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 Toronto Raptors

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Dedz

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MessageSujet: Toronto Raptors   Toronto Raptors EmptySam 28 Sep - 17:00


Pour faire face à ce samedi d'une insolente oisiveté, pour pallier à la perte des articles précédents, pour gagner un peu de cash, et surtout en attendant l'article bilan de mi saison, voici une présentation de l'équipe des Toronto Raptors :



STARTING FIVE :



Rocky Garces

Toronto Raptors 200px-dreadlocked_rasta


19ppg, 14rpg, 1spg, 3.4blk, 1.7to en 35'

Le jeune Rocky Garces n'a cessé de travailler depuis son arrivé en NBA.
Pické en 22éme position par les Suns, puis chapardé par Dedz quelques semaines après, Garces s'est peu à peu imposé parmi les pivots les plus dominants de la ligue.
Véritable 6th man of the year de la saison passée ( 12ppg, 8rpg, 1blk, 1to en 23' ), il assume cette fois ci la place de titulaire et en sachant faire preuve d'une incroyable régularité il s'affirme comme le meilleur rebondeur de la ligue et parmi les meilleurs contreurs. Sa vitesse de déplacement et son aisance balle en main font également de lui un scoreur efficace doublé d'un defenseur coriace commettant peu de fautes.
Il est une des pierres angulaire de l'équipe, et à tout l'avenir devant lui pour représenter avec Shaquille O'neal cette nouvelle génération de pivots dominateurs.





Shawn Kemp

Toronto Raptors Kemp40


25ppg, 14rpg, 1.2spg, 2.5blk en 38'

The "Reignman", le vrai MVP de la saison passée ( 30ppg 13rpg 3apg 2blk à 48%, meilleure performance de joueur intérieur depuis la saison d'Olajuwon esseulé aux Knicks ) est toujours le go to guy de l'équipe des Raptors.
Un peu moins sollicité en attaque puisqu'il peut désormais se reposer sur d'autres valeurs sûres, il reste néanmoins le joueur clé de notre équipe autant offensivement que défensivement.
Il s'affirme d'ailleurs comme un parfait général de la meilleur defense de la ligue ( nous y reviendrons dans le bilan mi saison ). Deuxième meilleur rebondeur derrière son pote Garces, il est de moins en moins en proie aux foul troubles. Du moins, tant qu'Hakeem n'est pas dans les parages...




Charles Smith

Toronto Raptors Charles-smith-side-2-110715_display_image


8.5ppg, 6rpg, 1spg, 1blk, 1to en 29'

Auteur d'une superbe saison passée chez les Clippers auréolée d'une nomination dans la All Defensive 2nd Team, Charles Smith a parfaitement compris son rôle au sein de notre groupe et le tient à merveille. Substitut parfait de l'avide et ingrat Robert Horry, il propose un jeu très propre doublé d'une défense de fer. Capable de jouer 3 postes, il sera un atout majeur lors des âpres séries de playoffs.




Latrell Sprewell

Toronto Raptors Latrell-sprewell1


20ppg, 6rpg, 4apg, 2.5spg, 2to en 38'

Contrairement a ce que certains pourraient croire, Latrell Sprewell n'a pas trop changé depuis la signature de son contrat pharaonesque cet été.
La direction des Raptors ayant choisi de ne plus privilegier le jeu interieur comme lors des 3 dernières saisons, mais d'équilibrer les options offensives, Sprewell dispose tout simplement de plus de ballons. Après une saison a presque 16ppg il y a deux ans, Spree prend cette fois ci réellement les choses en mains comme lors de ce match ou il a battu son record en carrière avec 47 points.
Véritable gunner, mais aussi un joueur très propre, c'est surtout un défenseur acharné qui a su étouffer à plusieurs reprises Reggie Miller ( et dire qu'on l'avait proposé en compagnie de Jim Jackson contre Reggie ! ) et d'autres shooting guard habituellement capables des pires furies offensives.
Sprewell est clairement une des clés de voûte de l'équipe et compose avec Garces et Kemp certainement le big3 le plus agressif de la NBA.




Nick Van Exel

Toronto Raptors 1396552_display_image


14ppg, 9apg, 1.7spg, 1.5to en 36'

Van Exel est le maestro de la meilleure attaque de la ligue. Il fait partie de ces rares meneurs comme John Stockton ou Keith Jennings à pouvoir distribuer des caviars les yeux fermés tout en perdant extrêmement peu de ballons. Cela ne l’empêche pas de faire le spectacle et avec sa vitesse et sa capacité de dribble il s'affirme comme le chef d'orchestre parfait pour mener au cercle les chiens de chasse que sont Kemp, Sprewell et Garces. Grâce au jeu offensif plus équilibré, Van Exel prend également beaucoup plus part au scoring et se permet de temps en temps quelques cartons offensifs.





LE BANC

Composé de 3 trentenaires qui sont parmis les meilleurs rôles players dans leur domaine, le banc s'est plutot montré à son avantage en ce début de saison.


Chris Dudley prend de l'âge et du poids. Moins mobile en défense, il prend plus de fautes et moins de rebonds que lors de ses grandes saisons. Mais cela reste tout de même un backup de luxe qui serait titulaires dans maintes franchises. Avec ses 6.5ppg, 6.5rpg, 1spg, 2.6blk en 21 minutes, il fait partie intégrante de notre arsenal défensif intérieur et permet de bien seconder Kemp ou Garces lorsqu'ils sont en foul trouble.

Derrick Mckey est le sosie de Charles Smith. Moins grand et moins lourd, il a été relegué en 6éme homme sur le poste de SF et de SG et assure à merveille : 8.5ppg, 4rpg, 1.3spg, 0.9to en 25'. Il serait lui aussi un bon titulaire dans beaucoup de franchises, à un poste ou la concurrence est faible.

Pooh Richardson compose avec Nick Van Exel notre paire de petites pestes. Voleur de ballons, il sait aussi prendre feu en attaque. Auteur d'une incroyable pré saison ( environ 17ppg et 7apg ) il prouve qu'il en a encore dans les cannes et assure 4.5ppg, 3.5apg, 1.2spg, 0.8to en 14 minutes.
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Dedz

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MessageSujet: Re: Toronto Raptors   Toronto Raptors EmptyMar 1 Oct - 14:21

Rentrer dans l'Histoire ?



Toronto Raptors Toronto_Raptors_alternate_logo


Beaucoup de joueurs et d'équipes ne font que passer. Certains marquent les esprits un temps puis sombrent dans l'oubli, d'autres ne retiennent jamais l'attention de quiconque. Et enfin, d'autres, plus rares, marquent l'Histoire.
C'est le voeu affiché depuis des années par le manager des Raptors.
Après maintes tentatives infructueuses pourtant si subjectivement prometteuses, cette année semble être l'année de l'Exploit.
Grâce à quelques coups de talents, il faut bien l'avouer. L'acquisition de Sprewell, alors tour de draft des Blazers. L'acquisition de Nick Van Exel contre Jerry Reynolds et un pick. La brillante reconversion après la perte de Horry, en obtenant Charles Smith, Derrick Mckey et Chris Dudley contre Blair Rasmussen et Dell Curry.
Mais aussi grâce à quelques coups de chance. Comme l'opportunisme pour faire venir Pooh Richardson. Mais aussi et surtout la progression invraisemblable de Rocky Garces, auparavant acquis contre du cap.


Sur le papier, l'équipe canadienne a vraiment de la gueule. Kemp, Sprewell, et Nick The Quick sont des joueurs de talents, très esthétiques à voir jouer, en plus de leur jeu spectaculaire. Dudley, Mckey et Smith sont des joueurs de l'ombre, des bourrins qui jouent des coudes. Pooh Richardson est une peste infatiguable. Et Rocky Garces..est à 25 ans en passe de battre le record de moyenne de rebonds par match jusque là détenu par le futur Hall of Famer Hakeem Olajuwon.

Mais l'histoire de la ligue a vu beaucoup d'équipes très attrayantes donner moins qu’espéré, ou même de rien donner sur le terrain.
Les Raptors, eux, combinent style et efficacité.
Avec un bilan de 35 victoires pour 6 défaites, les Raptors sont à la mi saison en passe de réaliser la symbolique performance des 70 victoires. Le genièsque Dedz, pourtant réputé mégalo, se veut néanmoins prudent. Cette première moitié de saison a été très calme, avec très peu de gros matchs, et ce qui testera véritablement l'équipe sera les 60 jours à venir.



Toujours est il que collectivement, les statistiques illustrent parfaitement la symbiose parfaite permettant aux Raptors de survoler la ligue comme aucune équipe ne l'a fait jusque là dans l'histoire d'ABN Sim.

-Avec 106.4ppg, les Raptors sont actuellement l'équipe la plus prolifique en attaque. Instoppables, ils sont en passe de détrôner les Pacers comme meilleure attaque de l'histoire avec leur record de 105.2ppg détenu depuis 1995.

-Avec 57.9rpg, les Raptors sont l'équipe la plus dominatrice au rebonds. Garces et Kemp sont les deux meilleurs rebondeurs de la ligue, et l'équipe est sur la bonne voie pour prendre aux Blazers leur titre de meilleure équipe au rebonds de l'histoire détenu depuis 1994.

-Avec 25.9apg, les Raptors proposent le jeu le plus fluide de la ligue. Et pour l'instant de l'histoire, puisqu'ils battent le records d'assist par match jusque là détenu par les Kings depuis 1993.

-Avec 12.6 turnovers, malgré leur run and gun spectaculaire, les Raptors sont l'équipe qui perd le moins de ballons de toute la ligue.

-Avec 45.9% aux tirs en moyenne, les Raptors sont l'équipe la plus adroite de la ligue. A 0,3% de battre le record historique détenu par les Spurs depuis 1991.

-Avec 32 lancers francs provoqués par match, les Raptors sont l'équipe qui pousse le plus à la faute les autres équipes.


Les Raptors sont donc la meilleure attaque de la ligue, et pour l'instant, de l'histoire.

Mais ce n'est pas tout.


-Avec 89.4 points encaissés par match, les Raptors sont statistiquement la deuxième équipe qui encaisse le moins de points par match, derrière les indétrônables Bullets ( 88.7 points ). Un exploit quand on sait que le jeu rapide permet aux adversaires de prendre 87 tirs par match ( 3éme plus gros total de tirs pris par match ) !

-Avec 39,2% de réussite accordé à l'adversaire, les Raptors sont la meilleure équipe dans le domaine, se permettant même de n'autoriser que 30,2% de réussite à trois points ! également meilleur de la ligue.

-Avec 20.5 assists autorisé, les Raptors sont l'équipe qui arrive le mieux à bloquer les systèmes des autres équipes.

-Avec 10.4 contres par match, les Raptors sont l'équipe qui met le plus de "get back", et sont en passe d'être la meilleure équipe de l'histoire dans le domaine en détrônant les Nets de 1993.


Les Raptors sont donc également la meilleure défense de la ligue.


Meilleure attaque, meilleure défense, meilleur public, meilleur gm, meilleur masseurs, meilleures pom pom girls, meilleur alchimie, meilleur joueur ?


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MessageSujet: Re: Toronto Raptors   Toronto Raptors EmptyMar 29 Oct - 3:12



Le succès engendre l'idolatrerie ou la jalousie, le respect ou l'insolence.

Voilà 7 saisons que la ligue ABN Sim s'est lancée. 7 longues années de performances individuelles et collectives.
Au rang des performances individuelles, les Raptors ont été acceptables avec un joueur nommé meilleur joueur de la ligue ( Shawn Kemp ), un joueur nommé il est vrai avec quelques bémols meilleur défenseur de la ligue ( Rocky Garces ), et ces deux derniers joueurs nommés dans la All NBA 1st team.
Collectivement, les Raptors ont fait sauter la majorité des records jusque là établi par les équipes légendaires qui ont fait l'histoire de la ligue Abn. Record de points par match, de rebonds par matchs, de passes par match, de blocks par match, de % aux tirs. La page "record collectif" est remplie du nom des Raptors.
Avec 66 victoires soit + de 80% de victoires sur la saison, ils établissent également le meilleur record de l'histoire et se positionnent, pour cette saison, en plus de tout cela, meilleure attaque et parmi les 3 meilleurs défense.

