Philadelphie 76ers

La franchise des 76ers est celle qui va faire battre le cœur des habitants de la ville de l’amour fraternel. Et toutes les news et indiscrétions vous seront livrées par votre serviteur du Philadelphia Inquirer.




Donc les 76ers ont vu le jour après la refonte de la ligue ABN et c’est l’historique GM du Jazz, b. qui a posé ses valises en Pennsylvanie avec pour objectif clair du propriétaire : faire de Phily une place centrale de la ligue.

Tout a débuté par la loterie de la fantasy Draft où les 76ers ont hérité du troisième choix. Une aubaine….ou une contrainte ?

Une aubaine car la possibilité de sélectionner une jeune star de la ligue ou une contrainte car cette jeune star ne sera pas ready donc quelques années à végéter.

Fidèl (c’est son côté cuba libré qui nous l’a fait écrire ainsi) à la lui-même le GM a drafté lors du premier tour, un meneur au profil défensif. D’ailleurs il n’a quasiment que pické des joueurs au profil défensif, en la personne de John Stockton aka « Le Comptable de Gonzaga ». Puis au second tour le robuste ailier de Longwood College, lui aussi au profil défensif Jerom Kersey. Et au troisième tour, la selection fut protée sur Herbert Williams, le pivot formé à Ohio Stat. Lui aussi très bon défenseur.

Avec ces trois premiers tours il est clair que la franchise se construits pour les années à venir autour d’un noyau jeune et défensif.

Puis les autres tours voient arriver des profils légèrement différents, vétérans, scoreurs…
Alors quoi attendre de cette équipe où jeunes et vétérans se côtoient, où l’axe est clairement mis sur la défense et où le meilleur shooteur à 3 point s’appelle Rodney….il est chauffeur du bus.

La pré saison fut très belle avec une équipe dominante ce qui laissait présager une belle saison avec des playoffs et peut être même la possibilité dépasser un tour ou deux.

Puis la réalité de la saison régulière est venue chambouler les certitudes du staff philadelphien.

En effet après trois vagues, les lacunes aux rebonds, à trois points, dans la gestion de la balle et dans la capacité à marquer des points, semblent trop importante pour envisager d’accrocher la post saison où tout du moins de pouvoir y jouer de façon sérieuse.

C’est donc une saison dans le ventre mou qui se dessine et le ventre mou cela ne fait rêver personne et encore moins les fans de Phily qui, on le saitr, sont des plus hadcore du pays.

Alors quoi ? Faut-il joueur la draft et tanker sans vergogne cette saison ? Où faut-il essayer de faire All In et hypothéquer l’avenir de la franchise ?

Les quelques rumeurs des Insiders laisser penser que le GM avait pris la première possibilité comme ligne directrice. Certaines sources indiquaient qu’herb Williams étaient sur block.




Mais après avoir rencontré le GM au mythique restaurant P-A-R-C de Phily, il s’avère que l’équipe a, pour éclairer au mieux sa réflexion, testé la valeur marchande de Williams. Et les retours ne correspondaient pas à ce que le staff pense du pivot.

Donc la franchise part biens sur un projet sur plusieurs années, axé autour du trio Stockton, Kersey, Williams, et va donc laisser le temps à ces jeunes joueurs de se développer en toute quiétude. Mais cela ne veut pas dire que l’équipe ava tanker tous les ans, non car le noyau est déjà là. Maintenant le GM va tenter de la compléter avec des vétérans présents aux rebonds, à trois points et dans la gestion de la balle.

Philadelphie, la sixième plus grande ville par habitants des Etats-Unis d’Amérique. 1 million 688 000 âmes peuplent la ville en cette fin d’année 1985.

Capitale de la Pennsylvanie, celle ville chargée d’histoire, fondée en 1682 en bordure du fleuve Delaware, qui fut Capitale des Etat-Unis d’Amérique par intérim entre 1790 et 1800, est au milieu des année 80 une ville à fuir.

En effet le taux de criminalité est tel qu’il y est plus courant de décéder de façon violente (arme à feu, couteau, over dose et rixe) que d’un cancer… Et les habitants commencent à quitter la ville.

La ville de l’amour fraternel (Philia = amour et Adelphos = frère) est tellement chargée d’histoire que le nom de la franchise « 1776 », souvent réduit à 76ers voir Sixers a été choisi en souvenir de la signature de la Déclaration d’Indépendance des Etats-Unis d’Amérique en Pennsylvanie en … 1776.

