Los Angles Lakers

    Los Angeles, c'est la deuxième plus grande ville du pays, une ville si étendue que la population mondiale pourrait y tenir. Los Angeles, c'est Hollywood, c'est l'océan, c'est le soleil, c'est la faille de San Andreas. Los Angeles, c'est aussi les Dodgers, les Rams, les Galaxys, les Clippers mais aussi et surtout les Lakers.

ABN repart de zéro avec un système de fantasy draft. Leur GM baudelaire hérite du 12ème choix, un peu plus haut que le milieu de tableau. C'est Minnesota qui a l'honneur d'ouvrir la cérémonie de draft en choisissant une des futures stars, si ce n'est la futureSTAR de la ligue Michael Jordan. Isaiah Thomas est drafté numéro 11 par filipe77 et une petite heure après, les Lakers choisissent enfin le joueur qui sera leur leader sur et en dehors du terrain.

Moses Malone, pivot de 29 ans, spécialiste du rebond, notamment offensif, sera la pierre angulaire des purple and gold. La direction reste dans la tradition de la maison, à savoir posséder un pivot star.On espère un minimum de 20/10 par match en lui promettant un salaire mirobolant sur les trois prochaines saisons. Le géant originaire de Virginie répondra-t-il aux attentes placées en lui et ainsi au succès d'un club qui se doit d'avoir des résultats incroyables?

En deuxième choix, un jeune lieutenant dont le talent offensif est certain. Mark Aguirre est un ailier massif aimant jouer dos au panier à la manière d'un intérieur. Inarrêtable à quatre mètres du cercle, il possède une technique imparable qui pallie une taille relativement petite (1m98) pour ce genre de jeu offensif. Avec ces deux premières armes, les planches de la raquette des Lakers devraient être le théâtre de nombreux paniers sous l'arceau.

Eddie johnson sera le troisième choix du GM lors de cette draft. Encore un ailier mais dont le jeu est à l'opposé d'Aguirre. Johnson est un runner capable de shooter en s'arrêtant net à 5 mètres en contre-attaque. Très à l'aise balle en main, il devrait apporter du scoring et de l'aide pour remonter le terrain en attaque. Chicagoan comme Mark Aguirre, on compte sur les origines communes de nos deux extérieurs pour créer une alchimie rapide sur le terrain.

C'est Otis Birdsong qui sera choisi en 4 pour les Lakers. Moins connu que les trois précédents joueurs, Birdsong est un arrière scoreur, encore un, qui devrait avoir son importance en attaque en sortie de banc ou même dans un cinq de petite taille. C'est un attaquant pur, véloce, capable d'intercepter et finir une contre-attaque en un temps record. Il est dans son prime et a conclu un salaire conséquent, autant dire qu'il est obligé d'apporter dès cette saison.

On termine le cinq majeur avec la sélection de Quintin Dailey, une scoring machine qui devra driver les Lakers aux sommets. C'est un meneur davantage porter sur le shoot que sur le jeu de passes, autant dire qu'il devrait y avoir des scores fleuves et du spectacle dès cette saison au Staples Center. Dailey n'a cependant que 23 ans et est probablement le point d'interrogation de cette équipe pour le moment.

Los Angeles peut-elle rivaliser avec les Suns, les Sonics, les Nets ou encore les Rockets qui semblent avoir fabriqué des armadas sérieuses? La présaison sera en tous cas un bon indicateur pour désigner un cinq majeur et peut-être dégoter des joueurs qui permettront d'équilibrer un effectif porté sur l'extérieur alors que le jeu pratiqué cette saison est plutôt attendu près du panier. À suivre...

Déjà une moitié de saison entamée et la ligue connait donc le premier all-star game de son histoire avec son lot des plus grandes vedettes du championnat. Les noms les plus ronflants sont ceux de Michael Jordan, tout juste vainqueur du concours de dunks et qui brille lors de son année rookie en étant tout simplement l'actuel leader au scoring, ou encore Larry Bird qui vient d'empocher sans surprise le titre du concours à trois points. C'est pourtant bien Isiah Thomas, le micro-meneur du Heat qui est couronné du titre du MVP du match des étoiles cette saison.




Mais nous sommes ici pour parler Lakers avant tout, et donc de notre Franchise Player Moses Malone, convoqué lors du ASG.

