats offensives sont piteuses du fait d'un manque d'initiative et d'un faible temps de jeu, ces deux choses étant sous tendues par la condition physique le strenght (on se souviendra cependant qu'en vague 1 de présaison à Boston avant son acquisition à NY, il jouait plus de 36mpg avec de grosses stats). A-t-il travaillé sur ce point cet été ? On l'espère. Si son apport défensif est irréprochable et a permis à NY de sortir les Hornets grâce à son activité sur Klay et Hayward, il devra faire preuve d'initiative sur le plan offensif afin de statistiquement compenser la perte de Rose.

Enfin, aux côtés des valeurs sures que sont Gobert et Murray, vient se greffer Avery Bradley. Parmi les meilleurs défenseurs à son poste, il devrait vraisemblablement jouer le rôle de joker en sortie de banc au même titre que Yi Jianlian, dans son style bien à lui, au niveau du secteur intérieur.



L'équipe des New York Knicks a donc peut-être bouclé son effectif pour la saison 2018-2019. L'objectif ? Défendre son titre ! Mais il va s'en dire que cette année la concurrence est rude..!

sans vouloir polluer l'article le strenght ne semble n'avoir aucun lien avec le temps de jeu.
Sur d'autres simus FBB1 où l'on peut voir les ratings détaillés le top des minutes/matchs est squatté par des joueurs qui ont C voir C- en strenght soit entre 40 et 55 à priori.

d'ailleurs ici aussi le classement est trusté par des meneurs/arrières alors que ce sont les intérieurs qui ont le plus de strenght.

Laisse-le il aime bien être conforté par ses propres analyses

C'est intéressant.En voyant les vieux jouer de moins en moins et leur strenght diminuer avec l'âge, j'ai cru à ce lien. Merci bien !

Je pense que c'est l'excellence qui fait qu'un joueur joue beaucoup. Lorsqu'il est bon partout (FP) ou bien supérieur aux autres dans un domaine précis (meneur passeur par ex).

Lorsque tu regardes les All Nba 1st et 2nd de l'an passé, ils sont tous à 38/39mn par match.
Cela se vérifie souvent hormis pour les pivots (peut être lié au foul trouble de ce poste)

Pourtant Jabari Parker avait le 2ème temps de jeu de la ligue l'an passé, en étant exceptionnel dans aucun domaine précis. Il doit y avoir une combinaison de ratings dans des catégories spécifiques qui favorisent le temps de jeu. Ou peut être une donnée non visible des utilisateurs...

Dedz, fait nous une petite étude sur le sujet. Tu maîtrises bien le protocole maintenant

C'est pas tant l'exellence c'est surtout la différence de niveau entre le titu et le backup je pense
aprés certains ont un temps de jeu limité en étant trés fort, même sans faire trop de faute, y'a pas une note endurence?

On peaufine : 9 J et mondialisme


Dans la continuité de ces mouvements visant à faire de la perte de Rose une opération à somme nulle, d'autres trades ont été mis en place.
Ceux ci voient Avery Bradley, qui a à peine eu le temps de poser ses valises, partir dans l'autre conférence afin de récupérer le trio Monta Ellis, Joe Ingles et Sofoklis Schotsianitis. Bradley avait en effet finalement été jugé trop proche de Richardson, autant en terme de talent que de profil, et trop monoposte pour véritablement combler nos lacunes de backup extérieurs, tout en laissant béantes celles à l'intérieur.


Notre aile titulaire se compose donc de 3 J : Jamal, Josh et Jimmy. Pour les suppléer, Joe Ingles, ainsi que le Joker offensif Monta Ellis.



Joe Ingles, le roublard par excellence


Le formidable calembour ne s'arrête pas là puisque d'autres J composent notre effectif : le vrai Joker Jokic, le chinois Jianlian, ainsi que le français Rudy Jobert et le Jouflu Sofoklis.




Le grec apportera un peu de poids dans notre raquette


Nous présentons donc une raquette internationale avec un Chinois, un Français, un Serbe et un Grec. Ce n'est cependant d'aucune espèce d'utilité.


Notre rotation à 9 pour entamer la saison 2018-2019 se présente donc de la manière suivante :

Gobert / Yi
Jokic / Sofoklis
Butler / Ingles
Richardson / Monta
Murray / Ingles / Monta

Le grec il a mangé Glen DAVIS et Romain FELTON !

