En avant pour 8 des 15 équipes de cette conférence Est !
Toronto RAPTORS
Raptors are back ! Après quelques années de disette suite au départ de Dedz et un management instable et en dilettante, le bien nommé Seb Air Canada a entrepris de remettre les Raptors en haut de l'affiche. L'ambition était déjà affichée l'an passé suite à l'acquisition de Dwight Howard contre des jeunes pousses, et c'est cette fois ci Blake Griffin qui vient parachever le processus de construction.
Quand bien même la présaison ne serait pas un indicateur fiable de la valeur d'une équipe, une analyse objective de l'équipe permet d'avancer que les Raptors se positionnent en potentiel top 4 de la conférence. La raquette Howard/Griffin est très complémentaire, tandis que le jeune Booker montre déjà qu'il fait partie de tous meilleurs à son poste. A leurs côtés, le soldat Deng et le floor general Mike Conley, rien que ça. Le banc reste toutefois léger malgré la grande experience d'Harris et d'Humphries. L'autre bémol, et certainement le plus important, est qu'en l'état les Raptors ne semblent pas avoir de quoi assurer la ressignature de Griffin et de Booker cet été. On s'attend donc à des trades du côté de Toronto, mouvements qui devront être bien pensés : se faire de la place sous le HC tout en n'abimant pas le statut de contender de cette belle équipe !
Philadelphie SIXERS
Déjà candidats sérieux au titre l'an passé, les Sixers souffraient néanmoins d'une rotation extrêmement serrés du fait des contrats mirobolants de leurs stars. L'objectif de l'intersaison pour le manager était donc de résoudre à ce problème de profondeur tout en n'altérant par le statut de l'équipe. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est chose faite !
Le beaucoup trop cher backup McCollum a été bazardé contre le sous-payé Nurkic, tandis que Derozan qui avait grandement déçu lors des PO a été échangé contre un des meilleurs meneurs de la ligue, Chris Paul. Ajoutez à cela une free agency très bien menée (ressignature de Mozgov, signature de Livingston et Turner, et vous avez là les ingrédients pour passer de top 4 à potentiel top 1. Ce même Turner est cependant peut-être la faille de l'équipe, mais est-ce bien grave quand ses comparses à l'aile se nomment Kevin Durant et Chris Paul ? Dans la ligue, cette équipe de vieux briscards (hormis le jeune Nurkic) est quoi qu'il en soit perçue comme extrêmement compétitive!
Indiana PACERS
Historiquement, les Pacers ont toujours joui d'un bon collectif. Ces dernières années, l'esprit d'équipe était toujours au rendez-vous mais la raquette présentait de bien trop grandes failles en défense et surtout aux rebonds pour esperer dominer une série de PO.
Lors de cette intersaison, les Pacers ont semble-t-il remedié à cette problématique en accueillant le monstre physique Greg Oden. Bien qu'en proie au foul trouble l'empêchant de passer un grand nombre de minutes sur le terrain, Oden reste toutefois un énorme saut qualitatif comparé au vieillissan Tyson Chandler. Autour de la nouvelle connexion Lowry-Oden gravite toujours le même collectif rôdé de roles players avec Favors, Gallinari, et Jrue Holiday qui est on le sait bien plus qu'un simple titulaire. De plus, le jeune Bogdan Bogdanovic a cet été confirmé le bien que l'on pense de lui en s'affirmant potentiellement comme le meilleur 6th man triple poste de la ligue le tout à un salaire défiant toute concurence. Son génie balle en main devrait faire le plus grand bien aux Pacers, qui avec le nouvel ajout de la présence Oden et le "nouvel" ajout du génie de Bogdan, devraient cette fois ci encore assurer une place en PO sans accroches.
Washington WIZARDS
L'an passé, les Wizards ont réussi l'exploit de jouer le 1st pick malgré la présence en leur rang du all star Anthony Davis. Il faut dire qu'il était bien mal entouré, ce qui n'est plus le cas cette saison suite à la draft du pétard ambulant Trae Young et à des recrutements multiples.