Les Lakers sont sur un bilan de 28-13 lorsque Malone, avec ses 27 points par match (4ème), ses 12 prises en moyenne (1er), est retenu pour représenter la franchise hollywoodienne. Il réalise une saison étourdissante du point de vue statistique, très bien épaulé par Mark Aguirre qui aurait également pu être présent au ASG. Un double-double supplémentaire (12/14) donc dans ce match d'exhibition où il dominera Akeem the Nightmare ce soir-là.
Avec son numéro 2 floqué dans le dos, Moses Malone a tout pour terminer dans le meilleur 5 d'ici la fin de la saison. Il a déjà été nommé une fois joueur de la semaine cette année et est sans doute le meilleur pivot à l'heure actuelle. Nul doute qu'il possède le talent pour emmener les Lakers loin, très loin. Jusqu'à un titre ABN?

La saison régulière vient (déjà) de se terminer. Et pour une première, elle fut de qualité pour les Lakers. Avec notre point d'encrage Malone qu'on ne présente plus, l'attaque fut notre secteur de prédilection. Première de la ligue avec 100,6 ppg et quasi 50% de réussite, le show fut de mise au Staples Center.

Pourtant, le poste de meneur a été un vrai casse-tête dès la draft. On aura provilégié le meilleur joueur "draftable" à chaque tour alors qu'on voulait rapidement choisir un meneur, très rapidement même puisque c'est selon le staff LE poste le plus important. On aurait alors laisser passer Aguirre qui finit cette saison à 19 points pour 52% au shoot et Eddie Johnson à plus de 13 unités, deux ailiers qui auront été essentiels au succès de notre équipe.

Les Lakers auront connu pas moins de quatre meneurs différents dans le 5 de départ. À commencer par Walter Davis, ailier de métier qui aura débuté la saison sur un poste qui n'est donc pas le sien. Bilan 5-4 sur la vague, 8 points et 5 passes pour Davis qui a fait ce qu'il a pu et que l'on a préféré remettre en 6ème homme de luxe par la suite.
La direction a rapidement décidé de chercher un distributeur et a dégoté Kelvin Ransey à Atlanta. À 26 ans, Ransey n'a pas le talent d'un Magic mais il gérera la mène quasi jusqu'au All-Star game pour un bilan remarquable de 15-8 malgré des stats persos faibles.
C'est au tour de Michael Cooper, arrivé avec Mychal Thompson en provenance de Phila, sa défense a séduit le staff et ses débuts son très prometteurs. Neuf victoires de rang, on se dit qu'on a trouvé la formule mais s'en suit un vilain 5-9 qui aboutira à un énième changement de meneur.
Et depuis c'est Quintin Dailey qui mène les troupes. On aimait son apport du banc avec une agressivité exacerbée et son intronisation dans le 5 était la décision en laquelle le staff croyait le moins. Vingt victoires et cinq défaites plus tard (alors que beaucoup d'équipes tankent ne l'oublions pas), Los Angeles tient peut-être son cinq définitif.

Après une première saison très encourageante, les Lakers revenaient avec beaucoup d'attentes et se voyaient déjà en haut de l'affiche. Emmenés par un Malone ultra-dominateur l'an passé (all 1st league team), baud imaginait truster le haut du classement de la saison régulière. Mais rien n'est jamais acquis et malgré des années d'expérience, le gm des Lakers a vu son équipe perdre son basket si bien huilé tout au long de l'année précédente. Certes l'équipe présentait encore la meilleure attaque au nombre de points inscrits, avec un très bon pourcentage, mais la défense était tout aussi mauvaise et les résultats ne les plaçait qu'à une médiocre quatrième place de la ligue avant le all-star break.
Moses Malone fut pinté du doigt, avec "seulement" 20ppg sur la première moitié de saison, il était désigné logiquement comme responsable de résultats trop moyens.

"On a décidé de mettre Moses rapidement sur le trading block. Je ne crois pas que son niveau avait baissé durant l'intersaison, mais passer de 28 à 20 points par soir prouvait que Moses n'était plus forcément bien dans la ville des Anges. Quelque chose s'était brisé durant l'été. Etait-ce l'ambiance du vestiaire, la promesse d'un meneur gestionnaire non respectée? Au moment où je vous parle, je ne saurai vous le dire."