Romain Felton, tout à fait

L'objectif étant de coacher mes jeunes cette saison, je vais devoir publier pas mal d'article. Tant pis pour mon temps, mais tant mieux pour la vie de la simu


Bilan premiere semaine : 4-2

Les Knicks new look ont fait leur premier pas cette saison, et les statistiques laissent penser que les manoeuvres visant à annuler la perte de Rose ont porté leur fruits. S'il ne s'agit que d'une unique vague compensée de seulement 6 matchs, nous pouvons tout de même observer quelques grandes tendances, que ce soit en terme de points forts collectifs, qu'en terme de retard à l'allumage individuel et donc de marge de progression.

Niveau collectif, les deux défaites contre Memphis puis Toronto ont été concédées de peu, laissant nos statistiques globales plus ou moins intacts. Ainsi, à l'issue de cette semaine, l'équipe de Big Apple présente le meilleur differentiel ppg/oppg de la ligue avec +16ppg.
L'analyse des statistiques compartiments par compariments permettent également d'observer que nous sommes pour le moment la seconde attaque ainsi que la seconde défense de la ligue. Malgré une concurrence rude (très bonnes vagues des Cavs, 76ers, Pacers et Raptors) nous présentons donc une certaine compétitivité.

Au niveau individuel, nous pouvons identifier 2 hommes forts et 1 homme ayant oublié la date de la rentrée scolaire


Les hommes forts de cette première semaine :

Nikola Jokic est sans conteste le point positif de cette semaine de mise en jambe. Si Jimmy Butler assume parfaitement le rôle de franchise player (24/5/4/4), l'intérieur Serbe a lui aussi annoncé qu'il allait endosser son nouveau statut. De 6th man à power titulaire, il compile sur cette vague 18ppg 12rpg 5apg pour 1.5to ! C'est donc de forte belle manière qu'il gratifie le staff de lui avoir offert son contrat maximum, puisqu'en plus d'hausser son niveau de jeu global, il ose enfin laisser exprimer sa créativité balle en main qui avait quasiment à elle seule fait sa réputation prédraft incitant Boston à le drafter en 2éme position. Avec 5 assists par match, il s'affirme enfin comme le point forward qu'il est, et peut donc composer une des pierres angulaires de notre jeu offensif.


Ci dessous, pour le plaisir des yeux, une compilation de ses plus belles passes sur les 6 premiers matchs !




En second homme fort de la semaine, nous aurions pu citer Butler donc, mais aussi Rudy Gobert (18/11/1.5). Si la stiffle tower semble bien encaisser les responsabilités offensives en attestent sa hausse de ppg ainsi que son haut pourcentage aux tirs (50%), un bémol lié à ses blocks vient cependant ternir sa performance. Ainsi, nous le félicitons pour son début de saison en fanfare sur le plan offensif, mais le châtions pour son retard à l'allumage de l'autre côté du terrain, divisant son nombre de blocks par 2.
Les projecteurs se porteront donc plutot sur un autre fort plus discret mais tout aussi important dans notre dispositif : Monta Ellis

En provenance d'Atlanta, ce petit bolide chasseur de point endosse parfaitement son costume de remplaçant. Sa mission est en effet de suppléer Josh Richardson (10ppg 5rpg 1.5stl 1.5to) qui est un élément clé de notre défense. Cependant, nous savions qu'il allait passer un faible nombre de minute sur le parquet (30mpg) et c'est en connaissance de cause et par anticipation qu'à été pensé le recrutement d'un fort SG backup. Ellis, donc, a pour rôle de dynamiter les défenses en sortie de banc, et il le fait plutôt bien : avec 9ppg et 0.3to en 17' c'est le meilleur scoreur de notre banc pourtant très fourni.





Pour finir, le point négatif de cette vague est incarné par Jamal Murray. Nous aurions pu citer Yi (4ppg à 34% en 18') qui est un peu rouillé de son été et n'arrive pour le moment pas à retrouver son niveau et son profil de scoreur offensif en sortie de banc. Mais Murray, de par son habituelle constance et de par son importance dans notre dispositif (PG titulaire), est une déception bien plus saillante.