Des chiffres unanimes qui malgré les langues déliées de certains observateurs amateurs et de certains gms bien souvent à la tête d'équipes sans âme et sans avenir ou d'équipes en reconstruction, démontrent que les Raptors sont, à l'heure actuelle, la meilleure équipe en saison régulière de l'histoire de cette ligue. Cela grâce à une gestion des plus formidable alignant des joueurs parmi les plus efficace et complémentaires avec, parmi eux, Rocky Garces un joueur passé de joueur de banc au rang de meilleur defenseur de la NBA : c'est, par définition, la meilleure progression individuelle.

Mauvaise foi, rage, jalousie, haine, fascination refoulée : il n'y a pas d'autres explication logique à ces comportements irrationnels comme le trucage du vote GMY ou MIP.

Les Raptors agacent certains mais peu importe, les Raptors respectent leurs quelques adversaires respectables, et surtout ont a coeur de montrer qu'ils ne sont pas que la meilleure équipe de l'histoire en saison régulière : ils doivent gagner les playoffs.


La route est encore longue et semée d’embûches mais nous pouvons rapidement revenir sur ce premier tour gagné aisément contre les Cavaliers de Reggie Miller qui sont désormais des habitués.


GAME 1

Cavaliers 97 - 93 Raptors

Défaite à domicile pour le match d'ouverture des ces PO ! Ce n'était arrivé que 4 fois en 41 match cette saison.
Kemp n'a pris que 15 tirs.
L'équipe a pointé à 0/10 à 3pts avec un 0/6 pour le seul NVE, d'habitude avoisinant les 40%
Chris Dudley a pris 12 tirs en 25 minutes..
Et surtout, surtout, Reggie Miller a martyrisé Sprewell tout au long du match. Il fini avec 29pts à 10/14 ! Grosse performance de Reggie Miller face a un adversaire ne l'ayant pourtant laissé shooter cette saison, lors des 4 rencontres régulières, qu'à 34% pour 14ppg.



GAME 2

Cavaliers 87-103 Raptors

Les Raptors retrouvent peu à peu leurs automatismes. Gros passage à vide dans le 3éme quart perdu 26 à 8.
Sprewell, certainement frustré du match de la veille, s'est méchamment vengé sur Miller. Aprés l'avoir limité à 5/13 aux tirs, Sprewell entrepris de blesser volontairement l'ennemi public numéro 1 ( pourtant tant désiré depuis des années à Toronto afin de ne pas le laisser gâcher sa carrière dans l'Ohio ). Au bout de 27 minutes de jeu, Miller quitta le terrain avec une minerve.
Il ne reviendra pas de la série.
Le sort semble jeté.



GAME 3

Cavaliers 88 - 103 Raptors

Marc Jackson et Willie Anderson, très à l'aise depuis le début de la série, continuent sur leur lancée.
Mais en face le MVP Kemp assure 35pts 18rebs.
La défense des Raptors ne laisse pas les Cavs s'exprimer, affichant au final un 36% aux tirs et 0% à 3pts.



GAME 4

Cavaliers 72 - 105 Raptors

Match à sens unique avec un Rocky Garces nommé homme du match : 17pts 19rebs 7pds 6blk.
Chaque Raptor joue sa partition à merveille.
La défense est toujours efficace avec un 31% aux tirs autorisé pour l'adversaire.



GAME 5

Cavaliers 89 - 129 Raptors

Pas de temps à perdre. Les joueurs ont appris juste avant le match que les Pacers se sont qualifié en 4 match. Il faut clore cette série et aller se reposer.
Kemp frôle le triple double avec 26pts 16rebs 9pds, mais c'est encore une fois Rocky Garces l'homme du match avec ses 26pts 18rebs 7pds 7blk. Monstrueux.
Aucun joueur en dessous de 8pts, 39 assists, 59% aux tirs, c'est une orgie digne des Pacers contre les Heat, justement.






Pour résumer :
Dwayne Schinztius a shooté aux alentours de 30% aux tirs. Complètement étouffé par le DPOY Garces, il n'a a aucun moment, comme Nigel Gottlieb ou Marlon Maxey excepté sur 1 match, pu porter son équipe.
Les Cavs ont été à l'image des adversaires des raptors tout au long de la saison : pourcentage aux tirs avoisinant les 36%, jeu de passe totalement bloqué et secteur du rebond totalement abandonné.


Le prochain tour nous opposera aux Bullets ou au Magic.
Les Bullets, habitués des âpres et épiques batailles de PO sont des clients. Néanmoins, sans leur pivot John Salley, ils ne nous inquiète pas plus que cela. Horace Grant est vieillisant et Kemp devra prouver qu'il est bien le MVP en dominant cette, désormais ancienne!, gloire de la NBA. Le résultat de la série dépendra des performances de Kevin Johnson qui aura pour tâche d'assurer le scoring face à NVE tout en empechant le petit lutin d'être le playmaker qu'il est.
Les Magic sont une nouvelle équipe. Pas encore très huilés, ils apprennent néanmoins petit à petit à se trouver une identité. Les matchups nous sont moins favorables que contre les Bullets avec une probable domination floridienne sur les postes de PG, SG et SF si Gugliotta est intelligemment utilisé par le nouveau coach. Ce nouveau coach, justement, devrait malgré lui nous faire gagner la série en continuant à faire jouer Jerome Williams à l'interieur.
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MessageSujet: Re: Toronto Raptors   Toronto Raptors EmptySam 2 Nov - 9:31

Bien entendu que l'on lit tes publications !
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MessageSujet: Re: Toronto Raptors   Toronto Raptors EmptyJeu 28 Nov - 18:39

2éme tour des PO remporté aisément 4-0 contre les Orlando Magic du tueur au sang froid Bobby Phills.

La finale de conférence ne s'est pas vraiment déroulée comme prévu..
C'est devant un stade médusé que les Raptors ont perdu les 2 premiers matchs à domicile. C'était la première fois depuis 91 match que les Raptors perdaient deux matchs de suite.
Hersey Hawkins est ce qu'on appel un joueur arrivé à maturité. Régulier, intelligent, il a su parfaitement se défaire des griffes du encore jeune et donc encore naïf Sprewell.
Stockton, dans sa dernière année, jouait ici non pas de simple PO mais sa carrière et surtout sa postérité. C'est donc avec métier qu'il écrasa Nick Van Exel.
Chris Gatling, habituel puching ball de Shaw Kemp, a dit Non à la victimisation. Toujours martyrisé depuis 6 saisons par le MVP en titre, Gatling a travaillé dur et a su tenir la raquette avec cran.
Tout comme son pote Causwell, le solide pivot aux grands bras qui a su très bien gêner Rocky Garces.

Face à tant d'intensité et surtout d'intelligence de jeu, les jeunes pousses canadiennes n'ont pas su peser sur le moindre match et c'est la queue entre les jambes qu'ils sont rentrés chez eux sur le score sec de 4-0. Comme l'année dernière contre les Nets.


Finale de conférence, barrage infranchissable ?

Le manager Dedz ne s'est pas pour autant laissé abattre.
Livrant aux médias son discours mélodrama concernant l'incertitude pour Garces et NVE de rempiler, il n'en resta pas moins très actif dans les coulisses.
Une fois le contrat mirobolant des deux pièces maitresses des Raptors signé, Dedz s’entêta à trouver une solution pour améliorer l'équipe.

Quelles étaient les failles ?

La raquette. Garces et Kemp ont été dominé par Gatling et Causwell. C'est innaceptable pour des potentiels prétendant au titre.
Mais surtout Chris Dudley. Le gros Chris a réussi à devenir en quelques matchs de playoffs l'ennemi public numéro 1. Devant G.W.Bush, Dieudonné, Luka Magnotta et Baudelaire (pas l'écrivain, l'autre drogué de los angeles), la tête de Dudley était mise à prix. Les rues de Toronto s'embrasèrent, la police et l'armée y prirent part. Chris Dudley, en prenant en moyenne 13 tirs par match en sortie de banc ( une vingtaine de minute ) avec un horrible pourcentage, fut désigné comme une des raisons principales de l'echec. Dudley avait voulu être calife à la place de calife, en s'attribuant à certains matchs plus de tirs que Garces, Sprewell ou même parfois Kemp. La sentence tomba rapidement : Dud est envoyé en compagnie de l'innocent Rattlif à Vancouver en l'échange du Flying Dutchman Rik Smits.



Toronto Raptors Riksmits


Le fier Hollandais sera peut être d'une aide plus précieuse que celle de Chris Dudley.
Anciennement considéré comme un des pivots dominateur de la ligue, Rik Smits n'est plus tout jeune et cela s'en ressent dans son jeu. Déplacement latéraux trop lents, le poussant extrêmement souvent à la faute. Mobilité offensive également trop lente, ne lui offrant finalement que très peu de tirs non contestés, ce qui s'en ressent dans ses statistiques de pourcentages de tirs.
Tandis que beaucoup d'équipes se sont contentés de Smits en titulaire, pour Dedz l'élitiste Smits n'est rien d'autre qu'un bon backup. Sur une vingtaine de minute, il pourra apporter quelques points, de la défense à l'aide de sa vertigineuse envergure, le tout sans tenter le diable à en perdre des ballons.


Avec une raquette Garces/Kemp/Smits, l'on espère à Toronto que le problème de raquette sera résolu. Surtout que cette saison, nous devrons faire face à la nouvelle hydre de l'Est, les sixers avec leur raquette Shaquille O'Neal / Alonzo Mourning.



L'autre faille ?

La défense à la mène.
Pour être honnête, ça n'a jamais été un réel problème.
Nick Van Exel est tout d'abord très efficace en attaque. Quel que soit son adversaire, il shoot à un pourcentage correct. Il peut parfois prendre feu avec son tirs à trois points assassins. Lors de ses passage à vide au niveau de l'adresse, il garde toujours la tête froide et distribue parfaitement le jeu. Un des meilleur ration pds/to de la ligue, un des meilleurs distributeurs de la ligue menant comme un maestro l'attaque la plus prolifique de la ligue ( et, dois-je le rappeler, de l'histoire de la ligue en saison régulière).
Ensuite, NVE n'a jamais été une véritable plaie en défense. La série face au Magic, le confrontant au fifou Dee Brown, le démontre parfaitement. Peu de steals pour NVE certe, mais une défense sur l'homme correcte. Le fait qu'il ne soit pas réputé pour être un défenseur acharné n'a pas empêché les Raptors d'être la deuxieme meilleure équipe de la ligue en terme de points encaissés par match et la meilleure équipe de la ligue en ce qui concerne le % de réussite accordé à l'adversaire.

Mais puisqu'il fallait bien trouver des raisons à ce fiasco, outre Dudley l'imposteur, c'est NVE qui fut montré du doigt.

Nick Van Exel sera donc lui aussi envoyé à Vancouver, en l'échange de Gary Payton.
Contrairement à Dudley, les fans des Raptors ont envoyé tout leurs voeux d'amour envers leur petit lutin maléfique qui leur en a mis plein les yeux durant 4 saisons. Chef d'orchestre d'une attaque ultra rapide privilegiant les dunks en transition, NVE a parfaitement assumé son rôle. On espère qu'il s'épanouira à Vancouver.