Malone devait partir. Mais faire partir un salaire de 17M$ n'est pas si facile que ça. Et c'est avec LE rival Boston que les négociations se sont terminées. Adios Moses et bienvenue à un pack de cinq joueurs, notamment Clark Kellog et Vern Fleming. "Bon, on est loin de Moses Malone sur le papier, et pas que sur le papier, et pas que sur le papier, mais Moses voulait partir et nous voulions aussi qu'il parte" admet baud.


Malone rejoint les adversaires de toujours



"Quand on décide de se séparer d'une star comme Malone, on ne peut pas faire qu'une opération. Et les Lakers ne peuvent pas se permettre de repartir de zéro, une franchise si prestigieuse n'a pas le droit de jouer la draft. Nous reconstruisons certes, mais tout en essayant de rester compétitifs."
Exit alors Mychal Thompson, l'atout défense de l'effectif mais bien esseulé dans ce rôle, et bienvenu à Pat Cummings qui boudait au bout du banc des Grizzlies.
Eddie Johnson aussi fera ses valises pour les déposer chez nos voisins californiens de Sacramento. Sam Bowie, intérieur contreur portera désormais le maillot purple & gold.
"Thompson et Johnson ont été de vaillants soldats, mais il faut changer des choses et assainir les finances. Bonne chance à eux" conclut baud.

La saison continue et se finit sur une sixième place correcte et un premier tour des playoffs contre Sacramento, une des bonnes surprises de la saison régulière. Et la série démarre bien pour les Lakers qui remportent le game 1 puis mènent 2-1 dans la série. Mais ils resteront à deux victoires et ce sont bien les Kings, favoris de ce duel qui affrontera Memphis au deuxième tour.
"Notre saison se termine comme elle devait se terminer, loin de nos espoirs de début de saison mais avec les honneurs tout de même. Et désormais je dois façonner une équipe et pas simplement faire jouer des individualités les unes avec les autres. Nous allons devoir nous bouger pour être actifs durant l'intersaison et être capables de saisir des opportunités"

Ce seront donc des Lakers new-look que nous verrons l'année prochaine, avec au centre Mark Aguirre, lieutenant auprès de Moses Malone et aujourd'hui capitaine des Los Angeles Lakers.

La saison 1987 s'est terminée en eau de boudin pour les Lakers. Une médiocre sixième place (47V tout de même), une élimination au premier tour face aux Kings, Baud' avait promis du changement et du changement il y en a eu chez les Floridiens!

Aguirre, pièce centrale du projet
Depuis deux saisons, l'attaque est le point positif de l'équipe. La gonfle tourne bien, la marque est souvent répartie avec quatre ou cinq joueurs à dix points ou plus à chaque match. Pourtant, le poste de meneur n'est toujours pas flamboyant, en atteste la titularisation de Dunleavy pour cette saison 1988, un des meneurs titulaires les moins talentueux de la ligue. Peu de talent certes, mais Mike est un soldat et trustera le top 10 des meilleurs passeurs dans ce début de saison. Et sa cible privilégiée n'est autre que Mark Aguirre, le nouveau Franchise Player de Los Angeles. 55% de réussite aux shoots, rien que ça, derrière l'ancien Laker Dailey qui explose à Washington.






Aguirre réalise sa meilleure saison statistique avec plus de 23 ppg (±15ème de la ligue) et après un gros tiers de la saison, les Lakers sont spot 2 à l'ouest. "On m'a désigné comme la star de l'équipe et je suis prêt à en assumer les responsabilités. Donnez-moi le ballon, je marquerai. Mettez deux défenseurs sur moi si ça vous amuse, je marquerai. "