Son arrivée en tant que rookie dans notre équipe a coincidé avec nos bons résultats. Auteur d'une premiere saison très satisfaisante, il a en partie été reponsable de notre bond d'une trentaine de victoire cette année là. L'année suivante, il a tout simplement été le meneur titulaire des champions en titre, totalisant 13ppg 8apg 2to en 36'.

C'est en connaissance de son profil -un meneur propre, mature pour son âge car deja compétitif et deja capable de passer du temps sur le terrain- que nous avons organisé tout nos recrutements cet été. Pour être plus précis, c'est uniquement parcequ'il s'est avéré être ready plus tôt que la moyenne que nous avons recruté des joueurs matures (Butler, Cousins, etc) l'an passé, et ce en dépit de l'immaturité de son compère Jokic ! Cette année, c'est en particulier sa capacité à passer du temps sur le parquet qui nous a invité à ne pas recruter de PG backup, le calcul ayant été fait que derrière ses 36mpg, Joe Ingles devrait en récuperer 10, et Jokic (notre 3éme meneur!) 2.

Au final, que nenni. Avec seulement 32mpg passées sur le parquet, il oblige à faire participer 4 joueurs au poste de PG ! Lui même, Ingles, Jokic, et même Carter Williams pourtant hors rotation qui doit nous infliger son talent durant 5 minutes.
En se présentant ainsi hors de forme en ce début de saison, il contrecarre nos plans et contredit nos mouvements de l'intersaison.
Heureusement, l'hypothèse est faite que c'est l'acceleration du rhytme de jeu par rapport à la saison passée qui serait responsable de cette endurance amoindrie. Il a donc été décidé de retourner à cet ancien schéma afin qu'il retrouve ses 36mpg de moyenne plutot que de le voir peniblement atteindre un 35m sur 1 unique match.


Ainsi, en retrouvant notre Murray, mais aussi en anticipant la reprise progressive de l'adresse de Yi, tout en attendant le regain de lucidité défensive de Gobert, l'équipe de NY compte bien hausser son niveau de jeu la semaine prochaine !

A suivre, donc !

y'en a qui sont encore confinés on dirait

Semaine 2 : 5-3

Cette vague porte notre bilan total à 10-5, soit à 1 GB du premier de la conférence et de la ligue. Une nouvelle fois entachée d'une défaite bête (Miami), cette défaite fait d'autant plus tâche que, sans elle, nous serions donc premier de la conférence.
Une fois encore, cette vague a également été marquée par les bonnes performances des uns et les mauvaises des autres.

Pour être plus précis, un seul joueur a bien joué cette semaine : Jimmy Butler. Sur la lancée de sa premiere semaine, il compile pour le moment 24ppg 5rpg 4apg 4spg 2.8to à 50%, nous rappellant chaque jour que s'il avait l'ambition d'être un FP, c'était en connaissance de sa propre valeur.

Parmi les mauvaises performances maintenant, plusieurs noms hélas sortent du lot : Joe Ingles et Jamal Murray qui ont vu leur rendement baisser, Monta Ellis qui a été bien moins efficace sur ses 15 minutes de jeu, ou Nikola Jokic qui a réussi l'exploit d'augmenter son nombre de turnovers de 100%. Passant de 1.5 à 3 sur la vague, c'est donc comme si Jimmy Butler passait de 23 à 46ppg, ou Gobert de 11 à 22 rebonds par match : aussi impressionnant qu'incongru.

Mais la palme, s'il ne fallait en decerner qu'une, revient cette semaine à Josh Richardson.
Ce dernier compile des statistiques offensives assez faibles qui étaient toutefois attendues : nous l'avions pronostiqué à 10-12ppg, or il n'atteint péniblement que 9ppg. Ce 1-3ppg de différence étant principalement du à une adresse à 3pts admirablement mauvaise : avec 12%, il enregistre une baisse de 25% par rapport à sa saison rookie (temps de jeu comparable).

Mais le problème est surtout venu de sa défense. Auteur d'une premiere semaine tout à fait conforme à ses capacités en la matière, il avait tenu ses adversaires directs à 11.8ppg à 40.2%, avec comme tête accrochée à son mur Devin Booker (3/14) ou encore Jrue Holiday (7/17). Sur cette dernière semaine, la statistique est bien moins flatteuse puisqu'il a "tenu" ses adversaires directs à 15.7ppg à 46%...Si cette contre-performance qui ne lui ressemble pas ne nous a pas totalement nuis puisque nous conservons notre statut de meilleur défense de la ligue, reste que l'apport de Josh Richardson a donc été réduit au néant, si ce n'est au malus.





