La compétition AbnSim offre chaque année son lot de combats épiques. Drama, rire, joie, rage, extase chamanique ( Baudelaire lorsqu'il gagne 2 matchs d'affilés ), tout y est. Chaque équipe, chaque joueur, chaque manager, sont acteurs d'une des plus fabuleuse pièce de théâtre de notre époque. Les gladiateurs des Jeux modernes impressionnent, fascinent des milliards d'individus. Tous essayent de briller. Beaucoup échouent. Quelques uns y arrivent. D'autres y parviennent avant de sombrer.
Lassitude ?
Drogue ?
Paresse ?
Méfaits du succès ?
Voici une liste, peut être non exhaustive, de joueurs qui ont pu être dans la lumière par le passé, ou avaient tout les atouts pour l'être, mais qui d'un coup sans que l'âge ne les accable pour autant se sont retrouvé n'être que l'ombre d'eux mêmes, et ce au plus grand désarroi des managers et parfois de leur comptabilité.
Rex ChapmanOu françois l'embrouille ?
Après une grande année aux Blazers en 1990 en tant que meneur titulaire ( 16ppg 8apg 4rpg ) Rex Chapman a eu le temps de visiter le vestiaires de plusieurs franchises. Satisfaisant aux Lakers, il a pourtant été envoyé un an après à Orlando ou il a effectué deux saisons correctes ( 13.5ppg ). Satisfaisant et correct, ce n'est pas deux adjectifs suffisamment mélioratifs pour faire oublier son lourd et long contrat. Bazardé aux Pistons puis aux 76ers, après être passé par les Raptors et les Clippers, il flirte avec les 6ppg en sortie de banc. Chapman n'est plus que l'ombre du flingueur psychopathe qu'il était.
Lionel SimmonsLionel Simmons est un de ces joueurs typique de la maison Bullets. Gros defenseur sur l'homme, il a su s'imposer lors de son arrivé dans la capitale comme un titulaire incontesté capable d'être un leader des deux cotés du terrains. Avec 17ppg 7.5rpg, Simmons a été en cette année 1993 une des raisons principales de l’avènement des Bullets comme équipe épouvantail de la conférence Est. Il fut récompensé par un juteux contrat. Petit à petit, Simmons s'est laissé allé, et bien qu'il dispose encore de toute ses capacités athlétiques, il est depuis sa grande saison en baisse constante dans tout les compartiments du jeu pour maintenant peiner à flirter avec la barre des 7ppg en 25 minutes.
Vlade DivacLe Yougoslave a vu son pays mis en ruine par les américains et leurs laquais. Mais ceci n'est pas une raison valable pour passer d'un statut de pivot parmi les plus excitant à voir jouer au statut de pivot pour qui l'on est prit d'empathie lorsqu'on le voit se mouvoir.
Aux Wolves, Divac était le taulier. Au côté de Kevin McHale il engrangeait 19ppg 10rpg durant 4 saisons. Arrivé dans le Wisconsin, ce fut la descente aux enfers. Malgré ses 28ans Divac n'a cessé de régresser chaque été et ses stats s'en font ressentir. Il peine à passer + de 30 minutes sur un parquet et cette saison il atteint péniblement les 11ppg 8rpg en 29 minutes. Les Bucks s'en sortent cela dit plutot bien, mais les fans on pu lors de la dernière dizaine assister à la titularisation du rookie Zydrunas Ilgauskas faisant de Divac un 6éme homme.
John Starks2éme joueur des Bucks a figurer dans cette petite liste.
Starks a commencé sa carrière AbnSiml aux Bucks. Shooting guard adroit, propre, et parmi les meilleurs intercepteurs de la décennie, il a pourtant fait ses meilleurs gamme sous les couleurs des Bulls et des Knicks (16.5ppg 6rpg 4apg 2.5stl ). De retour au bercail, John Starks, 31ans, décroche un contrat incroyable sur 5ans. Il finira sa carrière bien au chaud, au fond du banc, puisque après 42 matchs à 4.5ppg en 20 minutes, il a été placé sur l'injury list..ou il apprendra peut être à placer son argent.
Anthony CookAnthony Cook n'a jamais eu des stats de all star. Pourtant, il l'a été, All Star, en 94 avec les Clippers. Mais passons ce bug dans la matrice et considérons plutôt ses années aux Pacers ou il était le 6th man attitré de l'équipe championne. Elu 2 fois 6th man of the year, il approchait les 9ppg 8rpg 1blk en 24 minutes. Ses performances lui ont permis de décrocher un sacré contrat et c'est maintenant sous le soleil d'Orlando qu'il dépense ses billets verts. Après une correcte saison, il n'arrive pas cette année à sortir la tête de l'eau et aligne 6.8ppg 7rpg à 38% en 21 minutes. Baladé entre C, PF et SF, il semble chercher son jeu et devra faire vite s'il veut aider les Magic à se battre en PO.
Roy TarpleyRoy Tarpley est un bourrin réputé pour être un scoreur efficace sous les panneaux. Auteur de deux très belles saisons aux Hornets (12.5ppg 6.5rpg en 25') il a ensuite atterri aux Spurs ou il a réitéré ses très belles performances durant deux saisons. Malheureusement pour lui, la politique des Spurs par la suite ne lui a pas permis de fouler le parquet bien souvent : 11 puis 12 minutes par match. Ce qui ne l'a pas empeché de toucher des salaires conséquents et de profiter de ces rares minutes pour scorer autant qu'il pouvait.
Maintenant que les Spurs ont besoin de lui, Tarpley ne démontre plus grand chose de sa vista passée. Habitué à se laisser aller depuis 2ans, il ne combine que 6ppg 6rpg en 22' à un faible 38%. Hors de forme, Tarpley paye le tanking passé du staff !
Cedric CeballosCedric Ceballos est un des joueurs les plus inconstant de la ligue.
Après une saison sophomore exceptionnelle passée aux Nets en tournant à 16ppg 6rpg, le jeu de Ceballos s'est peu à peu dégradé avec comme point d'orgue une saison à 7ppg en 28 minutes. Il a tout de même eu le temps de signer un superbe contrat qu'il lui rapportera encore près de 15 millions de pétrodollars sur les 3 prochaines saisons.
Trimballé d'équipe en équipe, il se retrouve finalement aux Sonics, après avoir croupi aux Celtics, avec une moyenne de 5ppg en 18 minutes.