Le joueur reçu en retour, Gary Payton, est un gros point d'interrogation pour Dedz.
29ans, Payton n'a semblé avoir appris à jouer au basketball que vers ses 26 ans. Maturité tardive dit on, mais est il vraiment mature ? Sur le papier, il ne dispose d'aucune qualité de scoreur. Et pourtant, dans le roster certes vide des Knicks il a pu se maintenir à 15ppg.
Toujours est il que là ou Payton est une valeure sûre, c'est dans ses qualités de meneur d'homme. Joueur rapide, intelligent, leader et distributeur, nous espérons qu'il saura avec brio faire exactement la même chose que Nick Van Exel.
Son autre point fort, c'est qu'à la difference de Nick, il est réputé pour être un défenseur acharné. En plus de son trash talk ( qui ne sera on l'espère pas de trop aux cotés de Sprewell et Kemp ) très déstabilisant, Payton propose une défense sur l'homme correcte mais surtout une aptitude à voler les ballons trés interessantes. Les steals n'étaient pas un des points forts de l'équipe lors de la saison passée, peut être que ce problème sera dès lors résolu.


Toronto Raptors Gary_payton_0





Après avoir tenté de colmater toute ces failles, nous voyons néanmoins un autre défaut à notre bien aimée équipe.
NVE parti, il ne reste plus que Sprewell qui soit capable de tirer derrière l'arc.
Problème majeur ? Nous ne savons pas.
Des tests seront effectués pour voir si cette lacune est surmontable ou non, et si elle ne l'est pas, le clairvoyant Dedz procédera à de nouveaux transferts !
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Dedz

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MessageSujet: Re: Toronto Raptors   Toronto Raptors EmptyJeu 19 Déc - 18:20



TORONTO RAPTORS


Saison 1997-1998



L'équipe dirigeante entame la nouvelle saison avec confiance.

La présaison s'est plutôt bien déroulée.

Rik Smits bombardé franchise player de cette équipe bis a assumé le rôle avec vista. 22ppg, 11rpg, 2.3blk à 48% en seulement 31 minutes. Nous savons qu'en cas de blessure de Kemp ou de Garces nous pourrons compter sur lui sans trop perdre au change.


Derrick Mckey a quant à lui conservé sa place dans l'équipe. Avec une moyenne de 17.5ppg, 7rpg, 2spg à 51%, il a prouvé au staff qu'il ferait un excellent titulaire au poste de small forward.


Nous avons donc décidé de confier les clés de ce poste à Mckey.
C'est Charles Smith qui en fera les frais.

Afin de combler aux manquements de l'équipe dans le domaine du shoot à 3pts ( seul Sprewell étant un véritable spécialiste ), le rugueux SF/PF Charles Smith a été la principale monnaie d'échange dans un deal quelque peu tortueux aboutissant à la venue du futur Hall Of Famer Joe Dumars.


Toronto Raptors Espn_g_dumarsj_200




Joe Dumars, 34 ans, est un véritable patron sur le terrain comme dans les vestiaires.
Dumars sort d'une saison fantastique à Los Angeles ou il a fait le bonheur des Clippers. Constant toute la SR, il a surtout été l'homme providentiel en playoffs ou il a tenu l'équipe pour faire face aux errements des Rony Sekaily et autres Rod Strickland.
21ppg, 5rpg, 4apg, 2spg en 39 minutes (!) passées sur le parquet, c'est une grande performance pour un vieux de la vieille.
Maintenant, oncle Joe a 34 ans. A Toronto, il sera chargé d'encadrer les jeunes ( 27ans de moyenne d'âge pour les cadres de l'équipe) et d'apporter de la défense, du shoot et de l'intelligence de jeu en sortie de banc. Préféré en SG et PG, il évoluera concrètement surtout en SF du fait du grand nombre de minutes jouées par Sprewell et Payton.



Dumars a d'ailleurs effectué ses premières gammes au sein de la franchise Raptors.
Avec 11ppg 4apg 4rpg 1spg 0.3to en 28', il a effectué exactement ce que nous lui demandions. Seul petit bémol, une adresse en berne 37% ) à l'image de deux autres joueurs cadres de l'équipe : Rocky Garces ( 42% ) et Gary Payton ( 32%).
Heureusement, ces petits problèmes d'adresses ont été compensés par la réussite insolente d'autres joueurs comme Shawn Kemp ( 33ppg à 57%), Rik Smits ( 12ppg en 59%) et Derrick Mckey ( 13ppg à 72% ! ).
Cette première dizaine ne nous a permi de jouer que 4 match (pour 4 victoires) donc les résultats, les statistiques collectives et individuelles ne sont pas réprésentatives du réel potentiel de l'équipe.
Pour juger de cela, il faudra attendre entre le day 20 et le day 40 ou nous jouons...20 matchs ! 1 match par jour. Les organismes et la mécanique de jeu de l'équipe seront mis à rude épreuve !

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MessageSujet: Re: Toronto Raptors   Toronto Raptors EmptySam 11 Jan - 16:35



Bilan de la première moitié de saison


Les fans des Raptors ont pu voir deux équipes des Raptors au look totalement différent cette saison.

La première, l'équipe officielle, n'aura joué que 24 matchs. Pour un bilan de 23 victoires et 1 défaite.
Lors de cette partie de saison, les Raptors ont pratiqué un très beau basket. Toujours parmi les meilleurs défenses de la ligue, ils étaient sur les bases de pulvériser les records (détenus par eux même ) de points et d'assists par match. Avec un différentiel moyen d'environ +20, et de très larges victoires engrangées face à certaines des meilleurs équipes (Bucks, Pacers, Lakers), les hommes de Dedz récitaient à la perfection la partition.

La balle circule mieux que l'an dernier. Chaque joueur apporte son grain de sel, sans forcer. Les Raptors sont une des équipes perdant le moins de ballons et la meilleure aux % aux tirs.
Les systèmes sont exécutés de manière impeccables par le chef d'orchestre Gary Payton ( 12ppg, 10.5apg, 2spg, 1.7to), allant même jusqu'à placer quelques triple double.
Sprewell et Kemp s'affirment un peu plus chaque jour comme des all around player réguliers et souvent assassins.
Garces, qui dispose de moins de tickets shoot, est plus discret statistiquement mais fait le job honorablement.
Joe Dumars, replacé en SG titulaire, a connu de gros problèmes d'adresse mais a assuré dans le maniement de ballon et la défense.
Et enfin, Mckey et Smits font tout deux partis des meilleurs 6th man de la ligue, en apportant à eux deux près de 25ppg et 15 rebonds pour seulement 2 turnovers.

Dedz ne pouvait rêver mieux en matière d'alchimie.
Jusqu'au moment ou survint une grave blessure de Gary Payton



Toronto Raptors PaytonKemp

Une image que les fans des Raptors ne reverront plus avant le day 100 !



Une carte en moins et tout s'écroule ?
C'etait la question que se posait le staff des Raptors.

Dumars fut placé à la mène avec un succès mitigé. De bons matchs en matière de scoring, de passes et de défense, mais un nombre trop elevé de turnovers (environ 3).
Rik Smits fut positionné en PF titulaire et le résultat fut le même que lors de toute sa carrière : de gros matchs, et de gros bides.
Shawn Kemp fut quand à lui placé au poste de SF. Poste qu'il a parfois occupé, en saison comme en playoffs. Le résultat fut probant puisque Shawn est pour la deuxième fois de suite élu joueur du mois.
Au niveau de l'équipe, le résultat est mitigé avec une baisse globale des statistiques collectives et un bilan de 15 victoires et 6 défaites.
Néanmoins, nous avons tout de même pu abattre des rivaux directs comme les Lakers et les Bucks.



La prochaine dizaine est très particulière.
Nous rencontrerons les 76ers, nos rivaux principaux, et les Pacers 3 fois de suite ! Nous aurons également deux matchs phares qui se dérouleront à l’extérieur, l'un contre les Blazers, et l'autre contre les Celtics, qui sont une des équipes dominantes du moment et la meilleure défense de la ligue.
Les résultats ne seront donc que des demi-enseignement pour les Playoffs étant donné que notre équipe jouera incomplète. Mais tout de même, ces matchs vont nous dire beaucoup sur le réel potentiel de l'équipe concernant sa capacité à enfin gagner en playoffs.
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MessageSujet: Re: Toronto Raptors   Toronto Raptors EmptyVen 21 Fév - 4:04

Bilan fin de saison


Les Raptors terminent 1er de la ligue avec un bilan de 65W-17L.
25W-1L avec le duo Payton-Kemp réuni, c'est le 5 majeur atypique avec un Shawn Kemp à l'aile et un papy Dumars à la mène qui a effectué la majorité des matchs de cette saison régulière.
The Flying Dutchman a fait le travail au poste de power forward titulaire. Très mobile, avec de bonnes mains, il a posé des stats dignes de sa moyenne en carrière et a permis aux Raptors de pouvoir décaler l'ancien M.V.P Kemp à l'aile.
Afin de suppléer Rocky Garces et Rik Smits à l'interieur, les Raptors ont fait venir le robuste Elden Campbell. Campbell totalisera sur la saison 8pts 7reb 1.3blk en 23', avec une légère tendance à arroser. Les suppléants, parfois ammené à jouer du fait des problèmes de faute, Russel Booth et Bob Stewart compile respectivement 3pts 5reb en 13 minutes. De la viande bien caoutchouteuse.
Ces affinements tactiques ont permis au Raptors de ravir une fois de plus la 1ere place de la conférence Est et de la ligue toute entière.
Mieux encore, nous avons renversé certains records historiques que nous avions nous même instauré lors de la saison passée :

-Avec 106.8ppg, nous nous détrônons nous même comme la meilleure attaque de l'histoire de la NBA en saison régulière. Intéréssant quand on sait que ce record a été établi sans vrai meneur ! Pour la petite anecdote, nous étions, de mémoire, sur les bases de 112ppg avec un Gary Payton opérationnel.

-Avec 26.7apg, nous nous détrônons également nous meme comme la meilleure moyenne d'assist par match de l'histoire en saison régulière. Mention aux Jazz, qui avec 24.6apg battent notre record de l'année dernière.

-Avec 47.4% aux tirs en moyenne, nous battons encore une fois le record NBA, encore établi par nous meme, qui était de 46.3%. Net progrès, grâce en grande partie à l'adresse de Shawn Kemp, Rocky Garces, Rik Smits et Derrick Mckey.


Nous n'avons cette saison pas pu battre d'autres records historiques.
Néanmoins nous avons toujours pu figurer par les meilleurs de la NBA cette saison dans certains domaines :

-Avec 54.9rpg, nous sommes la meilleure équipe au rebond à égalité avec les Lakers de Los Angeles et leur effectif de grande taille.

-Avec 11.4spg nous somme la 2éme meilleure équipe au steal, juste derrière les Knicks ( 11.5spg), grâce nottament à une grosse pression sur les remontées de balles mise en place par Gary Payton, Joe Dumars, Latrell Sprewell et le backup Marc Macon (1.5spg en 18').

-Avec 9.1blkpg nous sommes la meilleure équipe au contre de la ligue. Notre précendent record, record historique de 10.6blkpg instauré l'année dernière, n'a pas pu être battu du fait du départ de Chris Dudley en échange du moins défensif Rik Smits, du décalage à l'aile de Kemp, et de la petite baisse de régime de Rocky Garces.

-Avec 13.8topg nous sommes la deuxième meilleure équipe en terme de pertes de balles, juste derrière les Nuggets menés par le très propre José Holman ( 13.7to).

-Défensivement, nous ne faisons dorénavant plus partie des 2 meilleure défense de la ligue comme la saison passée. Malgré le remplacement de Nick Van Exel par le cadenas Gary Payton, l'équipe a quelque peu regressé dans le domaine et surtout d'autre équipes se sont affirmées comme parmi les meilleures défenses de l'histoire de la NBA ( Knicks avec 88.7ppg encaissés).
Néanmoins, nous restons la 8éme meilleure défense de la ligue avec 91.5ppg encaissés par match.