Josh Richardson, de mur à passerelle


Bien que nous considerons cet épisode comme un mauvais feu de paille, ses performances nous ont invité à procéder à des tests sur la prochaine vague. Ingles sera titularisé quand, vraisemblablement, Ellis sera titularisé sur la vague suivante. Les Knicks ont un effet un calendrier chargé, les voyant affronter les meilleures équipes en début de saison. C'est donc l'occasion de faire des tests. Post ASG, nous enchainerons les matchs contre les équipes lottery, à l'instar de tous nos concurrents directs en ce début de saison. C'est à ce moment là que tu adopterons notre rota "type".
Richardson aura donc lors de la prochaine vague de suppléer Butler au poste de SF, tandis que l'Oncle Joe devra faire parler de son vice et de sa vista...ou pas !

Semaine 3 : 8W-1L

Cette semaine haute en couleur permet à l'équipe de la grosse pomme de porter son bilan total à 18W-6L, 1er de la conférence Est, à cependant uniquement 0.5GB de ses poursuivants.
Ces résultats ont notamment été permis par un calendrier beaucoup plus clément que lors des deux premières semaines, puisque nous avons en effet affronter 5 lottery teams. Outre ces affrontements, les Knicks sont parvenus à sortir vainqueurs de véritables duels au sommet contre les Raptors, les Kings (bien que chancelants en ce début de saison) et les 76ers dans un thriller à double overtime. Nous avons cependant concédé une nouvelle défaite contre les Hornets dôtés d'un Bynum bien décidé à montrer à Gobert que les vieux sont les patrons !

Cette vague a cependant été biaisée par la blessure de Joe Ingles qui a manqué la plupart des matchs, laissant son backup Monta Ellis passer jusqu'à 50 minutes sur le terrain face aux Sixers ! Si ce dernier en a profité pour étaler sa panoplie offensive, le trou béant qu'il incarne en défense a évidemment terni notre partition globale. Nous notons cependant qu'à l'issue de cette vague nous ne cédons pas pour autant notre statut de meilleure défense de la ligue.
Cette blessure, en outre de biaiser nos résultats donc, a aussi pour impact de nous empêcher d'observer les résultats de notre test...Ellis était censé être titularisé lors de la prochaine vague -vague aux matchups avantageux pour son statut de one way player- et c'est donc partie remise pour l'oncle Joe qui sera donc titularisé lors des dix matchs de la très lourde prochaine vague.


Quoi qu'il en soit, cette semaine a encore permis d'observer des performances individuelles assez polarisées, pour le meilleur comme pour le pire.

Pour le meilleur, nous pouvons remarquer les performances de Nikola Jokic. Ci celui-ci a déjà été cité lors de la premiere semaine pour sa montée en puissance remarquée dans toute la ligue, mais aussi lors de la seconde semaine pour sa descente liées à des mains savonneuses, nous souhaitons maintenant mettre en avant sa vague qui selon nous représente le plus l'homme, à savoir un joueur qui montre un peu plus chaque jour qu'il s'annonce comme un futur candidat MVP, comme annoncé par les scouts lors de sa draft puis lors de son deal contre Chris Bosh (rien que ça!).
Ainsi, lors de ces 8 matchs, Jokic a compilé 24.7ppg 15rpg 6.2apg . En plus de parfaitement suppléer Jimmy Butler -ce dont nous avons grandement besoin-, il pallie parfaitement au caractère labile de Jamal Murray (nous allons y revenir) en prenant les choses en main en matière de création

Son apport est donc prépondérant pour notre équipe, et de ses bonnes performances offensives, de sa capacité à rester sur le terrain, dépendent nos résultats collectifs.


Le point noir de cette vague aurait donc pu être Jamal Murray, qui se revele incapable de faire preuve de la régularité monstre que nous avions observé l'an passé. Avec des statistiques en baisse malgré des TC satisfaisants, il semble clairement pâtir de l'absence d'un deuxième arrière créateur, et constitue très clairement notre point faible. Cependant, sur cette vague il a su alterner l'excellent et le très mauvais, ce qui l'empêche d'être notre élu en tant que flop de la semaine. Nous attendons de lui simplement plus de régularité, et il reste donc malgré tout une déception de taille que le staff observe avec attention : nous n'avons que trop connu les futures stars trop immatures à l'instant T pour nous permettre de jouer le titre (coucou paul george !)