Phily est une ville dure, âpre, au climat hostile. Il y fait froid, il pleut beaucoup et où le chômage y est galopant. Ici on travaille dans les industries du fer, de l’armement, de l’automobile, des hydrocarbures et sur les docks. Et depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la crise s’y est installée avec son lot de fléaux : les quartiers proches du centre-ville deviennent des ghettos, la drogue, les drogues courent les coins de rues, la mendicité devient endémique, l’état de santé des habitants se dégrade, le niveau de qualification des résidents se réduits…

Ici on parle fort et grossièrement, ici on mange gras, on aime la bière, le whisky et le Cheesesteack. Ici c’est un peuple d’ouvrier, de cols bleus, de petites mains qui font vivre les mégalopoles de New York et Washington. Ici c’est un mélange d’irlandais, d’Italiens, d’allemands, d’afros, d’asiatiques, d’amish, de latinos. Mais ici on y est vrai et sincère.

Alors quand le propriétaire Bennedict-Jack LeRoymeet (propriétaire d’un groupe minier) a créé la franchise lors de la mise en place de la ligue ABN. Il a décidé que celle-ci devait être à l’image de la ville. De sa ville.
Il faut que les Philadelphiens se sentent représentés par l’équipe, qu’ils puissent s’y identifier. Mais pour cela la franchise n’a pas le droit de se tromper car les fans ne laisseront pas de seconde chance. Et il serait bien que l’équipe gagne vite car ici on accepte l’image de la dureté et de l’âpreté mais pas celle de perdants !

Le propriétaire est donc allé chercher b. GM bien connus des insider basket, qui base son approche du basket-ball sur la défense et le partage du ballon en attaque, pour inculquer une culture de franchise.
Cette culture doit être celle du travail, de la sueur, de la dureté, du développement, de la défense et du collectif.

C’est donc tout logiquement que la GM a drafté John Stockton pour en faire la pierre fondatrice de la franchise et de son histoire. Et de Jerome Kersey et d’Herbert Williams les clefs de voute du projet.
Lors des prochains articles, nous vous présentons ces trois figures de proues de l’équipe.

Aux 76ers, une nouvelle ère commence ou est ce simplement la continuité de celle débutée la saison passée ?
Une chose est sûre, le Gm des 76ers est un homme de challenges et de paris. Et ceux qu’il vient de réaliser sont gros. La perte d’un jeune prometteur, en la personne de Gerald Wilkings, de deux first picks potentiellement bien placés. Tout ça pour récupérer de la place sous la masse salariale afin d’être en capacité de re signer Jerome Kersey, l’intérieur LaSalle Thompson et le shooteur Danny Ainge, afin de de récupérer de la défense, du rebond et de l’adresse à 3 pts.

Alors les questions à se poser sont de savoir si cette saison l’équipe arrivera à se qualifier pour les play offs et dans deux saisons de même.
Mais d’autres questions restent en suspens, savoir si les deux jeunes qui arrivent en fin de contrat auront l’envie de prolonger dans la ville de l’amour fraternel. L’équipe va réussir à marquer des points, car déjà la saison passée on était loin du basket champagne. Le repositionnement de Thompson en poste 4 lui sera-t-il bénéfique. Ainge a-t-il la carrure d’un titulaire. Stockton et Kersey auront-ils assez progressé pour faire des 76ers une place forte de la conférence Est. L’équipe va-t-elle faire mentir les insiders qui la voient difficilement se qualifier en post saison, voir même dixième de la conférence.

Les réponses ne viendront que du terrain et même si après cette première vague positive, le moral des fans et du GM sont au beau fixe, aucunes certitudes n’existent.

Regardons plus en détail le roster et établissons justement les certitudes et les questionnements.

Au poste de pivot : Herb williams sera le titulaire. Il est clairement un bon défenseur et un rebondeur moyen. Mais arrivera-t-il à garder son impact offensif et parviendra-t-il à limiter ses pertes de balles. Assumera-t-il le fait d’être la première option de l’équipe. En rotation nous aurons Ken Bannister, qui a un profil similaire à celui de Pat Cummings, avec quelques années en moins. Il est donc un scoreur opportuniste, un faible rebondeur et un défenseur ridicule. Il aura clairement moins de temps de jeu. Arrivera-t-il à être impactant. Et souhaitera-t-il prolonger. Si oui à quel prix. Lui qui a un greed à 16 mais aucun sentiment de loyauté. Ron Cavenall sera quant à lui la troisième rotation intérieur. Arrivera-t-il a grappiller quelques minutes et sera-t-il un joueur fiable.