-Stats interessante quand l'on sait que nous somme la 3éme pire équipe lorsqu'il s'agit de limiter le nombre de tirs de l'équipe adverse ! Nos adversaires ont le droit à 84.9 tirs par match en moyenne, ce qui est énorme. Seulement, notre défense sur l'homme est tout simplement la meilleure de la NBA : Seuls rentrent 41.3% des tirs adverses.

-Pour confirmer ses stats, nous sommes également la 4éme meilleure équipe dans l'art d'empêcher la circulation de balle, et la 2éme meilleure équipe de l'art de provoquer les turnovers.












LES PLAYOFFS


Comme nous l'avons amèrement appris l'an passé, les moyennes statistiques sur 82 matchs peuvent refléter le talent brut d'une équipe, mais certainement pas sa capacité à battre une équipe donnée sur une série de 4 match gagnants. Les surprises de classement, les differents matchups, le hasard des blessures et des méformes peuvent faire d'un outsider un finaliste, et d'un favoris à malheureux perdant.
C'est pourquoi le staff des Raptors appréhendait le calendrier des playoffs. Les joueurs, forts d'expériences traumatisantes ( 3 finales de conférences d'affilé dont 2 sweep ) ne partirent plus au front la fleur au fusil mais la rage de vaincre au ventre.



Toronto RAPTORS - Orlando MAGIC


La 1ere série de playoffs était censée être la plus facile. Les Magic, 8éme de la conférence qualifié de justesse, sont des adversaires que nous connaissons puisque leur effectif a été inchangé depuis le sweep que nous leur avons infligé l'année dernière au 2éme tour des playoffs.
Menès par un Tom Gugliotta de coutume ultra dominé par Kemp, et un Bobby Phills auteur d'une saison décevante au regard de ses performances de l'année dernière, nous étions sûr et certain de n'en faire qu'une bouchée. L'histoire ne s'est pas déroulée comme prévu.
Face à un Gugliotta en mode All-Star résistant aux assaults de Kemp et se permettant de lui dévoiler tout son arsenal offensif, et face à un Dee Brown très sûr de lui et dominateur ( comme disait DeGaulle ), les Raptors se sont cassés les crocs face à cette équipe dure au mal et équilibrée. Menés 2-1, l'équipe du Canada n'a pu s'en sortir que grâce à un Latrell Sprewell ayant pris le jeu à son compte et grâce à un Rocky Garces ultra complet. S'il fallait déterminer un joueur clé, il s'agirait de Latrell Sprewell qui en plus d'avoir été un leader offensif a su complétement éteindre Bobby Phills.

Score final : 4-2
Latrell Sprewell : 24ppg, 4apg, 6rpg



Toronto Raptors Latrell-Sprewell-golden-state-warriors






Toronto RAPTORS - New York KNICKS


Suite à cette petite frayeur lors du 1er tour, le staff comme les joueurs n'étaient pas des plus confiants concernant la tournure que pouvait prendre ces playoffs.
Les Raptors ont eu beau encouragé les Celtics lors de leur série face aux Knicks, ce sont bien les joueurs de BigApple et leur âpre défense qui a pris le pas sur les jeunes Celts. La série aurait pu être pliée en quelques temps face aux jeunes loups aux dents (trop) longues de la mythique franchise de Boston, mais face à New York...Kemp et consorts gardent en mémoire les revers perpétuel face à cette équipe de gros bras lors de la saison régulière. 5 joueurs parmis les meilleurs défenseurs à leur poste, et un Dikembe Mutumbo en tête de meute, très motivé à l'idée de pouvoir -enfin!- aller loin en playoffs après de longues années passées dans le ventre mou de la ligue du côté de Sacramento.
La série fut cependant plus rapidement conclue qu'on ne le pensait, nos joueurs étant parvenus à jouer sur la faiblesse des Knicks en les forçant à perdre énormement de balles, mais surtout à briser la défense de fer des Knicks en leur mettant quelques cartons offensifs savamment mené par, s'il fallait en choisir un, notre maestro Gary Payton ayant très à coeur de battre son ancienne équipe.
Nul doute en revanche que le très bon passage du jeune Kevin Garnett face au MVP en titre Shawn Kemp, sera longtemps considéré comme un événement majeur dans l'évolution de ce futur très grand joueur.

Score final : 4-1
Gary Payton : 14ppg, 13apg, 6rpg, 2.6spg, 1.1topg



Toronto Raptors Gary-payton-seattle-sonics





Toronto RAPTORS - Philadelphia SIXERS



Le match tant attendu. La finale avant la finale. Sur le plan des statistiques de saison régulière et de l'objectivité basketballistique, c'est en cette série que s'affrontaient les 2 meilleures équipes de la ligue.
Sixers et Raptors proposent un jeu très similaire. Défense extrêmement rudes, jeu intérieur parmis les meilleurs de la ligue (si ce n'est LE, pour les sixers), joueurs extérieurs très adroits et très propres,...Néanmoins les Sixers ont eu beaucoup de mal à se dépêtre des anciens champions en titre les Pacers menés par un Hersey Hawkins de grand talent et un Chris Gatling étonnant. C'est vacilant que les 76ers se sont présentés en finale de conférence.
Il était évident que cette finale avant la finale allait se jouer sur deux facteurs, dont un prédominants : le jeu extérieur des Raptors réputé plus efficace offensivement allait-il pouvoir s'exprimer face aux chiens de gardes que sont Terrel Brandon, Rod Strickland et Robert Horry ? Mais surtout, qui de Zo ou Kemp allait dominer l'autre ?
Beaucoup d'enjeux dans cette rencontre. Le traître Robert Horry, ainsi que le filou Pooh Richardson tout deux anciens joueurs des Raptors, avaient coeur à montrer qu'ils n'avaient pas quitter le Canada pour rien. Shawn Kemp quant à lui devait montrer qu'il méritait son titre de MVP en dominant le jeune power dèjà parmis les meilleurs, j'ai nommé Alonzo Mourning. Et Rocky Garces, lui, devait à tout prix faire ce qu'il avait fait lors des rencontres de la SR : écraser le monstre Shaquille O'Neal.
Finalement, grâce à une domination offensive mais également défensive sans équivoque, les Raptors ont pu remporter la série avec beaucoup plus de facilité que prévu. Latrell Sprewell a pu sortir son jeu face à son ancien coéquipier Horry, Payton et Dumars ont pu forçer les habituellement très propres arrières des 76ers à perdre des ballons, Garces à pu limiter le Shaq et Kemp à tout simplement étaler tout son talent devant les yeux d'Alonzo Mourning.

Score final : 4-1
Shawn Kemp : 34ppg, 11rpg, 4.2apg, 5.2blkpg, 2spg
Shaquille O'Neal : 40.3% aux tirs
Alonzo Mourning : 36.9% aux tirs



Toronto Raptors Kemp-dunking




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MessageSujet: Re: Toronto Raptors   Toronto Raptors EmptyVen 21 Fév - 15:21


NBA FINALS


Toronto RAPTORS - Los Angeles LAKERS




Toronto Raptors Toronto_game1



Pour la première fois de leur histoire, les Raptors ont pu se hisser jusqu'aux finales NBA.
Pour la première fois de leur histoire également (il me semble), les Lakers ont eu aussi pu gravir les échellons. Pour les Lakers aussi la route fut semée d'embuche, mais pour eux elle fut surtout glissante de cyprine.
C'est en effet après s'être fait éclater 3 fois de suite par les Suns de Glen Rice et de Christian Laettner, que les Lakers ont réagi en blessant ce dernier. Après tout, vu l'âge des cadres et l'êtat déglingué des finances attestant d'une gestion maladroite, c'était maintenant ou jamais que les pourpres et ors devaient saisir l'occasion. Laettner out suite à un "accident" de voiture, les Lakers ont pu remonter la pente. Sans démériter, loin de là. Les hommes menés par les légendaires Barkley et Malone ont livré une partition sans faute les amenant en finale de conférence, face aux Spurs de David Robinson et de Penny Hardaway.
Pour les connaisseurs, il était évident que les Lakers iraient en finale. Penny et Robinson font parti des stars les plus mal entourés de la NBA. Et pourtant. Barkley et consort ont du batailler ferme pour s'octroyer une place en finale. C'est encore une fois en 7 matchs, à l'arrachée, que les joueurs de Los Angeles ont pu mettre à mort leur adversaire.


Pour les Raptors, cela ne faisait pas de doute. La vraie finale avait dèjà eu lieue, le titre était dèjà dans la poche. Néanmoins, le gm Dedz avait émis l'idée dans la presse d'avant Finals que tout ne serait peut être pas si facile. Le chemin des adversaires des Lakers a souvent été semés de blessures fortuites et de ballons faisant 8 fois le tour de l'arceau avant de ressortir.
Dedz avait vu juste. Encore.



Les deux premiers matchs joués à domicile ont été aisément torchés. En vertu des résultats de saison régulière ( +50 pour les Raptors sur un match, branlée malsaine. Le match fut d'ailleurs retiré de la vente. ), la logique a été respectée si bien que le stade des Raptors a du vendre ses places au rabais pour le G2 tellement les fans s'attendaient à ce dénouement aussi prévisible que les happy end de films holywoodiens. Sprewell à l'aise, Kemp assurant le spectacle, Abdul Rauf perdant des balles, Garces omniprésent et omnipotent, et le vieux Oncle Joe faisant l'amour à Barkley, toutes les ingrédients de la sodomie californienne étaient réunis dans la joie et la bonne humeur. Dedz chantait pendant les temps morts, profitant de l'écho de ce stade désert.



Dos au mur, tremblotant des guibolles, cessant très soudainement son trash talk car craignant le sweep (vérifiez), Baudelaire le GM des Lakers tenta sa dernière carte : jouer Barkley PF pour qu'il colle au basque de Shawn Kemp.
Barkley est une légende. Un petit power forward au gros cul capable de tout faire sur un terrain. Innovation de Baudelaire, illumination sous peyolt, Barkley jouait depuis cette saison en SG. Le comble quand on sait que le manager est un des chantre du réalisme des simulations. Toujours est il que Barkley la légende en passe de devenir retraité, se devait face à l'histoire de réagir.
C'est ainsi que lors du G3 il écrasa à lui tout seul les Raptors. Malmenés, Kemp et ses amis ne savaient pas quoi penser de cette déroute imprévue, et de cette nouvelle donne tactique changeant totalement la physionomie des finales.



Pour le game 4, les Raptors optèrent pour la persévérance. Comment le MVP Kemp peut il être à ce point malmené par ce papy ?
Tout simplement parceque Barkley est meilleur. 2/16 pour Kemp, ce fut ici sa pire performance de la saison toute entière. Dedz, excédé par l'idée de devoir repartir à zero en voyant les Lakers revenir à 2-2, entreprit de faire quelque chose. C'est lors de la mi temps, pendant laquelle Karl Malone buvait son habituelle cortisone en poudre, que Dedz y mélangea un breuvage dont il a le secret afin de mettre hors d'état de nuire le lieutenant de Sir Charles.
A.V.C de Malone sur le terrain l'envoyant à l'hopital pour une semaine.
Baudelaire a très vite compris ce qu'il se tramait.
Plus fourbe et moins fairplay, comme il est de coutume, il demanda d'une part à quelqu'un de faire le travail pour lui, mais d'autre part de blesser non pas un lieutenant, mais de blesser Kemp.
Les Lakers remportèrent facilement le match, avec comme bilan un Malone et un Kemp K.O.



Le game 5 s’annonçait des plus difficile pour les Raptors.
Sans leur franchise player, c'était une équipe de milieu de tableau qui affrontaient des Lakers remontés à bloc et habitués à ce genre de situation critique.
Largement menés à la mi temps, les Lakers se reprirent sous l'égide d'un Arvydas Sabonis véritable MVP des finals et avec l'aide involontaire d'un Sprewell hors de lui arrosant à tout va.
98-93, les Lakers mènent 3-2.
3 victoires à domicile, un Barkley revigoré, un Malone exultant sur son lit post-opératoire, un Ethan Lovelette à peine conscient qu'il n'a rien à faire là, et deux chances à Toronto pour plier l'affaire.