Le flop de la semaine sera donc cette fois ci attribué au Chinois Yi Jianlian.
Pour la petite histoire, Yi devait à la base être envoyé à Houston dans le cadre de notre maxi trade. Cependant, le refus des Hawks de céder Jason Thompson pour garnir notre raquette remplaçante nous a contraint à nous contortionner pour finalement conserver Yi. Ce dernier, jugé trop faible défensivement, a par la suite été la cause indirecte du trade de Bradley dont un des effets était de faire venir de la viande caoutchouteuse in the paint (le jouflo Sofoklis).
Mais malgré tout, nous estimions Yi comme une rotation de talent grâce à son attaque hyper efficace. Ce dernier sort en effet de 4 saisons à 10ppg à 45% en sortie de banc, faisant de lui un des meilleurs 6th man du pays !

La premiere semaine de saison était interprété comme un raté anecdotique, son 32% aux tirs ne lui ressemblant pas, surtout que ses trainings camps ont été cloturés par une amélioration en scoring. Mais visiblement Yi continue sur sa lancée, et totalise après 3 vagues de compétition un piteux 34% aux tirs, pour 5pts et 5rebonds en 16 minutes… Bien loin du 8/5 que nous lui avions pronostiqué.
Ainsi, il n'est pas rare d'observer Yi arroser à tout va lorsque Gobert est sorti pour foul trouble. Censé dynamiter le pivot adverse, poste qui est de surcroit de plus en plus faible en défense comme le veut l'époque, il ne fait que dynamiter sa propre équipe en balançant briques sur briques et privant par la même occasion des tireurs d'élites comme Jokic ou Butler de l'opportunité de prendre leur responsabilités.

Un véritable malus donc. Comment expliquer cette contre performance en dépit de son travail cet été et de sa présaison de très bonne facture (10ppg en 19' à 56%) ?
Une hypothèse est que, trop frêle, il peine à se créer de bons tirs contre les pivots adverses et qu'il serait par conséquent plus à l'aise contre des PF, voire contre des SF. C'est pourquoi nous testerons cette hypothèse lors de la prochaine semaine, quand dans le même temps c'est donc le jouflu qui fera office de backup pour le frenchy.


La prochaine vague de 10 matchs sera donc triplement importante : nous allons constater si oui ou non l'apport de Yi est maximisable en le changeant de poste ; nous allons observer les effets de la titularisation d'Ingles au poste de SG ; et nous allons dans le même temps, malgré ou grâce à ces tests, tenter d'assoir notre première place lors de cette vague ulta chargée !

La suite de la SR fut marquée de deux évènements majeurs : tout d'abord le retour de Chris Bosh, l'enfant prodige ; pour finalement clôturer cet exercice 2018-2019 à la première place ex-aequo de la ligue.

Les Knicks avaient donc l'ambition de défendre leur titre, mais aussi d'offrir le premier titre de Bosh avec la franchise de big apple, soit son 4éme en carrière.
L'on se souvient en effet que ce joueur fut le FP des Knicks après la prise de fonction de Dedz. Forts d'une domination sur l'Est durant 3 saisons, ils n'avaient cependant pu accéder aux finales de conférence qu'à une reprise…
Chris Bosh fut alors envoyé contre un certain Jokic vers les Celtics de Boston, avec qui il connaitra la gloire. Mais, comme avec Carmelo Anthony à Toronto, Dedz n'a pu tenir sa promesse de titre et cela le rongeait de l'intérieur. Il fallait donc tout faire pour offrir à ce joueur historique une année historique.
Et c'est ce qui fut fait avec brio !

Le récap -plus pour la postérité que pour le cash- sera très bref et principalement chiffré. C'est en effet à sa manière que Dedz fête un titre : bière main droite et calculette main gauche.



Tour 1 : Les Cavs de Lebron (4-1)

Dangereuse opposition que celle de l'équipe d'un des meilleurs joueurs de tout les temps. Mais heureusement, l'équipe a déroulé sa partition habituelle avec une mention spéciale pour Jamal Murray qui a mené la vie dure à Ty Lawnson faisant corréler son taux d'alcoolémie et son nombre de turnovers. Murray constitue ainsi le facteur X de cette série.