Au poste quatre, celui d’ailier fort, LaSalle Thompson réussira-t-il à s’adapter. Ne va-t-il pas marcher sur les pieds de Williams. Va-t-il s’intégrer dans l’équipe et dans le système de Philadelphie. Aura-t-il envie de prolonger aux 76ers, si oui à quel tarif. Coté certitude, il est un énorme défenseur et un gros rebondeur. Pour les rotations nous retrouvons les mêmes que sur le poste de pivot.

Au poste de petit ailier, nous aurons Jerome Kersey en titulaire. Il est un gros défenseur. Mais arrivera-t-il à jouer plus 30 minutes sur le terrain. A-t-il progressé en attaque. Souhaitera-t-il prolonger. En rotation numéro une nous aurons Paul Thompson, qui est un joueur au physique intéressant et puissant. Il semble stagner voire même régresser au niveau défensif. Un repositionnement sur l’aile lui sera-t-il bénéfique. A-t-il la carrure d’un sixième homme. En troisième rotation nous trouvons Walter Davis, c’est clairement un joueur all round. Un joueur surpayé et un vétéran. Assumera-t-il son rôle de cadre du vestiaire et de mentor. Peut-il aussi assurer sur le poste de meneur en rotation.

Pour le poste de second arrière, c’est Danny Ainge qui sera le titulaire. Il a du shoot à trois point. Mais a-t-il les épaules d’un titulaire. Sa relative mauvaise défense ne sera-t-elle pas trop handicapante pour une équipe clairement tournée vers la défense. En rotation il y aura, en premier lieu Walter Davis puis Paul Thompson.

Pour le poste de meneur, nous trouverons John Stockton en titulaire. C’est le leader de l’équipe. Sera-t-il un bon leader. A-t-il assez progressé lors de l’intersaison. Et va-t-il avoir un impact au scoring. Pour le suppléer, nous Kelvin Ransey. C’est un bon meneur gestionnaire. Mais aura-t-il réellement un impact. En troisième rotation, il y a le vétéran Lionel Hollins. Il connait le jeu. Mais n’est-il pas cramé. Et ne va-t-il pas se faire piquer ses minutes par l’all round Davis.

Toutes ces questions trouveront des réponses lors des 11 prochaines vagues.

La moitié de la saison est passée, le All Star Weekend est clôturé. Il est de temps de faire un premier état des lieux de la saison 1986 – 1987.

Nos bien aimés 76ers de Philadelphie affichent un bilan de 27 victoires pour 22 défaites soit 55% avec une plus forte proportion de victoire à domicile 63 % de victoires dans les terres de Pennsylvanie.

L’équipe affiche une attaque à moyenne à 94,8 pts soit la treizième attaque de la ligue. Une attaque somme toute peu flamboyante mais l’équipe joue avec un rythme peu intense car avec deux « grands » comme pièces centrales des systèmes offensifs. Or, faire bouger et courir deux grands cela est plus compliquer que de faire galoper deux arrières ou petits ailiers. Et même si l’équipe oriente son attaque autour des intérieurs, elle est la troisième meilleure équipe aux pourcentages de réussite à 3 pts.
Cette attaque est assez fiable avec 44,9% de réussite au global. Et 4 joueurs à plus de 10 points par match, dont le sixième homme.

Passons à la défense, qui est censée être l’âme de l’équipe. Et en effet l’équipe est la sixième équipe en terme de points encaissés par match avec en moyenne 91 pts.

La répartition du scoring est une bonne chose même s’il serait bon d’avoir un autre joueur du 5 majeur capable de mettre plus de 10 pts par match pour diversifier un peu plus l’attaque et surtout pour assurer un peu plus de points. Les arrivées de Davis et Ainge, ainsi que les progrès de Stockton ont fait le plus grand bien sur la capacité à enfin mettre des paniers de derrière la ligne à 3pts. En effet l’équipe a déjà marquer plus de 3 pts cette saison que sur l’ensemble de la saison passée.

La défense quant à elle n’est réellement une satisfaction. Alors oui l’équipe prend peu de points mais c’est aussi dû à son pace. Et il semblerait qu’il manque encore un gros contreur. Pourtant, l’équipe a fait de vrai progrès aux rebonds et l’ensemble de son roster et surtout de son 5 majeur affiche de très bons ratings défensifs. Oui la défense est efficace mais le GM souhaiterait qu’elle soit étouffante !
Même si le GM n’est pas entièrement satisfait de celle-ci, cela reste quand même l’identité première de l’équipe.