Cependant, ces recrutements semblent attester d'une hésitation de la part du staff. Profiter de la présence de Davis pour jouer la gagne et ainsi maximiser leur chance de signer un FA ? Ou perserver dans la démarche du 1st pick afin d'ajouter un troisième joueur au duo Davis-Young ? Les Wizards semblent osciller entre ces deux stratégies, en témoignent les aller et venues d'un joueur comme Derozan, pour au final être retradé contre des prospects Zubac et Carter.
Quoi qu'il en soit, l'équipe est complète, jeune, mais trop limitée pour esperer passer un tour et trop forte pour esperer un premier choix de draft. Problème de riche me direz vous, quand on sait qu'ils disposeront d'une grosse enveloppe à la prochaine free agency tout en bénéficiant du pick 2020 des grizzlies sur lequel ils espèrent bien capitaliser.
New Jersey NETS
L'inertie des Nets se retranscrit jusqu'à leur compte en banque : ils détiennent la plus grosse fortune de cash de l'histoire ABN. Peu d'investissements et peu de mouvements pour cette équipe venant de drafter Jaren Jackson Jr en 5éme position de la draft.
Depuis quelques années le temps est à la reconstruction, que ce soit par le biais de tours de draft (Mitchel, Jackson Jr, Michael Porter Jr) ou de progression en interne de jeunes prospects (Smart, Oubre, Otto Porter). Cependant, l'inertie est telle que les briscards qui seraient utiles à toute équipe jouant le titre ne sont pas tradés. Ainsi, Eddy Curry croupi, de la même manière que Nate Robinson ou que de la très incohérente acquisition Nando De Colo. Ils perdent peu à peu de la valeur, empechant les Nets d'en tirer quelconque gain. La bonne nouvelle, c'est qu'ils ne sont pas assez forts pour empecher l'équipe de jouer la lottery qui leur permettra l'an prochain d'ajouter un autre jeune à leur équipe et d'ainsi devenir une équipe à même de monter dans la hierarchie.
Chicago BULLS
Les années se suivent et se ressemblent pour Chicago. Une équipe interessante qui ne demanderait qu'un petit ajout afin de devenir très interessante, mais ce dernier ne vient pas du fait d'une configuration salariale compliquée doublée sans doute du manque d'opportunité dans la ligue.
Au final, Stoudemire reste fidèle aux Bulls, épaulé par Josh Smith et DeAndré Jordan, pesant à eux trois 62 millions de dollars. Il est par conséquent difficile pour Chicago d'etoffer l'effectif, même si les recentes acquisition de Mitchel Robinson ou de Mario Chalmers sont dignes d'interet. Quoi qu'il en soit, l'âge des cadres fait qu'il s'agit d'une des dernières danses de l'équipe. Pourront ils faire en sorte qu'elle ne tombe pas dans le ventre mou de la ligue ou autrement dit dans l'oubli ?
Charlotte HORNETS
Cet été, les finalistes de conférence ont procédé à de nombreux ajustements. L'objectif semblait être d'etoffer l'effectif, le starting five monopolisant la masse salariale.
Gasol et Klay ont donc été évacués au profit de joueurs tels que Beal, Markanen ou Batum. Un affaiblissement sur le papier donc, au profit d'une plus grande profondeur de banc et d'un avenir moins terne. L'équipe reste toutefois extrêmement compétitive puisqu'en Wall, Hayward et Bynum, ils disposent d'un des meilleur trio de la ligue. Suffisant pour que "slamertume" puisse cette fois ci atteindre la finale ABN ?
Detroit PISTONS
Le rebuild suit son cours à Detroit, et de forte belle manière.
Autour du duo Collins/Alexander, les Pistons disposent de monnaies d'échanges interessantes (Middleton, Gay, Reddick, Covington) qui pourraient être redealer avec d'entourer de jeunes espoirs leur duo du futur. A l'inverse, ils pourraient aussi choisir de conserver le groupe afin de faire une saison assez bonne pour pouvoir être en mesure de constituer une équipe attractive lors de la prochaine free agency. Les possibilités sont donc nombreuses pour cette équipe en reconstruction qui dispose non seulement de leurs deux pilliers, mais aussi de nombreuses possibilités afin d'orienter comme bon leur semble la voie que prendra leur reconstruction.