Jamal Murray : 15ppg, 9apg, 2spg, 1.8to
Jimmy Butler : 22ppg, 6apg, 5.5rg, 3.4spg, 1.4to
Chris Bosh : 19ppg, 10.5rpg, 2.5blk
Nikola Jokic : 28ppg, 9rpg, 6.6apg
Rudy Gobert : 13ppg, 12rpg, 4blk






Tour 2 : les Bulls d'Amare (4-1)

La grosse surprise de ce premier tour. Les Bulls ont sèchement éliminé les tant redoutés 76ers. Il ne fallait pas pour autant estimer la guerre gagnée d'avance, et s'atteler à maintenir le monstre Amare Stoudemire. Ce fut la mission dévolue à Chris Bosh qui sur leurs deux oppositions à maintenant le Stoud à 35% pour 18ppg. Ce fut à son tour d'être la clé de cette série !

Jamal Murray : 13.5ppg, 9apg, 1.4spg, 1.6to
Jimmy Butler : 24ppg, 3apg, 4rpg, 3spg, 2.2to
Chris Bosh : 13ppg, 9.5rpg, 2.2blk
Nikola Jokic : 26.5ppg, 9.5rpg, 6apg
Rudy Gobert : 11ppg, 13.5rpg, 2blk








Finale de conférence : l'ex femme (4-2)

L'histoire d'amour entre Dedz et les Raptors ne finira donc jamais. Tel une ex en furie qui débarque par surprise, les Raptors se sont frayés un chemin entre Charlotte et Indiana pour empêcher Dedz d'être heureux. Avec des formes pas loins de celles du bon vieux temps, les Raptors pouvaient légitimement prétendre à retrouver les finales pour la première fois depuis la grande ère.
Au cours d'une série extrêmement défensive, le playoffs MIP Luol Deng a littéralement détruit Nikola Jokic. Mais dans le domaine défensif, les Knicks réputés meilleure défense de la ligue ont eu du répondant...qui se traduisit notamment par le cadenassage des deux options offensives des Raptors :
Ainsi, Jimmy Butler a contenu Devin Booker à 42% pour 22ppg (-7%, -4ppg) ; tandis que Chris Bosh a presque détruit Blake Griffin limité à 38% pour 16ppg (-9%, -6ppg).
Au final, compte tenu de ses prestations offensives, c'est Jimmy Butler qui sera considéré comme l'élément clé de cette finale de conférence !

Jamal Murray : 12ppg, 7apg, 1.3spg, 2.3to
Jimmy Butler : 20ppg, 3apg, 6.5rpg, 2.5spg, 2.8to
Chris Bosh : 15ppg, 8rpg, 1blk
Nikola Jokic : 11ppg, 9rpg, 5apg (je refuse de calculer le % !!)
Rudy  Gobert : 11.5ppg, 14rpg, 1.3blk








The finals : Baym (4-2)


Une finale majoritairement pronostiquée perdante pour les Knicks. Les monstars des Spurs venaient en effet de sweeper les Rockets anciens finalistes et on pu faire l'étalage de tout leur talent offensif comme défensif (des matchs à 20 blocks !) ainsi que de leurs multiples combinaisons tactiques.
Les matchups n'étaient en effet pas avantageux pour les Knicks en témoigne notamment l'opposition Murray/Harden.
Au final, après un intense combat tactique ou les coach se sont rendus coups pour coups et tendus pièges pour pièges, c'est pourtant NYK et Nikola Jokic qui en sortiront vainqueurs ! Ce dernier a en effet marqué l'histoire en accomplissant 3 triples double d'affilé, dont 1 en sortant du banc !!
On notera aussi le dernier match véritable récital collectif clôturant la saison : 40 assists pour 49 paniers inscrits !

Jamal Murray : 16ppg, 7apg, 1spg, 1.5to
Jimmy Butler : 21ppg, 5apg, 6rpg, 3spg, 2.3to
Chris Bosh : 17ppg, 11rpg, 2.6blk
Nikola Jokic (MVP) : 23ppg, 11rpg, 7apg
Rudy Gobert, énervé d'avoir été benché sur les deux premiers matchs : 12ppg, 14rpg, 4.2blk









Les Knicks remportent donc leur deuxième titre d'affilé, qui est aussi le deuxième de leur histoire !