Et si les défenses font gagner les matchs, elles ne font pas vendre des places, c’est donc logique qu’aucun joueur de l’effectif ne se retrouve sélectionné au match des étoiles. Enfin si, mais uniquement du côté du rookie game où Stockton et Kersey ont assuré la représentation de l’équipe de la ville de l’amour fraternel.

Du coté des bilans individuels. En effet Stockton à bien bossé cet été et ses progrès en terme de scoring sont du meilleur effet. C’est toujours un excellent gestionnaire et maintenant il assure plus de 12 pts par match sans jamais être option. Sa défense est encore une fois impressionnante. Seule petite contre-performance : son match avec 10 ballons perdus.

Herb Williams, la première option offensive de l’équipe, a connu un début de saison poussif niveau adresse. Mais comme un bon gros diésel, une fois chaud il est bien plus performant. Il est même plus impactant que la saison passée du côté du rebond. Sa défense est toujours au top et son attaque est toujours de niveau supérieur. Il semble un peu moins de ballons que l’année passée.

A ses cotés la recrue LaSalle Thompson fait un excellent début de saison. Impactant au scoring (plus de 19 pts par match) comme deuxième option avec des pourcentages très correctes (45% aux shoots et 75 % aux LF). De plus c’est un joueur agressif qui provoque un bon nombre de faute ainsi il se retrouve en moyenne 8 fois par match sur la ligne des lancer francs.

Danny Ainge est aussi une vraie satisfaction. Alors ses stats ne sont pas clinquante mais il assure grandement son rôle de deuxième arrière titulaire avec presque 30 minutes par match. Il est un excellent shooteur à 3 pts permettant à l’équipe d’assurer un de spacing. Et il apporte une forme de sérénité dans la gestion du ballon.

Passons à nos deux sixièmes hommes : la paire Bannister (à l’intérieur) – Davis (à l’arrière sur l’aile). Les deux sont de vraies satisfactions ! Bannister assure plus de 11 pts en moins de 23 minutes avec une énergie incroyable déployée. Quant à Davis, c’est la définition même du All Round, avec plus de 6 pts en 18 minutes avec des pourcentages incroyables : plus de 50% aux shoots, presque 90 % aux lancers francs et plus de 47% à 3 pts. C’est un joueur qui joue juste. Mais comme diraient ses détracteurs, il est grassement payé pour jouer juste.

La seule relative déception se situe du côté du petit ailier Jerome Kersey, qui reste un défenseur élite. Mais qui peine à progresser en attaque et surtout qui peine à progresser dans ses minutes sur le terrain.
Alors oui il est jeune et on peut supposer qu’il progressera dans les saisons à venir. Mais le staff a réalisé des choix forts pour s’assurer la possibilité de la re signer à l’intersaison, la pression est donc sur ses épaules et ses performances seront scrutées aux vues de attentes placées en lui.

Voilà pour les joueurs majeurs de la rotation.

Pour l’instant le bilan est bon avec une place en play off probable. Mais reste à savoir si l’équipe pourra assurer ce classement jusqu’à la fin, car le roster est encore jeune, donc inexpérimenté, et peu profond, donc les blessures peuvent facilement faire chanceler le bateau des 76ers.

Les portes claques dans la ville de l’amour fraternel.

Rien ne va plus.
Après un début de saison sous le signe de l’excellence, avec près de 70 % de victoires. L’épique connais depuis deux vagues, des résultats très inquiétants. En effet après été quatrième, voici nos Sixers huitièmes et derniers playoffables avec 55% de victoires.

Les doutes s’installent et l’ensemble du staff cherche les raisons de ce cataclysme. Certaines pistes évoquent même une malédiction qui serait véhiculée par Pat Cummings. Cummings étant nouvellement arrivé, et son arrivée correspond au moment où l’équipe a commencé à dérailler.

De manière plus objective et rationnelle, certains éléments sautent aux yeux. En effet cette saison Herb Williams n’a pas l’air bien présent, et ce même si c’est un diésel et que chaque début de saison se fait en douceur. Ses stats ne sont pas en adéquation avec son salaire. Alors certes LaSalle Thompson a pris plus de responsabilités et de place inside. Et bien qu’Herb reste un rock défensif. L’équipe est toujours la quatrième meilleure défense de la ligue. Et sur ces deux dernières vagues il n’y a que la branlée reçue de la part des Celtics avec 127 points encaissés qui fait mal aux fesses.