Cinq trades depuis le début de saison!
Seulement quatre joueurs étaient dans l'effectif de la saison passée. Outre Aguirre et Dunleavy, il s'agit de Lee Wilkins et Steinmetz. "On a refait une fantasy draft" annonce baud'. "On ne veut pas squatter le ventre mou de la ligue, et pour ça il fallait tout balayer en gardant comme point central Aguirre. On l'a signé au max et il restera à Los Angeles tant qu'il ne veut pas partir."
Autour de l'ailier shooteur, Sam Perkins, le pivot gaucher aussi lent que bon artificier secondera Aguirre.
Sur l'aile, Rodney McCray, spécialiste défensif en provenance de Miami, a tapé dans l'oeil du GM.
Ken Bannister a été signé lors de la free agency. Lui aussi était suivi de près par baud' pour ses qualités d'attaque.
Paul Pressey a récemment débarqué de Phila, ancien coéquipier de Bannister l'an passé, il est déjà un des chouchous du public et du GM.
"J'ai décidé d'accentuer la défense cette saison tout en gardant un talent offensif certain. Les joueurs que je vise ont peu de déchets au tir,et si en plus ils savent défendre, alors c'est tout bénéf!" conclut Baudelaire.

Dernier trade en date, Laimbeer arrivé juste avant le début de présaison est échangé pour le spécialiste défensif Wayne Cooper.
"Wayne est un des meilleurs joueurs de la ligue, deux fois cité dans le meilleur cinq défensif. C'est un mouvement risqué parce que Laimbeer faisait un job très honorable des deux côtés du terrain et que nous avons avec Cooper un spécialiste plutôt qu'un joueur complet. C'est aussi un risque parce que Cooper a un gros contrat, il est notre plus gros salaire et je n'aime pas particulièrement ça. Pour tout avouer, je crois que je me faisais chier dans la nuit de vendredi..."


Los Angeles restait sur un 14-1 avant d'envoyer Laimbeer à Washington. Cooper doit rapidement s'intégrer au jeu de Los Angeles pour garder une bonne dynamique et rester le plus haut possible au classement. Los Angeles a peut-être tout perdu en deux MP dans la nuit de vendredi à samedi.

30-34, voilà où en sont les Lakers, 9èmes de conférence à 20 days de la fin de saison régulière 1989. Autant dire qu'on frôle la correctionnelle, et on ne s'y attendait pas vraiment.

"Je nous voyais pas jouer le haut de tableau, mais être à moins de 50% de victoires non plus. Et quand la mayonnaise ne prend pas, ça me file des boutons. Alors on a refait du ménage. Et on a viré Mark Aguirre. Il était, depuis son arrivée, absolument irréprochable. Mais cette saison, si tu n'échanges pas tes meilleurs joueurs, il ne se passe rien."

Du coup, exit Aguirre et bienvenus Jerome Kersey et surtout Dailey qui fait son come back. Signé à prix d'or par Washington à la FA, il revient en Californie pour scorer. Et il le fait plutôt bien: 18 ppg à 46% c'est très propre et c'est ce qu'aime le GM.

"Aguirre était le Mr Propre de l'équipe et il est aujourd'hui le leader d'une des meilleures écuries de la ligue. Ça a joué dans son départ tant j'ai du respect pour le travail qu'il a effectué chez nous. Il était hors de questions de l'envoyer dans une mauvaise équipe" affirme baud, la larme à l'oeil.



Mais quand baud veut tout changer, il change tout! Le jeune Tisdale, scoreur hors pair, débarque à Los Angeles.
"Wayman est atypique. Enfin, il est gaucher quoi. Donc il ne sait faire qu'une chose, mais il le fait extrêmement bien! On va lui confier les clés du camion! Il arbore d'ailleurs un magnifique calendrier de playmates dans son vestiaire, comme tout routier qui se respecte.

Tisdale attaque bien, mais quel gruyère en défense. Pour pallier à ça, Manute Bol, le phénomène soudanais de 2m31 sera à l'avenir la boîte à gifles de Los Angeles



Dernier point, ultra sensible aux Lakers, la mène. Jamais baudelaire n'a été foutu de faire venir un meneur digne de ce nom. Paul Pressey n'a jamais totalement convaincu même s'il était le chouchou du GM, Dunleavy a sauvé les meubles quelques saisons, mais un meneur star est un must pour le staff de Los Angeles.
"On a eu une opportunité, alors on a foncé. Floyd est un cador en la matière, on n'a jamais eu de meneur de son niveau. Faudrait que je pense à engager un entraîneur de meneur du coup..."



Il reste donc 20 days pour accrocher les play-offs. Le day 103 va être très important puisque nous affronterons nos adversaires directs de Houston, et si les dieux du basket sont cléments, on jouera avec toutes nos forces en présence!