Mais à peine les joueurs ont ils eu le temps de savourer leur première gorgée de champagne que Dedz les ramena à la réalité : "Allez les gars on se remet au boulot ! Jamal doit pouvoir signer son gros chèque dans 365 jours donc Chris, Rudy et Jimmy préparez vos valises au cas ou !"

Lebron James est un Knick !


Une fois n'est pas coutume, l'intersaison de NY ne s'est pas du tout déroulée comme prévu.
Alors que l'ambiance était à la reconstruction et que Jimmy Butler s'apprêtait à faire ses valises, aucun trade opportun ne s'est finalement présenté. Si Gobert et même Bosh ont bien été approchés en l'échange de jeune, Jimmy Bucket n'a pas suscité d'offre à la hauteur.
Et puisqu'on ne reconstruit pas à moitié, très vite le staff des Knicks a du changer de stratégie : ils tenteront le 3 peat !
Dans le même temps, un certain Lebron James a fait savoir qu'après 15 ans de bons et loyaux services à Cleveland (et autant de déceptions), il souhaitait changer d'air afin de tenter d'ajouter à son impressionnant palmares individuel au moins un trophée collectif.
C'est donc naturellement que Cleveland et New York se sont entendus pour un échange de Rudy Gobert et Chris Bosh contre LeBron James et son acolyte OJ Mayo.





Lebron James n'est plus à présenter. Il sort d'une saison à 30ppg 10rpg 5apg 1blk et 2.5to. OJ Mayo lui est un scoreur né et a fait très bonne figure face à Jimmy Butler lors des derniers PO ; et le staff de NY a été ravi de l'accueilir. Le starting five Jokic/James/Butler/Mayo/Murray a des allures de monstars avec un potentiel de 100ppg (!).
Globalement, le bilan de notre trade est assez simple : on garde la même équipe, à la différence que l'apport défensif majeur de Gobert est transformé en l'apport offensif majeur de Mayo, et que Chris Bosh s'est transformé en Lebron James !
Tout portait à croire que les champions en titre s'étaient donc renforcés !

Seulement, la présaison est passée par là.
La raquette Jokic/Lebron a montré ses limites. Jokic en position de pivot s'est mis à commettre des fautes alors qu'un de ses points forts est justement de s'en préserver au point de passer plus de 35mpg sur le parquet. De la même manière, James en PF s'est lui aussi exposé aux fautes contrairement à ses années à Cleveland.
Le staff de NY a tenté de comprendre ce phénomène et a trouvé un coupable parfait : la ligne arrière ! Butler décalé en SF, c'est Jamal Murray et OJ Mayo qui furent chargés de tenir le backourt adverse, avec visiblement un résultat décevant laissant s'enchainer les drives exposant les intérieurs. De plus, l'absence de Gobert se fait ressentir dans la mesure ou aucun tronc d'arbre n'est capable de commettre une flagrante à base de coude dans les nasaux. Si Mozgov a bien été recruté pour tenir ce rôle, ce dernier a néanmoins décidé de se laisser aller cet été au point de ne plus vraiment constituer une menace dans le domaine.

En somme, la défense sur la ligne arrière expose notre raquette qui est constituée de nos meilleurs attaquant et, mécaniquement, amoindrie donc notre attaque..! Si Mayo peut fournir offensivement lorsque Lebron ou Jokic sont fouled out, il n'en reste pas moins qu'il ne figure pas dans les options offensive et que globalement il ne touchait pas vraiment la balle.

En d'autres termes, le diagnostic était le suivant : la puissance offensive de Mayo est annulée par le trop grand nombre de scoreur dans l'équipe, tandis que collectivement nous souffrons d'un manque de rebond et de défense, intérieur comme extérieur.

Dans l'esprit du staff de NY, la solution est simple : harcèlement téléphonique des GM afin de monter un trade qui résoudrait nos problèmes.

Le choix a donc été fait de sacrifier un peu de notre puissance de frappe offensive afin de ramener un peu de défense et de rebonds dans notre équipe. L'objectif final est de mieux équilibrer l'équipe, tout en conservant sur le papier une équipe de monstars.

La suite...demain !

Alors où va partir Mayo ?