Le cas Williams est assez complexe, car sa baisse de statistiques n’est pas intrinsèquement liée au bonhomme de Colombus (dans l’Ohio). En effet l’équipe est passée d’un focus inside à un focus Balanced. Thompson a pris plus de place et de responsabilités offensives. Et le sérial shooteur Pat Cummings laisse peu de tiqués shoot aux coéquipiers.

Un autre fait important c’est le cas Jerôme Kersey, il est encore trop tendre pour réussir à passer 30 minutes par match sur le terrain. Et pourtant lui, quand il arrive à passer plus de 30 minutes il est impactant.

Alors pourquoi les réflexions se concentrent sur ces deux joueurs ? Et bien car ils sont les deux plus gros salaires de l’équipe. Est-ce que cela a un impact dans le vestiaire ? Ets ce que certains estiment
être moins bien traités que d’autres ? En tout cas l’équipe déjoue.

Pourtant l’équipe a, aussi, progressé avec deux joueurs très structurants : John Stockton et LaSalle Thompson. Les deux sont de vrais tow way players, aussi forts en attaque qu’en défense. Et cette année ils sont devenus All Star.

Le staff va devoir prendre des décisions fortes concernant l’avenir de l’équipe car à la fin de la prochaine saison il va falloir prolonger John Stockton, il va donc falloir en avoir les moyens. On sait aussi que le meneur formé à Gonzaga ne joue pas pour perdre et qu’il aime la culture de la gagne.
Nous savons aussi de source sûre que le propriétaire est furax vis-à-vis des derniers résultats, que le GM lui aussi est sorti de ses gonds. Que le second nommé à mis un ultimatum au coach et aux joueurs. Et que le premier nommé, a lui aussi posé un ultimatum au GM.

Par contre personne ne sait quels sont les dead line de ces deux sommations.

Une chose est sûre, c’est que pour la prochaine vague il y aura du changement, tactique et d’état d’esprit (espérons-le). Avant peut être de plus gros changements.

Nous sommes presque à la fin de l’intersaison. Le temps est venu de faire un point sur celle-ci, surtout que de nombreuses rumeurs ont émergé durant la période de la Free Agency.

Mais avant d’analyser ce qui se passe dans les bureaux, revenons un instant sur les playoffs où l’équipe des Sixers a été sorti au premier tour contre les Pacers, qui seront champions. L’équipe perd 4-2 sur cette série, elle fait donc mieux que les Cavaliers et les Kings.

Commençons par la fin de saison, une fois les transferts d’Herb Williams et Jerome Kersey digérés, par les possibilités de resignatures. De sources sûres nous savons que Steve Johnson, Paul Thompson et Lionel Hollins souhaitaient prolonger. Mais aucun des trois n’a été resigné à l’issue de la saison. En effet, le GM souhaitait garder la plus grande flexibilité possible dans l’objectif de pouvoir signer un agent libre pouvant faire progresser l’équipe. Et il faut bien avouer que sa stratégie a belle et bien été désastreuse.

Il y a d’abord eu la DRAFT, où les 76ers ont sélectionné, au potentiel et non au fit, Winston Garland. Ce meneur issu de Missouri State aura pour mission d’assurer la troisième ou, au mieux, la seconde rotation au poste de meneur.

Lors de la période de free agency, l’équipe n’a signé qu’une nouvelle tête. Et elle a même perdue Danny Ainge, le fidèle compagnon du back court de John Stockthon.

D’ailleurs lorsque Ainge a refusé l’offre faite par le GM et que sa signature chez les Knincks a été officialisée, il se murmure, que le GM est rentré dans une colère noire. Et qu’il a hurlé « L’enculé de blodiné, catho de mes deux ! Il était à la rue chez Knicks avant que l’on en fasse un vrai titulaire. Et là il nous trahi pour 3 millions et repart à Big Apple ! Je veux qu’on casse la gueule de ce fils de pute à chaque fois qu’on jouera les Knicks ! ».

Cette perte d’un élément majeur a aussi été le symbole d’une intersaison ratée. Et de nombreuses rumeurs ont alors vu le jour. Les insiders ont parlé de transferts dans le but de récupérer le fisrt pick 89. Les hypothèses voyaient LaSalle Thompson partir. Et nous savons aussi que de nombreuses offres incluant John Stockthon ont été reçue.