C'était sans compter sur l’héroïsme de Shawn Kemp.
Blessé à la poitrine de 3 tirs de fusils à pompe lors du game 4 à Los Angeles, Kemp insista pour jouer. Le plomb encore présent dans le corps, c'est sous l'ovation du stade et du Canada tout entier que Kemp chaussa ses baskets pour affronter Charles Barkley.
Le coach adverse, le mal nommé Baudelaire, prétendit avoir anticipé les affinements stratégiques de l'ennemi. Et si le duel Kemp/Barkley en position de Small forward avait été voulu, accepté, afin de laisser plus de temps de jeu au jusque là très limité ( 13mpg ) Rik Smits ?
Chacun sa carte, Rik Smits était celle de Dedz. Il fit justement très admirablement le boulot face au bondissant mais mal éduqué Thomas Yong avec ses 17pts 11reb à 7/11. L'autre match up favorable, et bien plus favorable que prévu grâce au superbe coaching de Baudelaire, était celui qui se jouait au poste de pivot laissant s'affronter Rocky Garces et .. Shareef Abdur Rahim. 25pts 10reb 4pds 3blk pour Garces. Sprewell quant à lui était également de ce fait face à un matchup supposé favorable : l'enigmatique Ethan Lovelette. Il ne fit cependant qu'un match léger mais propre, les priorités étant à l'artillage inside.
Victoire aisée des Raptors, il y aura donc un match 7. Déferlement de haine par presse interposée, l'hystérique Baudelaire en alla même jusqu'aux insultes, passables de poursuites judiciaires par diffamation. Nous n'étions plus dans le trash talk, nous n'étions plus de le jeu, car ses guibolles tremblaient de nouveau.




Toronto Raptors Sea-of-red-toronto-raptors




Ces match 7. Les meilleurs matchs. Certainement ceux qui nous ont donné le plus de frissons, le plus de pleurs. Une chose était sure, c'est que les Raptors ne seraient pas seuls dans la joie comme dans la tristesse car ce match épique devait se dérouler à Toronto.
Cette fois ci, les Raptors n'avaient plus le droit à l'erreur.
Les derniers affinement tactiques étaient posés.
Baudelaire tenta par une piteuse stratégie d'influer sur les décisions tactiques de Dedz. Par voie de presse interposée, il usa de psychologie inversée en insinuant que Dedz allait à coup sur, comme à son habitude, persévérer et mettre en place la même rotation. Par ce biais, il espérait que Dedz se croit plus malin que lui en décidant, au dernier moment, de replacer Kemp en PF afin d'échapper au traquenard qu'était supposé lui tendre Sir Charles au poste de SF.
Hélas, cette pathétique stratégie était des plus transparentes. Dedz décida de laisser Kemp au poste de SF, et de continuer à bombarder à l’intérieur avec les bourrins Garces et Smits comme fer de lance de l'attaque. Il décida également de ralentir le tempo et de ne plus forcer sur la press tout terrain, Mahmoud Abdul Rauf s'avèrant finalement un bien meilleur manieur de ballons sous la pression que lorsqu'il est seul ( 4.8to par game, record NBA historique, avec également le record All time du nombre de To sur un seul match avec 13. Magique ).
Dès lors, ne restait que 48 minutes, 4 quart temps aux Raptors pour faire respecter l'ordre des choses, pour montrer aux Lakers que l'existence de ce game 7 n'est que concours de circonstances et que au final, bien que l'homme puisse dans tout les pans de sa vie lutter contre le cruel ordre naturel, ce dernier finit inévitablement par reprendre le dessus.
4 quart temps remportés par les Raptors. Un Shawn Kemp correct pour un blessé de guerre, un Rocky Garces toujours aussi omniprésent, un Sprewell lacérant, et un Rik Smits salvateur : 27pts 9rebs 4stl 4blk 0to sur la tête d'un Charles Barkley abasourdi par cette rotation imposée de force par son coach, l'obligeant à défendre sur un géant au parfum sucré de purple haze.
93pts pour les Lakers à 42%, enfin comme lors des G1,2 et 6 les Lakers rentraient dans les stats qu'imposent toujours les Raptors à leurs adversaires.
20 turnovers, enfin les Lakers retrouvaient leur jeu à l'image de leur manager.


Dans la salle, les Canadiens exultèrent avant le buzzer final. Les quelques fans Californiens ayant fait le déplacement quittèrent la salle dans la précipitation. Certains se cachaient sous les estrades, d'autres se dédouanaient prétextant avoir été manipulés voir drogués par Baudelaire afin de croire en lui. D'autres enfin demandèrent le pardon pour leur hérésie. Enfin, Charles Barkley, en pleur, vint se blottirent dans les bras de Dedz le suppliant de l'accueillir à Toronto, ce à quoi ce dernier repondit que c'était impossible à cause de son nouveau et absurde contrat ratifié par un certain individu.
Ce n'est que plus tard, lorsque les agents d'entretiens mettaient de l'ordre dans la salle dévastée par les festivités qu'ils retrouvèrent ce fameux individu, honteux de son coup de bluff par presse interposée, recroquevillé en boule dans un coin de l'arène, se balançant d'avant en arrière les yeux écarquillés et murmurant une chanson enfantine. Choc post traumatique dirent les psychiatres.



Les Raptors ne savent pas qui remercier.
Joe Dumars pour ses game 1 et 2 de toute beauté ?
Latrell Sprewell pour son agressivité continue ?
Shawn Kemp pour sa persévérance dans cette bataille face à un titan de l'Histoire ?
Baudelaire pour nous avoir laissé remonter grâce à son talent tactique ?
Rik Smits pour son opportunisme héroïque?
Gary Payton pour ses finales ratées?

Ou bien Rocky Garces pour finalement avoir été le joueur qui dans cet effectif parfaitement complémentaire, a constitué une menace perpétuelle permettant aux Raptors de tout d'abord dominer, puis de résister, puis de revenir, et puis enfin de gagner.


Rocky Garces : 14.7ppg, 14.6rpg, 1.1spg, 5.1blkpg





Toronto Raptors Riksmits%20(3)
Hook shoot sur la tête de barkley, mauvais coaching.





Le titre de la ligue américaine de basketball est donc cette année Canadien.
L'année prochaine, il faudra encore compter sur les Raptors, malgré une intersaison une fois de plus délicate à gérer. Le sort de certains joueurs dépendra de la décision de Joe Dumars de continuer ou non l'aventure.
Le sort des Raptors dépendra également de l'intersaison des 76ers. Vont ils ressigner Rod Strickland, Bo Outlaw ? De l'intersaison des Pacers, avec leur stars à ressigner mais leur free cap disponible. De l'intersaison des Celtics, avec leur jeunes pousses promis à un grand avenir. De l'intersaison des Knicks, avec leurs nombreux cadres free agents, et pour certains eux aussi très jeunes et plein de potentiels.
A l'Ouest, si les Lakers veulent retenter leur chance ( et ce serait de bon augure car après tout, effectif complet des Lakers vs effectif complet des Raptors il y a 2W-2W, donc les Raptors veulent évidemment conclure véritablement la série ) ils devront prier pour l'état de santé de leur cadres. Cela dépendra également de la politique de développement des Spurs, qui doivent à l'évidence faire quelque chose. Cela dépendra aussi de l'intersaison des Blazers, qui reprennent à zero mais tout en restant des candidats sérieux aux finales de conférence! Et cela dépendra pour finir de l'intersaison des Jazz, équipe très prometteuse mais capable de retomber dans leur travers si l'intersaison ne se passe pas comme prévue.


Toujours est il que les Raptors n'ont qu'une hâte. Si tout les facteurs convergent : battre encore une fois les Lakers et cette fois ci sur 4 matchs gagnant avec nos équipes au complet !
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MessageSujet: Re: Toronto Raptors   Toronto Raptors EmptyLun 10 Mar - 23:33


Free Agency


Comme chaque année, la free agency est une période sensible pour toutes les équipes de la ligue. Les Raptors n'échappent pas à cette règle.
Latrell Sprewell et Robert Horry à prolonger il y a deux ans ( ce dernier signera d'ailleurs dans une autre franchise lui ayant proposé un contrat Jordanesque ), Nick Van Exel et Rocky Garces l'année dernière, Derrick Mckey et Rik Smits ainsi que Joe Dumars cette année. Sans oublier Shawn Kemp l'année prochaine, et Gary Payton dans deux ans. Le danger guette les Raptors à chaque intersaison : conséquence de n'avoir que des joueurs parmi les plus talentueux de la ligue.


Derrick Mckey et Rik Smits ayant ressigné cet été pour des contrats somme toute abordables, ne restait que Joe Dumars à faire prolonger au sein de la franchise canadienne. Le d'ors et dèjà mythique Oncle Joe fut une des pièces principales de l'armée d'élite de Toronto les ayant mené au titre Abn.
SG de talent, capable de scorer sur n'importe qui, excellent intercepteur et défenseur sur l'homme de renom, c'est pourtant au poste de meneur que Dumars effectua la majorité de la saison. Suite à la blessure de Gary Payton, c'est à lui que le général Dedz confia les clés de l'attaque la plus prolifique de l'histoire de la ligue.
Avec 13ppg, 6apg et 2spg Dumars compile des stats honorables quand on sait que le briscard a tout de même 35ans et surtout qu'il faisait partie d'une équipe ou les joueurs capables de scorer sont légions.
Mais malgré ce succès collectif et son intégration parfaite en tant que vétéran au sein d'une équipe de jeune, l'oncle Joe afficha quelques réticences à prolonger l'aventure au sein de la désormais meilleure équipe de la ligue. Après s’être vu refuser un contrat sur 4 ans à + de 8M par an, c'est un Dumars vexé qui rechigna à rempiler pour 1 an à 6 million l'année. Le staff des Raptors a surestimé l'homme : ils attendaient de lui une certaine maturité, celle d'un vieux de la vieille, certes légendaire, mais capable de digérer l'idée d'être un rôle player au sein de l'effectif ultra complet des Raptors.
Au final, Dumars préféré deux choses : L'argent et les ticket shots. Les Rockets, son ancienne équipe avec qui il glana un titre au coté de David Robinson, lui ont proposé un contrat de 0,5M plus avantageux, et surtout au sein d'une équipe en ruine et entièrement vide ( ne reste que de David Robinson, Mitch Richmond, Joe Dumars et Keith Jennings que : Zydrunas Ilgauskas ) dans laquelle il disposera de ce fait d'un nombre de ballons bien plus elevé qu'à Toronto où il devait partager la gonfle avec Shawn Kemp, Rocky Garces, Gary Payton et Latrell Sprewell...


Toronto Raptors P1_dumars_all1



Ayant perdu un de leur leader charismatique qui plus est titulaire au poste de shooting guard, les Raptors disposent de ce fait de plus de marge de manœuvre sous le Hard Cap pour recruter des free agents. Un mal pour un bien, peut être..
Toujours est il que la première décision du brillant Dedz fut de proposer la Low Exception à un ancien Raptor : Charles Smith.

Charles Smith est un SF/PF capable même de jouer C sur de courtes séquences. Joueur très physique, c'est un défenseur sur l'homme acharné qui dispose quasiment exactement du même profil que son ancien et désormais nouveau coéquipier Derrick Mckey : joueur très propre, sans déchets, capable d’exécuter toutes les tâches défensives sur un terrain.
Charles Smith fut titulaire en 1995-1996 au sein des Raptors. Totalisant près de 8ppg 6rpg 1spg 1blkpg 1to en 28min', il fut sans faire de vague un bon complément de rotation. Il sort d'une saison statistiquement similaire au sein des Los Angeles Clippers.



