Les Boston Celtics ou l'art de faire avec ce qu'on a
Le gm des Boston Celtics, buck, s'attache beaucoup à ses joueurs. Du moins, c'est ce qu'il dit.
N'est-ce pas plutôt la peur d'échanger un joueur et d'avoir moins bien, de bouleverser une alchimie et de perdre davantage
Depuis le vieillissement de Benjamin et surtout le départ à la retraite de Strickland, buck s'acharnait à composer avec un effectif présent déséquilibré. Et il faut l'avouer cela se faisait avec plus ou moins de réussite.
Le deal Dirk + Knight vs Duncan vient répondre à un besoin criant au poste de meneur et ainsi ré équilibrer l'effectif.
S'en est finit de voir un Kobe malheureux, consigné à devoir partager et distribuer la gonfle.
Ellis devient alors le dernier joueur à devoir assumer un poste qu'il n'est pas le sien. C'est un intérieur certes, mais il n'a pas la puissance d'un pivot. Et Benjamin, cramé, ne peut plus assumer ce rôle.
Le 5 majeur est toutefois costaud :
Knight - Bryant - Walker - Nowitzki - EllisIl permet aux celtics après un départ difficile de faire un retour en force dans le top 4 à l'Est.
Mais les back up sont faiblards pour un prétendant au titre :Brent "presque pas du tout triple double"
Barry au relais sur les postes 1 et 2 est vraiment très léger.
Sean Elliot est faible également sur le poste 3.
Et
Benoît Benjamin à l'intérieur peine à suivre le rythme, certainement sa dernière saison, lui qui a connu la gloire aux Mavs.
Il manque finalement au moins un fort 6e homme.
L'effectif est taillé pour réussir une bonne saison régulière mais ça semble un peu juste pour aller chercher un titre. Cela échappe depuis toujours aux Celtics, pourtant pressentis il y a quelques saisons pour régner sur la ligue.
La patience de buck que d'autres peuvent appeler de l'immobilisme est peut-être la raison de l'échec jusqu'à présent.