Mais le GM a été claire : « John, partir ? Mais vous êtes sérieux ? John sera un Hall Of Famer, c’est le meilleur meneur de jeu que ce sport verra ! Il est la pierre angulaire de notre équipe. ». Quant aux spéculations voyant LaSalle Thompson partir pour récupérer le first pick 89. Là aussi, le GM a été clair « Nous ne jouons pas le tanking. Notre objectif est de resigner John à l’issue de la saison. Et John est un gagneur, alors nous allons lui prouver que nous savons gagner. Et les Hornets n’obtiendront pas un choix intéressant avec notre pick. Car notre objectif est d’accrocher les PlayOff. De plus cette future DRAFT est faible. Combien de joueurs du calibre All Star voyez-vous dans cette future cuvée ? 6 ou 7 au mieux. Et de Hall of Famer potentiels ? au mieux 1 seul. »

Après ces déclarations pleines d’optimisme et d’arrogance, l’équipe devra réaliser une belle saison. Ou du moins une saison correcte en accrochant la post saison. Pour se faire sortir en suite par les Pacers comme chaque année.

Il semble que le staff compte sur la progression, entrevue la saison passée, de Walter Davis pour assumer un rôle de titulaire et même de troisième option offensive.
A moins que la staff mise sur Mike Dunleavy pour être le nouveau Ainge.

En tout cas, la présaison sera importante pour trouver les ajustements et la bonne rotation. Car cette saison et la future intersaison seront de vrais moment structurants pour la franchise de Pensylvannie avec des conséquences sur le long terme.

L’été en Pensylvannie il fait chaud, étouffant. Et l’ensemble des habitants fuient les villes et partent vers l’ouest de l’état dans les forêts ou ils traversent la frontière de l’état et vont sur les plages du New Jersey.

En bref, tout le monde fuie Philadelphie…(sauf Stockton qui a prolongé pendant les play off).

Pourtant cet été était crucial pour les 76ers. Et l’ensemble du staff a du rester à Philly pour s’activer.

En effet la franchie abordait l’intersaison avec seulement deux joueurs sous contrat, les deux pierres angulaires de  l’équipe.

Le choix de draft a été rapidement bazardé contre une photocopieuse. Donc tout reposait sur la free agency. Et après la première vague de cette FA. Force était de constater que celle-ci était foirée.

Puis le front office a décidé de miser leurs dollars sur les meilleurs joueurs disponibles et si possible des intérieurs. Des intérieurs car cette ligue est encore dominée par les big men.

Ainsi Donaldson et Turpin ont été signés. Il fallait ensuite re signer les extérieurs de l’équipe.
Mais Tyler, qui sortait d’une excellente saison, a préféré partir dans la Michigan. Le staff a donc misé, à nouveau, sur des grands. C’est ainsi que Shayes a été re signé. Et heureusement Walter Davis a lui aussi prolongé son bail.

Puis le sniper Dunleavy et les rôles players Ballard, Carlisle, Johnson, Cavenal et Popson ont paraphé des contrats d’un an.

Tout ceci a donc permis à l’équipe d’avoir de belles monnaies d’échange.
L’objectif était clair : perdre un intérieur et aller récupérer un extérieur capable d’être au moins une troisième option offensive.

Les négociations furent nombreuses, et d’après nos sources (nos taupes) les franchises des Griz’, des Nets, des Kings, les Lakers, des Wizards et les Clippers sont rentrées dans la danse des propositions.

Et c’est avec l’équipe de la capitale de la Californie que les 76ers ont dealer. C’est donc Bernard King et Mike Sanders qui arrivent sur la côte est. Et cents Danny Shayes et Walter Davis qui ont fait le chemin inverse.

Avec ce transfert on peut donc espérer que l’équipe est mieux équilibrée.

Ainsi le cinq majeur va donc s’articuler autour de Stockton - King - Ballard - Thompson et Donaldson. Et les principales rotations vont se concentrer sur Turpin à l’intérieur et Dunleavy sur les extérieurs.

Nous y verrons plu clair dans 2-3 vagues.

Maintenant l’impatience est à son maximum en attendant le top off de la saison.

Il est pour l’instant impossible de dire si c’est transferts sont pertinents et bénéfiques pour la franchise. Impossible de savoir si l’équipe va changer de statut et passer de potentiel outsider et réel contender.

Mais ce que nous pouvons affirmer c’est que la franchise cherche depuis le reboot à être performante chaque saison. Et que le timming de ce transfert est pertinent car aucun des joueurs impliqués ne sera sous mis à la règle du day 60, laissant ainsi toutes les possibilités au staff.