Malgré le fait que Charles Smith et Joe Dumars soient des joueurs diamétralement opposés ( l'un est un petit joueur vif capable de tirer à trois points et l'autre est un grand ailier combatif ), la perte semble statistiquement presque comblée par ce nouveau gain.
Cependant, l'équipe présente encore quelques points faible et nul doute que le fantasque Dedz compte bien les combler tout en offrant à son équipe de quoi proposer un tout nouveau système de jeu.
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MessageSujet: Re: Toronto Raptors   Toronto Raptors EmptyVen 11 Avr - 17:16

Toronto Raptors 1998-1999


Au tiers de la saison, les Raptors figurent en première position de la ligue avec un bilan de 24W-3L.
Pour rappel, l'année dernière, nous affichions un bilan de 25W-1L avec notre effectif au complet. On peut donc constater une petite baisse de régime.
Mais 3 défaites, c'est un bilan honorable.
La défaite contre les surprenants Mavs, sur leur territoire, est considérée comme une erreur de parcours sans gravité.
La courte défaite à Indiana aurait pu être inquiétante si les autres rencontres ne s'étaient pas soldées de victoires : +37, +4 sans Hawkins, +45 sans Hawkins.
La défaite à Boston à cause d'un quatrième quart temps très mal maitrisé est en revanche un peu plus inquiétante. Néanmoins, l'équipe alignée n'était pas l'actuelle. Kemp y jouait encore PF, et Mckey titulaire SF. Nous attendrons donc les prochains matchs pour décider s'il faut avoir peur ou non des jeunes loups Celtes.




Lors de la Free Agency, le staff avait décidé de faire revenir le vétéran Charles Smith afin de combler la perte de Joe Dumars.
Finalement, Charles Smith bien qu'étant un joueur correct n'a pas su trouver sa place dans la rotation au profit du tout aussi vétéran, et lui aussi signé lors de la free agency, Andrew Lang.


Toronto Raptors 3d3694c7-d4c8-4d12-90ae-5aa3cec0696c



Andrew Lang a effectué la majeur partie de sa carrière aux Heat de Miami.
Elu 6th man de l'année en 1994, Lang est un pivot intelligent avec des mains très sûres et une grande maitrise du placement défensif. Outre cela, Lang n'a rien d'exceptionnel puisqu'il a toujours eu un faible % aux tirs, et il n'a jamais été un rebondeur acharné.
Ces qualités ont suffit pour faire le pari de lui donner le poste de Pivot titulaire.
En 29 minutes de jeu, Lang totalise pour l'instant 5ppg 8rpg 1.6blk 0.9 to. De plus, le pivot titulaire adverse est très souvent limité dans son % aux tirs ( stats à venir). C'est très exactement ce que nous lui demandons. En revanche, la réussite aux tirs de Lang est catastrophique mais Rik Smits qui se retrouve de nouveau backup au poste de C et de PF est là pour le suppléer à merveille ( 13.5ppg, 8rpg, 2blk, 0.6to à 48% en 26 minutes ).
Bref Andrew Lang semble combler à l'intérieur ce que Dumars apportait à l’extérieur !


Cette nouvelle disposition avec un 5 Lang/Garces/Kemp/Spree/Payton nous a fait repenser notre système de jeu.
Habitués au basket champagne à base de run and gun et de alley-oop en contre attaque, les Raptors montrent cette saison un jeu plus "Popovien".
Le maestro Gary Payton se montre à la hauteur de la tâche en mettant en place des systèmes bien pensés faisant de lui le meilleur passeur de la ligue, et de son équipe la meilleure dans ce domaine de tout l'histoire d'Abn.
Le jeu plus lent met également plus en évidence nos capacités défensives. Les Raptors ont toujours figuré dans les 5 meilleures défenses de la ligue malgré leur jeu rapide. Mais cette année, les statistiques collectives en la matière ont pu de ce fait s'améliorer, sans être pour autant en pôle position dans le domaine tant la concurrence est rude.




Après un tiers de la saison, les Raptors sont encore en passe de renverser des records statistiques :



-Avec 107,3ppg nous sommes toujours la meilleure attaque de la ligue, mais nous sommes surtout sur les bases de renverser le record historique de 106.8ppg établi par nous même la saison passée.


-Avec 54rpg nous sommes les premiers en terme de rebonds par match, a égalité avec les combatifs Rockets du regretté Joe Dumars.


-Avec 27.9apg, nous sommes premiers de la ligue, mais également en train de battre le record historique également détenu par nous meme.


-Avec 10.9topg, nous sommes l'équipe qui perd le moins de ballons.


-Avec 47.7% aux tirs, nous sommes l'équipe la plus adroite de la ligue, mais également pour le moment de l'histoire, puisque nous surpassons le précédent record de la ligue établi par nous même.



Ces statistiques sont à relativiser du fait que seul un tiers de la saison a été effectuée, mais aussi du fait que celles ci se fondent sur les grosses performances effectuées par nos joueurs pour le moment. Nous nous attendons donc à une légère baisse sur le plan offensif. En revanche, sur le plan défensif les statistiques sont satisfaisantes, et nous pensons qu'au contraire elles vont tendre vers l'amélioration :



-Avec 10.6blkpg, nous sommes les premiers de la ligue. Cette statistique égalise le record historique, encore établi par nous meme.


-Avec 88.9ppg encaissé, nous sommes la 6éme defense, derrière les Jazz, les Spurs, les Bulls, les 76ers, et les indétrônables Celtics.


-Avec un pourcentage accordé de 41%, nous sommes la 4éme meilleure défense en la matière. De même pour la mise à mal de la circulation de balle adverse, et la pression pour faire commettre des turnovers.





Pour conclure, ce premier tiers de saison est donc encourageant. Les statistiques collectives démontre la polyvalence de l'équipe, et son excellence dans certains domaines.
En attendant les playoffs ces statistiques vont être importantes à observer afin d'en tirer des enseignements sur les capacités de notre équipe. Mais le plus important restera les résultats des matchs contre nos rivaux les Celtics, les Pacers, les Bucks et les 76ers.





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Dernière édition par Dedz le Ven 11 Avr - 19:11, édité 2 fois
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Fido




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MessageSujet: Re: Toronto Raptors   Toronto Raptors EmptyVen 11 Avr - 17:31

Joli début de saison Dedz et merci de zapper mes Bulls en défense ( et oui on est devant toi en ppg encaissés)
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MessageSujet: Re: Toronto Raptors   Toronto Raptors EmptyVen 11 Avr - 18:06

Lol mes excuses. C'est rectifiè. Déontologie oblige !
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Fido




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MessageSujet: Re: Toronto Raptors   Toronto Raptors EmptyVen 11 Avr - 18:14

Merci pour la rectification mon cher Dedz Wink
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MessageSujet: Re: Toronto Raptors   Toronto Raptors EmptySam 24 Mai - 13:49

PLAYOFFS TIME



Les Raptors ont une fois de plus terminé en première position de la ligue avec un bilan de 66W-16L. La régularité de l'équipe sur plusieurs saisons a également permis de nous placer en deuxième position en terme de bilan total, derrière les indétrônables Pacers.
Cette année, nous n'avons pu battre en terme de statistiques collective qu'un seul record historique. Avec 27apg, nous battons le record historique établi par nous même l'an passé avec 26,7apg. Bien que non historique, nous détenons tout de même certains records annuels, tel que dans les catégories des turnovers, des blocks, des points, du %, tout en étant extrêmement bien placé en rebonds, défense et steals.
C'est donc une saison plutôt aboutie sur le plan collectif.


Afin de récompenser cette efficacité, Gary Payton a été nommé MVP.
Beaucoup de joueurs ont eu des stats bien plus impressionnantes que lui mais au vu de sa régularité, de sa capacité à réaliser de grosses performances quel que soit l'adversaire, et surtout de son statut de meneur de la meilleure équipe de la ligue en SR, Payton "mérite" ce titre.





Toronto Raptors Gary-payton
13ppg, 10.2apg, 4rpg, 2.5spg, 1.3to à 45% pour le charismatique patron des Raptors.






1er Tour : Toronto Raptors - Cleveland Cavaliers


Les Cavaliers ont décidé vers la fin de saison de détruire leur équipe afin de jouer la draft. Au final, ils n'auront obtenu de leur défunte équipe ( Reggie, Seikaly, Schzintius, Marc Jackson, Willie Anderson ) que le pick 13 de cette draft...Ils n'ont pas pu sombrer au classement étant donné la configuration de la conférence Est.
C'est donc une équipe de joueurs inconnus et de joueurs de banc que se devaient d'affronter les Raptors au 1er tour. De bon augure pour reposer les cadres. Après 2 matchs ou quelques de nos joueurs phares sont sortis du banc, ils ont par la suite été mis totalement au repos. Rik Smits a tenu la baraque en compilant près de 25ppg, 12rpg et 6blk.


Score final : Raptors 4 - 0 Cavaliers





2éme tour : Toronto Raptors - New York Knicks


Les Knicks et les Raptors s'étaient déjà affronté au 2éme tour des PO de la saison passé. Battus 4-1, les Knicks composés de Mutumbo, KG, Hill, E.Jones et K.Anderson s'étaient tout de même bien défendus malgré un Payton magistral. On se souvient aussi de très bonnes prestations du jeune Kevin Garnett face à Kemp.
Cette saison les Knicks étaient sur le papier un peu plus faible. Ils sont néanmoins parvenus à arracher un match de 6pts grâce à un Patrick Ewing intenable dans le money time. Pour le reste, l'écart moyen a été de 25ppg, Kevin Garnett a été étouffé par Kemp, tout comme le reste de l'équipe ( 81ppg à 34% aux tirs sur la série, ).


Score final : Raptors 4 - 1 Knicks


Gary Payton : 16.6ppg, 10.6apg, 2.4spg, 1.2topg





Finales de Conférence : Toronto Raptors - Boston Celtics



Les Celtics sont venus à bout du parcours le plus dur des PO, toute conférence confondues. Ils ont lutté jusqu'au match 7 pour défaire l'équipe de Shaq et de Zo, puis ont surpris en éliminant les Pacers en 6 manches. Il est indéniable que l'encadrement des jeunes Celtics par des vieux roublards ( Benoit Benjamin, Rod Strickland ) leur a fait faire un saut qualitatif certain. Néanmoins nous étions sûrs que les Celtics restaient un peu trop verts ( sans mauvais jeu de mot ) pour accèder aux finals.
Tim Duncan qui a beaucoup souffert face à Alonzo Mourning a du également subir face à Rocky Garces et Shawn Kemp. Aucun des autres joueurs n'avait la capacité de prendre le match à leur compte, même si le jeune Kobe Bryant a laissé entrevoir un grand talent en se créant ses propres tirs face pourtant à Sprewell et Payton. En face, toute l'équipe des Raptors a bien joué, chaque joueur ayant son quart d'heure de gloire.
On notera également le dernier match de la série ou Duncan s'est rebellé en livrant une performance titanesque ( 38pts 20rebs ) face à un Kemp non moins impressionant ( 26pts 23rebs 7pds 6blk ).


Score final : Raptors 4 - 1 Celtics

Rocky Garces : 17ppg, 14.5rpg, 5.6blk et une énorme défense sur Duncan
Shawn Kemp : 26ppg, 16rpg, 5apg, 3blk
Rik Smits : 14ppg, 10rpg, 2.5blk, 1.3to en 28'
Latrell Sprewell : 22ppg, 1.6stl, 1.6to
Gary Payton : 15.5ppg, 11apg, 5rpg, 2.4spg, 1.4to et une énorme défense sur Strickland
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MessageSujet: Re: Toronto Raptors   Toronto Raptors EmptyMer 2 Juil - 19:03



CHAMPIONS !


Les Raptors ont réalisé le doublé !
Cet exploit n'a jamais été réalisé dans l'histoire de la ligue. Les Mavs de l'époque Richmond/Hornacek/Benjamin/Ellis l'ont frôlé tout comme les Pacers de Stockton et Magic, mais c'est bien les Raptors qui finalement parviennent à réaliser cette performance.
Dedz aurait aimé affronter une nouvelle fois les Lakers de Los Angeles, mais la double P n'a pas été possible étant donné que les jaunes et pourpres ont craqué lors du game 7 des finales de conférence en se faisant éclater par les swingmen de l'Utah.

Cette finale 1999 était donc inédite, et avait pour caractéristique notamment de voir s'affronter les deux plus beaux jeux de passes de l'histoire de la ligue ainsi que les deux meilleurs powers forwards de leur temps : Shawn Kemp et Chris Webber.




Game 1 : Toronto 95-81 Utah


Toronto Raptors Quicken-Loans-Arena-Cavs-Intro



Début des finales dans l'antre imprenable des Raptors.
Les rotations-type sont proposées par chacune des équipes.
Toronto donne le ton en limitant les Jazz à 12pts lors du premier quart temps. Certains tendent à oublier que non content d'avoir l'attaque la plus prolifique de la ligue, les Raptors possèdent une des meilleures défenses !
Webber (15pts à 4/18) se heurte à un Shawn Kemp efficace bien que limité par les fautes (15pts à 7/11 en 24') et à un Rik Smits magistral en sortie de banc (12pts 11reb 4blk). Sprewell (22pts 6pds) fait subir le même traitement à Jamal Mashburn (15pts à 6/21).
Le jeu des Jazz est complétement bloqué, et malgré un Stoudamire (21pts) très motivé face à Payton, ils ne parviennent à aucun moment à réellement dominer leur adversaire. Seulement 14 assists pour les Jazz (et 33% aux tirs) contre 31 pour les Raptors qui déroulent, bien menés par un Rocky Garces qui montre qu'il n'a pas été élu MVP des Finals pour rien : 24pts 17rbs 9blks.






Game 2 : Toronto 77-84 Utah



Les Jazz l'ont compris, sans défense on ne gagne pas de titre.
Le coach mormon fait resserrer la défense, mais cela n’empêche pas les Raptors de mener de 4pts à la mi-temps grâce notamment à la maladresse offensive des Jazz (19 to au final) dont profite allégrement Derrick Mckey (7 steals).
Stoudamire occupé à cadenasser Payton, Mashburn très mal en point face à Mckey, c'est Chris Webber (31pts à 14/22 en 26') et Eddie Jones (25pts à 11/17) qui sonnent la révolte des leurs. Malgré un Rocky Garces toujours intraitable (24pts 15rebs 5blk) c'est cette défense acharnée et ce coup de chaud offensif qui permet aux Jazz de prendre un match dans la citadelle Canadienne.






Game 3 : Utah 88-99 Toronto



A Salk Lake City, les Jazz sont tout aussi redoutable que les Raptors au Canada. Voilà l'occasion pour eux de prendre les devants dans cette finale.
Hélas pour eux, Kemp (24pts 18rebs 4blk) a décidé de s'occuper personellement du cas Webber (8pts 8rebs à 3/10). Face à une telle domination de leur franchise player, les Jazz sont bien incapables de se rebeller, d'autant plus que le lieutenant Mashburn (18pts à 5/15) est toujours admirablement maitrisé par Derrick Mckey (12pts à 4/5).
Les Jazz baffouillent leur basket, laissant 22 turnovers à la défense aggressive des Raptors, contre seulement 9 pour ces derniers. Chaque Raptor exécute une belle prestation et tous se sentent impliqués, Winston Garland (2pts 5pds en 11') le point guard backup allant même de sa petite sortie.





Game 4 : Utah 111-93 Toronto



Le match le plus important des finales. Une défaite, et c'est le titre qui s'éloigne ; une victoire, et tout revient à zero.
Les joueurs de B. avaient pour mission de ne plus décevoir leur public, pour cela ils leurs devaient de pratiquer leur basket fluide qui a toujours fait leur charme.
Dedz de son côté avait opté pour une modification tactique afin de surprendre et d'achever l'adversaire. Replacer Kemp en SF et lâcher le Hollandais fou Rik Smits si friands des rencontres charnières. Force est de constater que ce fut un echec puisque Kemp (20pts 7rebs 7to) a été surpris par la vivacité du héros d'un soir Eddie Jones (24pts 8pds 7rebs 4stl à 8/12). Garces (14pts 8rebs 4fts en 28') censé tenir Webber (25pts 12rebs 4pds) aussi bien si ce n'est mieux que Kemp ne l'avait fait, à lui aussi subi un échec cuisant.
Chaque joueur du Jazz met sa main à la patte et permettent de faire totalement dérouté les Raptors pourtant habituellement si organisés. 19 turnovers pour les Raptors, un record.
Les Jazz l'emportent de la plus belle des manières et relancent la série, avec encore un match à jouer à domicile !



Toronto Raptors 2510829_orig
Eddie Jones porte les Jazz sur ses épaules





Game 5 : Utah 80-99 Toronto



Le coach des Raptors choisit, comme l'année dernière, de ne pas porter trop de crédit à ce revers et de persévérer avec la même technique. Les matchups sont trop favorables sur le papier pour essuyer par deux fois un échec.
C'est en effet le cas. A l'image d'un Latrell Sprewell (13pts à 6/11) prolongeant le calvaire de Mashburn (15pts à 7/19), les Raptors mettent la pression sur chacun des joueurs mormons.
Tout les joueurs adverses tirent en dessous des 45%, sauf Eddie Jones (18pts 9rebs 6stl à 7/14) qui porte encore une fois son équipe, tant bien que mal.
En face, Payton (13pds) joue le maestro d'une attaque bien décidée à ne rien lâcher sous les panneaux. Comme l'an dernier contre les Lakers, c'est le secteur intérieur qui sonne la charge canadienne. Garces (20pts 17rebs 5blks) et Smits (20pts 17rebs 3blk 0to) dominent Webber (16pts 7rebs en 28') et Jepsen (7pts 10rebs à 3/11). Kemp bien qu'évoluant à l'aile vient apporter son poids à l'offensive avec 26pts et 9 rebonds.
64 rebonds à 50, 37% aux tirs pour le Jazz : piétinés, les hommes de l'Utah sont désormais dos au mur.





Game 6 : Toronto 107-102 Utah



Retour à la Dedz Arena pour ce match décisif.
Les Raptors veulent en finir une fois pour toute. Pour cela, Dedz choisi de conserver la même tactique. Les Jazz eux ont semblé vouloir accentuer le pressing afin de forcer les porteurs de ballons à la faute. Mal leur en a pris, puisque c'est justement leurs défenseurs qui ont été poussés à la faute. Eddie Jones ( 4 fts, 23min ) et Jepsen (4fts, 24min) se retrouvent très rapidement en foul trouble, ce qui laisse le champ libre à Kemp (20pts 9rebs) et Rik Smits ( 27pts 14rebs 4 blk ) encore une fois héroïque en finales NBA.
Malgré ce qui semblait être une ultime poussée de Mitch Richmond (15pts en sortie de banc), jamais les Jazz n'ont pu réellement prendre l'ascendant malgré une bonne adresse générale ( 51.7%) à cause justement des failles défensives et des bonnes prestations de chacun des joueurs canadiens.
















Voici les statistiques des joueurs phares de cette série :


Gary Payton : 10ppg, 10apg, 2spg, 1.8to, à 43%
Damon Stoudamire : 14.8ppg, 8.3apg, 1.5spg, 2.9to à 50%


Latrell Sprewell : 15ppg, 5rpg, 4apg, 3spg, 2to à 40%
Eddie Jones : 18ppg, 6.3rpg, 4spg, 1tp à 56%


Derrick Mckey : 9.3ppg, 4.6rpg, 2spg, 1to en 26'
Jamal Mashburn : 16.5ppg, 3apg, 3.5to à 39%
Jamal Mashburn lors de ses 3 confrontations directes avec Mckey : 15ppg à 33%


Rocky Garces : 18ppg, 13.6rpg, 4.1blk, 2to à 50%
Les Jepsen : 5.6ppg, 8.8rpg, 3.3blk, 2to à 27,9%


Shawn Kemp : 20ppg, 11.5rpg, 2blk
Chris Webber : 20ppg, 9.5rpg, 3blk
Shawn Kemp lors de ses 3 confrontations directes avec Webber : 18.6ppg, 14.6rpg, 3blk à 43%
Chris Webber lors de ses 3 confrontations directes avec Kemp : 18ppg, 9rpg à 42%







Cette victoire vient donc parachever une excellente saison sur le plan collectif.
Cette victoire est d'ailleurs parfaite pour illustrer la réussite collective puisque, bien que Shawn Kemp soit nommé MVP des Finals, les Raptors ont eu besoin des talents de tout les joueurs pour remporter le premier doublé de l'histoire Abn. L'excellente défense de Derrick Mckey sur le lieutenant de C-Webb, les sorties héroiques de Rik Smits, la régularité de Rocky Garces, le sang froid de Payton, la fougue parfois mal maitrisée de Sprewell, ainsi que les courtes et intenses séquences de Garland ou Danilovic ont été absolument nécessaires à notre succès.





A l'année prochaine ?








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MessageSujet: Re: Toronto Raptors   Toronto Raptors EmptyMer 2 Juil - 19:18

cheers 
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MessageSujet: Re: Toronto Raptors   Toronto Raptors EmptyMer 2 Juil - 19:23

T'as le champ libre cette année B. ! Pour moi à l'Est en revanche ça va être beaucoup plus dur...
Le "à l'année prochaine" marqué d'un point d'interrogation prends ici tout son sens !
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MessageSujet: Re: Toronto Raptors   Toronto Raptors EmptyMer 2 Juil - 20:58

Pour toi ça va vraiment etre dur dans 2 ou 3 saisons. Pour l'instant ton équipe est encore loin devant toutes les autres.
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MessageSujet: Re: Toronto Raptors   Toronto Raptors EmptySam 19 Juil - 18:14

SAISON 99-00



Des débuts mitigés




Au quart de la saison, les Raptors pointent en 1ere position de la ligue avec un bilan de 19W-3L, soit 86% de victoire.
Le bilan statistique a beau être flatteur, le staff des Raptors n'est pas véritablement satisfait du rendement de l'équipe.

Suite à ces déclarations, les fans et la presse se sont demandés quel était le problème.
Les défaites ont-elles été concédées face à des équipes jouant le titre ? Non.
Néanmoins, le seul match véritablement important s'est déroulé contre Boston et a été gagné de 1 point après prolongation lors d'un match épique ou les Celtics ont gobés 74 rebonds. Mais ce match était contre l'ancienne version des Celtics, c'est à dire avec Jermaine O'Neal en lieu et place de Laphonso Ellis.
De quoi s'inquiéter à ce point ?
Pas forcément.



Ce qui inquiète l'équipe dirigeante des Raptors est plutôt le jeu offensif moins diversifié proposé par ces derniers.
En effet, après 22 matchs de saison les statistiques nous montrent que l'apport en scoring repose cette saison sur 3 joueurs en particulier, contrairement à la saison passé ou 5 joueurs scoraient 10 points ou plus.
Shawn Kemp (28.5ppg), Latrell Sprewell (24ppg) et Rocky Garces (18.6ppg) sont de très loin les meilleurs scoreurs suivis comme d'habitude, mais de loin, par Rik Smits (12ppg en 25').
2 matchs illustrent parfaitement cette répartition inégale de l'apport offensif :




Trailblazers 82-130 Raptors


http://abnsim.net84.net/boxes/13-5.html


Dans cette orgie offensive doublée d'un massacre défensif, les Raptors ont tiré à 64% permettant ainsi de totaliser 42 assists.
Plus précisement, ce sont plûtot 2 joueurs qui ont tiré à un pourcentage hallucinant.
Kemp a planté 41pts accompagné de 11rebs à 19/26.
Sprewell a planté 42pts accompagné de 9pds et 8rbs à 18/26.
Le troisième meilleur scoreur, Rocky Garces, n'atteint que 15pts.
Néanmoins, même si les tirs ont été mal répartis, on ne peut nier que l'équipe a très bien agi collectivement :
Garces y va de son triple double avec 10pds, Sprewell frôle le triple double, et Payton est à 1 rebond tu triple double.





Lakers 102-130 Raptors


http://abnsim.net84.net/boxes/25-7.html


Même cas de figure dans ce match.
Seul Kemp (34pts) et Sprewell (33pts) sont au dessus de 20 points.
Néanmoins, ici encore Kemp est à 1pds et Garland à 1rebond du triple double.






Ces exemples illustrent l'inégalité de répartition des tirs, et donc la dépendance envers 3 ou 4 joueurs en matière de scoring. C'est une donnée qui peut être très importante -et néfaste- dans une série de playoffs.






Collectivement les Raptors ne sont plus, pour la première fois de l'ère Payton/Spree/Kemp, la meilleure attaque de la ligue. Toujours leader en terme de passes décisives certes, mais le plus haut nombre de ppg inscrit est déténu par...les Celtics, nos rivaux directs.
Le nombre de turnovers est toujours le plus faible de la ligue, mais avec 13 par match le staff est mécontent. D'autant plus que pas loin derrière figure...les Celtics.
Cependant, les Raptors sont la meilleure défense de la ligue avec 88ppg encaissés à 39.6%.





Autre petit soucis, c'est la présence d'Eric Riley au poste de pivot titulaire.
L'an passé, figurait à la même position le besogneux Andrew Lang. Shootant à un faible %, il était cependant un rebondeur solide au physique imposant, doublé d'un défenseur sur l'homme très féroce.
Hélas, Lang a préféré signer chez les Knicks lors de l'intersaison, ce qui a obligé l'équipe dirigeante à se rabattre sur Eric Riley.
Avec 8.7rpg et 2.1blk, Riley ne démérite pas. Cependant, son nombre de turnovers est trop haut (1.3) et il s'avère parfois bien incapable de maintenir son adversaire direct sous un faible pourcentage aux tirs.
Qui aurait pu croire que le départ d'Andrew Lang déséquilibrerai ainsi l'alchimie des Raptors ?




Dernier point et non des moindres, la face de la ligue a changé.
Les Celtics se sont construit une armada, bien décidé à se venger du 4-1 encaissé en finales de conférence.
Les Hornets ont eu aussi également une équipe très complète et dorénavant une des meilleures de la ligue.
Les Pacers reviennent forts, bien menés par un Hawkins transcendé par l'idée de parachever l'écriture de sa légende.




Les Raptors vont devoir s'adapter mais la tâche n'est pas facile.
Les finances jusque là bien gérées sont désormais une entrave. Les salaires exponentiels et mal équilibrées ( énormes salaires ou minuscule salaires ) met des bâtons dans les roues des dirigeant à chaque fois qu'il s'agit de concocter un trade.
Il se murmure que les Raptors chercheraient à se renforcer au poste de pivot. Mais encore faut il, qu'en plus d'une gestion salariale intelligente, l'opportunité se présente.
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MessageSujet: Re: Toronto Raptors   Toronto Raptors EmptyDim 20 Juil - 18:37

Tu te cherches un peu des problèmes la ou il n'y en a pas. Tu domines largement la ligue cette saison encore. Ton seul vrai probleme et la resignature de Payton a la prochaine FA.
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Dedz

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MessageSujet: Re: Toronto Raptors   Toronto Raptors EmptyDim 20 Juil - 22:46

Oui et non.
Oui je cherche le problème comme une fouine qui veut absolument en trouver un.
Mais non car cela dit, que Riley laisse les SHAWN BRADLEY et autres STANLEY ROBERTS shooter à 50% m'emmerde franchement ! Je préférerai qu'il fasse moins de block mais + de défense réelle.
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Dedz

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MessageSujet: Re: Toronto Raptors   Toronto Raptors EmptyJeu 24 Juil - 22:42

Welcome back, Randy !





Le cerveau du manager des Raptors a chauffé ces derniers jours.
Dedz se battait avec une équation de plus complexes et des plus vicieuses.


En vue de la prochaine intersaison et de la ressignature du MVP en titre Gary Payton, l'organisation canadienne se devait obligatoirement de libérer de la masse salariale.
Se séparer du 1st pick 2000 était une option valable bien qu'à l'effet moindre que de se séparer d'un contrat. Mais ces contrats non expirant se comptent sur les doigts d'une main : Rocky Garces, Rik Smits, Shawn Kemp, Latrell Sprewell.
Si l'option numéro 2 était choisi, c'est le hollandais volant Rik Smits qui aurait été chargé de faire ses valises.
Mais Dedz devait également jongler avec l'obligation de rester compétitif, et pire, d'améliorer l'effectif afin de jouer le titre. Les Celtics ont gagné en puissance et ni les fans ni les gm n'étaient confiant vis à vis d'une confrontation avec l'équipe de Boston.

Tout le staff canadien a donc concentré son attention sur cette double tâche : une opération qui permettrait une optimisation financière doublée dans le même temps d'un progrès basketballistique. Réaliser telle performance, cela s'appel du management. C'est là qu'on reconnait le talent de gestion.
Outre l'intelligence qu'une telle manœuvre nécessite, il faut aussi que la conjoncture le permette. Des équipes ouvertes au deal, des salaires de joueurs correspondants, des profils de joueurs pertinents,...Tout ceci dans un mouchoire de poche en matière financière, le HC obligeant les Raptors à recevoir moins qu'ils n'envoient, et les 12 joueurs obligeant à ne pas céder plus de joueurs qu'ils n'en reçoivent.


Cette opération éminemment complexe ne laissait qu'une et unique porte ouverte, et ce dans la ligue toute entière : les New Jersey Nets.
L'idée était de recevoir Erik Mobley, Elden Campbell et Rex Walters en l'échange de Rik Smits.
Rex Walters était la pièce indispensable : avec son salaire expirant, il aurait assuré sans aucun doute possible la ressignature de Gary Payton.
Erik Mobley, défenseur sur l'homme très rugueux, joueur sans déchet offensif et sans grand esprit d'initiative offensive, correspondait totalement aux besoins des Raptors.
Elden Campbell quant à lui était l'énigme de ce deal. Campbell a deja gagné un titre avec les Raptors mais il n'a pas beaucoup joué lors des playoffs. La faute à un % à l'époque désastreux. Malgré ses bonnes capacités objectives, Campbell reste cette année ce type de joueur : un arroseur.
Ce deal bien qu'intelligent financièrement, aurait il amélioré l'équipe ?
Erik Mobley aurait très certainement rempli le rôle tenu par Andrew Lang l'année dernière et qu'a tenté de remplir Eric Riley cette année.
Mais Campbell aurait-il pu faire du Rik Smits ?
La perte de Rik Smits, le facteur X lorsque les leaders sont à plat, le vrai MVP des deux dernières finales NBA, allait-elle être préjudiciable aux Raptors ?




Nous ne le saurons jamais.




Car finalement, les Raptors ont opté pour une autre option.
Il a été jugé impossible de procéder à une manœuvre parfaite.

Cette autre option met légèrement de côté l'aspect financier de l'opération.
En effet, en envoyant le 1er tour de draft 2000 aux Blazers de Portland (accompagné de cash), les Raptors assainissent certes les finances, mais pas assez pour s'assurer obligatoirement la ressignature de Payton.
Dans un deuxième temps, les Raptors envoient aux Magic d'Orlando Haywood Workmann, définitivement moins intense que Winston Garland, ainsi que deux 1er tour de draft ( 2002 et 2004 ) contre Randy White le meilleur joueur à 1M disponible, c'est à dire le meilleur joueur que nous puissions obtenir en vertu des règles du HC.
Cette opération permet donc un saut qualitatif en matière de talent, White venant s'ajouter "contre rien" à l'effectif initial.





Toronto Raptors 250px-Randy_white



Randy White, 31ans, est bien connu par la maison Raptors.
Il y a passé 3 ans, entre 1990 et 1993. Avec une moyenne d'approximativement 10ppg 7rpg 1blk 1stl 1to en 25' lors de sa carrière canadienne, il constituait un backup intérieur très solide. Il a d'ailleurs été élu 6th man de l'année lors de la saison 1990.
S'en est suivi des saisons aux Hornets et au Heat, où il a produit de bonnes statistiques en étant très propre offensivement malgré un % suspicieux lorsqu'il était responsabilisé.
Les Hornets l'ont ensuite laissé filé pour des raisons financières, et il a signé pour le minimum vétéran aux Magic d'Orlando.
White pourra clairement apporter en tant que backup à l'intérieur, mais également au poste de small forward. Sa présence, bien plus interessante que celle d'Eric Riley, permettra à l'équipe d'aligner differentes rotations totalement différents lors des stratégiques séries de playoffs.





Le revers de la médaille de cet apport sur le très court terme est le sacrifice de notre avenir.
On se souviendra que les Raptors avaient dèjà cédés aux Clippers leur 1st 2003 pour faire venir Joe Dumars il y a 2ans. Le risque valait le coup puisque l'opération fut un succès.
Ici, nous perdons le 1st 2002 qui ne nous inquiète pas même si Payton décide de s'en aller.
Mais nous perdons également le 1st 2004. La draft 2004 se déroulera dans 4ans. D'ici là, les cadres seront vieux, certains seront même peut être partis. Outre cette hypothétique chute, la non possession de ces nombreux picks entravera totalement notre liberté de mouvement. La reconstruction véritable ne sera pas possible et les manœuvres restreintes.


Prions pour que cela vaille le coup.
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MessageSujet: Re: Toronto Raptors   Toronto Raptors EmptyJeu 24 Juil - 22:56

le truc c'est que ça ne t'assure toujours pas la ressignature de Payton si un GM veux y mettre le prix, genre un max sur une saison comparé à ton contrat donnerait l'avantage à l'autre équipe car on sait que le log privilégie la première année de contrat (même si baud dit le contraire Very Happy ) bon aprés si tu donne le max que tu peux sur 6 ans c'est autre chose mais à terme tu n'aura vraiment que 4 gars sous contrat et il le mérite clairement pas...

au final tu lâche 3 1st pick et 1000 $ (anecdotiques) pour white 2/3 d'une saison franchement je trouve le sacrifice un peu gros car c'est pas white qui te fera gagner le titre, tu avait déjà tout autant de chance de le gagner sans lui, donc cet ajout couteux et un plus inutile

Autant certains de tes derniers deal m'ont parus censés, autant celui la me laisse perplexe ... un moment de folie ou une crainte infondée mais vu ta situation j'aurais gardé les picks ou m'en serait servi autrement qu'en faisant 3 picks pour un seul gars fa irresignable
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Dedz

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MessageSujet: Re: Toronto Raptors   Toronto Raptors EmptyJeu 24 Juil - 23:07

Oui j'explique que seul le moove avec les Nets m'assurait à 100% la ressign de payton.
Mais ce moove m'aurait -peut être!- rendu moins compétitif.
Ce constat fait, je ne pouvais que me retrouver en position moyenne pour Payton (juste dealer mon pick aux blazers)
Mais quitte à perdre Payton à la fin de la saison, autant mettre le + de chance de mon côté pour gagner le titre tant qu'il est là, non ?
White est vraiment bon, et m'apportera bien + que Riley. Les Celtics m'ont battu, leur secteur intérieur est dense. White est un gros + car il sait jouer sur 3 postes et il me permet de mettre Smits titu quand Kemp est décalé SF. Cela change totalement mon équipe, indépendemment de l'apport de White en matière statistique.

Après, je considère que j'ai lâché qu'un 1st. Le 04, qui peut être bien placé en effet.
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